Mondovino…le retour par l’écrit.

Jonathan Nossiter nous en met une troisième couche.Après le film Mondovino puis la série complète de 10 heures en DVD l’année dernière, le revoici avec une version écrite de son combat pour la liberté de chacun d’être libre face à un verre de vin !livre nossiter« Le goût et le pouvoir » chez Grasset.Oui, il nous parle bien de ce que nous aimons ! De la liberté justement, de savoir et de comprendre que le vin est un vecteur de mémoire, de tradition, et d’humanité. Que la mondialisation du vin nous amène à voir le pire de la demande du marché. Il faut vendre vite et facilement des vins qui se reconnaissent vite et facilement.Cela nous explique le pourquoi du goût de bois (ou bout de bois trempé comme une infusion), des arômes de vanille, de la sucrosité du vin, de son manque de nervosité et d’acidité pour ne pas rebuter les néo-palais.Vous aimerez ses partages d’expériences sur les foires aux vins, véritables désastres du bon goût, cacophonie de tous ce qui se fait de pire. La mise en avant de la superficialité , du paraître et de l’ignorance.

Il faut espérer que nous serons plus nombreux après ce livre à vouloir l’expression d’un terroir, la complexité des arômes, la richesse d’une histoire, pour fonder notre identité !

Mondovino…le retour par l’écrit.

Jonathan Nossiter nous en met une troisième couche.
Après le film Mondovino puis la série complète de 10 heures en DVD l’année dernière, le revoici avec une version écrite de son combat pour la liberté de chacun d’être libre face à un verre de vin !
livre nossiter
« Le goût et le pouvoir » chez Grasset.
Oui, il nous parle bien de ce que nous aimons ! De la liberté justement, de savoir et de comprendre que le vin est un vecteur de mémoire, de tradition, et d’humanité. Que la mondialisation du vin nous amène à voir le pire de la demande du marché.
Il faut vendre vite et facilement des vins qui se reconnaissent vite et facilement.
Cela nous explique le pourquoi du goût de bois (ou bout de bois trempé comme une infusion), des arômes de vanille, de la sucrosité du vin, de son manque de nervosité et d’acidité pour ne pas rebuter les néo-palais.
Vous aimerez ses partages d’expériences sur les foires aux vins, véritables désastres du bon goût, cacophonie de tous ce qui se fait de pire. La mise en avant de la superficialité , du paraître et de l’ignorance.

Il faut espérer que nous serons plus nombreux après ce livre à vouloir l’expression d’un terroir, la complexité des arômes, la richesse d’une histoire, pour fonder notre identité !

Beaujolais et vin nouveaux

Préparez-vous !
C’est pour le Jeudi 15 Novembre !
The Beaujolais Nouveau Time is coming
comme ils disent dans le vignoble du Beaujolais.

beaujolais time

 

On comprend qu’ils parlent anglais. En effet, la moitié de la production de Beaujolais se vend à l’export aujourd’hui ! Accrochez-vous…le Beaujolais écoule à l’année à l’étranger près de 63 millions de bouteilles. Et ce sont nos amis japonais qui en consomment le plus devant nos, non moins amis de toujours, les américains.
On va encore s’entendre parler (monologue franco-français) du Beaujolais Nouveau dans le genre : « Oui il a un goût de banane » ou bien « chaque année c’est pareille, on nous bassine avec le beaujolais nouveau. »
Et pourtant, il y a de quoi être fier quand même. Dire qu’après le champagne, c’est le vignoble qui bénéficie de la plus grande notoriété mondiale. Chapeau !

Si vous êtes curieux, vous devriez vous intéressez également aux vins nouveaux dans d’autres régions vinicoles. En Languedoc, par exemple, c’est presque chaque village où demeure encore une cave coopérative qui célèbre le nouveau vin dans des fêtes villageoises plus ou moins suivies. C’est l’occasion surtout, pour les habitants, de se retrouver après l’été, de goûter quelques marrons chauds et de s’enivrer modérément de ce nouveau cru, chaque année renouvelé.
Cette année, les vignerons se rappellent qu’il y a 100 ans, une révolte avait fait trembler tout ce petit monde. Une occasion de se dire que le vin c’est aussi ce qui rassemble, ce qui nous rapproche, comme un héritage mérité qu’on se doit d’entretenir.

Et soudain…Tout va mieux !

C’est LA CRISE !

Pire, le vin est MORT !

La surproduction mondiale inonde le marché, pousse vers la porte les vins français.
La
mondialisation gagne du terrain et nos vignes s’arrachent à coups de subvention !
C’est le retour (espéré, peut-être par certain) de la révolte vigneronne de 1907, 100 après, l’histoire se répète, des hommes de la terre luttent pour préserver leur métier.

Peux-t-on déjà dire que ces phrases font parti du passé ? A voir l’euphorie qui gagne les acteurs du secteur viti-vinicole dans notre cher pays, il va bien falloir s’y résoudre. Le vin français se porte bien. Il parait même qu’il se vend !

Mais pourquoi un tel retournement de situation ?

Début 2007, les chiffres tombent. Inattendus ! Les exportations françaises ont augmenté de 3.5% en 2006. Toute cette année à dire que le secteur était en crise et on se réveille avec une hausse des ventes à l’étranger ! Incroyable !

Et puis, voilà, la consommation mondiale augmente à mesure que la mondialisation et donc l’occidentalisation progresse. Pour l’instant, cela réussi surtout aux populations les plus riches de ces pays qui s’ouvrent à l’économie de marché. Aussi, ce chiffre de l’exportation en hausse profite en premier lieu aux champagnes, aux bordeaux et aux bourgognes.
En attendant, les autres vins, moins chers en quelque sorte, ceux qui font vivre les viticulteurs, doivent se battre en frontale contre les nouveaux producteurs de vins que sont l’Australie, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Argentine… qui grignotent les rayons des supermarchés anglo-saxons. La bataille est rude.

Et enfin, dernier coup de théâtre, un certain nombres de pays producteurs ont vu leur récolte en baisse, comme l’Italie, et dans presque tout l’hémisphère sud. En conséquence, avec en plus les effets de l’arrachage sur nos propres vignes, notre production est pratiquement assurée d’être entièrement écoulé cette année, avec même un espoir de remonté des prix.

L’euphorie quoi ! Espérons que chacun en sortira plus fort pour se battre à armes égales sur le marché mondial et, qui sait, tous ces nouveaux consommateurs en Chine, en Russie, au Brésil, en Inde et ailleurs, auront certainement l’occasion de découvrir et d’apprécier la diversité de nos vins et de nos terroirs.

Soyons ShowVin !

 

 

Edito

Champagne ! ou plutôt crémant de Limoux !

Nous inaugurons ShowViniste Le Club. Le lancement se fait entre amis comme la découverte d’une bonne bouteille dans la pénombre d’une petite cave. Sur ce journal, nous tenterons de vous faire partager notre plaisir de déguster la vie comme le vin.
Les occasions seront certainement bonnes aussi pour approfondir notre commun savoir de vinologue. Un beau mot, n’est-ce pas, tout nouveau, apte à simplifier l’approche de ce grand mystère mystique qu’est le vin !
Nous y reviendrons, en détail et par plaisir.

A très bientôt…