Les clichés ont du bon. Ils perdurent et sont finalement toujours là.
Pressé par la vague Ch’timi du moment, le Sud doit son salut au soleil qui le baigne, presque toute l’année. L’accent chante les cigales, la lavande parfume les armoires et les jardins. A la belle saison, on plonge dans la méditerranée et dès que les tomates fleurissent sur nos tables, on aime à se rafraîchir d’un rosé de provence.
Les gars du cru n’y vont pas par 4 chemins. La provence c’est quoi ? Le soleil, rien faire sinon jouer aux boules ! Hé ! quoi ! il est beau ce vin non ? De quoi voir toute la vie en rose. Mais de là à nous faire croire que le rosé y est né, tout de même !
Pour vous dire, sur leur stand il y avait même un mini terrain de boules !!! Extra !
Pour plus d’infos et de visuels marketing associant rosé et cliché de la Provence, rendez-vous sur provencewines.com
Nous avons assisté à une conférence très intéressante sur le commerce en ligne des vins, organisée à l’occasion du salon ViniSud 2008 qui se tenait à Montpellier le 20 Février.
Le directeur de 1855.com
Les e-marchands les plus importants étaient présents : 1855.com, Chateauonline, wineandco, rougeetblanc, wine4u.Pour résumer, le marché de la vente de vin sur internet, bien que en pleine croissance de 30% par an, n’en est encore qu’à ses balbutiements. Outre un chiffre d’affaires globale encore minime, les sites marchands ne proposent à la vente aujourd’hui que les vins « faciles » à vendre : les icônes, les sélections des guides… soit des vins selon une fourchette de prix allant de 20 à 30 euros. Sachant que 75% des vins en France se vendent à moins de 3 euros principalement en grande surface, il faudra évidemment s’attaquer à ce segment.Autre fait à retenir : Le frein majeur de la vente de vin sur internet réside dans l’impossibilité de pouvoir goûter le vin avant de le commander. A 300 euros le panier moyen, cela peut paraître , en effet, aventureux d’acheter un vin sans le connaître et sans savoir si il convient.
Le principe de l’abonnement vin de la boutique ShowVin.com, qui permet de goûter les vins et d’en faire découvrir de nouveaux, répond avec succès à cette demande des consommateurs.
Nous avons assisté à une conférence très intéressante sur le commerce en ligne des vins, organisée à l’occasion du salon ViniSud 2008 qui se tenait à Montpellier le 20 Février.
Le directeur de 1855.com
Les e-marchands les plus importants étaient présents : 1855.com, Chateauonline, wineandco, rougeetblanc, wine4u.
Pour résumer, le marché de la vente de vin sur internet, bien que en pleine croissance de 30% par an, n’en est encore qu’à ses balbutiements. Outre un chiffre d’affaires globale encore minime, les sites marchands ne proposent à la vente aujourd’hui que les vins « faciles » à vendre : les icônes, les sélections des guides… soit des vins selon une fourchette de prix allant de 20 à 30 euros. Sachant que 75% des vins en France se vendent à moins de 3 euros principalement en grande surface, il faudra évidemment s’attaquer à ce segment.
Autre fait à retenir : Le frein majeur de la vente de vin sur internet réside dans l’impossibilité de pouvoir goûter le vin avant de le commander. A 300 euros le panier moyen, cela peut paraître , en effet, aventureux d’acheter un vin sans le connaître et sans savoir si il convient.
Le principe de l’abonnement vin de la boutique ShowVin.com, qui permet de goûter les vins et d’en faire découvrir de nouveaux, répond avec succès à cette demande des consommateurs.
Quelques photos des barriques du château de Puech Haut décorées par des artistes.Au-delà de la beauté de ces oeuvres, c’est une belle idée de communication pour la propriété. La barrique devient un outil indispensable pour la vinification, vénérée au point d’être support de l’Art. Certes, mais surtout, elle permet de réunir Art et Vin. Ainsi va le sens du business du vin, se rapprocher de ceux qui ont les moyens de faire monter le prix des bouteilles.Et en effet, le Château Puech Haut fait partie de ces belles réussites du Languedoc suite à un investissement important.Car il s’agit bien d’une création pure, décidée sur une colline près de Montpellier d’où son nom puech qui veut dire « mont ».Le domaine qui compte plus de 100 ha de vignes possède d’autres particularités comme par exemple un chai semi-enterré de 1000 m².Nous dirons qu’il y a là une volonté de tirer vers le haut le meilleur du Languedoc. C’est une question d’image surtout. La réputation et la notoriété du domaine se propagent plus facilement auprès de ses messieurs en costumes-cravates, qui parlent du vin comme d’une valeur en bourse ou d’un portefeuille d’actions.C’est aussi cela la mondialisation du vin finalement ! Accepter que les vins du Languedoc deviennent aussi reconnus que les vins de Bordeaux ou de Bourgogne et que les plus fortunés du nouveau monde se les partagent.
Quelques photos des barriques du château de Puech Haut décorées par des artistes.
Au-delà de la beauté de ces oeuvres, c’est une belle idée de communication pour la propriété. La barrique devient un outil indispensable pour la vinification, vénérée au point d’être support de l’Art. Certes, mais surtout, elle permet de réunir Art et Vin. Ainsi va le sens du business du vin, se rapprocher de ceux qui ont les moyens de faire monter le prix des bouteilles.
Et en effet, le Château Puech Haut fait partie de ces belles réussites du Languedoc suite à un investissement important.
Car il s’agit bien d’une création pure, décidée sur une colline près de Montpellier d’où son nom puech qui veut dire « mont ».
Le domaine qui compte plus de 100 ha de vignes possède d’autres particularités comme par exemple un chai semi-enterré de 1000 m².
Nous dirons qu’il y a là une volonté de tirer vers le haut le meilleur du Languedoc. C’est une question d’image surtout. La réputation et la notoriété du domaine se propagent plus facilement auprès de ses messieurs en costumes-cravates, qui parlent du vin comme d’une valeur en bourse ou d’un portefeuille d’actions.
C’est aussi cela la mondialisation du vin finalement ! Accepter que les vins du Languedoc deviennent aussi reconnus que les vins de Bordeaux ou de Bourgogne et que les plus fortunés du nouveau monde se les partagent.
A l’heure moderne où tout doit être sous contrôle, aseptisé, lisse, sans bruit, l’idée de perpétuer des fêtes païennes, en réaction regagne du terrain.
L’extrême entraîne toujours son extrême contraire.
Février sonne le mois des carnavals un peu partout en France. De plus en plus, nous quittons cette position de spectateurs consommateurs pour reprendre des habits (de fêtes) d’acteurs, de païens ! Nous retrouvons les sens de la fête :
Perpétuer une tradition, faire revivre une histoire, souvent de village, souvent depuis le moyen age, pour se rassembler autour d’une origine commune, re-appartenir à un groupe, un ensemble d’individualité soudé autour d’un lieu commun.
Se défouler, dans la foule, où toute la ville est en fête, où tous ceux qui travaillent ont pris une journée de congé, les rues sont vides de voiture avant le passage du tumulte, du charivari, du désordre. On attend le bruit, les pétards, la musique des groupes de musique, le brouhaha de la foule. On espère les masques, les costumes, les odeurs de harengs forts, d’œuf pourri, de poudre, de mousse à raser. On guette les personnages haut en couleur, les farfelus, les duos rigolos, les trios un peu barjots, les majorettes folles et le suprême : le totem, le guide, la raison de se souvenir.
A Pézenas, ville au cœur des vignes du Languedoc, l’histoire se répète autour d’un poulain en bois revêtu d’un drap bleu et soulevé par 9 robustes gaillards, depuis le passage du roi Louis VIII en 1226. Le totem traverse la ville, le jour de mardi gras, selon un parcours rituel, une fois à 15h et une fois à 21h, suivi par la foule dans un véritable charivari. La musique, entrainante, accompagne sans cesse le cortège. Elle donne lieu à des mouvements de foule bien précis, des danses et des sauts !
Pour vous donner une idée de la liesse, quelques vidéos sont disponibles :