Publicité pour l’alcool sur Internet : Que doit-on faire ?

D’un côté les anti-alcool qui luttent contre l’addictologie et les menaces de l’excès d’alcool chez les jeunes notamment.
De l’autre, les passionnés de vins, les acteurs de la filière vin qui veulent redonner sa place au vin dans notre culture et notre consommation.

Les deux, tournant autour de la ministre, Mme Roslyne Bachelot, qui doit s’exprimer à propos d’un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur internet.

Mais, j’ai trouvé une passerelle, une avancée dans le discours, qui tendrait à prouver que nous sommes tous en faveur des enjeux économiques de la viticulture et donc certainement du caractère culturel et identitaire du vin.

A vous de lire ce récent communiqué de presse de la F3A Fédération des Acteurs de Alcoologie et de l’Addictologie :

Dans un entretien publié ce jour dans le Figaro, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, déclare qu’elle ne s’opposera pas « à un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur Internet » et qu’elle ne retiendra pas la proposition formulée par les associations de santé au motif que son application semble difficile et qu’elle « comporte même des risques d’effets pervers ».

C’est avec incompréhension et inquiétude que les associations ont pris connaissance de ces déclarations d’autant qu’elles avaient faire preuve d’approche concrète et réaliste en faisant savoir publiquement leur accord pour autoriser la publicité sur les sites des producteurs et des distributeurs afin de répondre aux intérêts économiques de ces derniers. Incompréhension, à l’égard des enjeux de la santé publique. Car malgré les garde-fous annoncés, ce qui témoigne que la ministre est consciente des risques, la solution qu’elle est prête à accepter est en réalité une autorisation de faire de la publicité sur tous les sites. Une telle option met à mal la cohérence et la lisibilité de la politique de santé publique qu’elle défend dans son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ». Peut-on limiter la disponibilité de l’alcool par des mesures restrictives, notamment concernant les mineurs et la vente d’alcool dans les stations-service, et accepter dans le même temps la libéralisation totale de la publicité pour les boissons alcooliques sur Internet ? Incompréhension, à l’égard des enjeux économiques de la viticulture. Car ouvrir tous les sites à la publicité, ce n’est pas donner aux viticulteurs français des armes égales aux producteurs étrangers, c’est livrer le marché français aux armes de publicité massives des grands groupes industriels ou des multinationales pour leurs bières et leurs spiritueux avec les moyens budgétaires inépuisables dont ils disposent.

C’est précisément cette perspective qui nourrit les inquiétudes des associations de santé. L’incitation à la consommation de boissons alcooliques va inonder la Toile et toucher pas seulement les adultes mais également les jeunes dont chacun sait qu’ils ne se limitent pas à surfer sur des sites qui leur seraient réservés.

Quant à l’anticipation d’effet pervers d’une autorisation encadrée, il faut que chacun soit conscient que, quelle que soit la législation, les acteurs de la filière de la production et de la distribution des boissons alcooliques n’hésiteront pas à ouvrir des sites à l’étranger s’ils considèrent que c’est leur intérêt.

Pour les associations, l’option prise par le ministre de la santé est une fausse route dangereuse pour la santé publique.

Source : http://www.alcoologie.org/Publicite-pour-l-alcool-sur.html

Domaine Léonine : Le vin du roussillon se révèle

camion

Le domaine Léonine a pris son essor en 2005. La jeunesse prime sur ce terroir et elle nous en impose ! A Argelès sur mer, il y a la mer, bien sûr, beaucoup de touristes l’été, de toutes les couleurs, blanc, rouge, rosé et ambré. Les couleurs du vin. Les vignes descendent des Pyrénées, un peu plus loin de la plage, un peu plus loin dans le maquis. C’est de l’argile, sa terre, que la ville d’Argelès tire son nom. Une terre fertile qui fait prospérer la culture catalane, toujours présente.

Stéphane Morin est un grand gaillard, solide, calme, qui affiche un sourire généreux et qui ferait tomber bon nombre de filles, femmes, épicuriennes.  Aujourd’hui, ce grand garçon est à la tête de 13 ha et se taille déjà une belle réputation dans le milieu des vins naturels. Il faut dire qu’il a un sacré talent à la fois pour faire le vin et pour le mettre en avant à travers des cuvées au nom extravagant. Il a repris les vignes d’un petit papy qui n’avait jamais pratiqué la modernité ! Du coup, il bénéficie de vignes parfaites pour une pratique au naturel. Jamais désherbé, le sol de la vigne a laissé le champs libre à la concurrence et les racines des ceps se sont enfoncées dans la terre pour y puiser l’eau qui manquait et ses ressources. Chaque pied y a gagné en force et en maturité, supportant plus facilement l’âpreté du climat et apportant davantage de minéralité à ses fruits.

Comme nous le confie Stéphane : « La carbonique, tu la fais sur les raisins qui valent le coup, ça fait une infusion de raisin, fluide, tout en dentelle, tu comprends. Après 3 semaines de macération, tu tires la goutte, tu presses et tu mets en barrique ». Stéphane joue de la macération carbonique comme d’une base essentielle pour concevoir la variété de ses vins. Elle consiste à recueillir les grappes dans une cuve et de les laisser tremper en remplaçant l’air par du gaz carbonique. Une première fermentation va alors s’établir à l’intérieur de chaque grain. Il fait cela principalement sur le cépage roi du Roussillon, le Grenache, en gris, en blanc et en noir, qui délivre une belle variation de vins qu’il aime à décliner.

Stéphane a sorti son Fond de tiroir pour nous permettre d’accéder à la toute puissance de ses cuvées. Ce premier jus donne une bonne idée de ce que l’homme recherche. On y trouve du fruit, débordant, rouge et noir, pour ainsi dire la passion qui s’exprime. Et puis viennent des arômes de torréfaction, plus subtils, comme une caresse du soleil, sur la fin de bouche quand on se décide à prendre le temps d’apprécier les bonnes choses. 

fon de tiroir domaine léonine

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs « 

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…
Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs  »

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!

Château l’Euzière : Une pépite en AOC Côteaux du Languedoc Pic Saint Loup

 

Château l’Euzière

Au nord de la cité de Montpellier, une montagne du nom de Pic Saint Loup s’érige fièrement. Elle abrite, tout autour, le terroir de l’appellation AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup, perchée aux environs de 150 m d’altitude, sur un sol de calcaire, de marnes et d’éboulis. On y rencontre une cinquantaine de domaines, de plus en plus réputés, travaillant sur une base de trois cépages : la syrah, le grenache et le mourvèdre. Le Château de l’Euzière fait partie de ces petites pépites, difficile à découvrir, car sans être caché, le domaine se fait très discret dans la rue principale du village. Au Château de l’Euzière, vous trouverez, Marcelle et Michel Causse, frère et sœur, qui perpétuent, pour la 4ème génération, le travail de la vigne sur le village de Fontanès.euziereseuziere logoLeurs bouteilles se reconnaissent facilement. Elles portent toutes cette même étiquette attirante et quelque peu mystérieuse, comme un dessin de Lune avec de grands bras et une comporte pleine de raisins. C’est Marcelle, qui un temps passée à l’école du Louvre, a su retrouver cette enluminure, tirée d’un abécédaire de l’abbaye de Cîteaux.L’appellation Pic Saint Loup se distingue par ce fameux Pic, 658 mètres imposants, qui toise l’Hortus, un autre relief appelé Causse.Ils forment comme une mâchoire de schiste qui tenaille la garrigue. Les hommes ont cultivé des rangs de vignes, ça et là, abrités derrière des chênes verts, du pin d’Alep et des arbousiers. La diversité ne se remarque pas et pourtant elle est nécessaire pour un vin d’expression du terroir.Les Escarboucles est une cuvée d’exception, d’un rouge rubis magnifique, aux parfums enchanteurs de garrigue.

Château l’Euzière : Une pépite en AOC Côteaux du Languedoc Pic Saint Loup

 

Château l’Euzière


Au nord de la cité de Montpellier, une montagne du nom de Pic Saint Loup s’érige fièrement. Elle abrite, tout autour, le terroir de l’appellation
AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup, perchée aux environs de 150 m d’altitude, sur un sol de calcaire, de marnes et d’éboulis. On y rencontre une cinquantaine de domaines, de plus en plus réputés, travaillant sur une base de trois cépages : la syrah, le grenache et le mourvèdre. Le Château de l’Euzière fait partie de ces petites pépites, difficile à découvrir, car sans être caché, le domaine se fait très discret dans la rue principale du village. Au Château de l’Euzière, vous trouverez, Marcelle et Michel Causse, frère et sœur, qui perpétuent, pour la 4ème génération, le travail de la vigne sur le village de Fontanès.
euzieres

euziere logo
Leurs bouteilles se reconnaissent facilement. Elles portent toutes cette même étiquette attirante et quelque peu mystérieuse, comme un dessin de Lune avec de grands bras et une comporte pleine de raisins. C’est Marcelle, qui un temps passée à l’école du Louvre, a su retrouver cette enluminure, tirée d’un abécédaire de l’abbaye de Cîteaux.

L’appellation Pic Saint Loup se distingue par ce fameux Pic, 658 mètres imposants, qui toise l’Hortus, un autre relief appelé Causse.Ils forment comme une mâchoire de schiste qui tenaille la garrigue. Les hommes ont cultivé des rangs de vignes, ça et là, abrités derrière des chênes verts, du pin d’Alep et des arbousiers. La diversité ne se remarque pas et pourtant elle est nécessaire pour un vin d’expression du terroir.

Les Escarboucles est une cuvée d’exception, d’un rouge rubis magnifique, aux parfums enchanteurs de garrigue.

Niche Fiscale : Joyeux Nobels à tous !

Billet d’humeur qui n’a pas forcément de rapport avec le vin mais avec une certaine idée de la citoyenneté !!!

Je crois franchement que l’on marche sur la tête. A l’heure où on nous dit que les niches fiscales doivent être réduites, voilà que nos députés, eux-mêmes bien blottis dans leur niche, en inventent une nouvelle pour les médaillés olympiques.

Sur proposition des députés socialistes, les élus ont également décidé d’exonérer d’impôt sur le revenu, la prime d’un million d’euros versée aux trois lauréats français du prix Nobel. Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi ont reçu le Nobel de médecine et l’écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio a été récompensé par le prix Nobel de littérature.

Bel exemple pour nous tous, l’idéal, le modèle à suivre, encore une fois, c’est de ne pas payer ses impôts ! En quoi est-ce républicain et citoyen que d’être exonérer d’impôt ?
Merci messieurs de leur accorder ce privilège qui les excluent de la participation de l’effort commun. En attendant, nous tous devrons payer en espérant pouvoir nous aussi nous exonérer de contribuer à la vie de la société.

Ne venez pas nous parler des parachutes dorés, des primes des grands patrons, des salaires faramineux des sportifs, des paradis fiscaux etc…

Le vin a la tête qui tourne

Pendant que certains tournent encore en rond à la recherche du produit miracle, la société Tonnellerie Vernou a développé un nouveau concept de barrique réellement étonnant. Le produit s’appelle officiellement : ROLL FERMENTOR®.

C’est un outil de vinification pour les Vins Rouges haut de gamme qui offre la possibilité d’élaborer des micro cuvées de haute qualité, grâce à sa grande maniabilité. En effet, ils ont tout simplement monté une barrique sur un système de rotation qui permet de basculer complètement le fût sur lui-même. En faisant ainsi durant la macération du vin, on évite de trop manipuler le vin.

Pour rappel, quand le vigneron fait macérer le jus avec la partie solide du raisin (pulpe et peau), il veut extraire de la couleur et des polyphénols indispensables pour élaborer des vins rouges. La technique traditionnelle consiste à faire remonter le jus du bas de la cuve en haut de la même cuve. Le souci c’est que cela entraine souvent un passage par une pompe et donc une manipulation importante du vin et une exposition à l’air et donc à un risque d’oxydation.

Le process du Roll Fermentor implique de le tourner en période de fermentation trois fois par jour. Au terme du premier tour, il faut dégazer et ensuite faire un deuxième puis un troisième tour.  Le vin reste emprisonné dans le fût, au contact du bois, sanscontact direct avec l’air ambiant et la lumière. C’est donc un procédé idéal.
A la suite de tests comparatifs,  la société Tonnellerie Vernou conclut qu’un échantillon issu d’une vinification dans un récipient en bois rotatif est facilement reconnaissable et préféré a un échantillon issu d’une cuve inox ou d’une cuve en bois pour sa complexité aromatique, la conservation de l’arôme fruité et une structure mieux marquée. Dans les deux cas Le Roll Fermentor génère un Indice de Polyphénols Total (IPT) de 15 à 18% supérieur.

Je vous conseille de regarder ce très bon reportage diffusé sur France3 que vous trouverez sur youtube :

http://fr.youtube.com/watch?v=87hgG-z6wno

Domaine de la Cadette : Les Montanet et leurs amis.

saint père en vezelayboutique sabotier

Le domaine respire dans le bas, à Saint-Père, au pied de la basilique de Vezelay. Il se confond avec les autres maisons du village, dans une rue qui passe devant une incroyable église gothique dont le porche imposant frôle la route.
Le vignoble grignotte la colline, autour de la Basilique, sur un sol essentiellement argilo-calcaire, une terre rouge, un peu grasse, fier de faire partie de la famille des AOC Bourgogne.

Catherine Montanet

A la tête du domaine de la Cadette, un couple d’homo-erectus, Catherine et Jean Montanet, vous accueille à bras ouverts, et bien plus. C’est encore une de ces rencontres où l’on espère beaucoup avant de connaître et où l’on reçoit énormément. Comme si il y avait autre chose que le vin quand on vient échanger quelques moments avec un vigneron…un morceau de vie, certainement !
Sur 13,5 ha, répartis en 18 parcelles, sur les quatres communes de l’appellation, le vignoble des Montanet se compose essentiellement de Chadonnay, avec un peu de Pinot Noir et une parcelle minuscule de Melon. La Bourgogne dans toute sa simplicité. La culture de la vigne est en mode biologique depuis bientôt 10 ans dans le souci de bien faire, tout en respectant le sol et la plante. A la rigueur, ils souffrent plus des sangliers, qui pullulent de plus en plus, à la sortie de l’été, que des attaques des maladies classiques de la vigne. C’est le revers de la médaille des vignerons en bio, le raisin donne de l’appétit. En une nuit, ils peuvent ravager une vendange sans problème. Le hic c’est que leur nombre s’accroît chaque année.

Le Chardonnay, en AOC Bourgogne Vézelay, se reconnait sous le nom de cuvée La Chatelaine. Vous aimerez forcément sa minéralité sur des fruits de mer et cette force en bouche qui vous donne envie de la déguster à nouveau.
En rouge, 
 la cuvée l’Ermitage, à l’image du Bourgogne Irancy, introduit un soupçon de César avec une majorité de Pinot Noir. C’est un vin très fin, souple et qui délivre de beaux arômes de fruits.

A recommander sans modération pour tous ceux qui préfèrent les vins naturels aux vins bodybuildés.

Le vin : un produit culturel ?

université du vin

Qu’est-ce qui fait apprécier un vin plus qu’un autre ? Son prix, répondent certains, son goût, disent les plus avertis, ou encore son histoire, aiment dire les étrangers. Mais quelle histoire ? Celle d’un pays viticole en crise depuis plus d’un siècle ? Celle d’un paysage bucolique pour les touristes ? Celle du métier de vigneron en pleine mutation ? Après les thèmes du terroir et de la qualité, celui de la culture vient clore la trilogie de la troisième édition de l’Université de la vigne et du vin, qui se tiendra les 24 et 25 octobre à Ferrals-les-Corbières. Organisée par le Pays Corbières & Minervois et soutenue par le CIVL, cette nouvelle Université, dont on peut saluer la qualité des intervenants et du programme, s’ouvrira sur une question : « Le vin est-il un produit culturel ? »

Source : CIVL