pour quelques hectares de moins
Pour quelques hectares de moins, tribulations coopératives d’un vigneron nomade

pour quelques hectares de moins

Pour ma deuxième contribution à la feuille de vigne, une invitation à lire en le dévorant le dernier livre de Christophe Beau « Pour quelques hectares de moins » publié aux Editions Repas.

Pour quelques hectares de moins et pour quelques enseignements de plus, un livre qui intime à celui qui le lit de prendre conscience de son rôle dans l’économie mondiale et le respect de la terre. Une sensibilité que nous devrons de plus en plus développée sur cette planète en recrudescence d’humains!

Lire l’article sur le site de la feuille de vigne ici.

fin du magazine blablablah
Plus de Blablablah, le magazine local des délocalisés ferme boutique

fin du magazine blablablah

Ca arrive dans une vie de voir s’arrêter de belles choses ! Pour le magazine Blablablah c’est ce mois-ci. Juste avant l’été, les créateurs ont jeté l’éponge sans préavis avec ce petit mot :

« Voilà!  Blablablah a décidé de faire son dernier numéro !
Pourquoi ?  Parce que toute histoire a une finet celle que nous choisissons n’a pas du tout le même goût que celle que nous subissons !  Nous sommes heureux d’arrêter comme nous étions heureux de commencer il y a presque huit ans déjà !  (Le 1er août 2004). Blablablah a eu besoin de 94 numéros pour dire ce qu’il avait à dire, il y a bien entendu, encore des tonnes de choses à dire et à faire mais d’autres s’en chargeront ! Nous sommes revenus d’un voyage en Ecosse à Findhorn au mois d’avril (voir page 5) qui nous a permis de redéfinir nos priorités.  L’appel de la nature (activité paysanne et plus encore !) nécessite désormais toute notre attention et énergie.  Blablablah est devenu un ‘bébé’ trop encombrant, sa diffusion devient trop importante, aujourd’hui nous sommes à 15.000 copies mensuelles, nous pourrions doubler la parution, augmenter le nombre de pages, couvrir toute la région Languedoc Roussillon, ? et alors????  Notre égo a définitivement eu sa dose (!), nous nous sommes tous fait plaisir ainsi que la plupart des bénévoles qui nous suivent, seulement voilà, Blablablah, n’est pas dans une logique marchande du toujours plus, n’a jamais généré de profit, nous n’en dépendions pas pour vivre, et c’est d’ailleurs peut-être la raison de sa longévité ! Un grand Merci donc à tout ceux qui nous ont suivis, nous continuerons, différemment, à poser notre petite pierre à l’édifice de notre liberté collective et au développement de notre éveil personnel !  Bon mois? »


Pézenas je t’aime ! ta culture, ton théâtre, ton vin, ton histoire

Le théatre de Pézenas

Pézenas, déjà plus de 7 ans que je traine dans tes ruelles, étroites, bordées de pierres chargées d’histoire, si silencieuses l’hiver quand le carnaval ne vient pas réveiller tes âmes vibrantes, passeurs de vies, et si bouillonnantes de Paques à la Toussaint de ce flot de visiteurs attendus et désirés.

Tout ce temps déjà à user mes semelles, à poncer tes pavés, bousculé le temps de la fête, évitant la charge d’un tamarou impulsif fendant la foule des piscénois grimés ou simplement vêtus d’un bonnet de nuit et d’un panel blanc, dans l’obscurité d’un lundi soir d’avant.

Pézenas, aux beaux jours, belle, aux terrasses accueillantes, à l’ombre recherché d’une arrière cour, au courant d’air bienvenu dans la chaleur d’un jour d’été ensoleillé, qui expose arts, artisanats et brimborions, dans de ravissantes échoppes aux architectures préservées, majestueuses, compteuses d’histoire.

Pour demeurer réelle, sincère, authentique, pour transmettre un savoir être, pour perpétuer des coutumes, il faut tout à la fois s’arranger d’un tourisme alimentaire qui nourrit l’économie locale, partager ses rites et ses productions avec le visiteur comme avec l’habitant, et donner à chacun l’envie de vivre son Pézenas qu’il soit sportif, culturel, associatif…

Pour comprendre Pézenas, j’ai entendu 2 phrases essentielles, vives et ardentes. D’abord l’historique, celle de Marcel Pagnol, clamée en ce lieu  : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! » puis celle de Jules Renard, que l’on pourrait soupçonner écrite pour elle : « Nous voulons de la vie au théatre et du théatre dans la vie » !

Oui je t’aime Pézenas, cette fois-ci au pluriel : tes cultures, tes théâtres, tes vins, tes histoires !

plafond du théatre de pézenas