L’oeonotourisme c’est quoi ? Le vin mène à tout, vous emmène partout, vous amène à nous
Et si un domaine viticole devenait un lien social, un lieu social ? Le vin et son espace, la vigne, la cave, le chai, le caveau, le domaine, considérés comme des agents de liaison.
L’oenotourisme, c’est cet affreux mot qui consiste à dire que le vin est un élément central du tourisme, un pôle d’attractivité qui amène le touriste dans le paysage viticole. Et ça marche ?
Ca se confirme, OUI !
Prenez encore ce week-end, un dimanche à la campagne, avec l’excuse de profiter du soleil méditerranéen, le Domaine La Croix Gratiot organisait une porte ouverte.
Idée toute simple : un chanteur, Dimoné, catalan à son origine, s’occupe d’animer quelques temps les convives autour d’une escargolade, d’y mettre un peu le feu, de chanter une chanson moderne de sa composition et de laisser sa tribu nous parler de drôles de choses avec de drôles de mots. Nous voilà bien, tiens , à écouter des poèmes, dans le vent ! Ca vibre !
Les convives ont été conviés à la dégustation des escargots tout chaud, histoire de partager ensemble ce prémisse de repas et de participer au rituel. Dansons la Sardane !
Chacun avait pour mission de venir avec son pique-nique et libre à tous de s’installer où il le souhaitait.
Au caveau, dégustation de vins, à tout va, exposition des oeuvres de la Garcia Family, pépettes de Gérard, tableaux de Karen et dessins de Noé. Le vin inspire…
On respire non ?
L’oeonotourisme efficace pour la vigneronne, Anaïs qui va nous donner d’autres rendez-vous de la sorte avec une soirée concert le 24 Juillet en partenariat avec le Printival de Pézenas et la sublime voix de Marianne Aya Omac. Ce soir-là, ce sera brasucade et frites ! Ca se réserve ici : 04 67 25 27 88
A voir sur le site de La Croix Gratiot
Bérénas un impatiens qui me va si bien
Un blanc qui nous a parlé, un samedi après midi, sous un franc soleil, le cul dans l’herbe pour un déjeuner sans souci. La légèreté va si bien au vin. Jolie cuvée du Domaine Bérénas, frais, vif, un peu de gras, ça chauffe nos corps de lézards.
J’ai bu en regardant autour les vies, les gens, ce que nous sommes, dans ce passage fugace, j’ai bu encore à m’enivrer de l’instant en tentant de le capturer, de rester dedans, dans ce présent que l’on aime, quand on se sent bien. Le vin dans mes veines, une énergie troublante qui circule, un plaisir de ne rien attendre.