Vinisud 2010, des nouvelles frêches
La crise marque encore de son empreinte une telle réunion du marché mondiale, rendant fébriles les participants à chaque temps morts, chaque vide dans une allée ou sur un stand. Pourtant pour beaucoup, Vinisud est un succès et au soir du dernier jour, j’en ai vu plus d’un fatigué, épuisé mais ravi.
J’ai aimé le dynamisme des vignerons du Rhône, doués pour mettre une sacrée ambiance, autour du batteur m’a t on dit de trust, à côté des femmes vignes rhône bien installées et ravissantes dans ce monde d’hommes !
Le Pic Saint Loup s’est distingué avec un atelier de dégustation et d’accords mets et vins, toujours autant courtisé avec de belles locomotives comme Clavel, Orliac etc…
Les vignerons du Pic Saint Loup ont les mains dans le terroir, creusées, travaillées par le temps, et pourtant agiles, précises, délicates quand elles saisissent un verre et y versent du vin.
Le Languedoc a son président star, Môsieur Georges Frêche, qui s’emballe à l’approche des élections régionales, encouragés par ces Parisiens qui pensent qu’avoir un accent c’est ringard, tout juste bon pour s’amuser le temps d’un été. Il n’a pu s’enfrêcher de sortir son bon mot du jour : « Oui, je suis Sarkosiste, pas nicolas, mais carla ! »
On peut tout de même dénoncer l’absurdité d’un parking avec un accès unique, entrainant un bouchon de dingue, le soir, de plus d’une heure pour les exposants pour arriver à en sortir. Le parc expo étant en plus entouré de routes en travaux, barrées, qui laissera sans doute une très mauvaise réputation au salon pour les visiteurs étrangers.On rêve d’une organisation à l’allemande et des infrastructures de Prowein !!!
L’avantage de Prowein: cela se passe dans une vraie ville (Düsseldorf) avec une longue tradition de salons et foires – il y a des transports publics style Metro=tram, qui déservent bien le lieu – les parking sont spacieux – il y a un stade ultra moderne à proximité, cela aide – des files de taxi le soir en veux tu… on peut facilement passer à côté des officiels pontifiants – faut simplement aimer la foule et les marathons de dégustation, donc être un vrai pro…
Et le hors piste, Iris, comment c’était ? Est-ce que ton « off » a eu du succès ?