Quand le Président de la République va-t-il donner un message d’espoir, de fierté et de dignité aux Vignerons français ?
Les Vignerons Indépendants de France viennent de diffuser un communiqué de presse explicite à l’encontre de Nicolas Sarkozy :
Les Vignerons Indépendants de France ont interpellé le Président de la République dans un courrier récent.Tandis que plusieurs chefs d’états ou de gouvernements se sont clairement exprimés sur l’avenir de la viticulture de leur pays, le nôtre, est, à ce jour resté muet. Alors que se décide la future P.A.C, le silence de Nicolas SARKOZY vaut renoncement de la France.Qu’est ce que les vignerons sont en droit d’entendre :1- Que le vin, une des toutes premières économies de notre pays, un des éléments structurant de notre histoire et de notre culture, chainon essentiel de la transmission des savoirs faires, de l’occupation et de l’enrichissement du territoire rural, est en crise depuis maintenant plus de 10 ans et doit être soutenu.2- Que l’ultralibéralisme qui s’annonce avec la suppression des outils de régulation n’est pas adaptée à la filière. En particulier, les droits de plantation doivent être maintenus. En effet, la délicate régulation à moyens termes de la production passe aujourd’hui encore par le contrôle des plantations des vignes. Cet outil dynamique car sans cesse adaptable ne créer aucun goulet d’étranglement du côté de l’offre et garantie une stabilité qui est nécessaire à toute la filière. La chancelière Angela Merckel s’est clairement positionnée contre leur suppression.3- Que le vin, outre les problèmes conjoncturels et structurels liés à la restructuration de cette filière, souffre d’une décennie de politiques de diabolisation qui pèse sur l’image de cette boisson en France.4- Que les discussions qui s’ouvrent aujourd’hui à Bruxelles sur la politique agricole commune d’après 2013 ne doivent surtout pas laisser de côté la filière comme cela semble de plus en plus probable.Les Vignerons Indépendants de France attendent depuis trop longtemps un engagement fort de Nicolas Sarkozy. Après les négociations, il sera trop tard. C’est donc maintenant que la France doit s’engager pour redonner de l’espoir à toute une profession.