Vendredis Du Vin : Non, je ne suis pas VinRock’n Roll

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Ca ne doit pas être mon style !

Et pourtant, ca a l’air sympa la rock’n roll attidude ! En plus, le thème a été proposé par une belle représentante de la blogosphere Eva Robineau qui doit trépigner derrière son clavier.Les filles prennent la parole en matière de vin ? Mais oui ! Et ca en dérange certains semble-t-il, au coeur de pierre et à l’âme de Pirates 😉

C’est sûr, ils vont pas aimé, genre Miss Glou Glou qui poste une interview d’un rockeur (?). Ca sent le plan drag mais ca ne bouge pas beaucoup !

Bon ! Pour m’inspirer, j’hésite à balancer dans l’atmosphère une petite musique de chambre genre « God Save the Queen » mais je me ravise; Les enfants vont me traiter de papy du rock ! Non c’est vrai, il est pas mort le rock’n roll ? J’veux dire, il a tellement évolué dans tous les sens que je ne sais plus vraiment ce que c’est !Je suis de cette jeunesse qui a zappé « Les Rolling quelque chose » pour écouter, sans vouloir comprendre, Les Béruriers, Siouxsie and the Banshees, Joy Division, This Mortal Coil, Kraftwerk et les Doors. On n’avait pas vraiment le temps de s’intéresser au pinard si ce n’est au blanc pas cher pour se faire un kir, royal ! , au rouge qui tache avec des étoiles quand le rayon bière était vide et au champagne de papa les jours de fête ! Et quand on descendait à la cave, c’était pour y jouer de la musique, pas pour remonter une bonne bouteille !!!

Le vin, il est venu bien après.Quand j’ai pris le temps de m’asseoir à table pour écouter les amis et ceux de passage.Quand j’ai appris à d’abord servir les verres des autres avant le mien.Quand j’ai souhaité faire plaisir plutôt que boire sans soif !

Je me rassure en lisant l’article sur le blog d’Olif. Le jeu de mot est d’à propos avec le vermentino mais ca sent le canapé, la couette, le cheichar(…) et la bonne cave.

Les Vignerons Indépendants de France se réjouissent du classement, de la gastronomie française au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO

logo-vigneron-independantLes Vignerons Indépendants rebondissent sur cette annonce et clame haut et fort ceci :

Le « bien boire et bien manger » à la Française,patrimoine de l’humanité : tout un symbole ! Cette décision confirme mondialement la dimension culturelle du vin.Le comité intergouvernemental de l’UNESCO est clair dans l’énoncé de ses motivations. « Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du bien manger et du bien boire. Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain. Parmi ses composantes importantes figure (…) le mariage entre mets et vins».De cette décision, deux conséquences directes sont à tirer :

1- La force sociale et culturelle du vin constitue un patrimoine à préserver.La pratique sociale de se retrouver autour d’une table, bien boire et bien manger pour fêter un événement produit du lien. Le plaisir, la convivialité tiennent notamment à l’incroyable nombre des combinaisons possibles entre les mets et les vins.

2- La communication sur le vin ne peut être pas être à sens unique.Ce que vient consacrer l’UNESCO indirectement, c’est la consommation responsable du vin associé à des moments de la vie sociale.La diabolisation du vin, la communication massive systématiquement négative et sans nuance constituent donc une attaque en règle contre la culture du vin et contre la société française tout entière dont cette culture fait partie.

Miss Glou Glou au grand prix du cracheur d’or au salon des vins des vignerons indépendants

Miss Glou Glou, miss vin du Monde, le journal pas la planète !, fera partie du jury du grand prix du cracheur d’or ! Il faut dire que la Miss a tout fait pour se spécialiser dans l’exercice. Si vous n’avez pas encore vu sa vidéo, cliquez sur play :

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Le « Grand Prix du Cracheur d’Or » est organisé à l’occasion du Salon des Vins des Vignerons Indépendants à la Porte de Versailles du 25 au 29 novembre 2010.

Que veut-il nous apprendre ce concours  en-dehors du fait de savoir bien recracher ? Et bien tout simplement que recracher le vin, c’est utile d’une part, pour garder les arômes et les qualités du vin en bouche et, d’autre part, pour éviter un taux élevé d’alcool inutile dans le sang.

Le prix repose sur 2 épreuves :

. la reconnaissance des vins et des arômes

. la beauté et l’élégance du geste au moment de « recracher »

Cette épreuve, tout en étant sérieuse reste le moment le plus ludique et le plus amusant du Prix du “Cracheur d’Or“.Pour cela il faut ne pas hésiter à se lancer ! Il y a le “crachat“ droit direct et rapide, celui tout en finesse, le “crachat“ automatique sans charme, le distingué, l’hésitant, le voluptueux, bref le plus magnifique sera le ou la lauréate de cette nouvelle édition.

La sélection a lieu pendant le Salon sur le stand de l’initiation à la dégustation de l’Ecole du Vin dirigée par Olivier Thiénot.

Ce Grand Prix se déroulera à l’Espace Vigneron – IndépendantsLe jeudi 25 novembre à 17h au Stand VIP Vignerons – Allée MPorte de Versailles.

Beaujolias Nouveau : Hommage à Marcel Lapierre Chez Tonino à Bordeaux
A la votre
A la votre
Un billet de Antoine Schmitt pour annoncer sa soirée spéciale Beaujolais Nouveau :
1981 ne fut pas qu’un tournant politque.Il s’agit également de l’année de la création des « Dalton » du Beaujolais menée par Joe Marcel LAPIERRE qui décida de faire le vin qu’il aimait; c’est à dire celui de ses père et grand père.Il proposa le premier Beaujolais sans aucun ajout de souffre (il fallait diablement être sur de la qualité de son raisin …) et sans ajout de levures douteuses aux goûts de banane et autres plantations exotiques se trouvant en règle générale à plus de 5 000 km du pays du Beaujolais !!!Consacré par les américains, dont à ma connaissance c’est le seul vin exporté aux USA sans ajout de souffre (SO2) et non filtré, Marcel s’en est allé et nous a quitté le 11 octobre 2010.Heureusement, il avait commencé à transmettre son savoir et sa passion à son fils Mathieu qui avec Marie, sa maman et ses deux petites soeurs Camille et Anne vont continuer à nous faire partager la vérité des vins authentiques et respectueux de notre santé, du moins physique.Je vous attends nombreux jeudi soir à partir de 19 heures pour rendre un dernier hommage à Marcel LAPIERRE et envoyer un signe d’affection à sa famille. Jeudi 18 novembre à 19h
Chez TONINOPlace Marie Brizard
33 000 Bordeaux
Domaine Saint Daumary, Julien Chapel, vigneron au Pic Saint Loup

Le Domaine Saint-Daumary fête ses 10 ans de cuvées sur le terroir de l’appellation Pic-Saint-Loup. 10 ans de discrétion, de travail quotidien et minutieux à la vigne, entamés à l’age de 19 ans par Julien Chapel, à l’époque le plus jeune vigneron du Languedoc-Roussillon.

Le Pic se voit de loin, depuis Montpellier, imposant ses 658 mètres de matière face au relief de l’Hortus, et  forment, à eux deux, une mâchoire de schiste qui tenaille la garrigue. Abrités derrière des chênes verts, des pins d’Alep et des arbousiers, la vigne compose un paysage composite et varié. La diversité ne se remarque pas et pourtant elle est nécessaire pour un vin d’expression du terroir.

Dans le village de Valflaunès, le repaire de Julien Chapel n’est signalé que par un panneau à l’entrée du domaine familiale. Passionné, accueillant, souriant, Julien reçoit les visiteurs dans sa cave, pleine à craquer de barriques posées sur la terre. Le temps a fait de lui un homme simple, occupé par ses vignes, accaparé par ses vins, distrait il y a peu par la naissance de son premier fils. Il aime la puissance de cette terre qui lui donne des vins charpentés et solaires. Plus la vigne est belle et plus son raisin fera ce vin plaisant, gourmand, fidèle du Pic Saint Loup. Il a, de surcroît, cette facilité, ou tout du moins le fait-il croire, de jouer avec les différentes facettes de son terroir et vinifie notamment les parcelles de son vignoble séparément.

Avec 20 ha de vignes composées principalement de Syrah, Grenache, Mourvèdre et Carignan, il élabore des cuvées remarquées comme ce « Voilà le Printemps » tout en fraicheur en bouche, soulignée par des arômes de petits fruits rouges et d’épices. Vin idéal par beau temps, sur une terrasse, pour accompagner un barbecue ou une salade qui s’évapore l’été venu. Il y aussi , plus connue, sa cuvée « Troisième mi-Temps« , pas forcément réservée aux joueurs de rugby mais surtout aux amateurs de bonnes tables. Un vin tout en gourmandise avec des notes de fruits noirs et des arômes de garrigue.

Domaine Saint Daumary
Rue des Micocouliers
34270 Valflaunès
Tel. : 04 67 55 21 94
julien.chapel@orange.fr

L’Unesco inscrit le repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l’Humanité

Lotte à la truffe d'été
Lotte à la truffe d'été

Il va falloir se remette de si tôt derrière les fourneaux, messieurs, dames ! Levez les couleurs, allumez le gaz ! Que de responsabilité d’un coup ! Je vais pourvoir dire à ma femme ce soir qu’elle fait partie du patrimoine immatériel de l’Humanité !C’est sérieux comme info. Tandis que nous, gaullois, nous résistons face à la montée de la mal-bouffe, aux attaques des asseptisés de la nourriture sans saveur, aux pressions des industriels de tous horizons, à la standardisation de nos assiettes,le comité intergouvernemental de l’Unesco réuni à Nairobi célèbre et reconnait l’importance de cette pratique de partage et de convivialité.Ne mangez plus devant la télé !!!

C’est la première fois qu’une pratique tournant autour de l’alimentation et de la cuisine obtient cet honneur. Et ce n’est pas pour la qualité des plats mais bien pour la pratique culturelle que nous sommes mentionnés : Partage, échange, se dire « bon appétit », et bien sûr en trinquant « A la tienne ». Le vin accompagne cette pratique et devient patrimoine immatériel…on peut rêver telle reconnaissance par nous-mêmes !

Retrouvez ci-dessous un extrait de l’article publié sur le site de sfr-info. Il reprend les propos de Jean-Robert Pitte, président de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Allimentaires :

« C’est le fait que le repas fait partie profondément de l’identité des Français », insiste Jean-Robert Pitte qui portait ce dossier depuis trois ans. « Ça existe dans bien d’autres pays. Mais nous avons une certaine forme de gastronomie, avec ce mariage mets et vins, cette succession de plats, cette façon de mettre la table, d’en parler, qui sont spécifiquement français ».Au-delà du prestige que représente cette nomination , Jean-Robert Pitte espère bien que cela changera les habitudes des Français sur le long terme. « Il ne va rien se passer le jour-même, il n’y aura pas de pluie de truffes sur la France », tempère-t-il avec amusement. « Nous espérons d‘abord mettre le sourire sur le visage de tous les Français. La gastronomie, c’est quelque chose que tout le monde partage, il n’y a pas de différence homme/femme ou gauche/droite ».Jean-Robert Pitte espère surtout que ce sera un « sursaut culturel ». « Nous devons faire attention à ce que nous mettons dans notre assiette. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à acheter des vêtements que de la nourriture ». (source Europe 1)

Retour sur l’article de Christelle Ballestrero dans Fémina par Michel Bourzeix lui-même

L’article de Christelle Ballestrero dans le magazine gratuit  Fémina, qui se trouve distribué le dimanche avec plusieurs quotidiens, n’est pas passé inaperçu ! (en savoir plus ici)C’est à un tel point, que sur son site internet, le magazine Fémina, a tenu à apporter une précision fort intéressante. On pourra lire deux choses :

En premier, que l’article a pour origine une interview, par téléphone, du professeur Michel Bourzeix, directeur de recherche honoraire à l’Inra, que ce dernier a validé à la journaliste par ses mots : « parfait, très concis mais disant tout ce qui est essentiel, dont nous espérons qu’il va enfin ouvrir le débat sur l’élaboration de vins mieux adaptés à la santé et à la nutrition, ce qui serait dans ce cas un grand succès ».On peut remarquer au passage, l’élégance du magazine ! Ni la journaliste, ni le magazine ne sont en rien responsables de ce qu’a dit par téléphone ce professeur. Mais alors, que fait-on du titre, du sous-titre, de la conclusion et de la reprise de cette information de l’Inca ?

En deuxième, que du coup le Professeur nous donne des précisions intéressantes pour mettre fin à cette confusion. Un modèle  :

« Il y a eu tout de même confusion dans la traduction de mes propos lors de notre conversation téléphonique. Je dois préciser que les vins du Languedoc-Roussillon ne font pas l’objet d’ajout de sucre de betterave pour augmenter le degré d’alcool (chaptalisation). Le degré d’alcool n’est dû qu’à la teneur plus élevée en sucre du raisin, en lien notamment avec le réchauffement climatique. Cette élévation, c’est vrai, pose un problème pour les consommateurs. Suite aux derniers travaux de recherche (Inra, IFV), il est maintenant possible d’enlever jusqu’à deux degrés d’alcool aux vins pour les ramener à des teneurs en alcool classiques, tout en respectant leur qualité. Toutes ces méthodes sont physiques et pas chimiques. Dans le respect des bonnes pratiques de vinification très codifiées par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), le vin ne pas être considéré comme une boisson issue de la chimie, mais uniquement de la fermentation du jus de raisin frais. Les produits chimiques sont interdits. Seuls les sulfites, antiseptiques protecteurs du vin contre les attaques des bactéries, sont autorisés. Ils empêchent, par exemple, qu’elles le transforment en vinaigre. Enfin, l’aspect Vin et Santé est un sujet étudié dans le monde entier par de nombreuses équipes médicales pour établir sans polémique les avantages et les limites d’une consommation modérée de vin, deux à trois verres par jour. Le vin est considéré dans certains pays, par exemple l’Espagne, comme faisant partie de l’alimentation, en lien avec sa composition en polyphénols, dès lors qu’il est consommé avec modération. »

Le retour sur le site du magazine Fémina

A propos de vin et santé, midi libre donne une réponse à Christelle Ballestrero de Fémina

page coach forme magazine fémina
page coach forme magazine fémina

Après l’article de Christelle Ballestrero intitulé Vin et santé la fin d’un mythe publié dans le magazine gratuit Fémina qui est diffusé le dimanche dans les quotidiens comme le Midi Libre, ce dernier a publié, une réponse ce Lundi 1er Novembre.On y retrouve des paroles plus expertes sur le sujet comme les interventions de Jean-Charles Tastavy et Jean Clavel de l’association Pour l’Honneur du Vin ou celle de Jean-Louis Escudier de l’unité expérimentale Pech Rouge de l’INRA.

Certains vont parler de lobbies. Puissant ou non ?

L’article finit sur cette conclusion, en ce qui me concerne, incompréhensible : « Le vin ne doit pas être consommé dans la psychose mais avec modération. » Je ne vois pas ce que vient faire la psychose là-dedans ! Ca manque effectivement de modération, dans les propos !

L’article du midi libre

Alcool, héroïne, crack, anglais, danger, étude d’un buzz entre médias

J’hallucine !

L’information prend des détours de plus en plus auto alimentés. D’un site internet à un autre, une simple information rebondit par lien et citation. J’en fais partie puisque je vais à mon tour citer plusieurs sites internet dans ce billet.

L’AFP qui est une source abondante de news diffuse le 1er Novembre l’information suivante : « L’alcool est plus nocif que l’héroïne ou le crack, selon une étude britannique »Le site du journal Le Monde, reprend la news le même jour sous le titre : « L’alcool plus dangereux que le crack » Côté contenu c’est une reprise de l’information à chaud, pas de recul, le titre accroche et le reste déroule.Le lendemain, le site de Bourgogne Live publie une brève, cite Le Monde en reprenant une partie de l’information et en recadrant sur l’auteur de cette information le professeur Nutt. C’est vite fait. C’est concis. Le titre a pris en longueur : « Tempête dans les verres britanniques: le crack et l’héroine moins dangereux que l’alcool selon une étude scientifique ! »Le site du journal sudouest reprend à son tour l’information avec ce titre : « Selon les Anglais, l’alcool serait plus dangereux que… l’héroïne et le crack ! ».L’ironie :  l’article précise que l’information vient de l' »Agence Associated Press dont la dépêche a été repris par la plupart des médias britanniques » et complète en reprenant la moitié du court article de Bourgogne Live qui avait repris l’info du Monde qui avait repris l’info de l’AFP…Et finalement, sudouest fait encore plus fort et illustre son article par un reportage vidéo de BFM qui est en diffusion sur dailymotion. Il ne manque plus qu’une télé reprenne l’info en citant sudouest et que dans un prochain magazine féminin la news devienne le conseil d’une coach forme et santé !

J’oubliais Bourgogne Live a bien évidemment repris l’information sur facebook que Sudouest l’avait cité sur son site ! On s’amuse ! Et vu ce que je publie ici, il y aura forcément une suite.

La vidéo de BFM :

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