Ciel liquide, « Et, au moment où il le sut, il cessa de le savoir »

oo.12 Samedi 1° Décembre 2012. Reste 20 jours…Et mon billet pour les VDV 51 qui n’est toujours pas prêt. Pas de blog pour le publier, Olivier Lebaron l’initiateur a gentiment accepté de m’héberger sur son blog. Je suis seul. Je n’ai pas d’idées. Franck Kukuc

Là devant moi, juste une quille de Ciel liquide de Jean-phi Padié pour m’accompagner. Ce ne sera pas mon dernier vin de dernier festin mais j’aime ce nom qui devrait m’inspirer. J’ai envie d’écrire sur son nez de cassis, de senteurs provençales, sur sa minéralité…..

« qui parsème d’étoiles mon coeur.» « un vin de Bohème, amer et vainqueur »

 

« Franck, dis moi…question : qu’est ce qui t’a amené parmi nous. Moi je sais, trop de médocs et surtout je manquais d’air. »

Non, non, NON ! c’est pas vrai. Pas maintenant…(je vous passe les mots vulgaires) je suis, je suis…MORT !

« Ne me dis pas que c’est dû à ton amour des vins vivants, ce s’rait con non ? Par contre, si c’est pour rencontrer tous les vignerons disparus, tu vas avoir le temps. Ou alors, tiens ! T’aimes tellement le minéral que tu voulais savoir quel goût aurait ta pierre tombale» me dit un moustachu hilare

Hmm, le style « gonzo » de Lester lorsqu’il s’adresse à ma personne ne me fait pas sourire.

Eh oui ! Je n’en étais pas certain, mais après avoir bien détaillé le moustachu bavard, il faut se rendre à l’évidence, je suis face à Lester Bangs – Rock critic des années 70 de Rolling Stones,de Creem, etc.

J’imaginais qu’un Saint m’accueillerait, tout du moins Bacchus. Mais non, je suis là à papoter avec un journaliste rock, le journaliste musical qui m’a fait aimer le rock d’avant le business, d’avant les méga-productions, le sincère toujours prêt à descendre l’artiste de son piédestal si sa galette était de moins bonne qualité. Ok ! Mêmes avis que moi en ce qui concerne le monde du vin ? Peu importe, j’aurai tout le temps de trouver des réponses, des similitudes.

Où je suis ? J’ai pas envie de parler, de répondre au « flow » du Burroughs rock. Si je veux savoir une chose, maintenant, c’est pourquoi je suis là au milieu d’un ailleurs que je n’arrive même pas à décrire.

Et puis… Je les ai vu. Comme dans une session skype avec juste de l’air pur en plus.

Si proche, si loin, mes proches.

Je ne suis pas au dessus, ni au dessous, mais partout : près d’eux , dans cette larme, dans ce verre qu’ils et elles tiennent…J’aurai pu crier mais je suis apaisé. Ne pleurez pas ce que vous avez perdu mais réjouissez vous de ce que vous avez connu. Je suis mort et je suis vivant dans toutes choses, dans les rires, les pleurs. Dans « ces petits riens qui sont à peu près tout » chantait Gainsbourg.

On vient d’ouvrir la bouteille que j’avais demandé pour mes funérailles. Il n’y a pas de larmes pourtant elle leur a coûté « une tête ». Une Romanée St Vivant 2005, une de ses bouteilles que je n’aurais jamais pu effleurer – même pas boire – de mon vivant. Ce rêve inaccessible, j’avais demandé à tous ceux, toutes celles que j’aime de se l’offrir en souvenir de moi.

A ce moment précis, il n’y a que des sourires et ce durant une minute. Un moment de silence pour apprécier ce que l’on va découvrir, pour s’affuter les papilles.

La minute est passée, ils hument et grument, boivent et parlent sans gênes de ce que ce vin leur évoque. Ils citent des anecdotes du temps où j’étais parmi eux. Ils savaient que cela me ferait plaisir. Ils me racontent, ils me boivent. Et nous avons alors l’étrange sentiment de comprendre enfin cette phrase « ceci est mon sang »

  • Ils me partagent, j’espère que leur peine m’oubliera
  • Adieu, je vous aime et je vous emporte.

En cet instant, j’ apprends le silence. Une légère brise musicale souffle sur nous : Shirley Horn fredonne « Here’s to life ».

Pour apprécier les silences entre chaque gorgées d’un vin qui ne sera bientôt plus de ce monde…

Commence alors ma dégustation sans fins. Au revoir Lester, voici que s’avance Marcel Lapierre le regard bienveillant. Il me sert La Sève Astrale du Paradis…un vin de (bonne) table du regretté Pierre Weyand. Du Ch’nin, mon cépage préféré. D’abord une couleur d’or, un nez qui prends le temps de faire éxister une passerelle entre le passé et le présent. L’oxydatif, on s’en fout maintenant. Ça sent bon, c’est tout !

En bouche, de la fraîcheur, la vie chargée d’expériences.

Une phrase me revient, la dernière de Martin Eden, roman de Jack London : « Et, au moment où il le sut, il cessa de le savoir »

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Une main me secoue avec la douceur forte de sa jeunesse. « Papa, tu t’es endormi devant l’ordi, t’es fou, tu aurais pu renverser du vin sur le clavier ».

Ainsi, ce n’était qu’un rêve. Un woodstock 69, « I’m going home » des Ten years after, passe en sourdine sur la chaîne Hi-Fi.

Je suis prêt

Prêt à découvrir les vins, ses orfèvres, ses buveuses, ses buveurs

Prêt à « retourner à la terre » mais vivant. « A l’âme de la terre »…Demain, je nous ouvrirai un Champagne de Françoise Lebel   Et ce ne sera pas encore le dernier verre plutôt l’avant dernier, le pénultième cher au philosophe Gilles Deleuze

Article de Franck Kukuc, que vous pouvez retrouver sur son profil facebook : http://www.facebook.com/cardamome44

 

 

o temps suspend ton vol
VdV 51, le vin est un témoin du temps, un passeur du vivant

Le vin jusqu’au bout d’un souffle, sans soufre ou si peu, comme un remède à cet ennui mortel, revenir au point de départ, le néant.

Le vin jusqu’à la lie, non filtré, non collé, un pur jus de vie pour s’enivrer comme on tombe amoureux, par légèreté ou par passion.
J’ai dans mon verre le sang d’une vigne qui ne veut pas mourir, qui respire autant qu’elle parfume l’air. Elle tapisse toujours le sol, vivace, ligneuse et apporte au paysage une diversité de couleurs au rythme inusable des saisons.

Dans ma cave, les bouteilles semblent alignées comme des urnes funéraires ou de petits cercueils. Ce sera un lieu de fouille pour les générations qui résisteront aux prophéties comme aux atteintes à l’authenticité.

o temps suspend ton vol
o temps suspend ton vol

Mais alors, bien au-delà de ma propre mort, que sera le vin ? Que sera ce mode de vie basé sur l’échange, la diversité, l’altérité ?

A cette question je ne peux répondre. Déjà, je n’ai aucune idée du jour d’avant, d’avant ma mort je veux dire. Il m’est, je crois, impossible d’imaginer ma propre fin et d’en entreprendre un funeste compte à rebours. L’humour serait le seul moyen.

Néanmoins, le jour d’après, je le vois mieux. C’est certain, il sera sans moi.
Je n’aurai eu aucune trace ou si peu, quelques écrits, quelques ersatz  numériques sous forme de photos, de textes, une vie digitale perdue dans une masse impensable d’autres vies.
Cependant, si le temps me l’accorde, j’aimerai pouvoir laisser aussi quelques breuvages de mon cru, un seul vin me suffirait, un saint sot, ça m’irait bien. Je dis bien un vin fait de mes mains. Un vin qui viendrait d’une vigne que j’aurais entrepris(e) de dompter en me jetant à corps perdu sur une terre adoptée. Un vin qui sentirait bon le fruit. Un vin que mes enfants aimeraient partager pour se souvenir de leur enfance, de leur père adoré, cet être lunaire qui n’a fait qu’apparaître par éclipse dans ce monde ensoleillé. Ils seraient encore dans cette complicité que j’essaye de cultiver avec eux, se rappelant du confort de l’innocence d’avoir été enfant, quand moi leur père je les abritais.
Oui c’est çà ! Je veux un vin qui témoigne, qui soit la vie, qui enchante et qui séduit, un vin qui s’ouvre si on lui en laisse le temps, un vin qui donne soif, qui donne envie comme les cinsaults d’Emile Heredia, comme les gamay de chez Marcel Lapierre et le Ploussard de Monteiller d’Evelyne et Pascal Clairet.

Côté musique, pour finir, il y a une chanson de Jacques Brel qui répondra davantage à la question du jour d’avant :

Les vins du Languedoc en progres selon Eric Asimov New York Times

Le Languedoc n’a pas l’habitude des éloges. Celles exprimées par Eric Asimov dans l’édition du The New York Times semblent sincères. lire l’article sur New York Times

Cet article fait suite à une dégustation de 20 cuvées du Languedoc-Roussillon dont par exemple la grange des pères, léon barral, clos fantine, domaine rimbert…
A la lecture de l’article, même si eric asimov et ses collègues ont compris la diversité inhérente à l’étendue du vignoble, ils  cherchent néanmoins un dénominateur commun, un identifiant, au Languedoc.

“The styles make the region interesting,” Michael said. “The common thread is the grapes are really good — this is great terroir.” Thomas was impressed by the general quality of the winemaking, regardless of the style. “It’s great to see such a maligned region produce so many good wines,” he said.

Du coup, forcément ils semblent un peu perplexes devant les nombreuses déclinaisons de l’appellation. J’ai vainement tenté de comprendre ce que Monsieur Asimov voulait dire et après plusieurs relectures, n’étant pas totalement « fluent in english », je vous donne copie d’un extrait. Si un lecteur volontaire et compréhensif pouvait me mettre en quelques mots la traduction surtout des 2 passages que j’ai mis en gras, j’en serai ravi :

 » The evolution of the Languedoc continues. The unwieldy, nebulous regional appellations remain confusing, an overlapping bunch of zones and sub-zones that do little to zero in on characteristics of terroir or geography. Changes are in the works, though it’s not clear exactly when they will become official. Even so, it’s true that appellations in most regions fall short of the ideal.
Meanwhile, land in the Languedoc remains relatively inexpensive, new winemakers arrive to try their hand at expressing its terroir, and the experimentation goes on. It may be some time before the scaffolding comes down for good.« 

 

 

Vendredis du Vin 51 : au-delà de l’inspiration avec les dessins de Rémy Bousquet

Comme me l’a fort justement rappelé Vincent Pousson, le jour des morts, c’est aujourd’hui le 2 Novembre !
Pour ce thème imposé du VdV 51, vin vivant pour fêter la mort, l’inspiration sera peut-être profonde et signifiante pour certains et plus difficile pour d’autres. Pour nous aider, Rémy Bousquet propose quelques légèretés.

Annonce du thème des VdV51

Le groupe pour suivre les VdV sur Facebook

Le site des VdV

Les Vendredis du Vin n°51 : Des vins vivants pour fêter la mort !

Nous en étions au numéro 51, ça semblait si facile pour trouver un thème à ce VdV :  Pastis ou Vin ? Faites votre numéro !

Mais voilà, sous l’influence des couleurs de l’automne, trimballé par un vent du nord, glacial, saisi par ce putain de changement d’heure qui vous glisse irrémédiablement dans les ténèbres dès le soir venu, le temps fait son affaire et use sans diplomatie les plus optimistes d’entre nous. Novembre commence en fanfare avec son premier jour pour davantage nous plonger dans un sombre hiver.
Pézenas m’a donné à apprécier une version différente de celle de ma Normandie profonde, jour de visite imposée des cimetières dans une grande tournée familiale. Martror ! Fête des morts célébrée en déambulant dans les ruelles étroites de la ville, procession signifiante, rituel partagé vers un sens unique : trouver le destin de nos âmes.

Le guide

Alors je vous invite à nous faire partager le vin du dernier festin. Quel serait l’ultime vin à retenir ? Avant un dernier souffle, quelle serait votre dernière gorgée ? Aurez-vous le vin gai ou le vin triste ? Serez-vous seul ou accompagné ? Et si cette fin vous effraie, passez donc à l’étape d’après et imaginez le vin de vos funérailles, qu’aimeriez-vous laisser dans votre cave pour arroser vos amis ?

Pour ceux qui n’ont pas encore d’existence digitale et qui souhaiteraient participer aux VdV51, envoyez-moi votre billet (olivier.lebaron@showvin.com), je le publierai ici-même en votre nom !

Les dérives de la mondialisation jusque chez les vendangeurs dans les vignes de Pauillac

Tandis que, dans le Bordeaux des belles bâtisses et des grands noms, celui des bouteilles qui se vendent à des prix déraisonnables jusque dans les rayons surchauffés et ultra-lumineux des rayons des hypermarchés, on se prépare à faire la guerre pour défendre son « Château » contre ces perfides d’américains qui voudraient bien s’en emparer, pour parer, un peu plus, de beaux atours leur propre exploitation vinicole, des batailles de rues voient le jour, la nuit dans la campagne de Pauillac.

etiquette vin chine
Etiquette Bordeaux en Chine

Château, Chatréal, Castle

Les Châtelains ont de quoi être énervés ! Non sérieusement, déjà ça a commencé avec la Chine et son réflexe de photocopieur convulsif, irritant des susceptibilités justifiées à la vue de certaines bouteilles de Chatreal Cheval Blanc et Chatreal Margaux. Ce n’est pas parce qu’ils ont redonné des couleurs aux grands noms de Bordeaux qu’il faut leur excuser cette petite manie fort désagréable de vouloir tout imiter.

Et maintenant c’est au tour des américains de vouloir carrément recopier sur leur propre étiquette le mot de château. En français ou en anglais ? Non, parce que je me disais, ça fait moins chic de dire « castle » non ?  (pour les quidams qu’entravent pas l’english, prononcer « casseul »).

Je ne peux que vous inviter à lire cet article sur la feuille de vigne pour en savoir plus sur ce passionnant sujet (http://www.lafdv.fr/std/251-la-guerre-des-clos-et-des-chateaux)

Tension à Pauillac

Pendant ce temps-là, à l’endroit même où le vin se fait, dans la vigne, à l’endroit même où les petites mains demeurent indispensables, sur la terre, à l’endroit même où une parcelle de par son emplacement vaut tout l’or du monde, les effets de la mondialisation perturbent le calme habituel de la campagne sur la commune de Pauillac. Pour ceux qui ne connaissent pas, Pauillac c’est un des terroirs prestigieux du Médoc avec quelques crus (si l’on en croit ceux qui les classent) comme Lafite-Rothschild, Latour, Pontet-canet, Lynch-Bages. Pour vous donner une idée, le millésime 2000 de Lafite-Rothschild se vend au-delà des 2000 euros la bouteille et ils en produisent, au plus bas, 90000 par an sans compter le second vin. Le luxe est une industrie, n’est-ce pas ?
Bref, sur ces hectares de vignes miraculeuses qui transforment le jus de raisin en valeur sûre  de bon père de famille, s’est développé un conflit entre vendangeurs, avec l’arrivée flagrante d’un grand nombre d’espagnol du fait de la crise. Deux nuits de bagarres entre jeunes français d’origine marocaine installés à Pauillac et ces nouveaux arrivés d’Espagne, juste devant la mosquée.

Un sacré grand écart dans le vignoble bordelais avec ces travailleurs soumis à la précarité qui se disputent les miettes d’un marché du luxe qui n’a que faire d’eux et des conséquences de leurs manigances financières.

Moi qui vient de pondre un article (A lire sur la feuille de vigne) sur les 3 modes de vendanges que l’on observe aujourd’hui dans le vignoble, bénévole, payée et payante, en affirmant que tout va bien dans le meilleur des mondes,  j’ai l’air malin ! Le vignoble n’est pas si tranquille que ça. De quoi inquiéter les oenotouristes et les gentils organisateurs qui fleurissent depuis peu dans toutes les régions viticoles.

Mais ce qui me dépasse, par-dessus tout, c’est l’annonce ce même mois du dépassement des 3 millions de chômeurs. Paradoxale atmosphère. A douter de la souffrance et de la précarité des assurés sociaux sans emploi dans notre si petit pays !

logo sud vin bio
Vins bio : une croissance à 2 chiffres pour la consommation et pour la production

Quelqu’un m’a encore demandé cette semaine si je croyais que le vin bio était une mode ! Ca résiste hein ! Ou alors je croise parfois des personnes qui n’observent pas suffisamment leur environnement.

Comment les convaincre ? Avec les derniers chiffres reçus de SudVinBio peut-être :

Côté production

Avec 61 055 ha en mode de production biologique en France en 2011 contre 50 268 ha en 2010, la vigne bio enregistre une progression de 21%, représentant désormais 7,4% du vignoble national. C’est aujourd’hui, une des filières les plus actives.

Alors que les  surfaces  viticoles  bio  ont  presque triplé en 4 ans, le nombre de producteurs a lui-aussi progressé, passant de 3 945 producteurs  en 2010 à 4 692  fin 2011.

Côté consommation

En 2011, 1 français sur 3 consomme du vin bio régulièrement ou de temps en temps selon une étude Ipsos/SudVinBio.

Le marché du vin bio commercialisé en France a progressé de 11% en 2011 par rapport à 2010 (359 M€). Il s’est également développé à l’export (Allemagne,  Etats-Unis, Japon, etc), représentant 34% du chiffre d’affaires réalisé à l’international. Aujourd’hui, la France fait office de bon élève à l’échelle mondiale en se plaçant en troisième position derrière l’Espagne et l’Italie.

logo sud vin bio

Au passage, un petit rappel concernant la législation européenne qui va accentuer cette croissance en apportant plus de simplicité au label BIO :

Depuis le 1er août 2012, le vin bio possède son label européen, qui prend en compte la vinification. Concrètement, la mention « vin bio » supplante celle indiquant « Vin issu de raisins de l’agriculture biologique ». Jusqu’ici, seul le raisin pouvait être reconnu en bio. Désormais, pour être reconnu AB, un vigneron devra non seulement utiliser du raisin bio, mais aussi des techniques de vinification certifiées bio.

Quand un collectionneur de vins fins passe chez Christies, il fait un gros chèque

Quand on reçoit ce genre d’information, on doit certainement ne pas réagir de la même manière. J’imagine que si ce monsieur de CHRISTIES s’est fendu d’un emailing à la presse, c’est certainement qu’il doit penser que ça intéresse les journalistes.

Nous verrons bien comment l’info va se distribuer….

Nous sommes bien dans cette idée que le monde du vin subit les contraintes et usages de la mondialisation; Ici, ce papier illustre cette catégorie de vin qui n’en est plus puisqu’il n’est pas fait pour déguster mais pour en tirer du bénéfice. Une catégorie de vin qui n’a plus rien à voir avec l’artisan faiseur de vin, ni avec la terre que l’on aime appeler terroir. Ici, on parle de marque de luxe, de clients fortunés et d’argent en kilos : K$, K€ et K£ s’il vous plait ! Chacun sa manière d’être.
A chacun son luxe aussi quand bêtement je me régale, comme un gamin qui vient de trouver un trésor, d’un vin facile à boire qui gouleye bien… qui chante… qui enivre sans saouler… qui parfume sans cocotter !!!

(L’illustration n’a rien à voir avec l’article. Je n’ai pas de bouteilles de ce prix sous la main, désolé ! Par contre, des photos de vignerons comme Ivo, ça me fait plaisir de les partager ! )

Le contenu tel quel du message de CHRISTIES au sujet d’une récente vente de vins fins !

« La vente de vins fins a encore une fois suscité un vif intérêt de la part des collectionneurs du monde entier comme en témoigne la vente de plusieurs bouteilles Vosne-Romanée Premier Cru, Cros Parantoux, Henri Jayer de 1992 (lot 13), 1990 (lot 12), 1989 (lot 10), toutes vendues à des collectionneurs asiatiques.
Retenons également la vente d’une rarissime bouteille de château Lafite-Rotschild de 1799 vendue €17.250/$13.722/£22.301 à un collectionneur océanien (lot 102).
Notons enfin les beaux résultats pour le vin de Bordeaux à l’instar d’un lot de 6 bouteilles de Pétrus 1982 vendu €20.700/£16.467/$26.761 (lot 147) à un collectionneur européen ainsi qu’un lot de 12 bouteilles de château Lafite-Rothschild de 1982 vendu €39.600/£31.502/$51.195 à un marchant européen. »

Ivo Ferreira Domaine de l'Escarpolette et sa mascotte
Ivo Ferreira Domaine de l'Escarpolette et sa mascotte
Lady Style Champagne Malard
Champagne, Lady, Style, Malard, femme, séduction, sexy ?, attirance, invitation…

Ah quel doux plaisir de se faire « spammer » !

La cuvée Lady Style Champagne Malard semble vouloir me séduire. C’est tentant et vu le style du site web actuel de champagne Malard, ca va être une révolution cette Lady Style !

Malheureusement, je  ne pourrai pas faire mon (vieux) beau lors de cette dégustation presse ! J’espère que Monsieur Malard m’enverra une bouteille pour me soudoyer. Ce sera plus pratique pour apprécier cette cuvée…

Lady Style Champagne Malard
Lady Style Champagne Malard
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La glouglousphère glousse sur le plateau télé de LCI

Année après année, le petit monde du blog des vins semble se faire une place de plus en plus grande dans les autres médias. On peut dire merci à ses énergiques et bouillonnants représentants. LCI aura eu la bonne idée d’inviter sur son plateau télé 2 ravissantes blogueuses, Eva Robineau (son blog : http://www.oenos.net/) et Miss Vicky Wine (son blog : http://missvickywine.com/). Merci les filles de dépoussiérer aussi naturellement la communication sur le vin et de venir nous réveiller, endormis que nous sommes dans nos caves enterrées.

(Demain, je mets une jupe !)

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