riberach synthese vin belesta
Retour sur Riberach, un site oenotouristique dans les vignes du Roussillon à Belesta

Un concept oenotouristique réussi

Riberach accueille un hôtel très original puisqu’il se glisse dans la cuverie de l’ancienne cave, lui conférant un charme fou et une atmosphère vinique inédite. Imaginez votre chambre en lieu et place d’au moins deux cuves de 500 hectolitres chacune. Le restaurant se cale au cœur du bâtiment, où se trouvait le pressoir, dans un hall que l’on dirait cathédrale tant il est haut de plafond et ouvert, à la fois sur le paysage à l’extérieur et sur l’intimité de la cave que l’on pourrait jurer encore en état de marche. On accède au restaurant par le haut, comme si on voulait sauter dedans, mesurant depuis l’entrée sur la rue la profondeur du lieu. Une arrivée magique!

Lire tout l’article sur l’excellent site de La Feuille de Vigne : www.lafdv.fr

boutique vin cave cooperative riberach belesta
La boutique de Riberach à Belesta
gamme des vins de riberach belesta
Gamme des vins de Riberach
Antithèse de riberach
Antithèse de riberach
Les frères danjou banessy
Vieilles vignes et jeunes vignerons à Trilla dans les Pyrénées Orientales

Showviniste s’endort dans la douceur d’un été méditerranéen. Un manque de temps pour tout partager. Je vous invite à retrouver ma plume sur l’excellent site de La Feuille de Vigne, une aventure à plusieurs pour me sortir de ma caverne.

De mon récent voyage à Trilla au salon des vieux cépages, j’ai réalisé quelques lignes dont voici un extrait.  Vous pourrez le lire en entier ici :
http://www.lafdv.fr/std/200-jeunes-vignerons-recherchent-vieux-cepages-le-renouveau-du-terroir

« Et aussi incroyable que cela puisse paraître, passé la porte de la salle des fêtes communale, nous ne voyons que des jeunes vignerons, enfants du pays ou pas, affairés, tous, occupés, débouchant, servant, discutant, expliquant. On s’étonne avec eux de cette affluence. Mais progressant de l’un à l’autre, un verre à la main, une certitude prend forme et se conforte, cuvée après cuvée, c’est bon, c’est très bon, c’est différent, c’est fin. Voilà pourquoi nous sommes venus, pour déguster des vins qui ont du goût! »

Les frères danjou banessy
Les frères danjou banessy

Bon ok ! Y’a écrit « 68 » sur son tee-shirt mais y’a pas de problème, ils sont bien du 66 ces deux-là !

thomas cabrol prodegustation vidéo magnum
Accords Magnum, la glace, avec une bulle de Loire par Thomas Cabrol, la classe !

Ce n’est jamais facile de s’exercer à la dégustation face à une caméra qui, quoi que vous fassiez, vous prive d’un certain naturel. Etre soi sous le regard fantasmé d’autres peut conduire à une projection plus ou moins maitrisée d’une personnalité désirée. Ca conduit à des exemples pas piqués des verres !

Cependant, quand celui ou celle qui se filme conserve fraîcheur, naturel et professionnalisme, ça devient réellement pédagogique, ludique et plaisant. Vous connaissez certainement Aurélia Filion qui excelle dans le genre. Je vous conseille de regarder les vidéos de Thomas Cabrol comme cette dernière sur l’accord mets et vins à partir d’un magnum, la glace !
Au détour d’une mise en scène sobre et forte à propos, il nous propose un accord subtil, certainement inattendu pour beaucoup d’entre nous, tout en excitant notre curiosité en nous parlant de la technique du vigneron pour réaliser ce vin effervescent !

A coup sûr Thomas, on en veut de ce zéro pointé, de ce Saumur Puy-Notre Dame de Philippe Gourdon ! Merci Thomas !


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pour quelques hectares de moins
Pour quelques hectares de moins, tribulations coopératives d’un vigneron nomade

pour quelques hectares de moins

Pour ma deuxième contribution à la feuille de vigne, une invitation à lire en le dévorant le dernier livre de Christophe Beau « Pour quelques hectares de moins » publié aux Editions Repas.

Pour quelques hectares de moins et pour quelques enseignements de plus, un livre qui intime à celui qui le lit de prendre conscience de son rôle dans l’économie mondiale et le respect de la terre. Une sensibilité que nous devrons de plus en plus développée sur cette planète en recrudescence d’humains!

Lire l’article sur le site de la feuille de vigne ici.

fin du magazine blablablah
Plus de Blablablah, le magazine local des délocalisés ferme boutique

fin du magazine blablablah

Ca arrive dans une vie de voir s’arrêter de belles choses ! Pour le magazine Blablablah c’est ce mois-ci. Juste avant l’été, les créateurs ont jeté l’éponge sans préavis avec ce petit mot :

« Voilà!  Blablablah a décidé de faire son dernier numéro !
Pourquoi ?  Parce que toute histoire a une finet celle que nous choisissons n’a pas du tout le même goût que celle que nous subissons !  Nous sommes heureux d’arrêter comme nous étions heureux de commencer il y a presque huit ans déjà !  (Le 1er août 2004). Blablablah a eu besoin de 94 numéros pour dire ce qu’il avait à dire, il y a bien entendu, encore des tonnes de choses à dire et à faire mais d’autres s’en chargeront ! Nous sommes revenus d’un voyage en Ecosse à Findhorn au mois d’avril (voir page 5) qui nous a permis de redéfinir nos priorités.  L’appel de la nature (activité paysanne et plus encore !) nécessite désormais toute notre attention et énergie.  Blablablah est devenu un ‘bébé’ trop encombrant, sa diffusion devient trop importante, aujourd’hui nous sommes à 15.000 copies mensuelles, nous pourrions doubler la parution, augmenter le nombre de pages, couvrir toute la région Languedoc Roussillon, ? et alors????  Notre égo a définitivement eu sa dose (!), nous nous sommes tous fait plaisir ainsi que la plupart des bénévoles qui nous suivent, seulement voilà, Blablablah, n’est pas dans une logique marchande du toujours plus, n’a jamais généré de profit, nous n’en dépendions pas pour vivre, et c’est d’ailleurs peut-être la raison de sa longévité ! Un grand Merci donc à tout ceux qui nous ont suivis, nous continuerons, différemment, à poser notre petite pierre à l’édifice de notre liberté collective et au développement de notre éveil personnel !  Bon mois? »


Hendricus Lincoln Siliakus : australien terroiriste

Lincoln Siliakus Vinosolex.com

Bon allez, amusons-nous un peu avec ce cher vieil Lincoln qui prolonge son séjour dans la cité Marseillaise.

Quelqu’un sait-il la raison de son installation en France à Sablet ?
Serait-ce une idée d’australien typique (et non d’australopithèque ) ou plutôt quelque chose de bien plus profond, plus personnel ?

J’ai cru comprendre, parce qu’avec son accent et ses tournures de phrases il m’arrive de ne pas tout saisir de sa conversation et de son humour anglo-saxon, qu’il avait ressenti comme une envie de gouter à la diversité des choses. L’Australie et plus généralement ce monde anglo-saxon, serait-il un univers trop lisse, trop certain, trop homogène ?
Ainsi est-il arrivé en France pour mettre au point sa quête de terroir(s) originale, chevauchant un improbable Solex (symbole à ses yeux d’un art de vivre à la française), armé de son fameux chapeau de chasseur de crocodile, le protégeant, à la gauloise, d’un ciel qui pourrait bien lui tomber sur la tête.
Des drôles d’idées comme celles là… il en a plusieurs.

On ne peut qu’adhérer : Derrière chaque vin, se cache (quand il est timide) un vigneron, un homme ou une femme, avec sous ses pieds, un même sol pourrait-on croire. Et pourtant, km après km, Lincoln ne cessant de demander : « et le terrouare, c’est quoi pour vous ? », la diversité s’imposa ! Quel luxe nous avons de ne pas toujours ressembler à son voisin, quel atout majeur nous avons, de d’abord demander « pourquoi » quand on nous demande quelque chose, de savoir dire « non » et pas toujours « oui ».

Sacré caractère de Français, foi de ShowViniste ! Un conseil lisez et relisez son blog : http://vinosolex.com

Vinosolex.com
Vinosolex.com
lincoln siliakus vinosolex
Lincoln Siliakus est silencieux, vinosolex est en révision

Des ennuis de santé ont mis sur la touche Lincoln SIliakus dont on adore son amour pour les terroirs de France, exalté sur son blog Vinosolex. Pour lui faire un petit signe depuis l’autre côté de la méditerranée, j’ai été recherché quelques photos de lui sans son célèbre chapeau australien. Une mise à nu certainement ! Ici, le doigt dans le cul de la bouteille, a me dire que cette cuvée là c’est le top, un grenache certainement, à l’abri dans la fraicheur de la cave du restaurant Chez Serge à Carpentras !

lincoln siliakus vinosolex

Bon voilà Lincoln, j’ai trouvé comment te remettre d’aplomb. J’ai enfin rangé ma cave, monté mes propres étagères, et sorti les bouteilles des cartons pour les assembler, les réunir, les rapprocher, les aligner. Tu ne pourras pas résister ! Il ne me reste plus qu’à mettre une grande table pour mieux en profiter.

cave vin

Vendredi du vin politique, soyons le tribun d’un vin sans parti

Le vin serait politique ? Il devrait être d’un camp ! On nous demande même de choisir, de militer pour un vin qui serait candidat ! Un vendredi du vin bigarré et mal barré ! Il me semble que l’on se « morandinise », à s’inventer ainsi de tels sujets. Il s’agit certainement d’être futile, léger, d’avoir un brin d’humour. Apparemment, en ce moment j’en manque un peu.

Comme le vin est pluriel, beaucoup s’amuse à le mettre dans ses petites chapelles, ses propres étroitesses d’esprit. Comme il est alors difficile de l’ouvrir pour que chacun s’enivre.
De droite ou de gauche, je m’en moque, il faudrait déjà qu’il est un centre et que j’ai moi-même un axe sur lequel me repérer et baser mes envies ou mes jugements sur un socle solide de certitude ! Quelle drôle d’idée que d’être certain de  son être !

Non, je ne souhaite ni candidat, ni combat, ni parti ! Le vin est mon sang quand je marche dans la vigne ! Un vigneron est un homme dont je me fous de savoir si ses coteaux penchent plutôt à droite ou plutôt à gauche, une vigneronne est une femme qui m’ouvre sa porte sans me demander ni mes papiers, ni ma couleur politique !

Pour nous détendre, au passage, ce petit texte trouvé sur le net, ça en amusera quelques uns d’entre vous :

En 2012, faut pas que Sarkommence ! Mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.
Pas Lepen de rêver, surtout ne Mélanchons pas tout, sinon c’est la Bayroute annoncée !
Eva être Joly l’année 2012…

Sur CDiscount, château vieux labarthe bordeaux saint émilion grand cru est en solde à moins 64%

J’aurais pu titrer : Ca ressemble à quoi la vente de vin sur Internet ?

Peut-être un peu à ça ! Un discount à -65% sur un saint émilion grand cru ! Un prix client ramené de 20 euros à moins de 7 euros !!!

Vignerons, Vigneronnes, êtes-vous prêts pour brader vos bouteilles sur le Net ?

Au passage, je découvre, parce que je ne connais pas assez le vignoble bordelais certainement, ses us et coutumes, ses pratiques ancestrales, sa maitrise de l’art difficile et délicat de faire un grand vin, qu’un Saint Emilion Grand Cru se vendange à la machine et que l’age moyen des vignes du domaine est de 25 ans.

Vu les commentaires des clients sur le site de cdiscount, vous ne serez pas déçus par votre achat si vous sautez le pas de la commande en ligne. On peut lire que c’est même :
« un bon petit vin bien sympa….en tant qu’amateur de vin élevé en fut de chene, j’en suis pleinement satisfait. »
ou encore :
« A 7 euros, on peut prétendre à un St emilion bien meilleur qualité/prix… »
Ou sinon :
« j’ai aimé son élégance. Bon nez, fruité avec une bonne longueur en bouche. excellent! »

Source Cdiscount : texte et photo !

Vignoble Bio et consommation en France, état des lieux sur lemonde

Un très bon article de Laure Gasparotto sur lemonde.fr le magazine au sujet du vin bio en écho avec la récente tenue du salon Millésime Bio à Montpellier.

Un bon article car elle a été voir des gens capables et qui ont des choses à dire sans mélanger les chapelles ! (voir dernier article)

Et aussi parce qu’elle a compris les enjeux sans dire de bêtise, ce qui nous change beaucoup de la mode toujours en cours de parler et d’écrire pour ne rien dire… Extraits :

 » C’est devenu le salon bio le plus important en Europe ; il est incontournable « . Pourtant, si l’Europe s’impose comme la principale productrice de vins bio, avec 88 % des surfaces biologiques dans le monde, la France n’est pas championne en la matière ! Loin de là. Fin 2010, l’agriculture biologique, toutes cultures confondues, ne concernait que 4 % des exploitations et seulement 2 % du marché alimentaire… On parle encore donc plus du bio qu’on ne le consomme.

Côté vignes, l’Hexagone, avec 50 268 hectares exploités en bio en 2010, soit un peu plus de 6 % du vignoble français, se place derrière l’Espagne (57 232 hectares) et l’Italie (52 273 hectares). Mais les choses bougent. En 2009, la France n’affichait que 39 000 hectares de vignes bio. Et en 2012, le volume de vin bio devrait doubler par rapport à 2010.

Certes, l’un des objectifs de la culture en biologie reste le développement durable par la limitation de toutes sortes de pollution. Mais derrière cette philosophie de vie, la recherche ultime du vigneron, qui cultive en bio, est plus immédiate et prosaïque : une qualité précise et une individualité reconnaissable de son vin. Un goût plus prononcé, plus personnel, plus riche (certains disent aussi  » plus vibrant « ), qui se distingue dans l’océan des vins du monde, à tendance homogène.

Premier négociant de France à produire des vins issus de culture en biodynamie, Michel Chapoutier applique donc la même politique à tous ses vins, qu’ils soient issus de ses propriétés (dans les Côtes du Rhône, en Roussillon ou en Australie) ou de celles des autres.  » La biodynamie me paraît être dans la logique de la défense de nos appellations. Avant de prendre cette décision, j’avais beaucoup bourlingué dans plusieurs pays, où c’étaient la marque et le cépage qui fondaient le marketing, raconte Michel Chapoutier. Je me suis rendu compte que la richesse de la France était constituée par la diversité de ses terres. Il fallait donc activer les sols pour garder leur distinction. J’ai fait le choix d’une agriculture contre toutes les puissances de la mort des sols que sont les fongicides et autres produits en « ide » ! « 

L’article est à lire dans son intégralité, oui c’est long mais au moins après vous saurez de quoi nous parlons !!!