bouchon bouteille sexe
Le bouchon a t il un sexe ?

On peut se poser la question par sa seule fonction basique, aussi quand comme ici il se retrouve accroché d’une manière quelque peu phallique à un tire bouchon rudimentaire.

Alors à la question le bouchon d’une bouteille a t il un sexe pourrait-on répondre : oui ?

Non, bien évidemment que non, c’est juste une représentation, un certain angle de prise de vue, la manière cavalière de l’avoir laissé ainsi transpercé, pointé vers le haut.

 

vinosolex
Pour Lincoln Siliakus, monsieur Vinosolex…

A Lincoln​.

Hier, c’était la première fois que je voyais ton Solex. Je croyais que c’était une blague de ta part, ce solex. Un de tes « tu te fous de ma gueuuule » quand tu imitais notre chère langue française.

Oui, la première fois que je voyais ton solex, que je ne connaissais qu’en photo, pour l’avoir travaillée dans tous les sens quand il s’était agit de réaliser ton blog http://www.vinosolex.com
Je me rappelle de cette première rencontre, dans les allées de Millésime Bio, tu avais exactement cette gueule là : un squelette fragile sous un chapeau australien, une barbe grisonnante et des lunettes rondes derrière lesquelles tes yeux bleus brillaient de malice.

J’imagine que mon ShowVinisme avait aiguisé ta curiosité. Un ptit français qui affirmait son amour citoyen du vin. Si nous avons passé d’excellents moments ensembles, j’espère ne pas t’avoir trop ennuyé avec mon caractère parfois si antipathique et mon ignorance pour ces cultures qui te nourrissaient.

Tu sais, j’ai adoré te suivre chez quelques uns des meilleurs vignerons du Languedoc, de l’autre côté de la rive du Rhône. Je n’ai jamais compris ton obsession pour cette opposition rive droite, rive gauche. Je ne t’ai d’ailleurs pas toujours compris et je réalise aujourd’hui cette richesse qu’il y avait à te rencontrer et à échanger avec toi.

J’ai aimé ton authenticité. J’aurai aimé te le dire.

verre sablet dentelles

Là, au bout de ton jardin, tu nous invitais, un verre à la main, pour admirer les dentelles rosirent au soleil couchant. Dire que tu as choisis de les regarder dorénavant à jamais, sur ce relief, à l’ombre des arbres, fouetté par le vent.
On viendra te voir, à nouveau, on a le temps. On aimera venir se balader chez toi. Il faudra venir avec une belle bouteille. Il y aura une pierre pour s’asseoir dessus, se poser, et prendre le temps de te dire quelques mots, t’écouter nous souffler des bêtises parmi le souffle fort et tenace du Mistral. Finalement, la nature t’a fait une place, généreuse. Je sais maintenant pourquoi.

Par pudeur, par oubli, parce que nous avons chacun nos vies, ou peut-être bien parce que les choses sont ainsi, je n’ai pas pu te dire tout ça. Je vais essayer de te garder une place dans mon verre. Mettre un brin de malice et d’espièglerie pour mieux gouter les vins et rencontrer encore et encore des vignerons. J’essayerai bien de retenir de toi quelques uns de tes messages pour mieux trouver mon chemin mais je sais déjà que je n’en ferai qu’à ma tête. Je n’aurai ni ta générosité, ni ta gentillesse.

J’ai aimé ton départ hier, tu sais, dans la lumière chatoyante de nos yeux humides, j’ai aimé te voir à nouveau dans les paroles fortes et touchantes de tes proches,  j’ai aimé ton envolée mystérieuse et intime, ton entrée dans l’inconnu, ton passage dans l’au-delà, je t’ai vu partir…, j’ai aimé ton solex, ton vrai solex donc, que tu as fait tomber en essayant de l’enfourcher, à moins que ce ne soit le mistral, j’ai aimé le vin que nous avons bu, ce vin que les vignerons ont tenu à partager, ce vin de Sablet.

J’ai aimé aussi parler de toi et d’autres choses, après, plus tard, avec André, Thierry et Sybil, dans ce petit restaurant de Cairanne, où nous avions passé un moment tous ensemble. Tu nous a fait quelques Lincolneries bien sympathiques !

Voilà Lincoln, j’ai aimé ton départ hier parce que nous étions ensemble à te donner vie. A bientôt à Sablet.

panorama cendre lincoln

 

 

solex anne

Lincoln Siliakus a passé le Rhone pour un long voyage sur son solex certainement

Il y a déjà plus de 5 ans, j’ai eu la chance de suivre un petit bout de chemin avec Lincoln, lui, cet australien, amoureux des français et de notre grande gueule, chasseur de bons vins, reconnaissable à son chapeau et à cette douce voix qui mettait si vite en confiance. Il avait souvent les lèvres et la langue bleue quand je le croisais. Les stigmates d’un amateur de vin rouge, généreux et avides de savoir.

Il était venu de l’autre côté du Rhône jusque sur les terres du Languedoc entre Montpellier et Pézenas. Et nous découvrîmes ensemble Olivier Jullien à Montperoux et Guilhem Dardé au Salagou à Octon.  Il est toujours des hommes pour vous ouvrir des portes, par gentillesse d’abord, et certainement aussi par ce bel esprit de vouloir partager. Un verre, une rencontre, une journée, son village de Sablet, Séguret, les dentailles de Montmirail, le domaine de viret et ses vins incroyables élevés dans des dolias, le petit marché de Sainte Cécile les Vignes, Carpentras, les truffes de Serge et sa belle petite maison de provence où il nous accueillait si facilement, même à l’improviste.

Il m’apparaissait imperturbablement en villégiature, sans age, malicieux et curieux. N’est-il pas le premier à avoir été récompensé comme Oenotouriste de l’année en 2009, oui c’est çà, un pionnier du terroir, débarqué en France pour défricher nos travers sur des chemins pas toujours droits, au guidon de son solex aussi vieux que moi, devenu avec son chapeau son véritable emblème.

Merci à toi Lincoln pour cet apprentissage. Je penserai encore longtemps à toi en ouvrant certaines bouteilles et en traversant les vignobles ! Je poserai longtemps cette question : « C’est quoi le terroir ? »

Il y a 2 vidéos où l’on peut voir Lincoln dans son exercice favori quand il ne s’agissait pas de déguster du vin, c’est à dire poser des questions sur le terroir et absorber tout ce que les vignerons lui répondaient.

greffe vigne olivier jullien languedoc


Guilhem Dardé et son chenillard, un saint chamond

Je fais de la propagande pour une consommation responsable, festive et décontractée de vin

Bien sûr qu’il faut lutter contre la délinquance résultant directement ou indirectement de la prise de stupéfiants et de la consommation excessive d’alcool ! Mais comment ?

La MILDT, la Mission Interministérielle  contre la drogue et la toxicomanie a proposé le plan gouvernemental 2013-2017 de lutte contre la drogue et les conduites addictives lors d’un comité interministériel ce 19 Septembre. Passons (sans se presser) sur cet épisode de l’erreur de copié-collé de cette sulfureuse phrase (ci-dessous en gras), qui n’apparait plus désormais sur le document téléchargeable en ligne sur le site de la MILDT :

3.2.2 Mener des actions pédagogiques sur les dangers de la consommation de substances psychoactives au volant

Les dangers des consommations ou polyconsommations de substances psychoactives (telles que l’alcool ou le cannabis) au volant, sont encore trop souvent méconnus et sous‐estimés. Ils devront être portés à l’attention du public.

  • En menant des campagnes de communication et d’information spécifiques.
  • En sensibilisant les candidats au permis de conduire à la problématique des consommations dans le cadre de la préparation de l’épreuve du code de la route.
  • En retirant de la liste des activités autorisées par disposition légale la propagande et la publicité en faveur des boissons alcoolisées sur les services de communication en ligne (art. L.3323‐2‐9).
Et si on ne passait pas si vite sur ce point… Après une lecture attentive du plan, il saute aux yeux que cette phrase apparaissait à un endroit surprenant, pas vraiment adapté puisque le chapitre est consacré non pas à l’alcool mais aux substances psychoactives et en particulier à ses dangers de consommation au volant. Deuxième particularité de cette phrase, son contenu. Je veux dire les termes employés subitement très vagues et englobants : « les services de communication en ligne ». Jusqu’à présent dans le texte les mots « Internet » et « réseaux sociaux » ont été explicitement usités. Pourquoi cet emploi d’une telle expression « communication en ligne ». Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Est-ce que ça permet d’y mettre, au gré des interprétations, plusieurs types de communication comme Internet, les réseaux sociaux, l’utilisation des mobiles, les applications etc… ? A mon avis, ça ne doit pas désigner ceux qui discutent entre eux via deux boites de conserve et un fil de fer tendu entre les deux.
Si on veut bien sortir de ce point, quelque peu bloquant me semble-t-il dans la démarche de la MILDT, il est bon de lire la lettre de mission du premier ministre, Jean-Marc Ayrault du 17 Octobre 2012, adressée à Madame la Présidente de la MILDT. On peut ainsi s’attarder sur une de ses recommandations à l’encontre des « services de communication en ligne » : « il conviendra notamment de prendre en compte les influences comportementales liées à internet et aux réseaux sociaux : il s’agit de facteurs d’autant plus importants qu’ils s’adressent à des sujets très jeunes et donc vulnérables.« 
On pourra aussi relever dans l’introduction, un paragraphe plein de bon sens sur la manière plus moderne de prévenir les conduites addictives sans justement rechercher l’interdit et provoquer donc sa transgression : « De la petite enfance à la post‐adolescence, la prévention des conduites addictives doit être conduite avec le souci constant d’empêcher, de retarder ou de limiter les consommations, sans proposer de réponses hygiénistes ou moralisatrices, dont on sait qu’elles sont inefficaces. Le seul interdit légal ne constitue pas un argument suffisant. Pour être compris, il doit s’intégrer dans une politique de promotion globale de la santé. Il doit surtout être accompagné d’un travail de renforcement des compétences psychosociales des jeunes et de celles de leurs parents. Dès que cela est possible, il faut aider les premiers à dire non, les seconds à ouvrir et maintenir le dialogue pour mieux fixer les limites. »
On pourra ajouter que la plupart d’entre nous qui parlons de vins, de vignerons, de tourisme dans les vignes, etc… sur l’ensemble des modes modernes de communication en ligne, nous le faisons d’une manière responsable, le plus souvent pour partager une émotion, une saveur, une rencontre, (et quelques fois aussi pour parler de soi). Apprendre à déguster du vin c’est apprendre à boire, c’est échanger et dialoguer, un sacré travail de « renforcement des compétences psychosociales ».
Pour en savoir plus :
MILDT :http://www.drogues.gouv.fr/site-professionnel/la-mildt/plan-gouvernemental/plan-gouvernemental-2013-2017/
Les français consomment du vin, de l’eau et des sodas mais pas de la même manière

Et bien voilà ça continue. Il y a de moins en moins de buveurs de vin régulier en France ! C’est ce que nous révèle la dernière étude de FranceAgriMer. D’autres chiffres nous assommes comme la baisse de la consommation de vin par an par habitant de 160 litres en 1965 à 46,6 litres en 2010. C’est vertigineux. Comment faisaient-ils avant ces Français pour boire tous ces litres ?
Donc aujourd’hui, je fais parti des 17% de Français qui se régalent régulièrement de bonnes bouteilles, ou pas. Tandis que les non buveurs de vin, 38% tout de même, n’évoluent pas, les buveurs occasionnels augmentent pour atteindre 45%. On va en déduire que finalement on boit moins mais on boit mieux. Mais c’est aussi le fait d’une génération qui change, d’une société soumise à d’autres sollicitants comme les vendeurs de boissons qui piquent, chargées en sucre, qui dénaturent le goût des aliments lors des repas. Certes, le vin est encore la troisième boisson à table après l’eau du robinet et l’eau en bouteille mais le soda progresse.
Heureusement, les réflexes reviennent les week-end dans un cadre familial et hors du temps du travail. On se relâche. On répète les gestes des parents. On veut faire plaisir aussi et associer à une bonne table un bon vin ! Ca explique la montée en gamme de la consommation de vin. On ne va pas acheter un vin 5 étoiles pour ce genre d’occasion. Il me semble que ça participe aussi au succès des vins bio qui même si leur prix de revient est plus élevé, ils se retrouvent dans une gamme de prix justement en phase avec ce style de consommation.

L’avenir de la consommation en France dépendra de cette génération qui consomme aujourd’hui des sodas au repas. Viendront-ils au vin ? Difficile à savoir… On est plusieurs à le souhaiter comme Laurent Baraou et Monsieur Septime, Emmanuel Delmas et Ophélie Neiman qui ont publié cette année ces ouvrages qu’il vous reste à offrir à l’occasion des fêtes de fin d’année. Propagez la bonne nouvelle !

 




go on
Trendy Drink a lancé GO ON la première boisson alcoolisée & stimulante en France, subventionnée par l’Aide Régionale à l’Alimentation de Qualité (ARAQ)

Drôle de communiqué de presse ? Je n’ai pas hésité à le diffuser, surtout que c’est indiqué en gros « POUR DIFFUSION IMMÉDIATE ».

De quoi il s’agit ? Mais tout simplement « d’une boisson saine et nouvelle qui n’est pas née à l’époque de nos grands parents ! »

« Après 50 ans sans innovation sur le marché des spiritueux en France,  TRENDY DRINK vient de lancer un nouveau concept de boisson alcoolisée aux arômes inédits. Subventionnée par l’Aide Régionale à l’Alimentation de Qualité (ARAQ),  Go’On est la première boisson stimulante alcoolisée (12,9°) en France.

Produit premium à base de Vodka Française pur grain et aux extraits 100 % naturels des 3G reconnus pour leurs vertus stimulantes  «  Guarana Ginseng Gingembre  », Go’On se déguste dans une petite bouteille blanche en aluminium en format nomade (20cl) , novatrice avec son système d’ouverture goupille et responsable puisque 100 % recyclable.

Sans colorant, ni conservateur, sans caféine ni taurine, Trendy Drink propose « une alternative saine au mix boisson énergisante/alcool » explique Pierre-Michel COUTURIER PDG de Trendy Drink SAS.

Les bouteilles sont pasteurisées à l’ozone (aucune trace de chlore ou de produit chimique), le gaz carbonique présent dans les bouteilles est 100 % naturel (aucune adjonction de gaz chimique et fabriqué à partir de levure). Parce que préserver notre environnement est important, Trendy Drink a fait le choix d’une usine d’embouteillage ne fonctionnant qu’à l’énergie solaire. »

Pour en savoir plus sur l’ARAQ cliquez là.

Pour découvrir et commander en ligne cette superbe boisson go on, cliquez ici.

Ne me reste plus qu’à recevoir un échantillon pour vous dire quel goût ça peut bien avoir.

go on
go on
Quand un collectionneur de vins fins passe chez Christies, il fait un gros chèque

Quand on reçoit ce genre d’information, on doit certainement ne pas réagir de la même manière. J’imagine que si ce monsieur de CHRISTIES s’est fendu d’un emailing à la presse, c’est certainement qu’il doit penser que ça intéresse les journalistes.

Nous verrons bien comment l’info va se distribuer….

Nous sommes bien dans cette idée que le monde du vin subit les contraintes et usages de la mondialisation; Ici, ce papier illustre cette catégorie de vin qui n’en est plus puisqu’il n’est pas fait pour déguster mais pour en tirer du bénéfice. Une catégorie de vin qui n’a plus rien à voir avec l’artisan faiseur de vin, ni avec la terre que l’on aime appeler terroir. Ici, on parle de marque de luxe, de clients fortunés et d’argent en kilos : K$, K€ et K£ s’il vous plait ! Chacun sa manière d’être.
A chacun son luxe aussi quand bêtement je me régale, comme un gamin qui vient de trouver un trésor, d’un vin facile à boire qui gouleye bien… qui chante… qui enivre sans saouler… qui parfume sans cocotter !!!

(L’illustration n’a rien à voir avec l’article. Je n’ai pas de bouteilles de ce prix sous la main, désolé ! Par contre, des photos de vignerons comme Ivo, ça me fait plaisir de les partager ! )

Le contenu tel quel du message de CHRISTIES au sujet d’une récente vente de vins fins !

« La vente de vins fins a encore une fois suscité un vif intérêt de la part des collectionneurs du monde entier comme en témoigne la vente de plusieurs bouteilles Vosne-Romanée Premier Cru, Cros Parantoux, Henri Jayer de 1992 (lot 13), 1990 (lot 12), 1989 (lot 10), toutes vendues à des collectionneurs asiatiques.
Retenons également la vente d’une rarissime bouteille de château Lafite-Rotschild de 1799 vendue €17.250/$13.722/£22.301 à un collectionneur océanien (lot 102).
Notons enfin les beaux résultats pour le vin de Bordeaux à l’instar d’un lot de 6 bouteilles de Pétrus 1982 vendu €20.700/£16.467/$26.761 (lot 147) à un collectionneur européen ainsi qu’un lot de 12 bouteilles de château Lafite-Rothschild de 1982 vendu €39.600/£31.502/$51.195 à un marchant européen. »

Ivo Ferreira Domaine de l'Escarpolette et sa mascotte
Ivo Ferreira Domaine de l'Escarpolette et sa mascotte
Lady Style Champagne Malard
Champagne, Lady, Style, Malard, femme, séduction, sexy ?, attirance, invitation…

Ah quel doux plaisir de se faire « spammer » !

La cuvée Lady Style Champagne Malard semble vouloir me séduire. C’est tentant et vu le style du site web actuel de champagne Malard, ca va être une révolution cette Lady Style !

Malheureusement, je  ne pourrai pas faire mon (vieux) beau lors de cette dégustation presse ! J’espère que Monsieur Malard m’enverra une bouteille pour me soudoyer. Ce sera plus pratique pour apprécier cette cuvée…

Lady Style Champagne Malard
Lady Style Champagne Malard