Jeu concours, gagnez des parcelles de vignes et votre vin
N’hésitez pas à participer au jeu concours de Terre de Vins, c’est simple et les cadeaux sont très originaux :
N’hésitez pas à participer au jeu concours de Terre de Vins, c’est simple et les cadeaux sont très originaux :
C’est parti, après la foire aux cartables, la foire aux fournitures scolaires, la foire aux blancs, les hypermarchés se lancent de plus en plus tôt dans les foires aux vins. Même le hard discount s’y met en force. A croire que nous sommes tous avec des caves vides, sitôt l’été terminé.Il semble que le phénomène prend chaque année de plus en plus d’ampleur. Il faut dire que la couverture médiatique est assez large, même à la grand messe de 20h on y voit des reportages sur la préparation des rayons.
Comment peux-t-on encore croire à l’authenticité de produits que tout le monde va retrouver partout en France, au même moment, par caisse de 6 ? Franchement, soit c’est une mode, soit le consommateur suit le troupeau aveuglement, soit nous avons perdu tout jugement réaliste et critique, surtout lorqu’il s’agit de consommer mais surtout lorsqu’il s’agit d’acheter, voir même lorsqu’il s’agit de savoir dépenser cet argent qui nous fait défaut. Parait-il !La réponse aux problèmes d’achat : dépenser mieux ! Ha oui ! mais quand ? Mais maintenant :
Oyez, oyez, braves gens, les enseignes, les médias, les guides, les forums, les blogs, tous vous disent, haut et fort, allez-y c’est maintenant qu’il faut dépenser son argent dans le vin. Vous avez 15 jours selon une période variable en fonction des magasins. Et tout le monde de se mettre à acheter du Brocard en Chablis, du Duboeuf en Beaujolais, du Gérard Bertrand en Languedoc, du Jaboulet en Côte du Rhône, comme si c’était une super affaire !!! Quelle ennuie, tout de même ! Et je ne vous parle pas des Chateaux de Bordeaux qu’on ne sait plus si c’est encore du vin ou un placement financier. Le top ce Bordeaux : savoir dépenser cet argent qui nous manque en investissant dans le vin hors de prix que l’on
n’ouvrira jamais de peur de perdre ledit investissement.
Il doit bien y avoir un Chatô Auchan avec pour propriétaire Monsieur Chanau (chan au…au chan), on s’amuse tant chez les grandes enseignes.
Alors contre et face à tout cela, mon conseil tient en une phrase : soyez curieux, déplacez-vous et découvrez un nouveau monde du vin vivant !
Voilà, c’est fait, le cognac Bio existe ! Et en plus il s’affiche avec fierté sous le nom de « Bio Attitude »
« De la vinification au vieillissement en passant par la distillation, toutes les étapes de production de ce cognac sont certifiées par Ecocert, un label 100% bio. Sur les 25 hectares de vignes mis à disposition pour élaborer cet alcool de terroir, aucun produit chimique, engrais ou pesticide n’a été utilisé. Le résultat ? Un rendement moins important mais un cognac à la saveur unique, composé de notes douces et fraîches qui restent longtemps en bouche. »
J’ai repris ce descriptif (sans faute maintenant ;-))sur le site de la maison Leopold Gourmel.
N’étant pas un amateur de spiritueux, je ne vais pas pouvoir vous en dire davantage sur la dégustation notamment. Mais vous trouverez, sur le net, une ou deux boutiques qui le distribuent.
Si vous le connaissez déjà, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé.
Le CIVB (Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) a eu la bonne idée, marketing, certainement poussé par l’agence de communication « Le Public Système« , d’inviter 9 blogeurs, tagés « oeno-blogeurs », durant le Week-end des Grands Amateurs de Bordeaux. Si cela fait partie comme ils disent « d’une stratégie d’influence des blogeurs« , la règle du jeu au départ semble admise par chacun d’entre nous. Pouvons-nous réellement découvrir une autre image de Bordeaux ? Existe-t-elle ? Qu’y-a-t-il derrière la fascination et l’attraction pour les Grands Crus ?
Pour ma part, je viens là pour espérer que Bordeaux cache peut-être, aussi, de ces hommes et femmes que j’aime découvrir, de ces gens simples, dont la vie tourne autour du vin, de son expression naturelle et de l’authenticité de leur travail. Nous verrons bien…
Prenez 9 blogeurs spécialisés dans le vin, réunissez-les autour d’une table, dans le bar à vin prestigieux du civb à Bordeaux, asseyez-les autour de 4 cuvées, quelques toasts et devant 3 jeunes femmes, les yeux grands-ouverts, désarçonnées et sans voix, et vous aurez une idée de notre première rencontre à cette invitation à Bordeaux.
Première surprise, tous les blogeurs se connaissent plus ou moins, et se comportent en apparence de la même façon. A peine assis, ils sortent tous, un crayon, un carnet et un appareil photo et se mettent à photographier tout ce qui passe : bouteilles, verre, jambes croisées, serveurs un peu éberlués, autres blogeurs, déco, plafond, etc…
Eric (A boire et à manger) se montre tout de suite le plus besogneux, la tête dans le guidon, il est à fond, écrivant déjà quelques idées sur son bloc-notes pendant qu’il se met à photographier en gros plan les verres posés devant lui. Outre son visage, bienheureux et ses yeux rieurs derrière ses petites lunettes, sa voix porte quand il parle, et, quand il parle, on l’écoute, car on comprend très vite qu’il a une science certaine de plusieurs sujets dont le vin et l’histoire de Bordeaux. Une polémique s’engagera par ailleurs sur la date exacte d’une période difficile du vignoble. Il reste droit, net, précis. Ce n’est pas lui qui lâchera l’affaire.
Laurent (Le blog de Baraou) a pris ses aises en quelques minutes et n’a pas même attendu que Catherine, notre organisatrice, dont le nom rappelle celui d’une déviance du vin, ne finisse son discours de bienvenue pour balancer déjà plusieurs bonnes petites interventions. Celui-là a le regard aiguisé des gens et des choses. Un vrai moulin à parole qui ne marche pas qu’à l’eau claire, parfois même au bon vin, nature ou tout du moins sincère. Ce ne sera pas le cas ce soir. Trop soufré ! Ca sera pour plus tard… Attention, à trop en boire de ces vins-là, vous finiriez en vrac, dans votre lit, à vous battre frénétiquement contre un dark vador imaginaire et envahissant. Si Laurent a de la bouteille (jeu de mot incontournable de tout bon œnologue), il nous servira plus d’une fois sa classe, son expérience, sa compétence et son indépendance. Un régal pour ceux qui aime les interviews qui « cazes ».
Je n’ai pas vraiment apprécié les vins à cet endroit, à part le clairet Château Pénin qui, à mon goût, était le seul vin approprié à ce moment.
Le bar à vin du CIVB confirme l’idée que l’on se fait du Bordeaux. On sort le grand jeu, l’endroit impose par son luxe, le vin est un objet de valeur. Ma foi c’est l’outil idéal pour conforter chacun dans cette idée que Bordeaux est un vignoble d’exception. Il est vrai que comparé au Mas de Saporta à Montpellier, il y a une différence marquée de l’approche marketing et de la vision de chacun de ces organismes professionnels de l’image à donner.
(A suivre…)
Il arrive, que même sans abus, tout en modération, on ne se rappelle pas exactement du lieu où l’on a passé un moment. C’est le cas de ce vendredi, où finissant la soirée avec Laurent Baraou et nos deux accompagnatrices du CIVB, nous avons joué au petit jeu d’une dégustation à l’aveugle de 4 cuvées de vins de Bordeaux.
Néophyte complet en Bordeaux de ce style, j’avoue n’avoir que très peu contribué à un certain succès pour deviner les cépages et avancer un nom de terroir. J’ai aimé cette introduction aux vins de Bordeaux, tout en douceur, dans l’obscurité, un peu chahuté par le bruissement du bar, déjà ravi de me trouver là, un peu plus qu’au spectacle puisque moi-même acteur, à m’ouvrir aux autres et me laisser saisir par la curiosité pour les vins comme pour les commentaires précis de Laurent.
Les deux cuvées que j’ai préférées, ce Saint-Julien, La Réserve de Léoville Barton, 2004, au-dessus, et cette confidence du domaine des rosiers en première côtes de blaye, en dessous.
Tous les détails du début de soirée sur le blog d’éric
A ma grande surprise, je découvre, je réalise, je prends conscience, je tombe de haut, des nues, de ma chaise, les bras avec, étonné, interloqué…etc…
Mais enfin de quoi ?
Je vous l’avoue : Ma femme aime le vin !
Que dis-je, elle aime le vin, elle boit du vin rouge, léger, fruité, de ceux qui ont une robe éclatante, et puis du vin blanc aussi, acidulé, perlant, venant flirter sur des parfums de fleurs blanches. La voilà qui déguste, qui pèse aussi bien la couleur que les arômes, en valsant avec son verre, la main fluide, aérienne et subtile.
Elle n’a rien appris et pourtant, déjà, elle semble prendre du plaisir, s’amusant à donner aux images olfactives les mots qui lui conviennent.
Je la vois me tenir tête, passer devant moi, et choisir sa bouteille selon ses goûts et ses humeurs. Elle m’accompagne dans les vignes, me suit dans les caves, en vient même à poser des questions aux vignerons et à s’intéresser à leur technique. Son habileté fascine dans ce monde d’homme et de tradition.
Elle tient son verre droit devant elle, cuisine en harmonie des plats et des vins, me réclame un vin blanc sec pour mariner une dorade, ne jure plus que par le verjus pour faire les sauces et déglacer certaines de ses préparations culinaires.
Tandis que j’ai encore ce vieux réflexe de bien boire quand un vin me plait, elle, reste toujours dans la mesure, l’équilibre, pas plus d’un verre. Une telle attitude, aussi bien parce que ses joues, très vite, rougissent sous l’effet de l’alcool, que par souci de faire attention à ne pas trop absorber de calories.
Le monde change, messieurs ! et il n’est point besoin de faire un vin pour les femmes. Elles ont déjà leur repère, connaissent bien mieux que les hommes, les subtilités des parfums, les caresses d’une texture, les reflets d’une robe et l’élégance d’une jambe.
Mais c’est certain, je pense à ceux qui bougent peu, qui n’attendent du lendemain que la copie du jour qui passe, rassurez-vous, elles n’achèteront pas de ce rouge corsé, puissant, qu’il faut boire sur un gibier, en revenant de la chasse, le fusil entre les jambes et les minutions autour de la ceinture.
Par contre, elles aimeront la diversité de ce monde du vin, son élégance et sa finesse et se laisseront aisément guidées par des « codes » qu’elles reconnaitront.
Lecture assidu du site Rue89 et du blog de Catherine Bernard : Mise en Bouteille, il m’arrive parfois d’être un peu en retard pour réagir. Le dernier article intitulé « Vin de spéculation contre vin de proximité » m’a donné quelque envie de faire, moi-aussi, mon commentaire.
Si la plume caresse la peau, elle laisse aussi sur du papier, même virtuel, des écrits étonnants.
Pourquoi donc se chercher querelles quant on nous parle si franchement de « mérite » ?
Il est si simple pourtant d’être curieux, d’avoir envie de gouter un vin, de se laisser porter par une histoire, de rencontrer un homme ou une femme, émerveillé au pied de ses barriques, empressé de vous emmener dans ses vignes, vous montrer sa terre, sa taille, tout ce travail, cette force d’ouvrage.
Faites donc ce pas, …de plus, guidé ou non, par un caviste, un article ici, une boutique, un ami, un autre, mais avancez un peu, l’esprit léger, avec envie.
Vous dégusterez très certainement des vins étonnants, des bouteilles inédites, des arômes inconnus, et même si quelques fois, vous serez déçu, il y a plus à gagner à s’ouvrir qu’à rester dans son coin.
Quel luxe nous avons de pouvoir venir à leur rencontre. Imaginez donc un boulanger vous parler de son champ de blé et de la manière de cultiver. Impensable !
J’ai encore découvert cette semaine des nouveaux aventuriers modernes, heureux de faire déguster leurs premières cuvées, tout excités encore du risque pris, du résultat pressenti, du défi à affronter, même ici, en plein coeur du vignoble du Languedoc. Et si oui, je le confirme, je leur demande si ils sont certifiés « Bio », quel plaisir d’apprendre leur manière de faire, comme par exemple à quoi peut servir des orties, des prêles, des oignons et des huiles essentielles pour la culture de la vigne. Si vous n’êtes pas ouvert d’esprit, c’est certain, vous penserez tout de suite que ce sont des foutaises. C’est bien ainsi que des hommes restent sur place tandis que d’autres avancent.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ma dernière rencontre, faites un tour ici…
Depuis 1998, l’office national interprofessionnel des vins cherche à mesurer la perception du produit vin par les Français. Pour se faire, un sondage réalisé par téléphone sur un échantillon représentatif de 1000 personnes nous donne des éléments essentiels à la compréhension de notre rapport à ce si troublant et si fondamental liquide.
Bien évidemment, comme tout sondage, il a une orientation certaine, comme un à priori pris dès le départ, afin de savoir si il se vérifie, se perpétue, s’inverse etc… L’inquiétude majeure de la profession étant la diminution de la consommation de vin. La part des non-buveurs de vin, qui doivent bien boire quelque chose d’autre, grandit, passant de 23 à 26% en 10 ans ! Cela a un effet direct sur le marché français !
Ensuite, la baisse de la consommation au restaurant se confirme, même si on peut apprécier une hausse très nette de 36% à 51% du choix d’un vin au moment de l’apéritif. Ce serait une bonne nouvelle si le vin venait à remplacer certains alcool un peu fort en début de repas ! Une bonne chose en effet aussi bien pour la santé que pour le bon goût !
L’autre intérêt de ce sondage est de rechercher quel image les français ont-ils du vin. Qu’en est-il de notre exception française ? Quels sont les impacts des campagnes de dénigrements du vin considéré comme un vulgaire alcool ? Quelles sont les conséquences de l’industrialisation et de la mondialisation de la filière vin ?
A première vue, depuis 10 ans, le vin reste perçu comme un produit culturel, à la base d’un patrimoine, lié fortement à l’homme qui le conçoit et à son terroir. Par contre, on sent bien monter quelques connaissances et prises de consciences comme de savoir, en effet, que dans les vins on trouve les résidus des engrais, fongicides et insecticides, qui ont servi à cultiver la vigne, par maintenant, plus de 67% des français contre 41% en 1998.
Ce n’est pas faute, ici même, de le rappeler et d’inciter à la vigilance. D’ailleurs, à l’affirmation « on ne trouvera plus que du vin bio », le taux d’acceptation passe de 27% en 1998 à 46% en 2008. Soit pratiquement 1 Français sur deux qui serait disposé à ne voir plus que du vin bio sur leur table ! C’est beau !
La dernière partie du sondage est un régal pour celui qui veut se faire plaisir. On balance quelques phrases et on demande aux sondés de dire si ils sont d’accord ou pas. Histoire de voir si nous sommes enclin à changer notre rapport aux vins pour une boisson radicalement différente. On diffuse des affirmations du genre : « on trouvera du vin lyophilisé ou en poudre » qui est rejetée par 80% des français. Ouf !
Par contre, à l’affirmation « le goût boisé du vin sera obtenu en mettant du bois dans les cuves sous forme de lamelles ou de copeaux » qui n’était acceptée (plutôt ou tout à fait) que par 25% des sondés en 1998, l’est en 2008 par 40%. Et il le faut bien puisque nous l’avons en effet accepté !!!
Qu’on se rassure donc ! Les Français trouvent encore un bel intérêt au vin même si ils ont bien compris les influences de la mondialisation sur le contenu, qui peuvent d’un côté amener à un changement des pratiques oenologiques, et d’un autre côté, les pousser à réclamer et exiger davantage de vins Bio !!!
Source : 1998 : Ipsos-Insight Marketing pour ONIVINS. 2008 sondage Efficience3 pour VINIFLHOR
Quand les impératifs du marché bousculent la tradition, le bon sens, une fois de plus, est mis de côté ! Faire du rosé en coupant du vin blanc avec un peu de vin rouge, comme c’est simple, à faire et à penser, facile à expliquer aux nouveaux consommateurs.
Si en plus c’est la Chine qui en réclame, vite, vite, soyons les premiers à faire ce nouveaux mélange !
Petite remarque : si l’Union Européenne en vient à proposer une telle absurdité, au niveau intrinsèque du produit, cela montre bien que le marché nous échappe, à nous Européens, pourtant premier producteur et consommateur de vin !
Signez la pétition : ici
Comment fait-on le rosé ?
Non, ce n’est pas un mélange de vins blancs et de vins rouges ou encore ce n’est pas une nouvelle variété de raisins à la peau rose, très en vogue !
Juste une précision pour bien commencer. La couleur du vin vient des matières colorantes naturelles qui résident dans la peau du raisin principalement. Ce sont des pigments de couleur. Il y en a 2 sortes. Les Flavones, de couleur jaune, pour les raisins blancs et rouges. Les Anthocyanes, de couleur rouge foncé, pour les raisins rouges. Ne nous mélangeons pas ! Quand on presse un fruit, comme vous le savez, on extrait une matière solide et une matière liquide. D’un côté le jus qui vient de la pulpe essentiellement. D’un autre côté, la partie écrasée du raisin, à savoir la peau et les pépins. La couleur va dépendre de combien de temps le liquide demeure en contact avec la partie solide. A part les exceptions, sans contact entre eux, on obtient des vins blancs, avec un peu de contact (moins d’une journée après la vendange) on fait du rosé, après un contact prolongé, du vin rouge. Cette
petite précision apportée, il reste à décrire les deux méthodes de vinification en rosé qui portent de jolis noms :
Le rosé de pressée : A partir d’un raisin rouge ou noir, au moment de la vendange, on éclate les baies de raisins, c’est le foulage et on presse le raisin tout de suite. On récupère uniquement le jus. La méthode est donc dite de pressée puisque l’on presse directement le raisin et que l’on ne laisse pas le temps à la couleur de teinter le jus.
Le rosé de saignée : A partir de raisin noir, au moment de la vendange toujours, on éclate les baies de raisins là-aussi, mais on ne presse pas. On place les raisins dans une cuve pendant un temps limité, généralement entre 8 et 16 heures. Le jus est ensuite récupéré en bas de cuve. Les pigments ont eu suffisamment de temps pour colorer un peu les jus mais pas assez pour donner la couleur rouge. Vous comprenez pourquoi on dit qu’on le saigne. Un peu comme si le vin avait déjà une vie en cuve. Dans les deux méthodes, le procédé permet de varier la couleur soit, pour la première, en jouant sur le pressage du raisin, soit, pour la seconde, en jouant sur le temps de contact entre le solide et le liquide. Le vigneron peut donc tout à fait contrôler la couleur du rosé qu’il souhaite obtenir. Il y en a même qui en font une véritable obsession.
Quelques chiffres pour bien comprendre le marché du rosé : (source civp)
Rouges et rosés étant comptabilisés ensemble dans la nomenclature douanière, il est difficile d’estimer la production mondiale de vins rosés. Elle correspondrait à 20 millions d’hectolitres par an, soit environ 7 % du volume total des vins produits dans le monde. L’Europe constitue le premier pôle de production de vins rosés (75 %), loin devant l’Amérique (20 %) et l’Afrique du Nord (2 %). La France occupe la place de premier producteur mondial de vins rosés (25 %), avec plus de 5 millions d’hl, suivie de près par l’Italie et l’Espagne, dont la production approcherait respectivement les 4 millions d’hl. Avec plus de 1 million d’hectolitres, le vignoble provençal représente ainsi 42 % de la production nationale de rosé AOC, 20% de la production française de rosés tout type et environ 9% de la production mondiale.