Semaine pour les Alternatives aux Pesticides

 

Des collectivités, des entreprises, des associations et bien d’autres acteurs mettent en place, partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

 

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu’elles sont viables.Depuis sa création en 2006, la Semaine pour les alternatives aux Pesticides est l’évènement fédérateur et novateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l’on doit aujourd’hui se passer des pesticides.
Découvrez les actions de la semaine dans votre région pour les alternatives aux Pesticides sur le site de l’ACAP. (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides)

INCA de Cancer du Vin

Les messages passent beaucoup mieux parfois quand on insiste. C’est ce que je me permet de faire à propos de cette étude épidémiologique publiée par l’Institut National du Cancer sur l’état des lieux des connaissances scientifiques sur la relation entre la consommation d’alcool et le risque de cancers. Nous assistons à un tel bruit médiatique qui va jusqu’à l’absurdité de dire que Madame Bachelot avec la loi  hôpital, patients, santé, territoires, (HSPT) va interdire de boire du vin en France, que nous avons voulu relayer l’information apportée par l’association Les 4 vérités sur le vin.

 logo 4 verites

L’association a réalisé un rapport complet de l’étude sur le document qui a été envoyé aux médecins au titre du Programme National Nutrition Santé (PNNS ) par l’INCA (Institut national de lutte contre le cancer) et le ministère de la Santé : « Nutrition prévention des cancers des connaissances scientifiques aux recommandations ».
En résumé, cette étude épidémiologique se base sur 12 rapports ou documents avec les conclusions suivantes :

2 documents indiquent qu’une consommation modérée de vin peut avoir des effets positifs sur la santé (8ème  et 12ème),
2 documents indiquent qu’une consommation modérée de vin est possible (le 4ème et le 6ème),
3 documents indiquent que le vin est une des boissons alcoolisées les plus consommées en France sans être explicitement négatif avec le vin (2ème, 3ème et 11ème),
2 documents parlent d’alcool en général sans faire référence au vin (le 1er  et le 9ème),
1 document indique que c’est à partir de 1 verre par jour pour les femmes et 2 pour les hommes qu’il y a un risque mais cette assertion est faite sans donner les références des études qui ont amené à cette conclusion (10ème),
2 documents (les 5ème et 7ème) qui sont pour le moins surprenants avec l’oubli incroyable d’une des études majeures sur la mortalité due au cancer (l’étude de Serge Renaud montrait un effet protecteur du vin contre le cancer), pour un rapport émanant d’un fond mondial sur le cancer, c’est très troublant. Dans ces rapports partiaux (l’un étant une traduction de l’autre) on y trouve avec des recommandations de 1 verre pour les femmes et de 2 verres pour les hommes par jour.
1 seul est franchement hostile au vin qui est considéré comme les autres alcools (le 7ème), ce qui est une erreur manifeste, voir les 2 prochains paragraphes.

En opposition totale avec ces assertions , l’association « Les 4 vérités sur le vin » a répertorié 13 études scientifiques sérieuses sur les bienfaits d’une consommation modérée de vin.

Voici un lien vers cette liste :
http://web.mac.com/quatreverites/Blog_des_4_Verites_sur_le_Vin/Liste_etudes.html

Et voici un lien vers une page du même blog, où 6 études sérieuses disent qu’une consommation modérée de vin place le vin très au-dessus des autres alcools en matière d’impact sur la santé, ce serait une erreur scientifique de faire autrement :
http://web.mac.com/quatreverites/Blog_des_4_Verites_sur_le_Vin/Blog/Entrées/2009/1/26_vin_et_alcool_forts.html

Après avoir étudié les différents documents, nous pouvons dire qu’une politique de santé se bâtit sur un bilan de personnes qui consomment modérément, et que le bilan est très largement favorable à une consommation modérée de vin même vis à vis des abstinents, sauf ceux qui ont un problème d’addiction, bien entendu.

En conséquence nous pouvons affirmer que ce document du PPNS envoyé aux médecins s’est affranchi de toute éthique scientifique et morale en affirmant des opinions non étayées par des études scientifiques solides publiées par des revues reconnues mondialement.

Les responsables de cette publication devraient rendre des comptes pour diffusion d’informations non étayées.

Les 4 Vérités sur le Vin, le 23 février 2009, Rapport complet et détaillé ici.

Faut-il interdire de conduire un véhicule ?

Ce n’est pas pour se moquer mais si on remplace quelques mots, dans le texte, à l’endroit des conclusions du rapport de l’Institut National du Cancer sur l’état des lieux des connaissances scientifiques en vue de faire le point des connaissances sur la relation entre la consommation d’alcool et le risque de cancers, on obtient à peu près ce langage :

Ce pourrait être une étude épidémiologique établie à partir, cette fois-ci, des statistiques de la prévention routière.

En matière de prévention des accidents de la route, en l’absence de km roulé sans effet, la conduite régulière d’un véhicule n’est pas conseillée. Des actions d’information et de sensibilisation peuvent être renforcées: l’augmentation du risque étant significative même pour une conduite modérée et pour les passagers, avec un risque d’autant plus élevé que la conduite est élevée, il convient d’encourager les personnes ayant une conduite excessive à réduire les quantités roulées. De même, il convient d’encourager les personnes conduisant régulièrement des véhicules à réduire la fréquence de leur conduite. Dans l’état actuel des connaissances, il convient également de ne pas inciter les personnes abstinentes, à la conduite régulière et modérée de tout véhicule !

On pourrait ajouter que seul le risque d’accident a été étudié dans cette étude et que les bienfaits de la conduite n’ont pas été abordés comme par exemple de déterminer si l’utilisation des ambulances sauve des vies, si les camions de pompiers ont vraiment leur utilité, etc…

La conclusion, rapide ou non, abusive ou pas, c’est tout de même que de n’étudier un phénomène que d’un seul angle, peut aboutir à des conclusions extrémistes , que certains jugent ridicules. Il est vrai qu’une approche systémique des phénomènes n’est peut-être pas encore la règle générale pour l’ensemble de la communauté scientifique !!!

Le rapport dans son jus sur ce blog

Alcool et risque de cancers : Faut-il interdire de boire du vin ?

A la suite des Etats généraux de l’alcool de 2006, l’Institut National du Cancer a demandé à un groupe d’experts du réseau NACRe (Réseau National Alimentation Cancer Recherche) de faire un état des lieux des connaissances scientifiques en vue de faire le point des connaissances sur la relation entre la consommation d’alcool et le risque de cancers. L’attention est focalisée sur le cancer. Seule la conclusion évoque les effets bénéfiques de la consommation de vin modérée sur les maladies cardio-vasculaires.

A partir de quoi a-t-on fait un état des lieux ?

Le rapport effectué montre que la relation alcool-cancer a fait l’objet d’un grand nombre d’études épidémiologiques. La recherche bibliographique a été limitée aux articles publiés en anglais et en français, entre janvier 2001 et août 2007.
C’est donc à la lecture de ces études que les conclusions sont faites et publiées :

En matière de cancer et uniquement sur ce sujet, quel est le risque de boire de l’alcool ? 
Le risque de cancers des Voies AéroDigestives Supérieures (VADS), du foie, du sein et du côlon-rectum augmente de manière linéaire avec la quantité moyenne d’alcool consommée quotidiennement. Il n’existe donc pas de dose sans effet. Autrement dit, même une consommation modérée d’alcool augmente le risque de cancers.
À partir d’une consommation moyenne de 10 g d’éthanol/jour chez la femme (soit 7 verres de boissons alcoolisées par semaine), une augmentation du risque de cancer du sein apparaît significative. A partir d’une consommation moyenne de 25 g d’éthanol/jour chez l’homme ou la femme, l’augmentation du risque devient « modeste » ou « modérée » pour les cancers du foie, du sein et du côlon-rectum; elle passe de « modérée » à « forte » pour les cancers des VADS au fur et à mesure que la quantité d’alcool augmente.
Ils en concluent alors que le risque de cancers apparait dès une consommation d’alcool, tout en avouant qu’il n’y a pas eu d’études sur les effets d’une consommation occasionnelle ! L’examen des études dans leur ensemble montre que l’effet des boissons alcoolisées dépend principalement de la quantité d’alcool apportée et non du type de boisson.

Quelle est la toxicité de l’alcool ?
L’alcool agit par l’intermédiaire de divers mécanismes:
génotoxicité de son principal métabolite (l’acétaldéhyde), solvant des cancérogènes, production de radicaux libres très réactifs, réactions inflammatoires, changement du métabolisme des folates, modification des concentrations d’hormones sexuelles.

La consommation d’alcool en France ?
Bien que la consommation annuelle moyenne de boissons alcoolisées en France soit en diminution depuis les années soixante, elle reste encore l’une des plus élevée au monde (12,7 litres d’alcool pur par habitant âgé de plus de 15 ans). Environ 12 % des adultes (6 millions de personnes) déclarent consommer de l’alcool quotidiennement, et 4 % (2 millions de personnes) déclarent consommer au moins trois verres par jour. Parmi ces derniers, seulement une faible fraction des personnes est sensibilisée aux risques liés à l’alcool. Il est donc important d’attirer l’attention des consommateurs de boissons alcoolisées (femmes et hommes) sur le risque de cancers lié à la consommation régulière d’alcool.
Pour autant, l’incidence des cancers des VADS en France diminue dans la population masculine depuis le début des années quatre-vingt, mais reste très élevée par rapport au reste de l’Europe et est l’une des plus élevée au monde.
Enfin, la répartition géographique des cancers liés à l’alcool montre des disparités régionales. Par exemple, pour les cancers des VADS, pour lesquels l’alcool et le tabac agissent en synergie, les régions les plus touchées sont la Bretagne, la Haute et la Basse Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Bourgogne, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et l’Alsace.

Quelles conclusions pour la santé publique ?
En matière de prévention des cancers, en l’absence de dose sans effet, la consommation régulière d’alcool n’est pas conseillée. Des actions d’information et de sensibilisation peuvent être renforcées: l’augmentation du risque étant significative même pour une consommation d’alcool modérée, avec un risque d’autant plus élevé que la consommation est élevée, il convient d’encourager les personnes ayant une consommation excessive à réduire les quantités consommées. De même, il convient d’encourager les personnes consommant régulièrement des boissons alcoolisées à réduire la fréquence de leur consommation. Dans l’état actuel des connaissances, il convient également de ne pas inciter les personnes abstinentes à une consommation régulière et modérée de boissons alcoolisées.

Ce rapport ne dit donc pas qu’il faut interdire de boire du vin ! Il donne des conseils de modération et de prévention surtout à l’attention des buveurs réguliers, et ceci en ne parlant que du risque de cancer, sans faire la même étude du côté des effets bénéfiques pour les maladies cardio-vasculaires.

Et si on remplaçait le mot alcool par le mot véhicule, et le mot consommation par le mot conduite, ça donnerait cela : cliquer ici.

La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.
Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.
Les objectifs de ce baromètre sont :
– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France
– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques
– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques
– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques
– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.
44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.
Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.
A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.
En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.
Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).
Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.
Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.
Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio

 

La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.Les objectifs de ce baromètre sont :– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio

 

La santé des sols est menacée

En 1989, Lydia et Claude Bourguignon créaient le laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, le L.A.M.S. Depuis, ils n’ont de cesse de nous démontrer l’importance de la bonne santé des sols, des organismes vivants qui les composent et de la nécessité de les conserver en vie pour notre propre santé. Vous retrouverez ici le même discours entendu dans le film « Nos enfants nous accuseront » avec cette même démonstration d’évidence sur l’appauvrissement des sols.

Ci-dessous, quelques phrases extraites des différents reportages réalisés sur Claude et Lydia Bourguignon, en partie disponibles sur dailymotion.

« Les sols ont perdu 90% de leur activité biologique en 50 ans d’agriculture intensive. Normalement dans un sol, il y a 80% des êtres vivants et 20% à la surface. Le rôle de ses animaux, de cette biomasse, est de créer des galeries et donc de faire pénétrer l’oxygène et l’eau dans le sol. Et ils vont permettre la transformation de toutes les matières organiques en humus assimilables par les racines des plantes. Moins vous avez de vie dans le sol, moins les plantes vont être nourries correctement. On leur donne des NPK (Azote, Phosphore, Potasse), les 3 engrais chimiques vendus aux agriculteurs. Les plantes sont déséquilibrées. Elles se gorgent de plus en plus d’eau et deviennent de moins en moins nutritives. C’est comme un enfant qui ne mange que du gras et du sucre, il devient obèse. Vous avez des plantes qui ont l’air magnifiques mais en fait elles sont malades. Donc il faut les soigner avec des pesticides. Ces pesticides sont eux-mêmes des poisons qui achèvent la vie du sol.
Et donc les gens mangent des plantes malades, sont malades et mangent des médicaments. Comme ce sont les mêmes entreprises qui font les engrais chimiques, les pesticides et les médicaments, vous avez un système qui tourne très très bien.
Nous ne faisons plus de culture en Europe. Nous gérons de la pathologie végétale. C’est à dire que nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades. On ne mettait pas un pesticides sur les blés en 1950 en Europe. Aujourd’hui, c’est au moins 3 à 4 qui sont nécessaires sinon le blé il est pourri avant d’être arrivé dans le silo.
Mais ca ne se voit pas. On balance les produits. Après on se dit : « tiens le blé il est bien », comme on met trop d’azote, le blé il tombe, alors on lui donne des hormones pour raccourcir les tiges. Autrefois les blés faisaient 1 mètre 50. Ces hormones font avorter les arbres qu’il y a autour. Ça fait disparaitre toute la flore.
Mais les gens ne le savent pas. Autrefois, les champs c’étaient plein de coquelicots, plein d’espèces, il y avait une biodiversité.
Le sol c’est une vraie éponge donc si je gère mal, il est compact, il est serré. C’est pour cà, qu’il y a ce côté moelleux du sol forestier. En fait, il est aéré par la faune. Alors quand il va pleuvoir sur un sol resserré, l’eau ne va pas pouvoir rentrer et puis c’est l’érosion. Mais c’est plus facile d’accuser la pluie comme responsable des inondations  que de dire que c’est un système agricole qui les ont provoquées. Depuis 20 ans, on traverse les années les plus sèches des derniers 3000 ans en Europe et jamais il n’y a eu autant d’inondations. On a inventé avec l’agriculture intensive, les inondations en période sèche. C’est très fort ! »

Claude et Lydia ont quitté l’INRA et se sont mis à leur compte, parce que quand ils ont commencé à montrer que les sols mourraient biologiquement, on leur a demandé de se taire !  Ils estimaient que leur devoir de scientifiques, c’était d’alerter le monde agricole que la voie qui était choisie, n’était pas la bonne pour pérenniser l’agriculture.
« Nous sommes dans la société la plus confortable de l’humanité et les dépenses de sécurité sociale augmente de 6% par an. Y’a quand même des questions à se poser. Est-ce que les gens sont si bien nourris que ça pour être autant malades ! »
« L’argumentation habituelle c’est de dire que l’espérance de vie s’accroit, chaque année, davantage. Certes, mais ceux qui ont 80 ans aujourd’hui, n’ont pas connu l’agriculture chimique avant 50 ans. C’est tellement récent dans notre histoire. Comment expliquer que 17% des enfants en Europe sont obèses. »

Palmarès Challenge Millesime Bio

Le Palmarès du 2ème Challenge Millesime Bio est paru :

 

challenge millesime bio

Or mention spéciale

ALBET I NOYA S.A.T. M. ALBET I NOYA Espagne D.O. Penedès Blanc 2007 Chardonnay Col Leccio
GRAND CORBIERE (Domaine) M. BARBIER France VDP des Sables du Golfe du Lion Rouge 2005 Les Pénitents Rouges
JANINY (Mas de) M. JULIEN France VDP d'Oc Rouge 2007 La Soeur
LOACKER TENUTE MM. LOACKER & FRANZ Italie D.O.C. Lagrein Rouge 2005 Kastlet
PIERRE FRICK (Domaine) M. FRICK France AOC Alsace Pinot Gris Blanc 2002 Vendanges tardives

Or

ABBAYE DE VALMAGNE M. D'ALLAINES France AOC Coteaux du Languedoc Grès de Montpellier Rouge 2005 Cuvée de Turenne
ALBET I NOYA S.A.T. M. ALBET I NOYA Espagne D.O. Penedès Rouge 2005 Finca la Milana
ALBET I NOYA S.A.T. M. ALBET I NOYA Espagne D.O. Penedès Rouge 2004 Reserva Marti
BAROU (Domaine) M. BAROU France AOC Condrieu Blanc 2007
BASSAC (Domaine) M. DELHON France VDP des Côtes de Thongue Rouge 2007 Cabernet Sauvignon
BELLEVUE (Château de) M. CHATENOUD France AOC Lussac Saint Emilion Rouge 2005
CLOS DE BARBEJO M. GIRAUD France VDP d'Oc Rouge 2007
CLOSEL (Domaine du) M DE PONTBRIAND France AOC Savennières Blanc 2007 La Jalousie
FAUCON DORE (Domaine du) M. BEAUMONT France VDP des Coteaux des Baronnies Rouge 2007 Lou Sanglié
GUY CHAUMONT M. CHAUMONT France AOC Givry Blanc 2007
LA CALISSE (Château) Mme ORTELLI France AOC Coteaux Varois en Provence Blanc 2007 Patricia Ortelli
LA JARA VINI (Az. Ag.) Mme MARION Italie Spumante Prosecco Extra Dry Blanc Mousseux 2007
LES CHEMINS DE BASSAC M. DUCELLIER France VDP des Côtes de Thongue Rouge 2006 Camille Leonie
LOS PINOS (Bodegas) M. OLAECHEA Espagne D.O. Valencia Rouge 2001 Reserva Tinto Cum Laude
MAS DES CLOTS M. PIQUEMAL France AOC Côtes du Roussillon Villages Rouge 2007 Aïda
MIRAVAL (Château) Mme CROISY LE GOUDEVEZE France AOC Côtes de Provence Blanc 2007 Terre Blanche
MONTIRIUS (Domaine) M. SAUREL France AOC Vacqueyras Rouge 2006 Le Clos
NAVARRSOTILLO (Bodegas) SERRANO ARRIEZU Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2007 Noemus
PETIT COTEAU (Domaine du) M. FERAY France AOC Vouvray Mousseux 2006
RICHARD (Château) M. DOUGHTY France AOC Saussignac Blanc 2003 Tradition
VIÑEDOS RUIZ JIMENEZ Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2005 Valcaliente
ZUMBAUM-TOMASI (Domaine) M. BOUHMAMA France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2006 Clos Maginiai
Argent
ACTION 2 D (SARL) M. DELMAS France AOC Côtes du Roussillon Villages Rouge 2006 M Delmas
ALBET I NOYA S.A.T. M. ALBET I NOYA Espagne D.O. Penedès Rouge 2005 Col Leccio
ALBET I NOYA S.A.T. M. ALBET I NOYA Espagne D.O. Penedès Rouge 2006 Lignum Negre
ALTA ALELLA S.L. PUJOL-BUSQUETS Espagne D.O. Alella Rouge 2006 Orbus
AROA MM LARUNBE ETXALAR & TXUS Espagne D.O. Navarra Rouge 2005 Otare Crianza
AROA MM LARUNBE ETXALAR & TXUS Espagne D.O. Navarra Rouge 2005 Aroa Jauna
BECKER JEAN (Domaine) M. BECKER France AOC Alsace Pinot Gris Blanc 2007 Selection de Grains Nobles
CANORGUE (Château La) M. MARGAN France VDP de Vaucluse Rouge 2006
CANTINE VOLPI M. VOLPI Italie I.G.T. Veneto Blanc 2008 Boira
CASA DE MOURAZ M. LOPES RIBEIRO Portugal D.O.C. Dão Rouge 2006 Private Selection
CAZES (Domaine) M. CAZES France AOC VDN Rivesaltes vin liquoreux VDN 2005 Grenat
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP des Côtes de Gascogne Blanc Absolute Passion
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP de l'Aude Rouge 2007 Domaine Mestre Grotti
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP d'Oc Rouge 2007 Elément Terre WWF Merlot, Cabernet
CHAMPAGNE FRANCOISE BEDEL & FILS Mme BEDEL France AOC Champagne Mousseux Entre Ciel et Terre
COSTEPLANE (Domaine) M et Mme COSTE France VDP d'Oc Rouge 2007 Pioch de L'oule
COSTEPLANE (Domaine) M et Mme COSTE France Vin de Table Rouge 2007 Selection Grenache
COSTON (Domaine) M. COSTON France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2006 Terrasses du Larzac
COSTON (Domaine) M. COSTON France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2005 Les Garigoles
D'HEILLY-HUBERDEAU (EARL) M. D'HEILLY-HUBERDEAU France AOC Bourgogne Côte Chalonnaise Rouge 2006 Le Quart Chapeau
DOMECO DE JARAUTA (Bodegas) M. DOMECO DE JARAUTA Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2007 Viña Marro
DOMECO DE JARAUTA (Bodegas) M. DOMECO DE JARAUTA Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2006 Lar de Sotomayor
EXPLOTACIONES HERMANOS DELGADO, S.L. M. DELGADO Espagne D.O. La Mancha Blanc Sec 2007 Señorio de Los Santos
CHÂTEAU COULON-VEREDUS Mme TEISSERENC France VDP d'Oc Blanc 2007 Viognier "La Chimère"
FASOLI GINO (Azienda Agricola) M. FASOLI Italie D.O.C. Amarone della Valpolicella Rouge 2003 Alteo
FASOLI GINO (Azienda Agricola) M. FASOLI Italie D.O.C. Soave Blanc 2007 Pieve Vecchia
FAUCON DORE (Domaine du) M. BEAUMONT France AOC Côtes du Rhône Rouge 2007 Le Becassier
GOISOT Jean-Hugues et Ghislaine (EARL) M. GOISOT France AOC Bourgogne Côtes d'Auxerre Blanc 2006 Gondonne
GOISOT Jean-Hugues et Ghislaine (EARL) M. GOISOT France AOC Bourgogne Côtes d'Auxerre Blanc 2006 Corps de Garde - Chardonnay
GUY CHAUMONT M. CHAUMONT France AOC Givry Rouge 2006
JANINY (Mas de) M. JULIEN France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2006 La Famille
JANINY (Mas de) M. JULIEN France VDP d'Oc Rouge 2006 Les 2 Frères
JASCI DONATELLO (Azienda Agricola) M. JASCI Italie D.O.C. Montepulciano d'Abruzzo Rouge 2007 Domino
JOUMES FILLON & LAGARDE (Château) M. RAYMOND France AOC Bordeaux Supérieur Rouge 2005 La Joly
LA BODEGA DE PINOSO (Coop. V.) M. SANCHEZ Espagne D.O. Alicante Rouge 2006 1932 Alta Expresion
LA GRANDE BELLANE (Domaine de) M. MARRES France AOC Côtes du Rhône Villages Valréas Rouge 2007
LA REZE (Château) M. ANDRIEU France VDP d'Oc Rosé 2007 Oc Natura
LA TARCIERE (Château) M BONNET France AOC Muscadet Sévre et Maine Blanc 2007 Les Gautronnières
LA TOUR DES VIDAUX (Domaine) M. WEINDEL France AOC Côtes de Provence Rouge 2006 Saint Paul
LA TRIBALLE (Domaine de) M et Mme DURAND France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2007
LE PLAN VERMEERSCH (Domaine) M. VERMEERSCH France AOC Côtes du Rhône Villages Rouge 2007 GT-S
LES DOMAINES AURIOL Mme VIALADE France AOC Corbières Rouge 2007 Château Ciceron
LEZAUN (Bodegas) M. LEZAUN Espagne D.O. Navarra Rouge 2004 Reserva
LOACKER TENUTE MM. LOACKER & FRANZ Italie I.G.T. Maremma Toscana Rouge 2006 Lodolaia
LOS FRAILES (Bodegas) M. VELAZQUEZ LUJAN Espagne D.O. Valencia Rouge 2006 Moma Dels Frares
LOS FRAILES (Bodegas) M. VELAZQUEZ LUJAN Espagne D.O. Valencia Rouge 2006 Trilogia Dels Frares
MALAVIEILLE (Domaine) Mme BERTRAND France AOC Coteaux du Languedoc Blanc 2006 Alliance
MARGÜI (Château) M. GUILLANTON France VDP du Var Blanc 2007
MAYRAC (Domaine de) M. VIVES France VDP de la Haute Vallée de l'Aude Rouge 2006 Millésime
MIRAVAL (Château) Mme CROISY LE GOUDEVEZE France AOC Coteaux Varois en Provence Blanc 2007
MOULIN LES RAINETTES (Domaine) M VANDEUREN France VDP de la Haute Vallée de l'Aude Rouge 2006
NAVARRSOTILLO (Bodegas) SERRANO ARRIEZU Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2005 Crianza Magister Bibendi
PALACIOS DUQUE (Bodegas) M. PALACIO MENCHACA Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2006 Buradon
PECH-LATT (Château) M. BARDET France AOC Corbières Rouge 2007 Vieilles Vignes
PETIT ROUBIE (Domaines de) M. AZAN France AOC Coteaux du Languedoc Picpoul de Pinet Blanc 2007 Domaine Azan
PIERRE FRICK (Domaine) M. FRICK France AOC Alsace Sylvaner Blanc 2005 Bergweingarten
RICHARD (Château) M. DOUGHTY France AOC Saussignac Blanc 2005 Cuvée Noble
SAINT NICOLAS (Domaine) M. MICHON France AOVDQS Fiefs Vendeens Blanc 2004 Maria
SAINTE BARBE (Domaine) M. CHALAND France AOC Viré-Clessé Blanc 2006 Thurissey
TERROIRS VIVANTS M. FRELIN France VDP d'Oc Rouge 2007 Réserve Naturelle
VIÑA IJALBA (domaine) M. ROBIN Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2005 Ijalba Graciano
VINA LAS COLONIAS DE GALEON M. NAVARRO Espagne Vino de la Tierra Blanc 2007 Ocnos
Bronze
ALTA ALELLA S.L. PUJOL-BUSQUETS Espagne D.O. Alella Blanc 2007 Lanius
AMPELIDAE M. BROCHET France VDP du Val de Loire Blanc 2007 Marigny-Neuf
AROA MM LARUNBE ETXALAR & TXUS Espagne D.O. Navarra Rouge 2006 Aroa Tempranillo
AROA MM LARUNBE ETXALAR & TXUS Espagne D.O. Navarra Rouge 2004 Aroa Gorena
BAROU (Domaine) M. BAROU France AOC Saint-Joseph Rouge 2006
BASSAC (Domaine) M. DELHON France VDP des Côtes de Thongue Rouge 2007 Syrah
BIURKO GORRI (Bodegas) M. LLORENS Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2005
BORDEAUX BIO VIGNERONS D'AQUITAINE France AOC Bordeaux Rouge 2006 Château Barrail-Haut
CANTINE VOLPI M. VOLPI Italie I.G.T. Marche Rouge 2007 Boira
CARABINIERS (Domaine des) M. LEPERCHOIS France AOC Tavel Rosé 2007
CASSAGNOLE (domaine de) M. SABATIER France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2007 Don Juan
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP d'Oc Rouge 2007 Elément Terre Syrah
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP d'Oc Blanc Emilien D'Albret Coccinelle Sauvignon
CELLIERS DU LANGUEDOC VINS DISTRIBUTION M. LOUVET France VDP d'Oc Rouge 2007 Matelles Merlot
CHAMPAGNE FRANCOISE BEDEL & FILS Mme BEDEL France AOC Champagne Mousseux Dis, "vin secret"
COCCINELLES (Château des) M. FABRE France AOC Côtes du Rhône Rouge 2007
COMBEBELLE (Château) Mme WALLACE France AOC St Chinian Rouge 2006 Henri
COMBEBELLE (Château) Mme WALLACE France AOC St Chinian Rouge 2006
COOP SAN ISIDRO - BODEGAS LATUE Espagne Vino de la Tierra Rouge 2006
COSTEPLANE (Domaine) M et Mme COSTE France VDP d'Oc Rouge 2005 Plan de Savoulous
COSTEPLANE (Domaine) M et Mme COSTE France VDP d'Oc Rouge 2007 L'Arboussède
COSTON (Domaine) M. COSTON France AOC Coteaux du Languedoc Rouge 2004 Les Garigoles
DELMAS (Domaine) M. DELMAS France AOC Limoux Blanc
DELMAS (Domaine) M. DELMAS France AOC Crémant de Limoux Mousseux 2004
FASOLI GINO (Azienda Agricola) M. FASOLI Italie D.O.C. Soave Blanc 2007 Borgoletto
FAUCON DORE (Domaine du) M. BEAUMONT France AOC Côtes du Rhône Rouge 2007 L'Authentique
GOISOT Jean-Hugues et Ghislaine (EARL) M. GOISOT France AOC Bourgogne Côtes d'Auxerre Blanc 2006 Biaumont
GOISOT Jean-Hugues et Ghislaine (EARL) M. GOISOT France AOC Irancy Rouge 2006 Les Mazelots
JONCIER (Domaine du) Mme ROUSSEL France AOC Lirac Rouge 2006 Les Muses
JOUMES FILLON & LAGARDE (Château) M. RAYMOND France AOC Côte de Bordeaux St Macaire Blanc 2007 Cuvée Prestige
LA CALISSE (Château) Mme ORTELLI France AOC Coteaux Varois en Provence Rouge 2007 Etoiles
LA GRANDE PALLIERE (Domaine de) M. GUIBERDIA France AOC Côtes de Provence Rouge 2007
LA SAUVEUSE (Domaine de) M SALINAS France AOC Côtes de Provence Rosé 2007 Carolle
LA SAUVEUSE (Domaine de) M SALINAS France AOC Côtes de Provence Rouge 2007 Philippine
MARGÜI (Château) M. GUILLANTON France AOC Coteaux Varois en Provence Rouge 2006
MONTIRIUS (Domaine) M. SAUREL France VDP de Vaucluse Rouge 2007 Le Cadet
NAVARRSOTILLO (Bodegas) SERRANO ARRIEZU Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2006 Comisatio
PAJOT (Domaine de) M. BARREAU France VDP des Côtes de Gascogne Rosé 2007
PASTOURET (Domaine) M. PASTOURET France AOC Costières de Nîmes Rosé 2007
PAUL MAS (Les Domaines) M. MAS France VDP d'Oc Blanc 2007 Les Tannes Chardonnay
PECH-LATT (Château) M. BARDET France AOC Corbières Rouge 2006 Tamanova
PETER RIEGEL WEINIMPORT GmbH M. RIEGEL Allemagne VDP d'Oc Rouge 2007 French Kiss
PETIT ROUBIE (Domaines de) M. AZAN France AOC Coteaux du Languedoc Picpoul de Pinet Blanc 2007
PIERRE FRICK (Domaine) M. FRICK France AOC Alsace Gewurztraminer Blanc 2006 Rot-murlé
RICHARD (Château) M. DOUGHTY France AOC Bergerac Rouge 2007 Cuvée Osée
SAINTE JUSTE (Domaine) M. MIQUEL France AOC Corbières Rouge 2005 Melchior Barrique
SANTIAGO IJALBA S.A. M. IJALBA Espagne D.O.C. Rioja Rouge 2004 Mutuo Crianza
VALESCURE (Domaine de) M. GUIRAUD France VDP des Sables du Golfe du Lion Rosé 2007 Domaine de la Fourmi
VIGNOBLE DE LA VOIE D'HERACLES (SCA) M. VILLEMONTE France VDP d'Oc Blanc 2007
Orwine : Bientôt le Vin 100% Bio

 

ORWINE, c’est le nom du programme de recherche européen qui a pour mission de permettre à la commission européenne, en lui pré-mâchant tout un package de données scientifiques,  de poser un cadre législatif concernant les règles de vinification Biologique commune aux pays de l’Union Européenne. Orwine qui fonctionne avec un budget total de 1400 K€ sur 3 ans, est conduit par 4 pays principaux :
L’Allemagne avec Ecovin (association de producteurs biologiques), Université de Gesenheim ;
La Suisse avec le FIBL (institut de recherche en Agriculture Biologique);
L’Italie avec l’AIAB (association de producteurs biologiques) principalement, et Vinidea (PME spécialisée dans la formation et la communication dans le domaine viticole) ;
La France avec l’ITAB, ITV, INRA de Montpellier.

 

Lors d’une récente conférence au salon Millesime Bio, j’ai rencontré Monique Jonis, en charge du programme à l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique). Voilà, ce qu’elle en dit :

« Nous avons effectué différentes études, à l’échelle de l’Europe, afin de déterminer des points importants en matière de vinification biologique.

Tout d’abord, nous avons relevé l’ensemble des chartes de vinification existantes à travers l’Europe afin de les comparer et de mettre en évidence les points communs et les points de divergences. Bien que relativement très proches, elles marquent certaines différences importantes notamment à propos de la teneur en SO2. Plus on va vers le Sud de l’Europe et moins le Soufre est nécessaire.

Ensuite, nous avons effectué des enquêtes sur des consommateurs de vin pas forcément Bio et sur des consommateurs de produits Bio de manière générale. Cela a mise en évidence que si les consommateurs perçoiventque ce sont des vins moins chargés en produits et qu’ils respectent l’environnement, ils ont cependant encore un image pas très qualitative des vins bio. Peut-être en partie à cause des débuts un peu aléatoire en matière de qualité des vins bio.

Il y a eu aussi une enquête auprès des acheteurs européens qui a révélé plusieurs points importants dont un manque et un besoin de connaissance de la filière concernant les vins bio et leurs caractéristiques, un besoin en matière de communication sur le produit, un rapport qualité-prix peu avantageux et  une forte demande pour une simplification et une harmonisation européenne.

Une étude a également été menée sur les pratiques des producteurs Bio, via un questionnaire sur internet et des entretients. Le questionnaire a été entièrement renseigné par 467 producteurs, soit environ 18% de la population ciblée, dont 192 de la France. Selon les résultats de l’enquête, le prototype du vigneron biologique européen, a un domaine petit à moyen, cultive ses propres vignes et a des pratiques très proches des pratiques conventionnelles, mais, avec l’exclusion totale de la chimie de synthèse et avec un souci d’expression du terroir et de typicité des cépages.
La gestion du sol constitue le principal changement de pratique au moment de la conversion. L’enquête révèle l’importance de l’attention et de l’expérience portées à la gestion du sol. 80% des producteurs utilisent toute une gamme d’outils pour optimiser le travail du sol de leur vignes. Dans un même temps, ils s’efforcent de mettre en place un couvert végétal toute l’année sur toute la surface du vignoble.
Le cuivre et le souffre sont utilisés par plus de 90% des producteurs mais ils sont diversement touchés par les attaques de maladies sachant que les pays les plus concernés sont surtout l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Dans ces pays, à cause des différentes conditions climatiques ainsi que des types et fréquences de maladie, les apports de SO2 sont à considérer différemment, des pays à climat plus doux.
Si une large majorité de producteurs affirme produire des raisins en quantité moindre que leurs collègues conventionnels, néanmoins, presque tous déclarent que cette moindre production est le résultat d’un choix qualitatif plutôt que la conséquence de problèmes techniques.
La majorité des producteurs biologiques n’applique pas des prix plus élevés qu’en conventionnel, pour vins de même origine et sur un même segment de marché.
Le pourcentage de vignerons biologistes utilisant (ou approuvant) des additifs chimiques, est très bas et, ceci représente la principale différence avec le vinification conventionnelle.
Ce sont seulement les consommateurs du Nord de l’Europe qui reconnaissent une valeur supérieure au vin produit par des pratiques naturelles, tandis qu’en Europe du Sud l’appellation « bio » ne représente aucun avantage commercial. C’est pour cette raison que bon nombre de viticulteurs en Italie, en France et en Espagne recherchent activement les marchés d’exportation.

ORWINE doit fournir donc ses propositions pour Avril 2009 avec notamment l’établissement de listes, d’une part de produits autorisés, et d’autres parts de techniques de vinification interdite. Il sera certainement difficile de statuer sur le taux de soufre étant donné les différences observées dans les vins et chez les producteurs.

Source ITAB