Quels produits phytopharmaceutiques sont autorisés dans l’agriculture biologique ?

Attention, pour faire de l’agriculture biologique il faut sérieusement maîtriser un vocabulaire technocratique, legislatif et quasi scientifique. Comme un paradoxe dans la recherche du naturel  !  Un défi pour ceux qui ne veulent surtout pas utiliser de produits chimiques.

J’ai tenté la lecture d’un guide des intrants utilisables en agriculture biologique en France et dès l’introduction j’ai compris que la tache serait rude ! Alors pour vous donner une idée  de ce guide qui se veut « simple et compréhensible par tous », des extraits, ça calme :

Introduction
« Ce guide a été réalisé à la demande conjointe de l’INAO, de la DGPAAT, de la DGAl et de la profession. » 

Définition
« La liste des substances actives utilisables en Agriculture Biologique est validée par la DGAl au titre de leur inclusion au Règlement d’Exécution (UE) n°540/2011 de la Commission du 25 mai 2011 et des Autorisations de Mise sur le Marché au titre de l’article L. 253-1 et suivants du Code Rural et de la Pêche Maritime, par l’INAO et la DGPAAT au titre de la réglementation Agriculture Biologique (RCE n°834/2007 du 28 juin 2007 et RCE n°889/2008 du 5 septembre 2008). »

Règles d’utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture biologique »
Pour être utilisable en agriculture biologique, sur le territoire national, un produit phytopharmaceutique doit être composé de substance(s) active(s) incluse(s) au Règlement d’Exécution (UE) n°540/2011 du 25 mai 2011 et listée(s) à l’Annexe II du règlement (CE) n°889/2008. Ce dernier doit obligatoirement détenir une Autorisation de Mise sur le Marché pour l’usage (ou les usages) revendiqué(s), en application de la réglementation nationale.Les produits phytopharmaceutiques doivent, en outre, être utilisés dans le strict respect de leurs conditions de mise sur le marché, c’est-à-dire conformément aux usages, doses et éventuelles conditions spécifiques d’emploi pour lesquelles l’autorisation a été accordée. »

Puis, vient enfin la liste des produits phytopharmaceutiques utilisables en agriculture biologique. Mais quels sont-ils ? Qu’est-ce qu’un agriculteur bio peut bien prendre comme produits pour traiter sa production ?

Et nous voiçi face à une liste de mots plus compréhensibles, soudain du sens, parfois même l’évocation de quelques souvenirs d’enfance. On trouve ainsi forcément le soufre et le cuivre pour la fameuse bouillie bordelaise, et quelques savoureuses particularités comme le savon mou, les bactéries, les huiles végétales, l’huile de vaseline, l’huile de girofle, le sable quartzeux, les phéromones, ou encore la cire d’abeille.
Nous sommes sauvés !

Jean Pierre Coffe et Leader Price, unis pour la cause du Beaujolais Nouveau

Allez, c’est parti, les foires au vin sont derrière nous, le Beaujolais, lui est en ligne de mire. Leader Price commercialisera pour l’occasion dès le 17 Novembre, plus de 50 000 bouteilles dans ses 600 magasins à 3,95 €.Imaginez ce Jean Pierre Coffe apparaissant tel un épouvantail dans la vigne, les bras écartés, un peu trop, ratant l’effet recherché, j’imagine, de bienvenue. J’espère qu’ils ne vont pas en faire un stop rayon placé en tête de gondole dans les magasins du hard discount !

MSA : Enquête Agrican, Les agriculteurs français sont en meilleure santé que le reste de la population française

Avant de vous donner la version officielle de la MSA, venons-en directement à la conclusion de cette étude : Les agriculteurs sont en meilleure santé que le reste de la population…. parce qu’ils fument moins ! Voilà, c’est fait !(Au passage, « fumer tue », ce n’est pas qu’un slogan, et on apprécie ce rappel : « il est bien connu maintenant que 50% des fumeurs réguliers vont mourir à cause de leur tabagisme, par cancers mais aussi par maladies cardiovasculaires ou encore par maladies respiratoires. »Pour ce qui est de savoir si l’utilisation de matières toxiques pour la santé est un facteur influant sur le taux de cancer et de  mortalité pour ceux qui les manipulent, on n’en sait pas plus me semble-t-il. Tout simplement parce que l’enquête est menée sur un vaste échantillon de population qui n’est pas forcément représentatif des agriculteurs. Par exemple, il faut savoir que pour la viticulture, seulement 16,5 % des hommes et 2,4 % des femmes participants à cette enquête sont des utilisateurs de pesticides sur vignes. En language plus simple, comment savoir si les pesticides ont un impact sur la santé de vignerons qui très majoritairement dans cette étude n’utilisent pas de pesticides !Et au-delà, on peut se demander comment ils ont fait pour trouver un si fort taux d’agriculteur n’étant pas en contact avec des pesticides ? C’est fait exprès ? Ou est-ce sincèrement parce que l’enquête se veut systémique et donc basée sur ce principe de cohorte* ?La réponse a cette question en analysant comment on organise une telle enquête ?La MSA (Mutualité Sociale Agricole) réalise un questionnaire et l’envoi à plus de 500 000 affiliés qui peuvent être exploitant ou salarié, en activité ou à la retraite, homme ou femme. A partir de là, ils reçoivent 180 000 réponses.On peut déjà supposer que les répondants sont sensibles à ces questions de santé, ce qui semble être le cas quand on s’aperçoit que 76 % des femmes et 42 % des hommes n’avaient jamais fumé.Ensuite, paradoxalement, on nous explique que « les femmes ont plus participé et plus particulièrement les femmes jeunes quel que soit leur statut professionnel » mais que « La cohorte était tout de même composée majoritairement d’hommes (54 %) ».  Du coup, on se demande quelle est la répartition homme-femme.Et pour finir, on peut lire que sur ces 180000 participants, il y a seulement 14% d’agricultrices en activité et 12% d’agriculteurs en activité !!!  et qu’au total « 44 % des femmes et 55 % des hommes étaient en activité ».Je ne fais pas cette lecture de l’enquête Agrican en cherchant à démonter les résultats. Je cherche surtout à comprendre des conclusions qui me surprennent. Et je ne suis pas le seul puisque même le journal le canard enchainé a fait ses remarques à ce sujet. J’espère que l’on m’expliquera pourquoi la MSA ne fait pas une étude spécifique sur les agriculteurs en activité au contact des pesticides ? Ce serait tout de même plus pratique pour répondre à leur propre remarque qui figure ainsi dans les résultats de l’enquête :  » Les effets sur la santé des expositions chroniques aux pesticides sont aujourd’hui mal connus.« Les résultats de l’enquête Agrican :Le risque de décéder d’un cancer est respectivement de-27% et – 19% moins élevé chez les hommes et les femmes de la population agricole que pour le reste de la population française.Quelle que soit la cause du décès (cancers, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires, maladies digestives, accidents …), les résultats montrent une nette sous mortalité pour la population agricole comparativement à la population générale du même âge et du même département. *La cohorte, qu’est-ce que c’est : (définition donnée par la MSA)Cohorte : ensemble de personnes dont l’état de santé est suivi au cours du temps et pour lesquelles on étudie les relations entre l’apparition de maladies et certains facteurs (habitudes de vie, expositions professionnelles…).L’anquête Agrican à télécharger en pdf ici

J’aime, j’aime pas les foires aux vins

Difficile exercice finalement que de comprendre un marché et de se faire une bonne opinion d’un phénomène comme celui des Foires Aux Vins.

Ces Foires Aux Vins me font hérisser le poil mais grâce à elle, il faut se rendre à l’évidence : le vin se parle, le vin se voit, (à la télé), le vin se boit (bon ou pas, c’est celui qui boit qui juge), le vin se vend.Ok, un vigneron tout seul dans sa vigne c’est plus en accord avec l’idée de terroir et de produit « culturel » et « fraternel », qu’un rayon éclatant inondé des lumières des néons et d’appâts. Mais reconnaissons aussi la vitalité de ce secteur économique que représente le vin.

Ces Foires Aux Vins c’est une force incroyable pour le marché du vin. Ca n’existe pas dans les autres secteurs de l’agroalimentaire : il n’y a pas de Foire au lait, de Foire aux Fruits, Foire aux Légumes etc…Et il me semble aussi que les cavistes en profitent maintenant pour faire leur propre Foires Aux Vins, idem pour les sites marchands sur le net. Le mouvement fait tache d’huile.En fait, le marché du Vin est multiple et n’est pas linéaire ! La Grande Distribution fait sa Foire Aux Vins, en septembre, très bien. Mais tout l’été, ce sont les caveaux des vignerons qui ont fait portes ouvertes, et ca marche de mieux en mieux. Est-ce la même clientèle entre celui qui se rend chez un vigneron pour le rencontrer, pour prendre ce temps pour échanger et celui qui se jette sur un carton, bouscule son voisin pour saisir une caisse en bois dans un rayon ? Pas certain !Et trouve-t-on les  mêmes vins, les mêmes types de vin ? Faut-il les opposer ? Y’aurait-il de bon ou mauvais vin pour autant ? Peut-on reprocher à un consommateur de n’acheter du vin qu’au moment des Foires Aux Vins, de suivre les recommandations des guides, des articles de certaines revues ou encore de se fier à des médailles, à un prix, une appellation ? Je ne crois pas !Je ne le crois pas parce que je me rappelle avoir été ce novice du vin, urbain, trentenaire, francilien, cédant aux chants des sirènes médiatiques et publicitaires, compilant les prospectus des marques de la grande distribution. J’y allais même avec ma femme, pour faire un achat quasi rituel, faire une bonne affaire bien évidemment, trouver les bouteilles qui allaient se retrouver alignées dans ma cave toute neuve, parce que le vin se garde, enfin le bordeaux surtout, avec une belle étiquette, le prix aidant pour conforter cette idée tenace, c’est cher, donc ça a de la valeur, donc c’est forcément un grand vin… Jamais je ne voyais le vigneron qui avait fait ces vins ! Qu’importe, je ne voyais que le liquide et je trouvais ça bon !J’en ai encore de ces bouteilles et à chaque fois que j’en ouvre une, c’est la déception. A quoi c’est dû ? Mes gouts ont changé avec la découverte de ce que j’appelle ce nouveau monde du vin, sans aucun doute. Et les vins sont finalement morts, enfin je crois. Et surtout, elles font partie de ces bouteilles qui n’ont pas d’âme à mes yeux. Aujourd’hui, quand je choisis une bouteille dans ma cave, je connais le vigneron, j’ai passé du temps avec lui, j’ai essayé de le comprendre, j’ai pour certains partager des évènements avec eux comme une vendange. Alors quand j’ouvre la bouteille, j’ai toujours quelque chose à raconter. Il y a une atmosphère et j’adore ça !

Le vin est un de ses rares produits de consommation qui permet celà : la rencontre, le partage, la connaissance, l’apprentissage ! Profitez-en !

Vin, Internet et mobilité : la révolution avec ou sans vous ?

On peut vouloir écrire pour conseiller, apporter un éclairage sur un domaine que l’on pratique au quotidien sans pour autant imposer son point de vue.

J’ai toujours eu une attirance pour les nouvelles technologies et j’ai cette chance de penser qu’un ordinateur est mon ami, que si un programme ne fait pas ce que je veux c’est certainement que j’ai manqué quelque chose, que comme une langue étrangère, je parle et pense ce language du net. Rien de plus facile alors que d’apprendre et de suivre les évolutions d’Internet. Le plus compliqué c’est ça, suivre le mouvement des pionniers, de ceux qui inventent et développent pour mieux se servir des applications.

Bien entendu, certaines technologies m’échappent et m’apparaissent comme des corps étrangers, impalpables, qui me rebutent. Mais heureusement, je ne suis pas seul et ce travail en équipe facilite l’appréhension du monde en mouvement.

Donc me voilà l’auteur de cet ouvrage qui, je l’espère, est à l’image de ma manière d’aborder le monde.  J’ai voulu des phrases simples, un vocabulaire accessible, quelques chiffres sans forcer le trait, juste pour introduire chacun des chapitres, des idées pointues, quelques bons mots. Mon obsession à l’écriture : permettre à un professionnel du vin de comprendre ce monde en permanente évolution qu’est Internet et ce que l’on appelle la mobilité à travers les smartphones, lui donner des idées claires sur le sujet et un avis réaliste sur ce qu’il peut faire pour venir sur Internet, créer un blog, lancer son site etc…

Si vous souhaitez en savoir plus sur : « Vin, Internet et Mobilité : la révolution » Edition Féret

Escarpolette, Ivo à la recherche de l’équilibre avec les vignes de Montpeyroux

L’année dernière quand je l’avais rencontré pour la première fois, j’avais éprouvé  ce vertige, de celui qui se lance dans le vide, et je l’avais surnommé par évidence, le funambule.

La prise de risque, volontaire, plus ou moins forcée, d’abord ! Et cette énergie haut perchée, en haut de ses fûts. Cette manière, habile, qu’il a, de grimper pour tirer un peu de jus de ses tonneaux.

Cette semaine, je l’ai retrouvé dans sa cave, armé d’une chaise longue et d’une longue barre de fer avec laquelle il fait tourner la vis de son mythique pressoir vertical. Le fil sur lequel je l’avais vu s’engager a disparu.
Calé dans sa cave, ses pieds sont maintenant bien plantés dans le sol. Il dégage une telle sérénité que ça m’a semblé facile de faire du vin. Une cuve, un pressoir, une barrique et des raisins. Et puis surtout, la vendange lui a donné des signes de confiance indiquant que la vigne se renforce, gagne en assurance. Chacun mûrit au rythme de l’autre. Le vigneron, la vigne, vers une entente parfaite.

Ivo en profite. En cave, il tente déjà de nouvelles cuvées comme cet assemblage à l’encuvage de Muscat et Macabeu. Je m’impatiente déjà de pouvoir en ouvrir une bouteille.Ca va lui prendre plus de 15 jours de réclusion cet exercice, vider les cuves, remplir les fûts, presser les raisins, attendre que ça cesse de couler. Une histoire d’homme seul, derrière une vieille porte verte ou bleue, on ne sait plus, dans le haut du village. En s’approchant, on entend par moment, le cliquetis du mécanisme de la vis du pressoir. Ca fait les bras ! 
En quittant Montpeyroux, je pense à toutes ces vignes qui valsent. Des propriétaires organisent des bals pour s’en débarrasser sans trop savoir comment faire. La pression immobilière gagne du terrain et les générations ne savent plus se transmettre le métier.La terre se vend pour y planter des bulbes, des clôtures bien droites avant d’y monter des murs en parpaing qui cachent des pavillons aux couleurs criardes et des piscines pleine d’eau bleue ou verte, on ne sait plus !

Pour la cause et l’amour du Vin, Engagez-vous, Manifestez-vous

Un manifeste ça engage !

C’est ce que nous propose l’association Vin&Société qui représente la filière viti-vinicole française et qui souhaite être un leader d’opinion, transmettre traditions et valeurs mais aussi être un laboratoire d’idées nouvelles pour le vin, la société de demain… hors des sentiers battus.Le vin est plus qu’une boisson. Il est une histoire de notre civilisation, un élément de notre économie, un accessoire de nos plaisirs, un témoin du temps qui passe et qu’il fait, un organe d’échanges, un passeur de mémoire, un conservateur d’émotions, un dictionnaire, des mots, des arômes.Pourquoi le soutenir ? Pourquoi s’engager ?

Parce que le danger serait de le réduire à son simple excès, à l’alcoolisme, et à le bannir de nos vies !Pour consulter et signer le manifeste : http://www.vinetsociete.fr/manifeste

A transmettre :

Skyscanner compare les prix, les vins et d’autres choses encore ?

 

Faire parler de soi ! C’est essentiel, non ?Trouver une idée pour dire quelque chose !Quelque chose que les autres voudront bien reprendre et en parler autour d’eux !Communiquer pour exister !Nous y sommes tous réduits : « On ne peut pas ne pas communiquer ! » Vous connaissez ? Certes, acceptons ce principe. Mais doit-on pour autant en oublier l’essentiel : le message. Est-il plus important de dire que d’être entendu ?Il y a longtemps qu’en matière de communication, tout le monde s’égare. C’est même devenu un moyen de communication en soi qu’utilisent les bonnes et moins bonnes agences. On voit ainsi fleurir une ribambelle d’excuses plus ou moins sérieuses  comme des baromètres, des sondages, des comparatifs, des tests, des enquêtes etc… On y chercherait des réponses pour établir des stratégies de conquête de marché, de compréhension des consommateurs etc…Et souvent, en grattant, le rideau tombe. C’est le même phénomène que l’on observe avec les politiques qui publient des livres tous les ans, principalement pour être présents sur la scène médiatique. 

Voilà, mon état d’esprit à la lecture de ce communiqué de presse du site de comparaison de prix skyscanner évoquant les résultats d’un sondage pour désigner quelles compagnies servent les meilleurs vins à bord ! C’est à un tel point d’absurdité, que l’amalgame est de rigueur ! On nous parle « d’un sondage auprès d’un panel international d’experts en vin » pour nous préciser que ce panel se compose de 10 personnes ! Et le plus affligeant c’est que plus loin dans ce communiqué, on trouve cette phrase « les résultats dévoilent certes quels vins la majorité des voyageurs préfèrent… » Les experts parlent pour la majorité des gens !

 A part ça, le résultat, on s’en fout.

Abbaye de Fontfroide, des vins porteurs d’histoire(s) et d’oenotourisme

Une abbaye, plus que jamais, un lieu de passage, une halte pour les visiteurs, pèlerins hier, les touristes de nos jours (plus de 100 000 par an) accomplissent cette même procession vers le sud. La quête semble différente. Le soleil remplacerait-il de nos jours la spiritualité ? Pas toujours.L’abbaye de Fontfroide se rencontre sur la route entre Narbonne et les châteaux cathares, ancienne voie romaine, ancienne frontière avec l’Espagne, ancienne lutte de religion, ancienne résidence des moines Cisterciens partis en 1901. La vigne est restée. Si nécessaire pendant des siècles pour faire du vin pour dire la Messe, elle est encore là, tenace, vivace, accrochée au terroir depuis 900 ans !On y découvre qu’une abbaye, à l’époque des moines cisterciens, se conduisait sous le respect de la règle de Saint-Benoit. Un de ses chapitres parle notamment de la manière dont il faut boire le vin, autorisant à chacun une hémine (un quart de litre du temps des romains) de vin par jour, avec un supplément en cas de nécessités, fortes chaleurs ou travail exceptionnel. Mais elle rappelle d’être prudent car le vin fait déraisonner même les plus sages !Le message n’a pas changé !Aujourd’hui, les propriétaires ne manquent pas d’énergie pour donner de la vie toute l’année à l’abbaye : concert de musique classique et religieuse, festival de musique et histoire, fête des plantes, musée, avec en plus des visites, un restaurant, une boutique et un caveau de vente.Depuis 2004, le vin a pris une nouvelle dimension à Fontfroide avec la restauration du vignoble (35 ha) par Nicolas et Laure de Chevron Villette, tous les deux revenus d’une autre vie , elle avocate, lui directeur marketing, pour passer un BPA viticulture.Pour répondre à tous les besoins des visiteurs, le caveau dispose de 11 cuvées, toutes élaborées sur le même principe : « du fruit, de la fraîcheur, de la finesse » ; Le climat s’y prête et le lieu également certainement : « fontfroide ».
Le restaurant est ouvert du 1er Mars au 30 Novembre, alors prenez bien votre temps pour apprécier l’abbaye et ses vins. Vous serez ravis de l’accueil et de la qualité de la cuisine. La « Table de Fontfroide » : 1er Prix 2011 du Prix National de l’Oenotourisme dans la catégorie « restaurant dans le vignoble ».

Abbaye de Fontfroide
RD 613
11100 NARBONNE

http://www.fontfroide.com