Discours flamboyant de la chancelière Angela Merkel sur le vin allemand

angela-merkelCe discours de la chancelière remonte au mois d’Avril lors de l’ouverture du salon Intervitis/interfructa à Stuttgart. J’en ai pris connaissance en lisant l’édito de la dernière elettre de vitisphere qui évoque le rapport sur les droits de plantation de Catherine Vautrin.Quel discours ! Elle ne tourne pas autour du pot et attaque franchement sur le sujet :

« Lorsque nous parlons du vin et de la viticulture, un produit sans égal est au centre des intérêts…Le vin n’est pas seulement un aliment, je pense que tout le monde dans cette salle et ailleurs est d’accord pour le dire. Le vin est également synonyme de conscience de vivre et surtout de joie de vivre.Par ma présence, je souhaite montrer mon estime pour le secteur économique qui peut rendre compte de faits économiques impressionnants.L’Union européenne compte environ 2,3 millions d’exploitations viticoles, ce qui représente pour notre continent une part non négligeable de l’économie de classe moyenne. De la viticulture nait une multitude de synergies, par exemple avec des mots comme tourisme et gastronomie. Ainsi, la viticulture contribue à la création d’emplois bien au-delà de son secteur et marque de son empreinte la vie culturelle. »

Paradoxalement, si l’Allemagne produit du vin, elle en importe beaucoup : »En Allemagne, le vin représente un chiffre d’affaires annuel de près de huit millions d’euros. Notre pays, en tant qu’importateur, domine le marché international. Avec une part de plus de 16 pour cent dans le commerce mondial de vin, nous sommes le premier importateur. Aujourd’hui, on entend souvent dire que nous exportons trop. Dans ce cas, nous pouvons vraiment dire en toute conscience : nous sommes le premier pays importateur. »Pragmatique, Angela souligne l’équilibre à trouver entre un produit culturel et un produit innovant, pour autant le même, le vin :

« D’un côté, la tradition et l’origine sont les bases du caractère de notre viticulture mais de l’autre côté, le progrès technologique et l’utilisation de tendances innovantes assurent la qualité et la présence commerciale. Je pense qu’un bon équilibre entre les deux, entre tradition et innovation est ce qui caractérise tout viticulteur qui veut avoir du succès. »

Si vous souhaitez lire le discours en totalité, allez jusqu’aux annexes du rapport.

Que va devenir la région Languedoc Roussillon sans Georges Frêche décédé d’une crise cardiaque

Georges Frêche à Millésime Bio
Georges Frêche à Millésime Bio

Monsieur Georges Frêche est décédé brutalement ce jour d’une crise cardiaque !

Homme politique et homme polémique, sa mort va concentrer des hommages certainement unanimes, sur ses excès de langage (loin du politiquement correct) , sa liberté d’esprit, son emprise sur Montpellier et sur la région Languedoc-Roussillon. On oubliera de temps en temps l’érudition de cet homme et son parcours remarquable.

Lors de Vinisud, cette année en février, j’avais repris une de ses petites phrases :

Le a son président star, Môsieur , qui s’emballe à l’approche des élections régionales, encouragés par ces Parisiens qui pensent qu’avoir un accent c’est ringard, tout juste bon pour s’amuser le temps d’un été. Il n’a pu s’enfrêcher de sortir son bon mot du jour : « Oui, je suis Sarkosiste, pas nicolas, mais carla ! »

Et un peu plus tôt, lors de sa venue au salon Millésime Bio, son discours était très direct :

Moi, je dis toujours : demain, j’ai 20 ans ! Faut regarder l’avenir. Le passé c’est le passé, c’est fini, ca ne m’intéresse plus. Et bien l’ biologique, c’est l’avenir !Le discours ici

Quand une agence de presse féminine joue sa e-réputation style sexy

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Facebook c’est géniaaaal ! Non, c’est vrai, on peut y voir tellement de chose ! Tenez par exemple, cet après-midi, au moment de se dire, j’y vais, j’y vais pas, en week-end, et si le train est bloqué, et si l’essence s’évapore… paf je tombe sur un petit mot de Michel Smith à propos des attachées de presse.Incroyable, on apprend au passage que Michel Smith, ce joueur de golf qui nous met en boite, au pied du Canigou, les jours de grève,  tient un blog sur le réseau de skyrock : http://pourlevin.skyrock.com : une folie !

Pour revenir au sujet, il suffit de lire la présentation de cette agence ci-dessous et de bien regarder le visuel de leur communication. 7 femmes pour vous occuper de votre service de presse. Ca décoiffe ! Et en plus elles travaillent !Le petit souci c’est l’image qu’elles se donnent. Bon allez, certainement que cela a été fait avec beaucoup d’humour sur leur propre statut de femme, d’attachée de presse etc… mais ça en dit long sur certains combats contre des préjugés qui sont loin d’être terminés.Pourvu Mesdames que cela vous apporte du client et des affaires, ce sera au moins un bel objectif de rempli.

Dans le texte de présentation de l’agence, vous lirez aussi un concept marketing qui gagne du terrain celui de la e-réputation. Ca peut se résumer par « Qu’est-ce que l’on dit sur vous sur le net ? Et comment je vais vous travailler une belle réputation sur les réseaux sociaux ! »Apparemment, ces dames s’y connaissent et sont prêtes à tout pour nous le montrer. Je n’y vois que du bleu… Et pour voir les photos de ces dames en vrai, il suffit d’aller sur le site de l’agence Bleu Ciel. Y’en a qui vont être déçus : ce sont des portraits !

« Créée il y a 15 ans par Nathalie Dunoir, l’agence gère aujourd’hui une vingtaine de services de presse. L’évolution de son métier avec les nouveaux médias a naturellement induit le développement de l’activité d’e-réputation. Bleu Ciel compte également un pôle éditorial qui assure la stratégie et le contenu de journaux internes, de rapports d’activité, de sites web, de publi-reportages… Sollicitée par de nombreux dirigeants, l’agence étend également l’offre de ses services à la Stratégie Corporate & RH.L’équipe, composée de 7 Femmes, intervient tant au national qu’à l’international. Les langues parlées sont l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’arabe.« 

La grande dégustation : première présentation internationale de l’Association des Vins Naturels

Des vignerons au naturel

L’AVN réunit 60 vignerons à PARIS le 8 novembre 2010 pour une grande dégustation. Incroyable, pas besoin de sa carte bleue, ni de son chéquier. Avec juste 5 euros en poche, venez déguster plus de 150 vins naturels !

La dégustation aura lieu au Pavillon du lac, parc des Buttes-Chaumont, de 10 heures à 19 heures. Les 60 vignerons adhérents de l’association, français, mais aussi italiens, espagnol et suisse, seront représentés à travers leurs vins.

La dégustation de près de 150 vins « AVN » différents sera organisée autour de huit thèmes : les bulles, les blancs de soif, les blancs d’élevage, les rouges glou-glou, les rouges sérieux, les vieux millésimes, les rondeurs, et les inclassables.

Un vin « AVN » est un vin qui répond à la charte d’approche d’élaboration des vins « nature » : culture des sols en bio ou en biodynamie, vendanges manuelles, levures indigènes, minimum de manipulations, doses très limitées de soufre ajouté.

Des vignerons, de toutes les régions, animeront cette journée. Ils présenteront l’association et expliqueront la philosophie de leur travail.

L’AVN, Association des vins naturels, a été créée en 2005. Elle réunit aujourd’hui 150 adhérents : des vignerons, des professionnels du vin (cavistes, restaurateurs, importateurs…) et des francs buveurs. En 2010, l’AVN a défini une charte d’approche d’élaboration des vins « nature » que tous les vignerons adhérents ont souscrite.

L’AVN a l’ambition de devenir un interlocuteur incontournable dans le débat européen de la définition du vin « nature ». Pour en savoir plus sur l’AVN.

L'affiche
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Offre d’emploi chef de projet oenotourisme à Agde Pézenas, une volonté politique !

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Oui c’est vrai, quand j’ai lu cette offre d’emploi sur le site de vitijob (premier site d’emploi de la filière vin), c’est la première idée qui m’est venue. Enfin, une réelle volonté politique d’unir ces deux univers le vin et le tourisme.

L’oenotourisme est à la mode ! Oui, mais c’est mieux quand la mode fait du prêt à porter, quand elle devient opérationnelle quoi ! Une telle offre le prouve, la communauté de communes de Agde à Pézenas se donne les moyens de faire vivre le tourisme du vin, de lier la côte et ses « culs nus » à la vigne qui tapisse l’arrière-pays.

Mais c’est quoi l’oenotourisme ? On va mettre des parasols dans le vignoble, c’est ça ? Ca consiste en quoi ce job de chef de projet oenotourisme et évènementiel ?

D’abord à bien connaitre la région, la richesse de son patrimoine et l’effervescence de sa côté estivale. Tourisme et Cap d’Agde sont nés de concerts dans les années 1960. Au même moment, la partie historique de Pézenas était déclarée secteur sauvegardé, ce qui va permettre la mise en valeur d’un patrimoine architectural endormi et unique.Ensuite, à rencontrer et découvrir ce formidable terroir animé par des joyaux comme le prieuré saint jean de Bébian, des locomotives comme les domaines Paul Mas, le domaine de castelnau, le domaine de Silène, des coopérateurs, les caves de Molières, les caves Richemer ou la cave de Florensac, des nouveaux venues, le domaine turner pageot, Allegria. On aurait une liste, une carte, un descriptif, ce serait l’idéal !Dans ce florilège, vous rencontrerez l’association de la route des vignerons et des pêcheurs, groupuscule de dynamisme tiré par Pierre Quinonero du domaine de la Garance qui emmène chaque année ses adhérents au salon Prowein en Allemagne.

Il va falloir coordonner tous ces acteurs, les vignerons déjà entre eux, et les offices de tourisme avec la grosse machine du cap d’agde. Le potentiel d’actions et d’engagements fait envie.

Une fois l’état des lieux effectué, il faudra proposer et construire des offres de produits oenotouristiques, en s’appuyant sur ce qui existe déjà, Vinocap, les estivals de Pézenas, Vinopolis… Offres oenotouristiques qu’il faudra commercialiser avec une exigence de résultats positifs !

L’oenotourisme : un enjeu majeur pour l’avenir économique de la région, faire vivre l’espace rural, rendre attractif le terroir, lier sur un même territoire la mer et la vigne, donner une autre dimension au tourisme du littoral…

Beau défi tout de même à relever, besoin d’un sacré dynamisme et de beaucoup de diplomatie.

L’agglomération Hérault Méditerranée réunit 18 maires et un président Gilles D’Ettore.Si l’offre d’emploi vous intéresse, elle est sur vitijob.

Domaine La Colombette, Les Pugibets font des vins légers

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Voilà ce dimanche, en plus d’avoir ce stupide article dans le magazine Fémina qui évoquait notamment le taux d’alcool élevé des vins du Languedoc, on pouvait lire ceci dans les pages actu de Béziers, en titre : « La désalcoolisation du vin au centre du débat ». Une thématique dominicale de Midi Libre ?

Et puis non, en fait, c’était un article sur François et Vincent Pugibet qui sont cités directement devant le tribunal correctionnel de Béziers par la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes. Bien évidemment, c’est à propos de leur processus de désalcoolisation. On peut lire que : « Le vice-procureur Henri Bec s’en prend à la fièvre de communication des deux prévenus : « Ils se répandent dans la presse sur leur côté précurseur constamment en train d’imaginer de nouvelles techniques ; ils se braquent sur une notion : « ce que nous faisons n’est pas illégal ! » ». Il requiert 5 000€ d’amende et trois mois d’emprisonnement avec sursis pour les deux infractions. »Impressionnant de savoir qu’on leur reproche leur innovation et le fait d’en parler. C’est même hallucinant. Après on se demande pourquoi la France perd son leadership dans les domaines où elle était pionnière !Pendant que la justice et les autorités compétentes dépensent un budget conséquent pour « dénoncer » les pratiques des Pugibets, les vins légers en alcool sont devenus un véritable succès commercial et la demande sur le marché poursuit sa progression ! Quel ironie ! Quel dommage que l’article du Midi Libre oublie de mentionner ce dernier point.Car la conclusion de cette longue histoire qui dure depuis 2003 c’est que la réalité donne raison au domaine de la colombette !

Au passage, le domaine de la colombette a lancé une nouvelle version de son site internet. Des infos et de la pédagogie pour bien comprendre les pratiques et la démarche du domaine  !

Lettre de l’association pour l’honneur du vin au Midi Libre

dangereux

Monsieur le Président du directoire de Midi Libre, Monsieur le Directeur de la publication,

J’ai pris connaissance avec étonnement de l’article cité en référence paru aujourd’hui dans «Femina» Midi Libre.

Cet article est un tissu de fausses informations, d’erreurs factuelles et d’interprétations erronées.Il concerne la production de vin, activité agricole principale du Languedoc, et porte atteinte au commerce des vins ressource essentielle de nombreux habitants de notre région.

Par ailleurs, l’association «Honneur du Vin» a engagé une action judiciaire contre la Direction Générale de la Santé du Ministère de la Santé et contre les affirmations de l’INCA (Institut national du Cancer) action judiciaire en cours d’instruction, alors que la journaliste affirme «Ces conclusions viennent conforter la dernière expertise de l’Institut National du Cancer (Inca) qui montre que non seulement les boissons alcoolisées-dont le vin- ne protègent pas des cancers, mais que même à petites doses, elles augmentent les risques».

Je vous recommande la lecture du rapport réalisé par 3 Montpelliérains spécialistes de la question, publié dans un périodique scientifique: Cahiers de nutrition et de diététique (2009) 44, 239—245 Critical analysis of the National Institute of Cancer report ‘‘Alcohol and risk of cancers’’: What are the questions that should be raised? Marie-Annette Carbonneau , Alain Carbonneau ,François d’Hauteville, UMR 204 « prévention des malnutritions et des pathologies associées », UFR de médecine UM1, IURC, 641, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34093 Montpellier cedex 5, France b Montpellier SupAgro, 2, place Viala, 34060 Montpellier cedex 1, France

Voici quelques réactions aux affirmations contestées de l’INCA:

-Professeur C. Cabrol, cardiologue mondialement connu, ancien président du Conseil National de l’alimentation: Les consommateurs de vin ont moins de maladies cardiovasculaires que les autres, c’est le paradoxe français qui étonne les Américains et que nous ont expliqué les chercheurs français.

-Professeur David Khayat, cancérologue et ancien président de l’INCA: Le premier verre de vin n’est pas dangereux, l’excès oui!! La conclusion de l’INCA sur la dangerosité du premier verre de vin s’appuie sur une monstrueuse erreur de traduction: No threshold was identified, qui signifie pas de seuil identifié, que l’INCA a traduit par: il n’existe pas de seuil, donc danger dès le premier verre.

-Professeur Norbert Latruffe, Laboratoire de biochimie métabolique et nutritionnelle, Université de Bourgogne-INSERM UMR 866, Dijon: Il existe par conséquent une consommation de vin en-deçà de laquelle il n’y a pas de risque. De plus, les polyphénols du vin (par exemple le resvératrol) ralentissent fortement la croissance de cellules tumorales humaines Ces résultats ont été confirmés par des centaines de publications internationales. D’un autre côté, de façon intéressante, l’éthanol va favoriser l’absorption des polyphénols en augmentant la fluidité membranaire.

-Professeur Henri Pujol, ancien président de la ligue contre le Cancer: La question à laquelle vous me demandez de répondre est la suivante: La consommation modérée de vin est elle identifiée comme porteur de risque de cancer? Pour moi la réponse est claire , ce risque personnel n’est pas, actuellement démontré de façon suffisamment rigoureuse. (11/2009)

-Professeur Bernard Debré, célèbre urologue: Je suis révolté par une étude sans queue ni tête, sans réel fondement scientifique.

-Professeur Michel de Lorgeril, Midi Libre du 19/02/2009: L’inexpérience (l’inculture) des rédacteurs du rapport de l’INCA sautent aux yeux de quiquonque a travaillé sur ces sujets.

-Professeur de Leiris: Sur le danger présenté par le premier verre de vin consommé, énoncé par la ministre de la santé: Or, en l’occurrence, elle lance des affirmations non fondées, sans doute à la demande de ses conseillers, cela me choque !! (Le Figaro 20/02/2009)

Le «Journal of Epidemiology and Community Health» démontre qu’une faible consommation d’alcool ou de vin par la femme enceinte n’expose pas son enfant à des dommages ultérieurs irréparables comme voudraient le faire croire les ligues anti-vin françaises, qui ont obtenue l’apposition obligatoire d’un signe distinctif sur les étiquettes. Cette étude montre même qu’un ou deux verres par semaine ou par occasion, avait un effet positif sur le niveau cognitif moyen des enfants âgés de 5 ans, qui présentent moins de problèmes comportementaux ou d’hyperactivité que les enfants nés de mères totalement abstinentes.

Le «Royal Collège of Obstetricians and Gynaecologists», qui réunit 12 000 praticiens dans 100 pays, a ainsi reconnu que la consommation d’un ou deux verres une ou deux fois par semaine était acceptable. Est-ce que la ministre française de la Santé voudra bien reconnaître, un jour, que la politique de prohibition menée par son ministère est absurde, inefficace et anti économique ??

Quant aux propos sur l’élaboration et l’ajout de sucre dans les vins, contenus dans l’article de Femina en question, ils démontrent la totale incompétence de la journaliste dans ce domaine: le sucrage des vins est absolument prohibé dans le Midi de la France depuis 1907, et les efforts œnologiques réalisés à notre époque portent sur la réduction de tout produit chimique dans l’élaboration et la conservation des vins, et leur remplacement par une hygiène totale dans tout le processus. Il faut aussi indiquer que le Languedoc est la région viticole française où les progrès de la production de raisins bio sont les plus importants.

Souhaitant que tenterez, à l’avenir, de mieux contrôler le contenu des périodiques que vous distribuez à vos lecteurs, je vous prie d’agréer Messieurs, mes bien cordiales salutations.

Jean Clavel, secrétaire de «Honneur du Vin»

http://www.honneurduvin.com

http://1907larevoltevigneronne.midiblogs.com

Lire le contenu de l’article de Christelle Ballestrero dans le magazine fémina distribué dans les quotidiens en France dont Midi Libre.

ballestrero vin et santé fémina
Vin et Santé, la fin du mythe. Par Christelle Ballestrero, votre coach forme dans le Magazine Fémina

Attention à vous, on nous ressort l’artillerie lourde, de l’info exclusive ! Il parait qu’il y a de l’alcool dans le vin ! J’veux pas faire mon « Mélanchon », c’est joli ce nom finalement, mais il y a des professionnelles qui dérapent. La preuve :

ballestrero vin et santé fémina

 

Vous connaissez le magazine gratuit fémina ? Mais si vous savez ce petit rien qui embellit les journaux quotidiens, le dimanche, avec le supplément télé. Ambiance du genre, au ptit déj, papa se tape les infos fraîches du journal, les enfants jettent un oeil sur le programme télé de la semaine, et maman, cette chère ménagère de moins d’un age certain, dévore son ptit mag gratos avec un croissant au beurre. C’est dimanche. Y’a plein de conseils sympas dedans : comment rester désirable après 20 ans de mariage, l’amitié mixte ca existe ?, depuis la retraite mon mari a changé…

Et bien ce week-end, dans la rubrique Mieux-Etre, votre coach forme, Christelle Ballestrero, vous dit tout sur le vin ! Ca commence très mal ! Vlan dans le titre : « Vins et Santé, la fin d’un mythe« . Et ca enchaine sur le même ton dans le sous-titre « Vous pensiez qu’un ou deux verres de vin rouge par jour étaient bons pour le coeur ? erreur…« Ca y va franco sur l’accroche; pas de nuance, tout dans le tape à l’oeil !Et l’article débute par ces mots : « Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui imaginaient protéger leur santé en dégustant du bon vin de façon modéré… »

Mais c’est quoi le problème ?Une nouvelle étude remet en question le fait que les petits buveurs soient en meilleur santé que, les abstinents et les gros buveurs, grâce à l’alcool ! Il y aurait peut-être, une explication du côté d’une différence de niveau socioprofessionnel et activité physique.Voilà ! Donc en fait cette étude n’affirme rien ! Bien…Et notre coach forme de rebondir sur la « dernière expertise de l’INCA » pour rappeler que l’alcool à petite dose augmente le risque de cancer. il faudra lui dire à Christelle Ballestrero qu’il y a justement quelques soucis à propos de cette étude. Faut regarder sur le site de l’association l’Honneur du vin . Et pensez pas que c’est un coup des lobbies du vin !

Mais la démonstration de compréhension ne s’arrête pas là ! La voilà partie sur l’augmentation du taux d’alcool dans les vins avec pour référence les forts taux d’alcool des vins du Languedoc bien sûr. Heureusement que les vignerons du midi ne lisent pas Fémina en plus de leur Midi Libre favori ! Ca gâcherait sérieusement leur jour de repos !

Vous m’excuserez, un long extrait de l’article va venir. C’est à un tel point d’amalgame qu’il faut mettre l’intégrale : »Selon ce scientifique (le professeur Michel Bourzeix),  alors que, il y a cinquante ans, le taux d’alcool avoisinait les 8 à 9°, aujourd’hui, il est difficile de trouver un vin de table au-dessous de 12°. Et les appellations sont de plus en plus nombreuses à proposer des 13, 14, voire 15°, comme les vins du Languedoc.L’explication ? Pour des raisons économiques, on a considérablement raccourci la durée de macération des raisins avec, à la clé, un vin de moins bonne qualité, auquel on doit ajouter des produits chimiques et du sucre de betterave (qui élève le taux d’alcool) pour le stabiliser et lui permettre de se défendre contre les bactéries, entre autres.Ces taux d’alcool élevés sont non seulement regrettables pour notre santé,  mais favorisent aussi l’accoutumance.Faut-il donc cesser de boire définitivement ? C’est une décision personnelle, à chacun de trouver un équilibre entre plaisir et hygiène de vie. Néanmoins les vins les plus alcoolisés devraient être considérés comme des vins festifs, à déguster de façon ponctuelle, et non comme des vins de table que l’on consomme plus régulièrement.« 

Voilà, voilà, c’est fini, vous pouvez rouvrir les yeux. Bon alors, vous faites quoi ce dimanche ?

Pour les curieux, l’article dans son jus en pdf ici

Secret Wine n’est plus un secret, it is costières de nîmes !

secret-wine-costieres-de-nimesJe vais la faire courte. J’ai jamais bu du Costières de Nîmes comme les 3 vins de secret wine.Alors j’espère que nous allons savoir quels domaines nous avons eu le droit de déguster ! J’aurai plaisir à me rendre chez eux pour en savoir davantage. Il est clair que ce terroir m’est complètement inconnu. C’est toujours enrichissant les dégustations à l’aveugle. Ca remet les choses à leur place. Enfin, c’était quand même entre le Languedoc et le Rhône : pîle !Une dernière chose, c’est quoi ce crocodile rose ???