Cognac Bio La Nouvelle Attitude de Leopold Gourmel

Voilà, c’est fait, le cognac Bio existe ! Et en plus il s’affiche avec fierté sous le nom de « Bio Attitude »

bouteille cognac bio leopold gourmel

« De la vinification au vieillissement en passant par la distillation, toutes les étapes de production de ce cognac sont certifiées par Ecocert, un label 100% bio. Sur les 25 hectares de vignes mis à disposition pour élaborer cet alcool de terroir, aucun produit chimique, engrais ou pesticide n’a été utilisé. Le résultat ? Un rendement moins important mais un cognac à la saveur unique, composé de notes douces et fraîches qui restent longtemps en bouche. »

J’ai repris ce descriptif (sans faute maintenant ;-))sur le site de la maison Leopold Gourmel.

N’étant pas un amateur de spiritueux, je ne vais pas pouvoir vous en dire davantage sur la dégustation notamment. Mais vous trouverez, sur le net, une ou deux boutiques qui le distribuent.
Si vous le connaissez déjà, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé.

Ortas ou Rasto ou Rasteau : la cave a sa marque

On aime ou on n’aime pas le marketing. Certains diront, qu’à force, on abuse le consommateur, on lui invente une histoire. D’autres prétendront, qu’au contraire, on lui apporte de la lisibilité et on lui facilite son acte de décision et d’achat par un signe clair de reconnaissance.

C’est le cas de la cave de Rasteau qui a lancé, il y a 3 ans déjà, sa marque ombrelle (il fait soleil dans le sud) : ORTAS. Bel anagramme simplifié de Rasto ! Quand on y va dans le marketing chez les vignerons, on y va sans détour !
Ce qui amusant, c’est ce complexe qui s’en suit où la cave se justifie et donne une explication symbolique du choix du nom en indiquant que
Ortas est constitué de trois symboles positifs :

  • l’Or
  • l’As
  • le T solide et protecteur, pivot du nom comme dans l’appellation RASTEAU.

Ca tire un peu du côté du sens, tout de même, et puis Ortas ca finit surtout comme fadasse, godasse…, et ce n’est pas vraiment très classe.
Je préfère, et de loin,  lire ceci sur leur site internet  : « Un terroir exceptionnel, un écrin de toute beauté ».

Et voir ça, de près sur leur stand à Vinexpo Bordeaux : des abricots posés sur des assiettes, simplement, dans un décor sombre. Un must ! Bravo !

stand rasteau ortas vinexpo bordeaux 2009

Conférence Vinexpo 2009 : le marketing fait vendre !

affiche afrique du sud vinexpo 2009 marketing vinIncroyable information exclusive entendue à Vinexpo, durant cependant une conférence de qualité intitulée : « Marketing de l’offre ou Marketing de la demande : Le positionnement de la filière vin et spiritueux ». C’est pour vous messieurs qui faites du vin : Le marketing fait vendre une bouteille de vin !

C’est à dire ce qui se voit, se perçoit, se comprend à demi-mot ou à renfort de beau slogan. La couleur du vin ou celle de son étiquette, la forme d’une bouteille, le packaging du Bib, la marque, le nom de la cuvée, le bouchon ou la capsule, le carton, l’emballage, le placement, le prix, enfin bref tout se qui distingue le vin avant que de le déguster.

Soyez-en persuadé !
Ca ne veut pas dire qu’il faut faire n’importe quoi, comme une étiquette fluo vert-pomme pour casser les codes du vin. Ca ne veut pas dire que le marketing veut la mort de l’authenticité, du terroir et de la culture du vin de nos régions. Nous avons bien au contraire, la chance, comme l’Italie et l’Espagne, d’avoir été les premiers sur ce marché mondial du vin. Nous avons donc la priorité de fait. Nous avons aussi une diversité de produits qui ne se retrouve nulle part ailleurs et sur aucun autre secteur.

 

Il y a de la place pour tous ces différents vins que nous savons produire en France, il y a donc un marketing à adapter pour chacun et beaucoup d’entre vous le savent déjà.

Regardez-bien le site d’African Terroir, vous y verrez que le marketing travaille sur des valeurs de « Terroir », de produit « Naturel », de commerce équitable. Ils associent le vin et le tourisme pour communiquer sur des images connues à travers le monde : cette girafe par exemple, les bigs fives, Cape Town, etc…
Voilà c’est ça le marketing ! Mettre en valeur ce vin, lui donner une identité, nous rappeler qu’il existe un terroir, des cépages et une histoire du vin en Afrique du Sud.

Quand j’ai pris cette photo sur le stand de African Terroir à Vinexpo, je me suis rappelé de cette histoire que mon fils m’a racontée juste avant de partir pour le salon : « Tu sais pourquoi les girafes ont un long cou ? ….non…hé bé parce qu’elles puent des pieds !« 

Vinexpo expose l’art a des manières

On ne vient pas vraiment au salon Vinexpo à Bordeaux pour y chercher une détente culturelle. Alors, bien évidemment, quand, d’un pas pressé, lesté sur la moquette orange, d’un hall à un autre, j’empruntai la passerelle qui chemine sur le lac, je fus surpris, comme beaucoup d’autres, par le lapin, rouge ou vert, je ne sais plus, monumentale. La taille lui donne l’importance. L’incongruité de son emplacement tout autant.

lapin oeuvre monumentale Jim Dine et William Sweetlove

Je passai vite, étant en retard, poursuivant mon effort, le long du hall 1, du côté des restaurants, autres spectacles, autres oeuvres monumentales des artistes comme Jim Dine et William Sweetlove.

oiseau oeuvre artistique vinexpo bordeaux

 

robe et arbre

Je passai sans noter les oeuvres, les artistes. Au petit matin, quand le salon était encore vide, ces « statues » me paraissaient inquiétantes, trop grandes, trop proches.A l’intérieur,  le stand officiel de la galerie Guy Pieters au salon Vinexpo – Le Salon International du Vin et des Spiritueux – Edition 2009 à Bordeaux, gardé soigneusement pendant 5 jours et 5 nuits :

chiens galerie pieters bordeaux vinexpo

Vinexpo expose l’art a des manières

On ne vient pas vraiment au salon Vinexpo à Bordeaux pour y chercher une détente culturelle. Alors, bien évidemment, quand, d’un pas pressé, lesté sur la moquette orange, d’un hall à un autre, j’empruntai la passerelle qui chemine sur le lac, je fus surpris, comme beaucoup d’autres, par le lapin, rouge ou vert, je ne sais plus, monumentale. La taille lui donne l’importance. L’incongruité de son emplacement tout autant.

lapin oeuvre monumentale Jim Dine et William Sweetlove

Je passai vite, étant en retard, poursuivant mon effort, le long du hall 1, du côté des restaurants, autres spectacles, autres oeuvres monumentales des artistes comme Jim Dine et William Sweetlove.

oiseau oeuvre artistique vinexpo bordeaux

 

robe et arbre

Je passai sans noter les oeuvres, les artistes. Au petit matin, quand le salon était encore vide, ces « statues » me paraissaient inquiétantes, trop grandes, trop proches.

A l’intérieur,  le stand officiel de la galerie Guy Pieters au salon Vinexpo – Le Salon International du Vin et des Spiritueux – Edition 2009 à Bordeaux, gardé soigneusement pendant 5 jours et 5 nuits :

chiens galerie pieters bordeaux vinexpo

Defaix Daniel-Etienne : du chablis tout cru

daniel etienne defaix chablis vinexpoDaniel-Etienne Defaix dilue de la tendresse autour de lui et dans ses vins. La voix de l’homme apaise. Son regard rassure. Les mots qu’il emploie donnent à la rencontre un sentiment agréable de bien-être et d’humanité. Je suis en confiance et dans ces cas-là, on espère sensiblement lui en donner, un peu, en retour.

Accompagné de Laurent Baraou, de bû, je découvre ce faiseur de « petites grenouilles« , des têtards de grand cru, aux mains pleines de bouteilles, toujours à faire gouter de ses vins de Chardonnay. Il va jusqu’à nous servir un Chablis premier cru Vaillon 1983. C’est un peu de sa terre que l’on met en bouche en s’attendrissant d’une telle complexité.
On devine ce soin apporté à la fermentation en préservant les levures indigènes et ce long travail de bâtonnage des lies fines qui pendant 18 mois enrichi le vin.

La crise durant, le chablis souffre, Daniel-Etienne tout autant. Et pourtant, il résiste, ne licencie personne, s’accroche. Son dynamisme se remarque : logo soigné, une symbolique claire, porte ouverte, un nom, un homme, un terroir, des vins d’exceptions. Mais voilà, la France boit moins. Les grands hôtels et les bons restaurants ne commandent plus et se délestent un peu de leur stock. Ca fait rentrer de la trésorerie.

defaix baraou lebaron vinexpo bordeaux

Daniel-Etienne a le sens de l’accueil à Chablis. Alors, outre son domaine, vous y trouverez un restaurant/Bar à vin, la « Cuisine au vin » (difficile de faire plus explicite !), et un hôtel de 38 chambres : Aux lys de Chablis…le Lys étant le nom d’un des terroirs de l’appellation. Bel exercice de style, vouloir tout nous donner, le pain, le vin et le couvert, en un même lieu, une même scène… Cet homme veut nous faire plaisir et il tient à ce que l’on revienne dans son village de Chablis, découvrir tous les secrêts de sa carte. En repartant, faites un détour par le village d’Irancy, et faites le plein de rouge cette fois-ci, pour ne froisser personne.

 

daniel etienne defaix chablis vinexpo bordeaux

Vous trouverez facilement le restaurant dans le village de Chablis et si vous n’êtes pas trop loin de ce fameux repère de bû, rendez-vous chez Laurent Baraou, il en a pris plusieurs bouteilles pour les amis de passage.

Vinexpo : Salon In, Salon Off : Le marché du vin a 2 visages à Bordeaux

 

stand diva vinexpo bordeaux 2009

Les 5 jours du salon de Vinexpo Bordeaux viennent de passer. La fièvre est montée jusqu’au dernier jours, entre acheteurs sur le tard, chineurs de bouteilles pleines sur stands vides et exposants fatigués, nerveux, heureux, pressés, compressés, décompressant.
Ceux qui avaient préparés Vinexpo se déclarent très satisfaisait du salon. Les autres semblent moins enjoués. Mais d’une manière générale, le marché mondial est soutenu, dynamique, actif et la morosité « crisienne » me semble davantage perdurer dans les papiers de certains journalistes que dans les propos des différents exposants. A croire que certains ne sont venus que le Dimanche, premier jour de salon, jour creux par excellence, croisant par inadvertance la fête des pères et la fête du fleuve.

La rançon de la gloire pour Vinexpo

bernard magrez chateau pape clément vinexpo bordeaux 2009La multitude des salons Off, leur récurrence et la taille de certains, amènent vraiment à se demander si ce n’est pas devenu une conformité voir même une obligation finalement. Sans Off, le In ne serait pas un succès. A tel point que Le Off en devient Officiel…
Au-delà de ce simple constat, cette tendance des salons off signe fortement ce que l’on ressent à Vinexpo. Il y a deux marchés du vin. Il y a celui de l’opulence, du luxe, des grands noms, leur cortège de stands imposants, d’hôtesses tirées à quatre épingles, de tapis rouge, d’invitations privées, de membre du club avec carte dorée accrochée à la boutonnière de la veste de costard, et ce bruit d’hélicoptères ,allant et venant, au-dessus du lac où les plus fortunés, certainement, se payent chacun une vue sur le monde. Les chinois, acheteurs, importateurs, animent le marché. Les pays de l’Europe du Nord confortent eux-aussi leur bonne santé et leur soif.
Alors dans ce fast, cet optimisme de rigueur ou de fait, les bouts de salon paraissent, en effet, déprimés, atones, vides, à l’image de ce hall 2, séparé physiquement du hall 1, principal moteur du salon, par un stand-restaurant-bar du CIVB. On pourrait même se dire que passer de l’un à l’autre de ces 2 halls, signifiait un véritable changement de référence, en traversant, en toute innocence, la blanche vertu du Bordelais.
Que trouvait-on dans ce hall 2 ? Des vignerons hébergés à plusieurs sur des stands fédérateurs. Et comme par hasard, ceux du Languedoc, du Roussillon, des Espagnols, quelques Italiens mais aussi ceux des appellations moins prestigieuses du Bordeaux. Bien dommage d’y retrouver, au fond, le stand d’Anne de Joyeuse et celui du Prieuré Saint Jean de Bébian.

Le salon a deux vitesses…

Le succès des Off, attirant une clientèle plus motivée et en adéquation avec le thème du off, entraînera certainement encore plus de mouvements dissidents de la sorte à l’avenir Il faut bien se démarquer, faire son évènement à soi plutôt que se retrouver noyé dans la grand messe du In. Ca se comprend. On y retrouve ainsi différents groupes, associations, syndicats, appellations. Voyez par vous-même l’éclectisme :
Les femmes vignes Rhône et les femmes de vin, L’Expression des Vignerons Bio d’Aquitaine, les blogeurs vignerons, Hauts les Vins, Contains sulfites…mais pas trop au chateau Tire Pé, Vignerons Sans artifices au Château Moulin Pey-Labrie, Les Gens de Métiers, Fair Wind Wine, et bien d’autres en additionnant les soirées.

De la grippe A… la crise

Vous lirez encore après ça que le marché est morose… que la crise pèse…que la grippe « A » rajoute au catastrophisme. Et pourtant, j’entends encore ce commercial export d’une grande cave coopérative de Bourgogne me dire tout souriant « on a une progression des ventes au-delà de nos espérances ». Et ce domaine à Cheverny, ravi de son premier Vinexpo, au sein du stand du Val de Loire, me confier que si « Dimanche tout le monde a eu très peur, le reste de la semaine s’est déroulée à merveille. »

La renaissance des appellations : L’enjeu urgent de la biodynamie – Conférence à Vinexpo Bordeaux

La Renaissance des AppellationsReturn to Terroir

Mardi 23 juin 2009Dégustationde 10h à 18h au Palais des Congrés de Bordeaux LacConférences« L’enjeu urgent de la Biodynamie »« The urgent issue of Biodynamic Agriculture »Nicolas Joly

Salle H1/H2 du Palais des Congrès11h30-13h en français – 15h-16h30 en anglaisPalais des Congrès – Bordeaux Lac(Face au Parc des Expositions) – Parking – Palais des Congrès

Demain, la Biodynamie fait sa communication officielle durant Vinexpo Bordeaux 2009.  Ce sera l’occasion de découvrir un nombre impressionnant de cuvées de ce style, venues du monde entier. Et oui, nous ne sommes pas les seuls à vouloir vivre plus sainement.En attendant de vous donner un aperçu de la dégustation et de la conférence, je vous invite à lire le texte de Nicolas Joly, vigneron passionné, passionnant et impliqué.

« L’hiver, la Terre nous montre ce qu’elle devient quand le soleil l’a un peu abandonné. Cette image permet à chacun de comprendre que toutes les qualités d’un vin – couleurs, arômes, capacité à vieillir – sont d’origine solaire, au sens large du terme.En laissant la nature faire son oeuvre, le viticulteur en biologie, prend soin de ne pas déranger la descente harmonieuse de ces forces qualitatives dans la vigne et son raisin. La viticulture en biodynamie franchit une étape supplémentaire. Elle reconnait que ces forces de vie appartiennent à un monde intangible, énergétique et qu’elles agissent sur la vigne au fond un peu comme des fréquences. On comprend alors qu’on peut agir pour renforcer la descente de ces forces qualitatives par des quantités de préparations naturelles qui sont infimes puisqu’elles n’ont comme fonction que d’être des relais ou des catalyseurs. Ainsi quelques grammes par hectare d’un préparât à base de quartz augmente la photosynthèse (n’oubliez pas que le même quartz peut faire tourner nos montres !). On est à l’inverse d’une agriculture conventionnelle dont l’usage abusif de produits chimiques très toxiques perturbe ce lien qualitatif : une bonne utilisation de la biodynamie sur une vigne peut donc exacerber les originalités de son sol et de sonmicro climat. Ces phénomènes accentuent avec force l’expression naturelle des grands terroirs. Les viticulteurs membres de l’association Renaissance des Appellations répondent tous à notre charte de qualité et sont tous certifiés en agriculture biologique. »Nicolas Joly(Pour en savoir plus)

La renaissance des appellations : L’enjeu urgent de la biodynamie – Conférence à Vinexpo Bordeaux

La Renaissance des Appellations
Return to Terroir

Mardi 23 juin 2009
Dégustation
de 10h à 18h au Palais des Congrés de Bordeaux Lac
Conférences
« L’enjeu urgent de la Biodynamie »
« The urgent issue of Biodynamic Agriculture »

Nicolas Joly

Salle H1/H2 du Palais des Congrès
11h30-13h en français – 15h-16h30 en anglais
Palais des Congrès – Bordeaux Lac
(Face au Parc des Expositions) – Parking – Palais des Congrès

Demain, la Biodynamie fait sa communication officielle durant Vinexpo Bordeaux 2009.  Ce sera l’occasion de découvrir un nombre impressionnant de cuvées de ce style, venues du monde entier. Et oui, nous ne sommes pas les seuls à vouloir vivre plus sainement.
En attendant de vous donner un aperçu de la dégustation et de la conférence, je vous invite à lire le texte de Nicolas Joly, vigneron passionné, passionnant et impliqué.

« L’hiver, la Terre nous montre ce qu’elle devient quand le soleil l’a un peu abandonné. Cette image permet à chacun de comprendre que toutes les qualités d’un vin – couleurs, arômes, capacité à vieillir – sont d’origine solaire, au sens large du terme.
En laissant la nature faire son oeuvre, le viticulteur en biologie, prend soin de ne pas déranger la descente harmonieuse de ces forces qualitatives dans la vigne et son raisin. La viticulture en biodynamie franchit une étape supplémentaire. Elle reconnait que ces forces de vie appartiennent à un monde intangible, énergétique et qu’elles agissent sur la vigne au fond un peu comme des fréquences. On comprend alors qu’on peut agir pour renforcer la descente de ces forces qualitatives par des quantités de préparations naturelles qui sont infimes puisqu’elles n’ont comme fonction que d’être des relais ou des catalyseurs. Ainsi quelques grammes par hectare d’un préparât à base de quartz augmente la photosynthèse (n’oubliez pas que le même quartz peut faire tourner nos montres !). On est à l’inverse d’une agriculture conventionnelle dont l’usage abusif de produits chimiques très toxiques perturbe ce lien qualitatif : une bonne utilisation de la biodynamie sur une vigne peut donc exacerber les originalités de son sol et de son
micro climat. Ces phénomènes accentuent avec force l’expression naturelle des grands terroirs. Les viticulteurs membres de l’association Renaissance des Appellations répondent tous à notre charte de qualité et sont tous certifiés en agriculture biologique. »
Nicolas Joly
(Pour en savoir plus)

Ouverture de Vinexpo Bordeaux 2009

 

salon vinexpo ouverture allée vide

Dimanche matin, 07h00. VINEXPO BORDEAUX – Pas de bouchon à cette heure-là !
Le parking commence à se remplir. Je me plais à parcourir les allées encore vide. Il fait froid. La climatisation fonctionne déjà à fond. Dans 2 heures, les portes s’ouvrent. Poussez-vous ! c’est partit pour 5 jours.

 A 8h30, les premières navettes débarquent les toutes nouvelles cravates, les premiers costards, souvent trop grands, surtout pour les plus petits qui les portent, quelques tailleurs déjà là et des lunettes noires façon « maya l’abeille » à la japonaise. La journée est belle, grand soleil. Le lac se traverse sur une passerrelle flottante. C’est très agréable.

inauguration vinexpo bordeauxAvant midi, je me retrouve nez à nez face à une horde d’officiels. Je reconnais Monsieur Barnier, tout européen, tout sourire, devancé de Monsieur Juppé, radieux. J’aperçois Madame Cazes de l’union des grands crus dans le cortège. Je ne m’attarde pas. Eux non plus.

Et puis, en rejoignant le fond du hall 1, au pas de course, sur le rythme des officiels en somme, je freine brusquement en reconnaissant ce cher Monsieur Magrez, hilare, attablé, entouré de convives, sur son stand qui ressemble plus à l’entrée d’une bastide qu’à un stand en préfabriqué. C’est propre, c’est classe. C’est Bordeaux !
La vie est belle dans l’univers du vin. Je croise très souvent, finalement, des croisements de jambes. Il y en a qui jouent la carte de la séduction. Ca plait !

Jusqu’au soir, je ne rencontre personne parlant ni de crise ni de marché difficile. C’est la foire en somme ! Soyons optimiste…Il y a tant de vins à découvrir. Le Portugal par exemple dans le hall 3, un rosé de rose en provence venant tout droit de Trets, des vins d’Afrique du Sud….