Salon verre bouteille à Nice des vins natures au bord de l’eau

salon verre bouteille nice vin nature

Nice on the Beach

Samedi 6 et Dimanche 7 juin de 17 à 22 h 30

Pour la première fois à Nice, Verre Bouteille organise 2 soirées dégustations et de ventes privées de vins bio. 16 vignerons bio-logiques de grand talent, seront présents au Hi-Beach plage privée écolo-chic du Hi-Hôtel dessiné par Matali Crasset, élève de Stark. Comme le Hi-Hôtel, qui a obtenu le label Green Globe, le Hi-Beach marque son attachement aux valeurs écologiques à travers des engagements concrets : cuisine à base de produits bio, douches solaires, produits d’entretien écologique, poubelles de recyclage sur la plage, tri de tous les déchets, papiers recyclés…

Au 47 promenade des Anglais, le Hi-Beach renoue avec la simplicité des plaisirs de la plage et du bord de mer

Un art de vivre gai et convivial où l’on se sent en harmonie avec la nature. Dans l’espace ouvert sur le bar et tourné vers la mer, tout est conçu selon une approche dynamique du « vivre ensemble ». Le restaurant propose une cuisine légère, diététique et biologique pour tous. Le chef argentin Mauro Calagreco, du Miraflor à Menton, s’est associé à la carte alors que le sushi-chef japonais Kakzuomi Ota, crée l’attraction en fabriquant à la demande ses sushis et sashimis, à la vue de tous. Lors des soirées du 6 & 7 juin, des tapas pourront être dégustés avec de très bons vins naturels…

De 17h à 22h30, ces soirées proposent de vrais échanges entre les Hommes.
Disposées sur le sable, 16 tables accueilleront les vignerons et leurs bonnes bouteilles. Le droit d’entrée de 10 € donne droit à un verre de dégustation en Kwartz (Pro-Tasting de Chefs & Sommeliers) pour découvrir à son rythme les différentes cuvées proposées à la vente. D’un côté des vignerons soucieux de leur environnement et engagés dans la
biodynamie, qui défendent l’identité de leur terroir, de leur savoir-faire, de leur vin. De l’autre des «consommacteurs » concernés par l’écologie et la biodiversité, qui recherchent les plaisirs sains et joyeux des vins naturels et la convivialité de la rencontre avec les producteurs. Les cavistes, sommeliers, restaurateurs, agents sont invités à la soirée du dimanche.

Oeno-blogeur à Bordeaux : un dimanche au chateau du Payre en AOC Bordeaux

chateau du payre facade bordeaux

Dimanche matin de notre week-end oeno-blog à Bordeaux – Le soleil est au rendez-vous, le vent aussi. Le CIVB nous amène au Château du Payre, très beau domaine en agriculture raisonnée sous label Terra Vitis. Les vignes se situent en AOC Bordeaux, Premières Côtes de Bordeaux et Cadillac pour le liquoreux.
La Garonne n’est pas loin et nous devons grimper un peu pour atteindre le bourg où se nichent les bâtiments.
Un petit bout de femme nous accueille, très vite, auquel s’accroche un garçon un peu timide. Il faut dire que sur lui se pointent les objectifs de nos appareils photos. Ca doit faire bizarre.Valérie Labrousse nous emmène sur ses terres, au pied de ses vignes ; elle qui se tient debout, à l’extrémité même de la cinquième génération de femme vigneronne.

blog vin bordeaux chateau du payre

Elle, qui avait fait un autre choix que la vigne, est revenu dans le giron(de) familial pour poursuivre les efforts de ses ainées. Devant nous, 33 hectares de vignes sur les communes de Cardan et Rions, du travail pour une main d’oeuvre locale pas si facile à recruter et la particularité de vendre plus de 80% de ses vins en direct aux particuliers. D’ailleurs, à l’entrée, on trouve un caveau de dégustation très fonctionnel et quelques places de parking pour les clients de passage.

fabrice leglatin de vinsurvin au chateau de payre

Devant Valérie se tient quelques blogeurs, aux allures différentes.  « Mais c’est quoi exactement des oeno-blogeurs » nous demanda-t-elle. Si certains, comme éric ou fabrice, notent, questionnent, s’intéressent, d’autres, déjà, prennent un peu plus la mesure du temps, soupèsent poche droite et poche gauche, se donnent de la voix. Cependant, parce que le discours de Valérie est passionnant, nous suivons de concert ses pas et ses gestes. Nous irons également visiter la cave, très propre, dont l’arrière s’agrandit pour aménager un quai de vendange plus moderne et accessible avec un sous-sol pour le stockage du vin en barrique.

vigne chateau du payre coteaux de bordeaux et cadillac

Au passage, nous apprenons que pour le maintient en AOC, le domaine devra produire de sacrés efforts notamment sur l’espacement entre les rangs et sur la hauteur des fils. Le vignoble subit des contraintes constantes et il n’est pas rare, même en AOC Bordeaux, de voir des domaines soudainement à la vente.

Notre visite s’achève dans le salon où nous sommes reçus pour un repas, simple comme le répètent nos hôtes, mais surtout excellent et raffiné à notre goût. Quelques asperges blanches pour commencer et le papa de Valérie nous entraîne plus loin dans la bâtisse pour nous faire déguster, des magrets de canards qu’il est en train de braiser dans une cheminée-barbecue ou un barbecue-cheminée, on ne sait plus, la fumée des sarments de vigne gagnant la pièce. Au naturel, ravi de nous débotter ainsi, il nous découpe quelques tranches et chacun se délecte, tenant la viande rouge et chaude du bout de ses doigts. C’est délicieux. Me vient comme une atmosphère joyeuse de repas de famille.

vin de blog et blog de vin

Sur cette photo, la jeune femme au centre, est une oenologue, bien sûr, c’est pour cela qu’elle tient son verre ainsi. Il s’agit de Valérie Danan dont nous avons fort apprécié sa conversation et son rire. Elle était notre accompagnatrice, digne représentante du CIVB. Ils ont bien de la chance ces bordelais !!!
Le repas fut l’occasion de découvrir des vins de Bordeaux très accessibles et de comprendre l’intérêt de les laisser vieillir quand les années s’y prêtent. Nous avons ainsi dégusté un 2005, très chaud, en pleine puissance, qu’il faudra impérativement mettre à l’abri pendant 10 ans avant de se régaler. S’en est suivi un 1989 et un 1983, différents tous les deux, renversant, me procurant enfin ce plaisir d’attendre. Quelle récompense en effet que de patienter tant d’années pour ouvrir, au génie, de telles bouteilles. A mes côtés, Emmanuel Delmas, sommelier au Fouquet’s, sabre l’air de ses doigts. Il tient son verre comme il cueille une fleur fragile, précis dans ses gestes. Pour autant, il n’a pas cette exubérance italienne, et maîtrise aisément l’espace pour y dessiner les contours des vins qu’ils commentent. Quel bonheur de l’entendre dire que celui-ci dégage les effluves d’une boite à cigare, que cet autre respire l’encaustique des meubles, chez les antiquaires. Son phrasé rapide se bouscule presque, quand le mien reste muet. Tu vois, me dit-il, « c’est ça le vin, c’est exactement ça qu’il faut faire ! Y’a le fruit ! C’est du jus ! C’est parfait !  » Et à plusieurs reprises, je l’entends s’écrier, « c’est tendu ».

dessert fraise chocolat cannelé chateau du payre

Le dessert, quelques fraises, deux morceaux de cannelé, un carré de chocolat et un verre de Cadillac 1975. J’étais déjà né en 75 et j’aimais déjà les fraises ! Belle émotion, partagée, comme un air de famille encore qui revient. Le plaisir en bouche est somptueux. Des arômes de cire tapissent ma mémoire, et, nostalgique, tout en regardant la tablée, je laisse fondre le cannelé sur des notes de caramel. Bordeaux me surprend là où je ne l’attendais pas : sur la sincérité d’un vin, la simplicité d’une dégustation, la chaleur d’un accueil franc, sans détour. Je ferai de mon mieux pour mettre ce Bordeaux là en avant. Je veux dire ce Bordeaux qui, comme ces autres terroirs de mon coeur, sait paraître sans maquillage, sous la lumière du jour, droit dans ses vignes. Quand on vous dit que le vin c’est une terre et des hommes, il faut bien venir à leur rencontre pour mieux les déguster.

laurent baraou à Bordeaux au chateau du payre

Exercice de sauvegarde du vignoble par Laurent Baraou, toujours galant homme, faisant honneur à sa voisine, la maîtresse de ces lieux, en l’occurrence celle qui lui procure ce plaisir en bouche, sur ce fameux Cadillac 1975. Laurent était déjà « Nez » en 75 !

Si vous souhaitez en savoir plus sur le château du Payre, faites un tour par ici. Il y a aussi un accueil camping-car et des chambres d’hôtes. Une excellente adresse à ne surtout pas manquer, il y aura bien un vin à votre goût :

Nocturne Vigneronne de PéZenas : une appellation entre en scène

nocturne vin pezenas

C’était ce samedi 30 mai 2009, alliance des VINS ET de la GASTRONOMIE avec les vignerons du terroir de PéZenas
Un moment très agréable pour découvrir la nouvelle appellation des vins AOC Languedoc PéZenas, déguster des plats originaux sur la butte du château, en profiter pour suivre des visites patrimoniales dans les différents lieux historiques de la vieille ville.

PéZenas met en scène le vin et sa mémoire en s’aidant de l’architecture toujours en place de quelques hôtels dans lesquels un fameux Jean-Baptiste Poquelin a passé quelques temps pour amuser les gens. Un évènement hors du commun pour allier les plaisirs des amateurs d’histoire, de gastronomie, de théatre et de patrimoine.

Le repas nous a été proposé par Julien Laporte, jeune chef méditerranéen. Une première partie à l’hôtel de Peyrat pour y apprécier :
Une crème brûlée au foie gras de canard et figue de Nézignan

Une deuxième partie au jardin de la Butte du Château pour suivre sur :
des Nems d’Aubergine, crème de chèvre à la menthe fraîche, tomates roma en persillade.
Méchoui d’agneau, semoule aux épices douces, arrosée de son jus de cuisson.
Fromages sélectionnés par la fromagerie Clerc
Tiramisu à l’ananas et biscuit aux amandes.

Les domaines présents que je vous invite à visiter lors de votre prochaine venue à PéZenas :

Château de Belles Eaux, Domaine Belle Fontaine, Domaine Clos Roca, Domaine de Bayelle à Caux, Domaine de Daurion, Domaine de Nizas et Sallèles, Domaine Lacroix Vanel, Domaine le Conte des Floris, Domaine les Aurelles, Domaine Montpezat, Domaine Montplezy, Domaine Pech Rome, Domaine Ribiera, Domaine Rocaudy, Domaine Stella Nova, Les Coteaux de Neffiès, Les Caves Molière, Les vignerons de Fontès, Prieuré Saint-Jean de Bébian.

Dégustation de Vin Naturel au Bar à vin de Pézenas : Invitation

ShowViniste, le Blog Citoyen du Vin et Blablablah, le journal local des délocalisés, vous invitent :

Venez déguster les vins du Domaine La Sorga

Vendredi 5 Juin 2009 à 11h00 

Bar à Vin de Pézenas

 // Antony Tortul, créateur de vin nature//

Pour la première année de création de son domaine La Sorga, Anthony s’est lancé dans l’élaboration de 29 cuvées. Il a sélectionné des parcelles de raisins bio à travers tout le Languedoc, de Limoux jusqu’à ChateauNeuf du Pape, en passant par Pézenas, Saint-Chinian, Carcassonne et bien d’autres encore. Il a poursuivi l’effort en cave pour nous apporter des saveurs inattendues et des cuvées fantastiques.

Venez à sa rencontre, c’est un garçon plein d’énergie, bavard sur son métier, rieur dans l’âme et dans ses vins.

Le Bar à Vin de Pézenas se situe au 20 Cours Jean Jaurès à Pézenas, dans l’Hérault, au coeur des magnifiques terroirs du Languedoc, ville d’art et d’histoire, célèbre pour l’inspiration qu’elle a donnée à Monsieur de Molière pour le théatre et à Boby Lapointe pour la chanson.

Blablablah est le journal local des délocalisés. It is a free French English newspaper. Il est tiré à 15000 exemplaires et distribué sur l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon.

ShowViniste est le blog citoyen du vin qui met en avant les vignerons, d’ici et d’ailleurs, qui militent ou qui s’amusent à créer des vins différents, le plus souvent bio et parfois dits naturels, c’est à dire 100% fruit !!!

Envoyez-moi un email pour réserver votre invitation.
L’accès à la dégustation est gratuite pour les curieux et les autres !

Soirée Oeno-blog à la Brasserie Bordelaise : Du chateau Tire pé à Olivier Dauga

Un peu de publicité parce que j’ai adoré cet endroit, l’accueil, le repas et les vins. La Brasserie Bordelaise se situe dans une rue piétonne, au 50 rue Saint Rémi,  près de la rue Sainte Catherine et du théatre. Si vous êtes de passage ou bordelais, n’hésitez pas, réservez à l’avance. Une immense table en bois dans la cave voutée donne le ton et l’ambiance, pour une soirée d’échanges et de rencontres à plusieurs. Soit vous restez vissé à votre banc et ne parlez qu’avec vos proches voisins, soit, n’y tenant plus, vous voyagez autour de la table, par étapes. C’est au choix.

 

cave voutée brasserie bordelaise à bordeaux rue saint rémi

C’est notre deuxième soirée entre gens de blog de vin, toujours suivant l’invitation du CIVB, et l’opération de séduction va fonctionner à fond. D’abord le lieu est magique et nous invite à prendre nos aises comme notre temps. Ensuite, nous sommes accompagnés de la responsable du marketing Europe du CIVB, Carole Demolis, sagement prise en main par le plus gentleman de nous tous, Laurent.

Laurent baraou carole demolis marketing civb bordeaux

Puis, nous avons la chance de rencontrer et d’avoir enfin du temps pour discuter et faire la connaissance de quelques vignerons et de leurs vins. J’ai pour voisin, Olivier Dauga, célèbre « Faiseur de vin« , imposant, plutôt costaud mais très chaleureux et rapidement disert sur les différents domaines qu’il conseille. Ses airs et son allure se démarquent de l’image traditionnelle du Bordeaux, revue plus tôt, dans l’après-midi, durant la dégustation des grands crus. L’homme est un original, ça me plait. Il se prénomme olivier, on est deux. Il me parle d’un domaine, le Chateau Grand Boise, dans les Bouches du Rhône, à Trets, et comme par hasard c’est un village que je fréquente avec amour depuis fort longtemps. Un bel endroit entre le massif de la Sainte-Baume et la Montagne Sainte-Victoire, où vous trouverez à l’endroit du chateau, une très belle vinothèque. (Sur la photo, en-dessous, olivier Dauga c’est le jeune homme à gauche avec son écharpe verte à paillettes. L’homme a du style. A droite, mon verre et mes verres…)

olivier dauga bordeaux faiseur de vin

Olivier Dauga fait des vins uniques qui exaltent avec franchise le plaisir, à travers le fruité généreux d’un raisin idéalement mûr au boisé fondu, associé à une étiquette moderne dans un monde où la consommation des vins est en pleine mutation.  Nous avons le même credo : Il y a un nouveau monde du vin !!!

La table se couvre, petit à petit, de bouteilles, pas toujours vides, tant on nous propose des cuvées différentes à déguster. J’amoncelle devant moi, avec la complicité de la serveuse, très affable, faisant preuve d’une pointe d’espièglerie professionnelle qui anime l’envers d’une soirée,  celles que j’ai préférées et qu’il me plait de noter des détails à partir de l’étiquette et d’y revenir de temps en temps par plaisir.

Le coup de coeur arrive enfin avec les vins du Château Tire Pé de David Barrault. Il a tout de ses vignerons qui travaillent par passion, les pieds dedans et les mains bien occupées. Celui-ci travaille dehors, au grand air, et cultive pas moins de 13 ha sur le terroir de l’Entre-Deux-Mers. Je suis charmé par les premières effluves de sa cuvée Malbec et très vite par la finesse et le fruité en bouche. C’est un vrai régal qui vient à point nommé sur le dessert. Il nous raconte que le nom du Château vient de la montée pour y parvenir. Les bêtes, et pourquoi pas les hommes aussi, en produisant un effort, y tirent un pet. C’est moins poétique que l’Angélus, n’est-ce pas ! David n’est pas forcément très à l’aise devant nous tous mais il nous touche par sa sincérité et son vin n’en finit pas de tourner sous mes narines. Je m’en abreuve doucement, tandis que la soirée s’achève. Il est 2 heures. Bordeaux bruisse encore de monde dans ses rues éclairées. Nous irons, pour certains d’entre nous, trainer une bonne heure de plus, pour parler encore.
Ce monde du vin me plait. Même ici, sur cette terre de Bordeaux, un frémissement se fait voir et des hommes tels qu’olivier Dauga et david Barrault feront école, c’est certain.  Un coup de chateau au CIVB pour l’essai transformé.

Votez Oui au Bio dans ma cantine scolaire et pour mes enfants

 

A l’issue du Grenelle de l’environnement, il a été décidé de passer à 20% de bio dans les cantines à l’horizon 2020.
Le WWF-France agit dès à présent, en lançant la première campagne nationale pour l’introduction de produits issus de l’agriculture biologique locale dans les cantines scolaires. Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d’élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans chaque cantine scolaire et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de son territoire à passer au bio.

Le bio c’est bon pour la santé car riche en éléments nutritifs mais surtout, exempt d’OGM, de pesticides et de conservateurs potentiellement nocifs pour l’organisme ! Le bio, c’est bon pour l’environnement en privilégiant un mode de production qui respecte les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. S’il est local et de saison, c’est moins d’énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre pour la planète !
Enfin, le bio, c’est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d’emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l’utilisation des pesticides.

Week-end des grands amateurs des grands crus de Bordeaux 2009, La dégustation

tonneaux radoux bordeaux grands crus fut de chène

Voilà, c’était le 16 Mai, au Hangar 14 à Bordeaux.

Nous étions plusieurs « oeno-blogeurs » invités par le CIVB à participer à cet évènement assez surréaliste ;avoir la chance de déguster, en primeur, pas moins de 200 cuvées, 2 par propriétaires de Grands Crus.
Au prix moyen par bouteille, à moi seul, j’ai certainement mis en bouche pour plus de 2 500 euros ttc !!! Et le pire, c’est que j’ai pratiquement tout craché afin de pouvoir en découvrir un maximum ! Même un Angélus 2004, quand j’y pense, à 150 € la bouteille.
Il est certain que j’ai été davantage ébloui par cet alignement prestigieux de grands noms de vins de Bordeaux que par les vins en eux-mêmes (désolé pour les puristes) et par l’absence de rencontres véritables avec un artisan vigneron ! Ce n’est pas le lieu !

Collection de grands crus de bordeaux

J’ai tout de même été ravi de découvrir, à la suite, l’amplitude et l’harmonie de quelques Saint-Julien, dont le château Léoville-Barton ; la finesse d’un Gruaud Larose ; l’élégance d’un château Lagrange dont je ne connaissais jusque là que les fiefs ; l’équilibre d’un Saint-Emilion, le Clos Fourtet ; la fraîcheur de Margaux du Château Rauzan-Gassies et enfin l’exclusivité et le prix d’un Angélus, l’annonciation même d’une garde exceptionnelle.

Avant de terminer ces 3 heures de dégustations par une enfilade de Sauternes, je pris la pause, à côté de la modeste table du château Beau-Séjour Bécot. Il était remarquable que l’évènement rencontrait un certain succès et que, contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, il y avait une majorité de jeunes personnes, disons sous les 35 ans voyez-vous ! Et puis, pas que des messieurs, si il est vrai, que cela restait, apparemment, d’une certaine classe sociale.

femme vin bordeaux amateur

Le sprint final se déroula, tout en douceur, en sucrosité relative, accompagné par Kathryne, elle-même enchantée d’échanger quelques mots avec Monsieur Alexandre de Lur Saluces, ex-château Yquem, et propriétaire du château de Fargues.

lur saluces ex yquem fargues

L’invitation à cet évènement exceptionnel se poursuivit, en petit comité, dans une salle attenante, pour y rencontrer Madame Sylvie Cazes-Régimbeau, présidente de l’Union sylvie cazes présidente union grands crus bordeauxdes Grands Crus de Bordeaux. Il est assez difficile de reporter les propos tant nous n’étions pas du tout en phase. Elle, seule, certainement un peu fatiguée par la journée passée, ne sachant pas trop qui nous étions finalement, je veux dire des journalistes, des amateurs, des proseurs du vin ou des inquisiteurs, et nous, bienheureux, plusieurs, en meute, assistant à l’aplomb de certains, tous plus ou moins habitués à ne pas nous satisfaire du consensus de pensée, à regretter cette forte empreinte de bois dans la globalité de ces grands crus 2006, à constater que nous aurons bien du mal à acquérir et à attendre plusieurs années avant de pouvoir réellement apprécier, à leur juste moment, ces cuvées fantastiques. Et Madame Cazes de nous affirmer qu’en effet, « face à une clientèle un peu vieillissante et à une certaine perte de contact avec la jeune génération », ce genre de week-end avec tout ce qu’il comporte (dégustation, diner, soirée DJ, invitation oeno-blogeur) a pour but de donner une nouvelle image des grands crus de Bordeaux et de se rendre à nouveau accessibles. Enfin, elle nous rappela que l’élevage en barrique de bois neuf « apporte de la complexité, de la finesse et des éléments complémentaires (?) aux vins mais qu’il faut, bien entendu, attendre quelques années avant qu’un Bordeaux ne soit bon« .

Et pendant ce temps-là…il y a celui qui touche avec les yeux…des bouteilles de Smith Haut Lafitte

Julien Pichoff de findawine

Haut les Vins : 3ème édition du salon de 52 vignerons européens en marge de Vinexpo 2009

Vinexpo devient de plus en plus une belle excuse pour les professionnels du vin de s’évader vers des terroirs parfois montants, parfois déviants, le plus souvent différents.

Ce salon « Haut les Vins » se tiendra les 22 et 23 juin à Bordeaux au Château de Cujac. Si vous faites partie de la sphère viti-vini, ne ratez pas cette réunion en bande organisée de 52 vignerons qui se disent de la Vieille Europe. Bien dommage de n’avoir trouvé que cette réplique au fameux « vin du nouveau monde ». J’aurais bien aimé qu’ils annoncent plutôt « 52 vignerons du nouveau monde du vin« , passionnés par leur terroir comme j’aime à le répéter et à le scander ici même et un peu partout où je peux m’exprimer. Mais enfin, en quoi l’Europe serait à ce point vieille quand je vois tous ces jeunes et moins jeunes vignerons qui se lancent tout entier dans l’aventure du vin, qui inventent des cuvées incroyables, qui cultivent ce goût de la différence et de la diversité. Et que dire de cette union européenne, pour qui nous devons voter, qui a tout juste 50 ans et qui réflêchit encore sur les pratiques oenologiques, comme le coupage du rosé ou le groupe de travail Orwine sur un label vin bio. S’il vous plait, nous sommes bien loin de l’image de la vieillesse. L’Europe du vin est le premier producteur et le premier consommateur de vin. C’est là toute notre chance !

Alors, prenez une des navettes depuis Vinexpo à Bordeaux et allez donc déguster et rencontrer ces 52 vignerons du nouveau monde du vin qui ont en commun une viticulture attentive à l’environnement et des pratiques précises de vinifications traditionnelles. Ils placent au plus haut l’expression du terroir et la personnalité de chaque vin.(pour en savoir plus)

plan d’accès salon vinexpo off haut les mains

La liste donne envie d’y être déjà…

Josef Mantler  Mantlerhof, Autriche  Kremstal  www.mantlerhof.com Martin Moser  Hermann Moser, Autriche Kremstal  www.moser-hermann.at Nikolaus Moser  Weingut Sepp Moser, Autriche Kremstal  www.sepp-moser.at Alwin Jurtschitsch  Weingut Jurtschitsch, Autriche Kamptal  www.jurtschitsch.com Jean-Denis et Christine Perrochet  Domaine de la Maison Carrée, Suisse Auvernier  www.lamaisoncarree.ch Alessandro Barosi   Cascina Corte, Italie Dolcetto di Dogliani  www.cascinacorte.it Luca Roagna  Roagna, Italie Barbaresco, Barolo  www.roagna.com Angiolino Maule  La Biancara, Italie Veneto  www.biancaravini.it Elena Pantaleoni  La Stoppa, Italie Colli Piacentini  www.lastoppa.it Dante Lomazzi  Colombaia, Italie Chianti www.colombaia.it Anders Gautschi  Podere il Casino, Italie Montalcino  www.podereilcasino.net Antony Terryn  Dominio del Bendito, Espagne Toro  tintadetoro@yahoo.com Olivier Rivière  Olivier Rivière Vinos S.L.U. , Espagne Rioja  olive_riviere@yahoo.fr Grégory Perez  Bodega y Viñedos Mengoba, Espagne  Bierzo  www.mengoba.com Sébastien Boudon  Bodega y Viñedos Heretat de Cesilia, Espagne Alicante  www.heretatdecesilia.com João Roseira  Quinta do Infantado, Portugal Porto  quinta@quintadoinfantado.pt Jean-Marc Grussaute  Domaine Camin Larredya Jurançon  www.caminlarredya.fr Patrice Lescarret et Virginie Maignien  Causse Marines Gaillac  www.causse-marines.com Marc Penavayre, Château Plaisance Fronton  www.chateau-plaisance.fr Cathy et Jean-Mary Le Bihan   Domaine Mouthes Le Bihan Côtes de Duras  www.mouthes-le-bihan.com Christian Roche  Domaine de l’Ancienne Cure Bergerac  www.domaine-anciennecure.fr Michel Théron  Clos du Jaugueyron Haut Médoc theron.michel@wanadoo.fr Philippe Andurand & Mireille Daret  Cru Barréjats Sauternes  www.cru-barrejats.com Marc Ollivier  Domaine de la Pépière Muscadet earl.lapepiere@orange.fr Marc Pesnot Domaine de La Senechalière Muscadet  marc.pesnot@wanadoo.fr Eric et Christine Nicolas  Domaine de Bellivière Coteaux du Loir  www.belliviere.com Matthieu Baudry  Domaine Bernard Baudry Chinon  www.chinon.com/vignoble/bernard-baudry Evelyne de Pontbriand  Domaine Closel Château des Vaults  Savennières  www.savennieres-closel.com Patrick Baudouin  Domaine Patrick Baudouin Coteaux du Layon  www.patrick-baudouin-layon.com Jean-Christophe Bott  Domaine Bott-Geyl Alsace  www.bott-geyl.com Benoît et Jean-Mary Tarlant  Champagne Tarlant Champagne  www.tarlant.com Aurélien et Thierry Laherte  Domaine Laherte Frères Champagne  www.champagne-laherte.com Jean-Michel Petit  Domaine de La Renardière Arbois renardiere@libertysurf.fr Benjamin Leroux  Bourgogne  benjamin-leroux@orange.fr Jean-Yves Vantey  Domaine des Rouges Queues Bourgogne  www.domaine-rouges-queues.fr Romain et Virginie Taupenot  Domaine Taupenot-Merme Bourgogne  www.taupenot-merme.com Jean Yves Devevey  Devevey Sarl Bourgogne  www.devevey.com Olivier Merlin  Domaine du Vieux Saint Sorlin Mâconnais  www.merlin-vins.com Franck Peillot  Domaine Famille Peillot Bugey  franckpeillot@aol.com Jean-Paul Brun  Domaine des Terres Dorées Beaujolais  terresdorees@wanadoo.fr Hélène Thibon Domaine Mas de Libian Coteaux de l’Ardèche  www.masdelibian.com Eric Texier  Domaine de Pergault Vallée du Rhône  www.eric-texier.com Helen Durand  Domaine du Trapadis Rasteau  www.domainedutrapadis.com Jean-Marc Espinasse Domaine Rouge-Bleu Côtes du Rhône  www.rouge-bleu.com Raimond De Villeneuve  Château de Roquefort Côtes de Provence  www.deroquefort.com Richard Auther  Domaine de la Courtade Côtes de Provence  www.lacourtade.com Sylvain Fadat  Domaine d’Aupilhac Coteaux du Languedoc  www.aupilhac.com Yannick Pelletier   Saint Chinian  yapelletier@wanadoo.fr Eric Laguerre   Domaine Laguerre Côtes du Roussillon  www.domainelaguerre.com Marie-Claire et Pierre Fort  Domaine de Mouscaillo Limoux  http://pagesperso-orange.fr/mouscaillo Xavier Ledogar  Domaine Grand Lauze Corbières xavier.ledogar@orange.fr Maxime Magnon  Domaine Maxime Magnon Corbières  maxime.magnon@orange.fr

Quand le CIVBordeaux invite des oeno-blogeurs à Bordeaux pour un week-end

Le CIVB (Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) a eu la bonne idée, marketing, certainement poussé par l’agence de communication « Le Public Système« , d’inviter 9 blogeurs, tagés « oeno-blogeurs », durant le Week-end des Grands Amateurs de Bordeaux. Si cela fait partie comme ils disent « d’une stratégie d’influence des blogeurs« , la règle du jeu au départ semble admise par chacun d’entre nous. Pouvons-nous réellement découvrir une autre image de Bordeaux ? Existe-t-elle ? Qu’y-a-t-il derrière la fascination et l’attraction pour les Grands Crus ?
Pour ma part, je viens là pour espérer que Bordeaux cache peut-être, aussi, de ces hommes et femmes que j’aime découvrir, de ces gens simples, dont la vie tourne autour du vin, de son expression naturelle et de l’authenticité de leur travail. Nous verrons bien…

bar a vin civb bordeaux

Première partie : La rencontre…

Prenez 9 blogeurs spécialisés dans le vin, réunissez-les autour d’une table, dans le bar à vin prestigieux du civb à Bordeaux, asseyez-les autour de 4 cuvées, quelques toasts et devant 3 jeunes femmes, les yeux grands-ouverts, désarçonnées et sans voix, et vous aurez une idée de notre première rencontre à cette invitation à Bordeaux.
Première surprise, tous les blogeurs se connaissent plus ou moins, et se comportent en apparence de la même façon. A peine assis, ils sortent tous, un crayon, un carnet et un appareil photo et se mettent à photographier tout ce qui passe : bouteilles, verre, jambes croisées, serveurs un peu éberlués, autres blogeurs, déco, plafond, etc…

eric bernardin blog a boire et a mangerEric (A boire et à manger) se montre tout de suite le plus besogneux, la tête dans le guidon, il est à fond, écrivant déjà quelques idées sur son bloc-notes pendant qu’il se met à photographier en gros plan les verres posés devant lui. Outre son visage, bienheureux et ses yeux rieurs derrière ses petites lunettes, sa voix porte quand il parle, et, quand il parle, on l’écoute, car on comprend très vite qu’il a une science certaine de plusieurs sujets dont le vin et l’histoire de Bordeaux. Une polémique s’engagera par ailleurs sur la date exacte d’une période difficile du vignoble. Il reste droit, net, précis. Ce n’est pas  lui qui lâchera l’affaire.

 

laurent baraouLaurent (Le blog de Baraou) a pris ses aises en quelques minutes et n’a pas même attendu que Catherine, notre organisatrice, dont le nom rappelle celui d’une déviance du vin, ne finisse son discours de bienvenue pour balancer déjà plusieurs bonnes petites interventions. Celui-là a le regard aiguisé des gens et des choses. Un vrai moulin à parole qui ne marche pas qu’à l’eau claire, parfois même au bon vin, nature ou tout du moins sincère. Ce ne sera pas le cas ce soir. Trop soufré ! Ca sera pour plus tard… Attention, à trop en boire de ces vins-là, vous finiriez en vrac, dans votre lit, à vous battre frénétiquement contre un dark vador imaginaire et envahissant. Si Laurent a de la bouteille (jeu de mot incontournable de tout bon œnologue), il nous servira plus d’une fois sa classe, son expérience, sa compétence et son indépendance. Un régal pour ceux qui aime les interviews qui « cazes ».

Je n’ai pas vraiment apprécié les vins à cet endroit, à part le clairet Château Pénin qui, à mon goût, était le seul vin approprié à ce moment.

Le bar à vin du CIVB confirme l’idée que l’on se fait du Bordeaux. On sort le grand jeu, l’endroit impose par son luxe, le vin est un objet de valeur. Ma foi c’est l’outil idéal pour  conforter chacun dans cette idée que Bordeaux est un vignoble d’exception. Il est vrai que comparé au Mas de Saporta à Montpellier, il y a une différence marquée de l’approche marketing et de la vision de chacun de ces organismes professionnels de l’image à donner.

(A suivre…)

Roquefort Papillon entre AOC et AB : logos et labels de qualité

La fromagerie Papillon produit du Roquefort depuis 1906. Lorsque vous arrivez sur Roquefort sur Soulzon, vous comprenez très vite que l’activité principale, ici, c’est la visite de cave et la dégustation de fromage. Ayant déjà visité les caves de Roquefort Société, j’ai opté cette fois-ci pour les caves de Roquefort Papillon. Il faut dire que pour cette dernière, la visite est gratuite. De surcroît, leur logo attire l’oeil agréablement avec ce papillon de Roquefort.
Pendant la visite, qui consiste à descendre dans les caves, regarder les étagères de bois, baisser la tête, faire attention aux marches glissantes, suivre l’oeil malin les commentaires de notre jeune et jolie guide, blonde, cheveux raides, dressée sur la pointe de ses pieds pour mieux nous parler, avec son accent du sud, celle-ci nous expose les différentes sortes de fromage de roquefort.

Le Taste Noir, le plus corsé et le plus typé, car le plus affiné en cave,
Le Biologique, qui répond aux critères de l’agriculture biologique,
Le Révélation, plus fin, plus crémeux, qui plaira davantage à ceux qui n’aime pas trop le roque fort !
Le Papillon Rouge, plus standard que vous retrouvez dans les supermarchés.

Une question dans le public émerge : « Mais pourquoi y’a-t-il un roquefort bio puisque le roquefort c’est en AOC donc c’est déjà sans pesticides et des produits comme ça ? »
Notre jeune et élancée guide de répondre, un peu confuse, : « Le bio…madame…enfin c’est qu’il y’a d’autres rêgles…vous voyez, … les brebis ne peuvent pas être soignées puisqu’on ne peut pas utiliser certains médicaments. »
Et la Dame de dire à sa voisine : « bon, alors la différence en fait c’est juste les médicaments. C’est juste ça le bio !!! »

Et bien non Madame, l’Appellation d’Origine Contrôlé ne garantit pas que le produit est issu de l’agriculture biologique.

Petit rappel sur les AOC et le label AB : (information trouvée sur le site de la formagerie Papillon) »
L’Appellation d’Origine Contrôlée permet, sous le contrôle de l’Etat Français, de garantir et reconnaître quelques produits de haute qualité liés à un terroir. Dans la famille des produits laitiers, seul un nombre limité de fromages, beurres et crèmes répondent à cette appellation ; ici, le Fromage de Roquefort est l’A.O.C la plus ancienne. Il rentre dans la catégorie des fromages à pâte persillée.
La confédération des producteurs de lait de brebis et des Industriels fabricants de Fromage de Roquefort est garante, par ce label, du respect de tous les critères de l’ A.O.C ; elle représente l’autorité supérieure de la profession, contrôle la qualité, sélectionne les troupeaux laitiers et participe à la promotion du Fromage de Roquefort.

Concernant le label AB (Agriculture Biologique) :
Dans les élevages biologiques, les animaux disposent d’un espace suffisant et d’un accès aux parcours extérieurs. Ils sont nourris avec des aliments biologiques, en grande partie issus de l’exploitation. En cas de besoin, la priorité est donnée aux médecines douces. Le logo AB garantit qu’un aliment contient au minimum 95% d’ingrédients provenant de l’agriculture biologique. L’agriculture biologique est au coeur du développement durable, elle s’inscrit dans un monde de vie moderne et s’engage pour le bien-être des générations futures. Des contrôles très stricts sont effectués par le Ministère Français de l’Agriculture, de la pêche et de l’alimentation. 

Le roquefort se déguste notamment avec un Maury, un Banyuls ou un Muscat de Rivesaltes.