La Dive Bouteille : Photo Off

Le salon est passé sur les planches de Deauville. Je n’ai pas vu tous les vignerons annoncés, mais de toutes façons, il fallait bien plus d’une journée pour rencontrer et déguster ceux qui étaient bien présents.
Si par rapport à d’autres salons comme la Beaujoloise, c’est sûr, on perd un peu en convivialité,  le principal est au rendez-vous : il y a du monde, l’organisation est impeccable et l’accueil est chaleureux !
Quelques photos :

D’abord, les planches, pas grand monde le matin. Les nuages sont bien là et la pluie aussi, bien que très fine.

les planches de deauville

Sur la plage, un tournage improvisé apparemment avec une scène de feu, si j’en crois le pompier armé de son outil.

plage de deauville cinéma

Ah Enfin, je rencontre Andréa Calek, ou plutôt sa Babiole ! Lui, il est encore au lit ou tout du moins couché quelque part. C’est Monsieur Oustric qui m’en parle. Petite cuvée en vin de pays à base de carignan, syrah et grenache. C’est extra ! Le salon commence bien. Il y a aussi un pétillant en blanc, à ne pas rater. En fait, Calek est basé au Mazel. Il se cache ou il apprend … on ira le voir sur place…

andréa calek babiole

Quelques bouteilles avec des étiquettes sympathiques de chez L’Etoile du matin, domaine mené par un jeune homme solide, Geoffroy Marchand, dans l’aude. Il y a des jeunes par là-bas aussi qui font des choses qui sortent de l’ordinaire. Le vin est puissant, que du rouge, plusieurs cuvées. Les étiquettes ce sont des oeuvres d’un artiste de Perpignan, Jak Arnould. Sur le domaine, il y a déjà des agneaux et très bientôt du fromage ! A suivre.

Etoile du matin

Dans la multitude, dans l’opulence, la rencontre avec un brin de vérité, de simplicité et de partage. Evelyne Clairet illumine ma journée juste avant de partir. Une très belle dégustation de ses cuvées. Connu pour son vin jaune, le jura réserve quelques bonnes autres surprises comme ce savagnin ouillé ! D’habitude, on laisse la part des anges prendre sa place dans les fûts. Alors on joue sur l’oxydation. Le domaine de la tournelle a choisi de faire une cuvée différente. La fleur de savagnin dégage de subtils arômes. C’est à découvrir ! Et puis, il y a bien sûr les classiques, avec un morceau de fromage et un bout de pain ramené de chez monsieur Overnoy. Rien que ça ! L’accueil !

Domaine de la tournelle jura vin jaune

Alcool et risque de cancers : Faut-il interdire de boire du vin ?

A la suite des Etats généraux de l’alcool de 2006, l’Institut National du Cancer a demandé à un groupe d’experts du réseau NACRe (Réseau National Alimentation Cancer Recherche) de faire un état des lieux des connaissances scientifiques en vue de faire le point des connaissances sur la relation entre la consommation d’alcool et le risque de cancers. L’attention est focalisée sur le cancer. Seule la conclusion évoque les effets bénéfiques de la consommation de vin modérée sur les maladies cardio-vasculaires.

A partir de quoi a-t-on fait un état des lieux ?

Le rapport effectué montre que la relation alcool-cancer a fait l’objet d’un grand nombre d’études épidémiologiques. La recherche bibliographique a été limitée aux articles publiés en anglais et en français, entre janvier 2001 et août 2007.
C’est donc à la lecture de ces études que les conclusions sont faites et publiées :

En matière de cancer et uniquement sur ce sujet, quel est le risque de boire de l’alcool ? 
Le risque de cancers des Voies AéroDigestives Supérieures (VADS), du foie, du sein et du côlon-rectum augmente de manière linéaire avec la quantité moyenne d’alcool consommée quotidiennement. Il n’existe donc pas de dose sans effet. Autrement dit, même une consommation modérée d’alcool augmente le risque de cancers.
À partir d’une consommation moyenne de 10 g d’éthanol/jour chez la femme (soit 7 verres de boissons alcoolisées par semaine), une augmentation du risque de cancer du sein apparaît significative. A partir d’une consommation moyenne de 25 g d’éthanol/jour chez l’homme ou la femme, l’augmentation du risque devient « modeste » ou « modérée » pour les cancers du foie, du sein et du côlon-rectum; elle passe de « modérée » à « forte » pour les cancers des VADS au fur et à mesure que la quantité d’alcool augmente.
Ils en concluent alors que le risque de cancers apparait dès une consommation d’alcool, tout en avouant qu’il n’y a pas eu d’études sur les effets d’une consommation occasionnelle ! L’examen des études dans leur ensemble montre que l’effet des boissons alcoolisées dépend principalement de la quantité d’alcool apportée et non du type de boisson.

Quelle est la toxicité de l’alcool ?
L’alcool agit par l’intermédiaire de divers mécanismes:
génotoxicité de son principal métabolite (l’acétaldéhyde), solvant des cancérogènes, production de radicaux libres très réactifs, réactions inflammatoires, changement du métabolisme des folates, modification des concentrations d’hormones sexuelles.

La consommation d’alcool en France ?
Bien que la consommation annuelle moyenne de boissons alcoolisées en France soit en diminution depuis les années soixante, elle reste encore l’une des plus élevée au monde (12,7 litres d’alcool pur par habitant âgé de plus de 15 ans). Environ 12 % des adultes (6 millions de personnes) déclarent consommer de l’alcool quotidiennement, et 4 % (2 millions de personnes) déclarent consommer au moins trois verres par jour. Parmi ces derniers, seulement une faible fraction des personnes est sensibilisée aux risques liés à l’alcool. Il est donc important d’attirer l’attention des consommateurs de boissons alcoolisées (femmes et hommes) sur le risque de cancers lié à la consommation régulière d’alcool.
Pour autant, l’incidence des cancers des VADS en France diminue dans la population masculine depuis le début des années quatre-vingt, mais reste très élevée par rapport au reste de l’Europe et est l’une des plus élevée au monde.
Enfin, la répartition géographique des cancers liés à l’alcool montre des disparités régionales. Par exemple, pour les cancers des VADS, pour lesquels l’alcool et le tabac agissent en synergie, les régions les plus touchées sont la Bretagne, la Haute et la Basse Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Bourgogne, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et l’Alsace.

Quelles conclusions pour la santé publique ?
En matière de prévention des cancers, en l’absence de dose sans effet, la consommation régulière d’alcool n’est pas conseillée. Des actions d’information et de sensibilisation peuvent être renforcées: l’augmentation du risque étant significative même pour une consommation d’alcool modérée, avec un risque d’autant plus élevé que la consommation est élevée, il convient d’encourager les personnes ayant une consommation excessive à réduire les quantités consommées. De même, il convient d’encourager les personnes consommant régulièrement des boissons alcoolisées à réduire la fréquence de leur consommation. Dans l’état actuel des connaissances, il convient également de ne pas inciter les personnes abstinentes à une consommation régulière et modérée de boissons alcoolisées.

Ce rapport ne dit donc pas qu’il faut interdire de boire du vin ! Il donne des conseils de modération et de prévention surtout à l’attention des buveurs réguliers, et ceci en ne parlant que du risque de cancer, sans faire la même étude du côté des effets bénéfiques pour les maladies cardio-vasculaires.

Et si on remplaçait le mot alcool par le mot véhicule, et le mot consommation par le mot conduite, ça donnerait cela : cliquer ici.

La Puannerie : Chambres d’hotes au coeur des chateaux de la Loire

Quel bonheur ! Associé le vin et l’accueil chaleureux de Michel et Danièle Devillers, installés au coeur du Val de Loire, dans leur chambre d’hote et leur très beau domaine viticole de la puannerie. Si Michel est davantage dans les vignes, Danièle prend soin des chambres et de ses hôtes.

Si vous cherchez un accueil personnalisé agrémenté de dégustation de vins d’une incroyable buvabilité, n’hésitez pas. J’ai encore un plaisir intense à boire les vins de Michel, gourmand, léger en alcool, fruité, gouleyant. Avec ses cuvées, on retrouve un vocabulaire populaire de la boisson facile et sans habillage. Il fait du bio, il travaille dans ce sens. A chacune de mes visites, je le rencontre toujours dans ses vignes, comme en ce moment, au rude travail de la taille, une casquette vissée sur la tête, ses lunettes sur le nez, habillé pour les grands froids et bardé de sa batterie pour l’aider au douloureux geste répétitif de la cisaille.Situé au Cœur des Châteaux de la Loire, sur la Route des Vignobles.Venez vous détendre au calme d’une ferme vigneronne du 19° en pierre de tuffeau, dans des chambres lumineuses et agréables.

Détendez-vous au rythme de la vigne, dans un domaine préservé ou la nature règne. Ils vous inviteront à parcourir les chemins verdoyants de traverse au milieu des vignes et des prés en culture biologique, dans le respect de l’environnement. Une descente à la cave s’impose : le patron vous invite au pot d’accueil et à la dégustation. J’aime ce contact vrai. Y’a ni parfum, ni sourire de façade. Si l’homme vous ouvre sa porte, c’est qu’il vous fait confiance. Entrez, il fait bon vivre.

Domaine de la PuannerieMichel et Danièle Devillers3 route de la Puannerie41400 Saint Julien de Chédontél 02 54 32 11 87 / 06 75 45 09 30danieledevillers@orange.fr

La Puannerie : Chambres d’hotes au coeur des chateaux de la Loire

Quel bonheur ! Associé le vin et l’accueil chaleureux de Michel et Danièle Devillers, installés au coeur du Val de Loire, dans leur chambre d’hote et leur très beau domaine viticole de la puannerie. Si Michel est davantage dans les vignes, Danièle prend soin des chambres et de ses hôtes.

Si vous cherchez un accueil personnalisé agrémenté de dégustation de vins d’une incroyable buvabilité, n’hésitez pas. J’ai encore un plaisir intense à boire les vins de Michel, gourmand, léger en alcool, fruité, gouleyant. Avec ses cuvées, on retrouve un vocabulaire populaire de la boisson facile et sans habillage. Il fait du bio, il travaille dans ce sens. A chacune de mes visites, je le rencontre toujours dans ses vignes, comme en ce moment, au rude travail de la taille, une casquette vissée sur la tête, ses lunettes sur le nez, habillé pour les grands froids et bardé de sa batterie pour l’aider au douloureux geste répétitif de la cisaille.
Situé au Cœur des Châteaux de la Loire, sur la Route des Vignobles.Venez vous détendre au calme d’une ferme vigneronne du 19° en pierre de tuffeau, dans des chambres lumineuses et agréables.

Détendez-vous au rythme de la vigne, dans un domaine préservé ou la nature règne. Ils vous inviteront à parcourir les chemins verdoyants de traverse au milieu des vignes et des prés en culture biologique, dans le respect de l’environnement. Une descente à la cave s’impose : le patron vous invite au pot d’accueil et à la dégustation. J’aime ce contact vrai. Y’a ni parfum, ni sourire de façade. Si l’homme vous ouvre sa porte, c’est qu’il vous fait confiance. Entrez, il fait bon vivre.

Domaine de la Puannerie
Michel et Danièle Devillers
3 route de la Puannerie
41400 Saint Julien de Chédon
tél 02 54 32 11 87 / 06 75 45 09 30

danieledevillers@orange.fr
domainedelapuannerie.site.voila.fr

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.Sylvie AugereauLa 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)Bruno Schueller (Alsace)Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)Agathe Bursin (Alsace)Corinne et Anselme Selosse (Champagne)Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)Jean-François Ganevat (Jura)Philippe Bornard (Jura)Jean-Yves Peron (Savoie)Jacques Maillet (Savoie)Alice et Olivier De Moor (Chablis)Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)Fanny Sabre (Bourgogne)Cyril Alonso (Bourgogne)Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)Philippe Jambon  (Macônnais)Arnaud Combier (Macônnais)Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)Yvon Métras (Beaujolais)?Christophe Pacalet (Beaujolais)Georges Descombes (Beaujolais)Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)Max Breton (Beaujolais)François Décombe, La Haye (Bordeaux)Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)Elian Da Ros (Marmmandais)Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)Thierry Allemand (Cornas) ?Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)Laurence et Antoine Joly  (Rhône)Jérôme Jouret (Ardèche)Andréa Calek  (Ardèche)Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)Thierry Navarre (Saint-Chinian)Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)Maxime Magnon (Corbières)Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)Manuel Jorel (Roussillon)Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)Bruno Duchêne (Collioure)Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)Dominique Hauvette (Baux de Provence)Peter Fisher, Révelette (Provence)Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)Olivier Rivière  (Rioja)Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)Alexandra Bera (Italie)Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)Julien Frémont (cidres)Eric Bordelet (sidres et poirés)Laurent Cazottes (eaux de  vie)LoireJocelyne et Joseph Landron (Muscadet)Marc Pesnot (Muscadet)Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)Richard Leroy (Anjou)Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)Didier Chaffardon (Anjou)Eric Morgat (Savennières)Bruno Rochard (Anjou)Jérôme Saurigny (Anjou)Benoît Courault (Anjou)Olivier Cousin (Anjou)Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)Antoine Foucault, le Collier (Saumur)Romain Guiberteau (Saumur)Nicolas Reau (Anjou-Chinon)Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)Gérard Marula (Touraine-Chinon)Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)Sébastien Brunet (Vouvray)Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)Noella Morantin (Touraine)Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)Julien Courtois (Sologne)Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)Philippe Tessier (Cheverny)Christian Venier (Touraine)Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)Sébastien Riffault (Sancerre)Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

La Div’Bouteille Salon du vin nature de Deauville 2009

Accrochez-vous ! Pas moins de 120 vignerons vous attendent (ou pas) au salon La Dive Bouteille organisé dans le cadre du salon OFF4 d’omnivore. Pour mieux comprendre, de quels vignerons il s’agit, je vous invite à lire la présentation suivante, faite par Sylvie Augereau, organisatrice du salon et rédactrice du fameux guide « mes carnets de vigne », dont vous trouverez une description à la gauche de cet article, sur le site d’amazon.

Le vin raccordera le met à Deauville. Appétés par la jeune cuisine, les vignerons de la Dive Bouteille n’ont jamais perdu une miette des OFF. Voilà trois ans, ils quittaient leur Loire natale pour la mer. Le 23 février, ils seront plus de 120 à relever la Manche. Une version Dive « Magnum » en somme qui fêtera cette année ses dix ans ! Dix ans à propager la bonne parole du raisin dans le texte. Dix ans à crier (ou chanter, c’est plutôt le style de la maison) que le terroir ne s’invente pas en laboratoire. Dans un pays leader européen de la consommation de pesticides, ça prend du sens. Dans un monde viticole qui glisse vers l’uniformisation, ça envoie du son.
On pourra étiqueter ces vignerons « nature » parce que le mot sonne, « bio » parce qu’ils ont souvent décidé d’afficher la transparence, « biodynamiques » parce qu’ils ont parfois choisi l’ultime alternative…On ne les cloisonnera pas parce qu’ils incarnent la liberté, expriment sur chaque sol la diversité et affirment au-delà autant de personnalités. Dans ces bouteilles-là, il y a un double-fond.Mais le fond, le vrai, tient au partage. Les grands noms prêchent pour les anonymes : les Selosse, Lapierre, Richaud, Arena, Plageoles…cautionnent consciemment les nouveaux nez de cette viticulture engagée. Il n’en manque pas cette année : en Bourgogne (Fanny Sabre, Vincent Thomas, Nicolas Testard), en Bordelais (Jonc Blanc, la Haye), en Loire (Bruno Rochard, Loïc Mahé, Sébastien Brunet, Grégory Leclerc, Noella Morantin, Renaud Guettier…)… et jusqu’en Espagne et en Italie qui fait son entrée en 2009. La Dive a toujours été le tremplin des jeunes vignerons. Elle reste le salon incontournable du vin vivant et pour beaucoup, l’unique dégustation de l’année.

Sylvie Augereau

La 10e DB est accessible aux professionnels sur invitation (droits d’entrée : 10€) et au public sur achat d’un Pass OFF 1 ou 2 jours

La liste des vignerons présents :

Audrey et Christian Binner (Alsace)
Bruno Schueller (Alsace)
Hubert et Heidi Hausherr (Alsace)
Agathe Bursin (Alsace)
Corinne et Anselme Selosse (Champagne)
Hélène et Bertrand  Gauterot, Vouette Sorbée (Champagne)
Agnès et Jérôme Prévost (Champagne)
Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle  (Jura)
Jean-François Ganevat (Jura)
Philippe Bornard (Jura)
Jean-Yves Peron (Savoie)
Jacques Maillet (Savoie)
Alice et Olivier De Moor (Chablis)
Catherine et Jean  Montanet, la Cadette (Bourgogne Vézelay)
Fanny Sabre (Bourgogne)
Cyril Alonso (Bourgogne)
Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)
Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (Pouilly-Fuissé)
Philippe Jambon  (Macônnais)
Arnaud Combier (Macônnais)
Marie et Marcel Lapierre  (Beaujolais)
Jean-Claude Chanudet, Chamonard (Beaujolais)
Yvon Métras (Beaujolais)?
Christophe Pacalet (Beaujolais)
Georges Descombes (Beaujolais)
Agnès et Jean Foillard (Beaujolais)
Jean-Paul Thévenet (Beaujolais)
Max Breton (Beaujolais)
François Décombe, La Haye (Bordeaux)
Isabelle Carles et Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)
Bénédicte et Grégoire Hubau, Moulin Pey-Labrie  (Fronsac)
Elian Da Ros (Marmmandais)
Jean-Marie et Cathy Le Bihan (Côtes de Duras)
Ludovic Bonnelle, Pechtis (Buzet)
Yvonne Hegoburu, Souche (Jurançon)
Mathieu Cosse, Cosse-Maisonneuve (Cahors)
Sylvaine et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)
Myriam et Bernard Plageoles  (Gaillac)
Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)
Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)
Jean-Michel Stephan (Côte-Rôtie)
Michèle Aubéry-Laurent et Maxime, Gramenon (Rhône)
Thierry Allemand (Cornas) ?
Béatrice et Hervé Souhaut, Romaneau d¹Estezet (Saint-Joseph)
Marcel Richaud (Cairanne-Rhône)
Guy Jullien, ferme St Martin (Beaumes-Rhône)
Bertrand Cortellini, Rouge Garance (Rhône)
Laurence et Antoine Joly  (Rhône)
Jérôme Jouret (Ardèche)
Andréa Calek  (Ardèche)
Gérald Oustric, Le Mazel  (Ardèche)
Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)
Luc Michel, Zélige-Caravent (Languedoc)
Blandine et Pierre Jecquier,Foulquier (Pic Saint-Loup)
Thierry Navarre (Saint-Chinian)
Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)
Nicolas Gaignon, Loup Blanc (Languedoc)
Maxime Magnon (Corbières)
Geoffroy Marchand, l¹Etoile du Matin (Corbières)
Axel Prufer, le Temps des cerises (Languedoc)
Jean_luc Chossart, Jolly-Ferriol (Roussillon)
Manuel Jorel (Roussillon)
Sylvain Saux, Péchigo (Languedoc)
Cyril Fahl, Rouge-Gorge (Roussillon)
Bruno Duchêne (Collioure)
Gyslaine et Alain Castex, Casot de Maillol (Banyuls)
Vincent et Christine, la Tour Vieille  (Collioure)
Frédérique et Etienne Montès, Casenove (Roussillon)
Jean-Baptiste et Antoine-Marie Arena (Corse)
Dominique Hauvette (Baux de Provence)
Peter Fisher, Révelette (Provence)
Raimond de Villeneuve, Roquefort (Provence)
Jean-Christophe Comor, Terres Promises (Provence)
Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)
Olivier Rivière  (Rioja)
Luis Arnedo, Bodegas Lacus (Rioja)
Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)
Alexandra Bera (Italie)
Matthieu de Genevraye, Clos Ouverts (Chili)
Julien Frémont (cidres)
Eric Bordelet (sidres et poirés)
Laurent Cazottes (eaux de  vie)

Loire
Jocelyne et Joseph Landron (Muscadet)
Marc Pesnot (Muscadet)
Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet) ???
Thierry Michon, Saint-Nicolas (Fiefs Vendéens)
Richard Leroy (Anjou)
Christine et Joël Ménard, les Sablonnettes (Anjou)
Didier Chaffardon (Anjou)
Eric Morgat (Savennières)
Bruno Rochard (Anjou)
Jérôme Saurigny (Anjou)
Benoît Courault (Anjou)
Olivier Cousin (Anjou)
Mileine et Eddy Osterlinck,Juchepie (Anjou)
Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)
Antoine Foucault, le Collier (Saumur)
Romain Guiberteau (Saumur)
Nicolas Reau (Anjou-Chinon)
Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)
Gérard Marula (Touraine-Chinon)
Catherine Breton (Bourgueil-Chinon)
Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)
Sébastien Brunet (Vouvray)
Damien Delecheneau, La Grange Tiphaine (Touraine)
Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)
Thierry et J-Mary Puzelat, Tue B¦uf (Cheveny-Touraine)
Noella Morantin (Touraine)
Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)
Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)
Julien Courtois (Sologne)
Isabelle et Hervé  Villemade, le Moulin (Cheverny)
Philippe Tessier (Cheverny)
Christian Venier (Touraine)
Olivier  Lemasson, les Vins comtés (Touraine)
Emile Hérédia, Montrieux (Côteaux du Vendômois)
Nathalie et Christian Chaussard (Jasnière-Ctx du Loir)
Noella et Jean-Pierre Robinot, l¹Ange vin (Jasnière -Ctx du Loir)
Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)
Sébastien Riffault (Sancerre)
Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)
Pierre Beauger (Côtes d¹Auvergne)
Patrick  Bouju, La Bohème (Côtes d¹Auvergne)
Jean Maupertuis (Côtes d¹Auvergne)

Omnivore Food Festival OFF4 à Deauville

Omnivore organise ce 23 et 24 Février, à Deauville, son OFF annuel !
Ne manquez pas cette fête qui réunit quelques maitres de cuisine. Ce qui suit vient du site www.omnivore.fr. J’ai tellement bien aimé cette page que j’ai préféré vous la présenter dans son jus. Allez voir l’original, sur la toile bien sûr, et surtout dans la « vraie vie » à Deauville. Si vous aimez les fourneaux, les regards, les toques, les grands noms et ceux, plus petits, qui montent, ce salon est fait pour vous !

LUNDI 23 FÉVRIER

08h45-09h30 Café Confidences avec Valrhona
Pierre Hermé (Paris)
Pierre Hermé © Alvaro Yanez/Omnivore
Le plus célèbre pâtissier du monde, inventeur d’Ispahan (déclinaison rose-litchi à l’infini) de Miss Glagla et plus récemment encore des macarons Haute couture, peut passer des heures chez les parfumeurs comme Patou ou Serge Lutens, à humer les fragrances mises au point avec tant de patience. « La création d’un gâteau peut me prendre cinq ans », dit-il d’ailleurs. Dans ce Café confidences qui lui est dédié et qui devrait remuer les esprits, nous poserons une question à ce pâtissier de génie : « A quoi peut bien ressembler un dessert au restaurant ? »
www.pierreherme.com

09h35-10h10 Alexandre Bourdas – Sa.Qua.Na (Honfleur)
Alexandre Bourdas © Paolo Della Corte/Omnivore
Alexandre tisse sa toile, son fil, son succès. Pas factice. Alexandre est un très grand, et ses assiettes cinglent comme jamais. « Direct… » : un de ses plats s’appelle comme ça. Palourdes, huile de gaillet et pomelos en guise de sous-titre, un trou normand revu et corrigé à la sauce nippone par un chef du XXIe siècle. Une espèce de dashi très pur et neutre afin de valoriser le shoot iodé des gros coquillages, où le fruit apporte l’acidité et le gaillet un soupçon de miellé. La bouche purifiée dit merci. Nous aussi.
Sa.Qua.Na
22 place Hamelin 14600 Honfleur • Tél. : 02 31 89 40 80 •
www.alexandre-bourdas.com

10h15-10h50 Laurent Chareau – Le Chat (Villechaud)
Laurent Chareau © Luc Dubanchet/Omnivore
Décalé, Chareau l’est. Tignasse hirsute et bouclée, yeux de Droopy, parole rare, charisme mutique… Il y a deux ans, il s’était échappé de Paris dont il avait pourtant largement contribué au décoinçage culinaire et zygomatique. Installé à Villechaud en défricheur, Laurent Chareau fait beaucoup plus que de la cuisine : le pari, un peu fou mais qui semble ici maîtrisé, de faire découvrir à la Loire du vin blanc et des fromages de chèvre la subtilité de la jeune cuisine à prix hautement concurrentiels.
Le Chat • 42 rue Guérins 58200 Villechaud • Tél. : 03 86 28 49 03

11h05-11h40 Bertrand Grebaut – Agapè (Paris)
Bertrand Grebaut © Luc Dubanchet/Omnivore
26 ans et déjà chef d’un restaurant. 26 ans mais surtout déjà maître d’une cuisine qui va à l’essentiel. Bertrand Grebaut a été stagiaire chez Alain Passard pendant deux ans : « C’est là que j’ai tout appris. » On en a la preuve, avec son fi let de maigre, crevettes grises, bourrache, mousseline de petits pois et émulsion coquillage. Un exemple de pureté et d’énergie. De maturité aussi. En ouvrant l’an dernier, Agapè nous révèle un chef de moins de trente ans. De ceux que le OFF aime à faire monter sur scène.
Agapè • 51 rue Jouffroy d’Abbans 75017 Paris • Tél. : 01 42 27 20 18

11h45-12h20 Paco Morales – Senzone (Madrid)
Morales Paco
Au rayon de la relève espagnole, Paco Morales, 27 ans au compteur, a fait de son restaurant Senzone la sensation de la scène madrilène. Visage de chérubin et volonté d’acier, on aimerait bien voir Paquito expliquer à son psy comment il a réussi à gommer tous les signes extérieurs de son ancien mentor, Andoni Luis Aduriz, dont il fut pendant des années le bras droit au Mugaritz. L’huître grillée au riz de Venere, les Couteaux crus/cuits aux champignons séchés et châtaignes fraîches, la Morue frite à la farine de pomme de terre dans un bouillon de lentilles et pancetta – autant de créations de dernière minute figurant déjà au palmarès de ses classiques.
Senzone • Plaza de la Independencia, 3 28001 Madrid

12h25-13h00 Emmanuel Renaut – Flocons de Sel (Megève)
Emmanuel Renaut © Paolo Della Corte/Omnivore
En 2008, le savoyard a déménagé dans une auberge fl ambant neuve, chambres de charme XXL pour mener en chef-patron autre chose que le train-train du M.O.F. dont il est, au demeurant, pas peu fi er. Nous, le Manu, on l’adore chaque fois un peu plus parce qu’en technicien imparable, il se fout royalement des prestidigitations démonstratives. Ses assiettes sont magnifiques, moins ludiques que monastiques, raccord avec le cadre alpin qu’il s’est choisi. Cadre dont il sort rarement pour montrer son talent : le OFF l’accueille avec d’autant plus de plaisir.
Flocons de Sel • 75 rue Saint-François • 74120 Megève • Tél. 04 50 21 44 99

14h30-15h05 Jordi Butron – Espai sucre (Barcelone)
Jordi Butron DR
Designer des nouvelles frontières de l’univers sucré et pédagogue d’un artisanat partagé dans l’arène laborantine de son école, le désormais célébrissime Espai Sucre de Barcelone, Jordi crée comme il respire. Et propose dans son restaurant homonyme consacré au Doux Savoir, à l’instar du New-Yorkais Will Goldfarb, des menus uniquement composés de desserts à la lisière du sucré et du salé. Pour de plus amples renseignements sur son cryptique « Empyreumatic 2 », ne loupez pas sa démo sur scène !
Espai Sucre • Princesa 53 • Barcelona • Spain • Tél. +34-93-268-1630 • www.espaisucre.com

15h10-15h45 Katsumi Ishida – En Mets fais ce qu’il te plaît (Lyon)
Katsumi Ishida © Paolo Della Corte/Omnivore
Depuis qu’il trimballe sa bonne bouille à la une du numéro spécial d’Art Press consacré à la cuisine, Katsumi Ishida commence – enfin ! – à récolter la considération qu’on lui doit. Difficile de trouver, à Lyon comme ailleurs, un cuisinier aussi intégriste, aussi perfectionniste, disons-le : aussi tête de nœud que lui. Avec les moyens du bord, il somatise dans son cabanon paupériste son obsession monomaniaque pour la cuisine bistrotière d’artiste. Certains passent – face à cette table de bric et de broc, dans l’urgence de son économie de suffisance – à côté de l’essentiel. Le don de soi d’un Japonais qui fait de son refoulé la clé de son expressivité.
En mets fais ce qu’il te plaît • 43 rue Chevreul • 69007 Lyon • Tél. : 04 78 72 46 58

15h50 -16h35 Café Confidences avec Valrhona
Jacques et Laurent Pourcel – Le Jardin des Sens (Montpellier)

Jacques et Laurent Pourcel
À la tête d’un empire, les Pourcel Bros. sont les derniers artisans d’un savoir-faire que tout le monde nous envie : l’« eaterie » à la française : allégresse du service, baroque outrecuidant du décor, élégance versacesque des plats hauts en couleur faisant de leur festival de saveurs les vrais atouts d’une conception de la restauration sans égale sur le sol national. Ni gastro rétro ni fashionista , les Pourcel réussissent le grand saut entre grand-messe étoilée et brasserie pour voir et faire voir qu’on sait y faire.
Le Jardin des Sens • 11 av. Saint Lazare 34000 Montpellier • Tél. : 0499583838 • www.jardindessens.com

16h50 -17h25 Mads Reflund – MR (Copenhague)
Mads Reflund © Roger Casas
La prochaine vague sera nordique ou ne sera pas. Pour preuve, le très rockabilly Mads Refl und, jeune surdoué à la mèche rebelle et aux trouvailles gagnantes. Compagnon de la première heure de René Redzepi, il conçoit depuis le premier étage de son appartement/restaurant au cœur de Copenhague des plats hybrides, entre immédiateté et réflexion, paysagisme et abstraction toujours avec un triple shoot de goût et le joker de la surprise en bonus. Gros cèpes coupés hyper fins pour évoquer la texture de la langue de bœuf ou Truffes et condiment de noix à la cendre en offrande aux feux paysans célébrant la récolte de l’été, chez Mads it’s a mad mad world. Mais les sens aux premières loges.
Kultorvet 5 • 1175 Copenhague (Danemark) • +45 3391 0949 • www.mr-restaurant.com

17h30 –18h05 Franck Cerutti – Le Louis XV (Monaco)
Franck Cerutti
Franck Cerruti est un technicien redoutable doublé d’un découvreur de produits hors pair. Ce sont sans doute ces mêmes produits qui lui permettent de rester fi dèle à sa conviction de ne jamais trop en faire pour épater le chaland. Avec ces légumes primeurs des jardins de Provence sous des gouttelettes d’huile d’olive et d’aceto balsamico, le chef du Louis XV continue de tracer le sillage d’une cuisine au plus près des sols, dans une démarche sincère à n’en pas douter. Respect !
Louis XV • Place du Casino 98000 Monaco • Tél. : 377 98 06 88 64 • www.alain-ducasse.com

18h10 –18h45 Petter Nilsson – La Gazzetta (Paris)
Petter Nilsson
Extra Créateur du Carnet de Route 2009, Petter Nilsson est simplement l’un des chefs les plus géniaux de sa génération. En cuisine, il maîtrise le doux et l’acide, la cuisson raisonnée et la juxtaposition texturelle, le presque évanescent et la pointe à peine puissante, la profondeur et surtout, surtout, l’élégance. La cuisine, son effi cacité, sa capacité à toucher sont toujours conditionnées par l’ouverture, l’intelligence. Petter Nilsson possède tout ça et bien plus.
La Gazetta • 29 rue de Cotte 75012 Paris • Tél. : 01 43 47 47 05 • www.lagazzetta.fr

MARDI 24 FÉVRIER

8h45 –9h30 Café confidences avec Valrhona
Marcel Lapierre, Michel Issaly et Marcel Richaud

Marcel Richaud © Paolo della Corte/omnivore
Pour fêter dignement les dix ans de la DIve, parler des vins nature et pousser un nouveau coup de gueule contre les vins standardiser, ces trois vignerons aussi sages que géniaux montent sur la scène du OFF en alter ego des cuisiniers. Cours de rattrapage pour tous, leçons de chose et prise de position aussi ferme qu’anticonformiste assurée !

9h35 –10h10 Thorsten Schmidt – Malling&Schmidt (Danemark)
Thorsten Schmidt © Roger Casas
Tout au nord du Danemark, dans le Jutland autrefois cher à Ingmar Bergman, Torsten Schmidt pourrait passer pour un membre de la bande à neurones débridés chers à Blumenthal et Decoret. Certes, il cogite, « designe » de nouveaux plats et crée des assiettes (les coussins d’air transparent avec herbes, algues, graviers et poissons rouges vivants à l’intérieur sur lequel on goûte à la marine salade d’Huîtres, langoustines, concombre et raifort en poudre glacé) mais ne perd jamais le cap du Nord, là d’où il vient et où il va. Son plat « Norwegian Boy Scouts in the camp » a reçu le prix Omnivore du Best Gay Dish of the Year.
Jaegergardsgade 81 • Arhus (Danemark) • Tél. : +45 8617 7088 • www.mallingschmidt.dk

10h15 –10h50 Stefano Baiocco – Villa Feltrinelli (Italie)
Stefano Baioco
De Gagnaire à Ducasse, de Barbot à Adrià et Andoni, Stefano Baiocco sait choisir ses accointances. Mais c’est à Gargnano, dans le potager privé de l’une des plus exclusives demeures transalpines, l’ancienne villa familiale de l’éditeur Giangiacomo Feltrinelli, qu’il cultive sa cuisine des légumes. Le paysagisme savant de sa salade répertoriant plus de 120 pousses et herbes, ça vous dit ? Et l’élégance évanescente du risotto aux cervelles de lapin, pardi !
Villa Feltrinelli • Via Rimembranza 38-40 25084 Gagnano •
www.villafeltrinelli.com

11h05 –11h40 Riccardo Camanini – Villa Fiordaliso (Italie)
Ricardo Camanini © Paolo Della Corte/omnivore
Ricky a tout pour plaire. Une technique qui ne force jamais la main, une science infuse du goût de la nature lacustre, on connaît peu de cuisiniers aussi discrets et directs que lui. Les produits du cru, les plus pauvres surtout (anguilles, poissons du lac de Garde), se marient à merveille avec une douceur féminine d’un lyrisme non moins intense (le très lacté risotto aux poissons séchés et stracchino, il fallait y penser). Sublime !
Villa Fiordaliso • Corso Zanardelli 132 Gardone Riviera (Brescia) • Tél. +39 0365 20158 • www.villafi ordaliso.it

11h45 –12h20 Marion Monnier- La Table de Marion (Saintes)
Marion Monnier
Parfois une pépite de restaurant apparaît et l’on ne s’en rend pas compte. C’est vrai que ce petit restaurant, légèrement excentré sur les bords de Charente, ne paie pas forcément de mine mais la déco contemporaine est totalement raccord avec une incroyable pâte de concombre et fraicheur de lentilles servie avec des gambas au gingembre. Parfois, un client dit que la moghette, ça ne se cuisine ni en purée, ni avec du poisson. On se souvient alors que Michel Guérard fut voué aux gémonies pour avoir osé servir des haricots verts al dente. C’était à la fin des années 80. Guérard, depuis, est devenu l’un des plus célèbres chefs au monde…
La Table de Marion10 Place Blair 17100 Saintes • Tél. : 05 46 74 16 38 •www.latabledemarion.unblog.fr

12h25 –13h00 Jacques Marcon – Régis et Jacques Marcon (St-Bonnet-le-Froid)
Jacques Marcon DR
Le cèpe, Marcon père et fi ls le servent « au naturel » : charnu, ferme et fondant, accompagné d’une chataîgne légèrement confite et sucrée. Un sabayon crémeux et léger vient, tel un voile, adoucir l’ensemble. Des années de travail pour arriver à cette radicalité là. Pureté d’une cuisine qui a depuis quelques années gagnée en concision, mais ne s’arrête pas pour autant de gamberger pour allier graines de quinoa rouge et foie gras poêlé aux fruits secs et nectarines infusées. Cette grâce prend d’autant plus d’ampleur que le nouveau restaurant perché au-dessus du village prend sa place au fi l des ans dans le paysage, et que l’osmose père-fils ne se dément pas.
Le Clos des Cîmes • 43 290 Saint-Bonnet-Le-Froid • Tél. 04 71 59 93 72 • www.regismarcon.fr

14h30-15h05 Nicolas Le Bec – Les Confluents (Lyon)
Nicolas Le Bec © Paolo della Corte/omnivore
Le Bec ouvre en 2009 un méga show-room pour, dit-il, « démocratiser la cuisine ». Avec des mets simplement apprêtés, des plats de retour du marché quotidiennement renouvelés, grils et rôtissoires en surchauffe permanente. Pourvu qu’on retrouve Rue Le Bec ce mix étonnant de canaillerie et de bonnes manières. Celles de l’imperfectible Ris de veau, croustifondant comme tout classicisme qui se doit, tempéré dans ses rondeurs par le craquant des feuilles de la salade romaine et la bergamote en sauce comme un condiment à la moutarde. Zones de confluences ?
Nicolas Le Bec • Les Confluents • 69009 Lyon • www.nicolaslebec.com

15h10-15h55 Café confidences avec Valrhona
Heston Blumenthal The Fat Duck (Grande-Bretagne)

Heston Blumenthal DR
L’un des cuisiniers les plus symptomatiques du 3e millénaire est aussi l’un des plus accessibles. Pas forcément dans son restaurant, complet-complet jusqu’aux calendes grecques, mais sur la scène du OFF4. Où, lors d’un Café Confidence d’exception, Sir Heston abordera, sans fi let de protection, tous les paramètres de son univers, du début bistrotier campagnard à la découverte de la Pensée Moléculaire, de la technique à la cuisine comme aimant de la mémoire jusqu’à la récente sortie du Fat Duck Cookbook – Encyclopedia Universalis blumenthienne. À ne pas rater, of course.
The Fat Duck • High Street • Bray SL6 2AQ Berkshire • England • Tél. : +44 1628 580 333 • www.fatduck.co.uk

15h55 –16h10 Présentation de la Bourse Badoit de la Création avec Thierry Marx

16h25 –17h00 Emanuele Scarello – Agli Amici (Italie)
Emanuele Scarello DR
Profession : avant-gardiste. Mais aussi aubergiste pur sang depuis cinq générations. Emanuele Scarello dérègle avec bonhommie et une double dose de délectation vraiment tout à la fois : et l’expérimentation et la tradition. Son Bouillon de peau de pommes de terre au caviar iranien ou le Museau de cochon à l’air de rave frioulan sont des moments d’exception. Et encore on ne vous a rien dit des divins Gnocchetti en soupette lactée au vin blanc et oursins « un plat trop simple, je ne peux pas le présenter au OFF ». Dites-lui que, en chorus avec Obama « Yes, you can ! ».
Agli Amici • Via Liguria, 250 • 33100 Godia • Italia • (+39) 0432565411

17h05 –17h40 Alexandre Gauthier
La Grenouillère (Madelaine-sous-Montreuil)

Alexandre Gauthier © Alvaro Yanez/Omnivore
Alexandre Gauthier est insatiable dans sa recherche d’émotions nouvelles, toujours à juste distance, sans effet de manche. Très technique et très osée, sa cuisine va au plus près de la matière, comme ces fraises vertes, coques et amandes. Un plat radical, naturellement inspiré, chemin rythmé par les notes d’amertume, d’acidité, de sel, des textures tour à tour molles, rugueuses, cassantes…Rigueur, pudeur, simplicité : le chemin d’Alexandre Gauthier est tracé.
La Grenouillère • La Madeleine-sous-Montreuil 62170 Montreuil • Tél. : 03 31 06 07 22 • www.lagrenouillere.fr

17h45 –18h30 Ferran Adrià – El Bulli (Espagne)
Ferran Adrià
« Dans le monde scientifique, il existe des milliers d’investigateurs, de chercheurs. Mais en cuisine, il y en a très peu. Car la recherche, le travail de conceptualisation demandent énormément de temps. Or les cuisiniers sont aussi la plupart du temps dans l’obligation de rester devant leurs fourneaux pour assurer leurs deux services quotidiens. Les couturiers ne produisent pas en direct les robes qu’ils imaginent, ils ont des petites mains pour passer à l’aspect pratique. Ce n’est pas le cas pour l’immense majorité des restaurants. C’est pour cela que je ferme six mois pas an pour me consacrer avec une équipe de huit personnes dédiée à cela, à la recherche culinaire. Les nouveaux plats représentent 2500 heures de recherche dans l’année ! Le plus souvent, le cuisinier manque de temps. »
Adrià pour clôturer le OFF4 en apothéose.
Cala Montjoy, Ap. 30 • 17480 Roses, Gérone (Espagne) • Tél. +34 972 150 457 • www.elbulli.com

Source : omnivore.fr

Manifeste pour la défense des AOC, le droit à la diversité et l’expression du terroir

MANIFESTE 

A VOUS TOUS AMATEURS  ET PROFESSIONNELS  DU VIN

 

                L’application de la nouvelle réforme des AOC, telle qu’elle est menée actuellement, menace la diversité d’expression de nos terroirs au sein des AOC. Nous allons vers une standardisation du goût et l’uniformisation de nos produits.

            Il est grand temps de réagir, il y a urgence.

Qui a droit aux AOC ?

Sommes-nous menacés de disparition ?

            Nous avons décidé de fonder un collectif pour la défense des AOC, auquel nous vous demandons de vous rallier.

            On demande le droit à la diversité et à l’expression du terroir, en respectant le travail et le choix de chacun, du moment qu’il respecte le cahier des charges.

            Vous tous, amateurs, buveurs, cavistes, restaurateurs, importateurs, vignerons, négociants, ODG……………………………….. êtes concernés

            Un forum sera organisé dans un premier temps au C.I.D de Deauville, lors du salon de la DIV’Bouteille, le lundi 23 février à l’heure du déjeuner, suivi d’une réunion avec la presse, le mardi matin, dans ce même lieu, à 8 H 45 mn.

            Nous voulons les informer des difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, pour exercer notre métier, principalement le formatage par la dégustation d’agrément.

            Nous comptons sur vous tous pour envoyer ce manifeste à toute personne pouvant nous soutenir, ainsi que pour mobiliser et informer les journalistes français et étrangers.

            Pour nous aider à défendre notre cause à tous, nous avons besoin de votre soutien. Merci de rejoindre notre collectif en nous faisant parvenir le bulletin ci-joint avant le 15 février. Il prouvera devant la presse que nous sommes nombreux à être concernés.

            Suite à la Div’Bouteille, nous vous informerons de la suite des évènements.   

            Ce n’est qu’un début. Merci pour votre soutien.

                                                                                                Les représentants du collectif

___________________________________________________________________________________________

NOM et Prénom :

Adresse :

Profession :

Adresse e-mail :

Téléphonne :                                                   Fax :

soutient le collectif pour la défense et la diversité dans nos AOC et souhaite recevoir les informations de la conférence du 24 février pour m’engager, par la suite, à en devenir adhérent.

                                                                                                                                    Signature

A renvoyer par mail (en réponse expéditeur), par fax ou par courrier à :

Marie LAPIERRE, Les Chênes, 69910 VILLIE MORGON (06.16.01.94.93) FAX : 04.74.66.42.83

Manifeste pour la défense des AOC, le droit à la diversité et l’expression du terroir

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                L’application de la nouvelle réforme des AOC, telle qu’elle est menée actuellement, menace la diversité d’expression de nos terroirs au sein des AOC. Nous allons vers une standardisation du goût et l’uniformisation de nos produits.

            Il est grand temps de réagir, il y a urgence.

Qui a droit aux AOC ?

Sommes-nous menacés de disparition ?

            Nous avons décidé de fonder un collectif pour la défense des AOC, auquel nous vous demandons de vous rallier.

            On demande le droit à la diversité et à l’expression du terroir, en respectant le travail et le choix de chacun, du moment qu’il respecte le cahier des charges.

            Vous tous, amateurs, buveurs, cavistes, restaurateurs, importateurs, vignerons, négociants, ODG……………………………….. êtes concernés

            Un forum sera organisé dans un premier temps au C.I.D de Deauville, lors du salon de la DIV’Bouteille, le lundi 23 février à l’heure du déjeuner, suivi d’une réunion avec la presse, le mardi matin, dans ce même lieu, à 8 H 45 mn.

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Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !