Microlab ou comment un vigneron réduit ses coûts d’analyses oenologiques

Dans un salon professionnel, on peut très vite s’ennuyer, trouver le temps long, constater un certain pessimisme ambiant, être tantôt comme un fauve en cage, en faisant le piquet derrière son stand, ou encore être de l’autre côté, visiteur, compulsif du ramassage de documentation, fétichiste du stylo bille et autres « goodies » bien « brandés ».Ce fût un peu mon cas, hier, sur le salon Dionysud, jusqu’à ce que je passe devant le stand d’Optomesures. Entre nous, on ne peut pas dire que ce nom soit très sexy et engageant en matière vinicole… Par contre, c’était Le stand typique du créateur d’entreprise qui sait qu’il ne faut rien laisser au hasard et qu’un chaland, quel qu’il soit, se harponne directement dans les mailles de son allée. On ne vient pas sur un salon pro pour s’ennuyer ferme entre deux rendez-vous ! Bien au contraire, on y vient pour s’en faire de nouveau. Et moins il y a d’affluence et plus il faut se montrer conquérant. C’est là tout le secret d’un salon réussi !C’est bien ce message qui se dégage de Monsieur Bernard Genot dont l’énergie, l’accueil et l’optimisme, se remarquent dans la monotonie des costumes gris et cols blancs.

Sa société, Optomesures donc, développe et commercialise un appareil de mesures et d’analyses oenologiques, le microlab, que tous les vignerons peuvent facilement utiliser sur leur domaine, pour un coût inégalé par rapport aux coûts des analyses d’un laboratoire.

De plus, la portabilité du système permet un emploi rapide, efficace et très accessible. Il ne s’agit que de remplir des éprouvettes et autres petites pipettes et d’appuyer sur des boutons pour que la machine vous délivre les résultats d’une analyse. c’est un peu comme un concentré de laboratoire d’analyses oenologiques qui réagit en direct dans son propre chai. C’est rigoureusement indispensable pour maîtriser ses vendanges et sa vinification. S’il est vrai qu’il existe encore des réfractaires aux nouvelles technologies parmi les viticulteurs, cet appareil va très certainement en intéresser plus d’un, soucieux d’optimiser leur dépense, de réduire leur budget, de maîtriser leur méthode de travail et de réagir rapidement aux évolutions de la vinification.Loin de la poésie et de la fantaisie du langage de la dégustation du vin, l’analyse oenologique fait partie de l’envers du décor. Il devient de plus en plus sensible de déterminer ses taux de soufre (libre et total), ses acides (malique, lactique, citrique, acétique, gluconique), sa turbidité, son pH, sa colorimétrie, son glucose, saccharose et éthanol… Fort heureusement, cette énumération ne figure pas encore sur les bouteilles de vin, sinon nous aurions une sacrée chute des ventes !

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce microlab, faites un tour sur optomesures.fr

 

microlab dionysud

Microlab ou comment un vigneron réduit ses coûts d’analyses oenologiques

Dans un salon professionnel, on peut très vite s’ennuyer, trouver le temps long, constater un certain pessimisme ambiant, être tantôt comme un fauve en cage, en faisant le piquet derrière son stand, ou encore être de l’autre côté, visiteur, compulsif du ramassage de documentation, fétichiste du stylo bille et autres « goodies » bien « brandés ».
Ce fût un peu mon cas, hier, sur le salon Dionysud, jusqu’à ce que je passe devant le stand d’Optomesures. Entre nous, on ne peut pas dire que ce nom soit très sexy et engageant en matière vinicole… Par contre, c’était Le stand typique du créateur d’entreprise qui sait qu’il ne faut rien laisser au hasard et qu’un chaland, quel qu’il soit, se harponne directement dans les mailles de son allée. On ne vient pas sur un salon pro pour s’ennuyer ferme entre deux rendez-vous ! Bien au contraire, on y vient pour s’en faire de nouveau. Et moins il y a d’affluence et plus il faut se montrer conquérant. C’est là tout le secret d’un salon réussi !
C’est bien ce message qui se dégage de Monsieur Bernard Genot dont l’énergie, l’accueil et l’optimisme, se remarquent dans la monotonie des costumes gris et cols blancs.

Sa société, Optomesures donc, développe et commercialise un appareil de mesures et d’analyses oenologiques, le microlab, que tous les vignerons peuvent facilement utiliser sur leur domaine, pour un coût inégalé par rapport aux coûts des analyses d’un laboratoire.

De plus, la portabilité du système permet un emploi rapide, efficace et très accessible. Il ne s’agit que de remplir des éprouvettes et autres petites pipettes et d’appuyer sur des boutons pour que la machine vous délivre les résultats d’une analyse. c’est un peu comme un concentré de laboratoire d’analyses oenologiques qui réagit en direct dans son propre chai. C’est rigoureusement indispensable pour maîtriser ses vendanges et sa vinification. S’il est vrai qu’il existe encore des réfractaires aux nouvelles technologies parmi les viticulteurs, cet appareil va très certainement en intéresser plus d’un, soucieux d’optimiser leur dépense, de réduire leur budget, de maîtriser leur méthode de travail et de réagir rapidement aux évolutions de la vinification.
Loin de la poésie et de la fantaisie du langage de la dégustation du vin, l’analyse oenologique fait partie de l’envers du décor. Il devient de plus en plus sensible de déterminer ses taux de soufre (libre et total), ses acides (malique, lactique, citrique, acétique, gluconique), sa turbidité, son pH, sa colorimétrie, son glucose, saccharose et éthanol… Fort heureusement, cette énumération ne figure pas encore sur les bouteilles de vin, sinon nous aurions une sacrée chute des ventes !

 

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Quelle est la marque de vin français la plus vendue au monde ?

Pour répondre à cette question, d’abord quelques indices :

Elle appartient à un groupe fondé en 1979, qui est devenu un des tous premiers négociant français d’alcools et de vins au Monde.
Il est aujourd’hui le 1er vinificateur privé de France.
Il emploie plus de 1400 personnes dans 16 sociétés.
Son chiffre d’affaires annuel en 2007 est de 680 millions d’euros, dont 70 % à l’exportation.
L’un de ses principaux sites de production peut embouteiller jusqu’à 1 000 000 de bouteilles par jour.

Vous ne voyez pas ?

Pourtant ce groupe français a développé une stratégie de conquête très précise, mise au point autour de 4 axes principaux :

Technique : maitriser la vinification des vins soi-même de la vigne au verre.

Logistique : assurer sa propre logistique en choisissant ses implantations en des lieux stratégiques pour un transport multimodal adéquat et une forte présence européenne.

Coopératif : conclure des partenariats solides et à grandes échelles avec des structures de production de vin pour garantir un top niveau qualitatif et une traçabilité indispensable pour la vente en hyper et super marché au niveau mondial.

Vente : s’assurer d’une démarche marketing vin spécialisée et pragmatique avec la création d’une marque forte, identitaire, personnalisée, humanisée dans un souci de différence et de reconnaissance.

Ce groupe s’appelle GCF, les Grands Chais de France :

logo grands chais de france

et la marque qu’il exploite avec un tel succès : J.P. Chenet. Vous l’avez forcément déjà vu en rayon avec cette bouteille toute biscornue :

jpchenet rose

 

Comme nous le rappelle le groupe GCF, « la France est le premier pays producteur de vin dans le monde avec une région, le Languedoc-Roussillon, qui a réussi, par son ensoleillement unique, à rejoindre l’élite des vignobles français. Dans cette région, J.P. Chenet a rencontré le succès en 1984 en lançant sa bouteille hors du commun, preuve d’une ouverture d’esprit et d’une innovation débordante. Depuis ce jour, J.P. Chenet sélectionne les raisins issus des meilleurs terroirs de cette région pour produire des vins à l’équilibre parfait dont la réputation s’étend aujourd’hui à plus de 140 pays. »

J.P. Chenet est la marque de vin français la plus vendue au monde.Pour fêter cette bonne nouvelle, un jeu concours est organisé sur le site www.jpchenet.com avec à la clé quelques cadeaux intéressants. Il vous faudra bien entendu faire part de vos coordonnées qui seront utiles pour vous communiquer quelques messages publicitaires par la suite. Le b…à ba du jeu concours à la papa !
Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi cette campagne se déroule sur le marché français. Pourquoi nous faire savoir, à nous français, que « de Sydney à Hong Kong en passant par Tahiti, le voyage se veut international et cette campagne exalte les vins et leur confère une image de rencontre, de rêve et de partage. »
Apparemment, un gros travail sur l’image du produit a été réalisé en amont afin de réhausser qualitativement la marque sur le marché français. On nous parle ainsi d’une marque « tendance » et « élégante » avec des codes couleurs tranchés et vifs.
L’objectif semble de toucher une clientèle plus jeune, plus féminine, très certainement citadine et de renforcer ses parts de marché en France !
C’est une bonne idée, n’est-ce pas, revenir en France, en pleine forme, en se payant un lifting, fort de ses conquêtes mondiales et de sa place de numéro un !!! Une bonne nouvelle pour notre balance commerciale qu’il ne faudrait pas oublier en ces temps de crise et de durcissement des mouvements anti-alcool.

Obama Wine casse la baraque

obama

Il parait que c’est du vin de l’Illinois pour fêter la victoire de barak obama ! YES WE DID
A boire avec modération pour célébrer la bonne entente des peuples entre eux. Ca ressemble plus à une blague et à un montage photo qu’à une vrai étiquette de vin. J’espère au moins que c’est du vin bio.

C’est en tous les cas une bonne idée pour saluer sa victoire ! En attendant, comme le dit le Canard enchainé, l’amérique n’a plus peur du noir. J’espère aussi qu’ils n’auront plus peur du monde qui les entoure !!!

Nos enfants nous accuseront : le film

Questions – Réponses avec Jean-Paul Jaud, le réalisateur du film « Nos enfants nous accuseront » :

Après avoir révolutionné l’image du sport sur Canal+, quand avez-vous commencé à vous intéresser à l’agriculture biologique ?

J’ai découvert l’agriculture biologique, que l’on devrait d’ailleurs appeler agriculture naturelle, dès mon enfance, pendant les vacances dans la ferme de mon grand-père. Cette agriculture était bien sûr respectueuse de la biodiversité. Puis il y a quelques années, trouvant la cause du cancer dont j’ai été victime, j’ai été amené naturellement à manger des produits issus de l’agriculture biologique.

Comment avez-vous connu Barjac et ses habitants ?

J’ai commencé par faire en quelques sortes un « casting ». Je voulais suivre pendant un an la vie d’un groupe d’enfants qui mangent à la cantine tous les jours. Je cherchais un lieu où la restauration collective jusqu’alors conventionnelle souhaitait passer en Bio. En mars 2006 avec l’aide de Stéphane Veyrat de l’association UNPLUS BIO, j’ai rencontré Edouard Chaulet, Aline Guyonnaud et certaines mamans d’élèves de l’école publique de Barjac. Ce processus était a l’étude et ma venue a, je crois, accéléré la volonté de mettre en oeuvre ce changement.

Combien de temps a duré le tournage ?

Le tournage a duré 40 jours sur une année scolaire. Depuis le 11 septembre 2006 la restauration collective de Barjac est passée progressivement en Bio. Des enfants dela classe de Marie-Pierre Brusselle, institutrice à l’école primaire sont les personnages principaux de ce documentaire. La caméra prend le temps de d’écrire judicieusement leur univers personnel, scolaire et familial, car pour moi, l’unité de temps d’une année est parfaite pour montrer l’évolution d’un univers. L’image doit informer mais surtout toucher au coeur les parents. Barjac est un magnifique village de France situé au pied des Cévennes mais la triste réalité est là comme partout ailleurs dans le monde : cet environnement idyllique n’est pas épargné par lespollutions des sols, de l’air et de l’eau.

Pourquoi avoir choisi le cinéma pour vous exprimer ?

Le projet de dénoncer dans un film documentaire l’état préoccupant de notre alimentation et ce à travers les conséquences irréversibles pour nos enfants induisait obligatoirement un traitement cinématographique. On ne reçoit pas un film documentaire au cinéma comme à la télévision. Dans une salle de cinéma, le spectateur est seul face aux images et aux sons. Il est aussi en situation de partage avec les autres spectateurs. L’alimentation saine et naturelle rime avec le beau. La caméra doit restituer à travers l’image, la beauté des fruits, des légumes, des plats, l’harmonie de l’homme dans son environnement naturel afin de nous convaincre de revenir à une alimentation que l’on veut nous contraindre à abandonner et à oublier. De plus la beauté de la nature, l’intensité d’un regard ne pourront jamais être aussi bien restitués que sur un écran de cinéma. C’est pour ces raisons majeures, que j’ai réalisé « Nos enfants nous accuseront » pour le cinéma.

Cantine Bio logique

affiche film nos enfants nous accuseront

Le Film :

La courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur , Jean-Paul Jaud, brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
Sortie le 05 Novembre 2008.

Le Conseil Général du Gard :

Le Conseil général du Gard partenaire du documentaire «Nos enfants nous accuseront», agit et s’engage au quotidien pour développer une agriculture durable sur son territoire.
Sur la période 2001-2007, le Conseil général du Gard a consacré près de 31 millions d’euros pour l’agriculture gardoise, avec notamment des actions pour le respect de l’environnement, la qualité des produits et le développement de l’Agriculture Biologique (AB).
Le Gard : bientôt 1er département français Bio
Depuis plus de 10 ans, à la demande de Damien Alary, président, le Conseil général aide l’agriculture bio afin de structurer l’offre et de développer une agriculture bio de proximité.

La municipalité de Barjac :

Faites bien attention à ce que nous dit Monsieur Edouard Chaulet, le Maire de Barjac :

«Nos enfants s’empoisonnent… Nous les empoisonnons. Cessons de faire cela ! Les élus locaux ont des responsabilités, ils doivent les prendre en matière d’hygiène publique.»
«On a pris une décision politique ! Et non une décision comptable… On comptera après !»
«Rien n’est trop sain, rien n’est trop bon, rien n’est trop beau pour nos enfants…»

Source :
Interventions d’Edouard Chaulet lors à l’occasion d’un entretien avec Périco Légasse (hebdomadaire Marianne), à l’école auprès des parents d’élèves, lors d’une conférence débat au cinéma municipal de Barjac, lors des voeux de nouvel an.
Interventions extraites du film «Nos enfants nous accuseront» disponibles sur www.unplusbio.org, liens à partir des rubriques «A la Une» et «Mon projet manger Bio®, comment faire ?»

Stéphane Morin, Domaine Léonine, French Natural Wine from the Roussillon

camion

Stéphane Morin started his wine adventure in 2005 when he created Domaine Léonine in the Roussillon area.
He is a big strapping lad, solid, quiet, who posts a generous smile on his face bringing down a lot of girls and epicurean women.
Today, it is already known in the natural wine French world as doing great and particular wines. Since the beginning, he bought vines from an old winegrower who never used chemical treatment like pesticides. As the earth was not weeded, the roots of stocks sank into the ground to draw it water and resources.
Vine won at it in strength and in maturity, bearing more easily the climate and bringing more minerality to the fruit.
As Stephane told us « The carbonic, you do it with good grapes. It is like an infusion of grape, fluid, quite lace, you see. After 3 weeks of maceration, you rack off the drop, press the solid part and put it in barrel. » Stephane is playing carbonic maceration as the base of his winemaking to create his range. For summary, clusters are put in a vat during several days without oxygen and the fermentation is starting in each berry.
I advice you to taste Fond de Tiroir which will give you a good idea of what Stéphane wants to do produce. First, that’s fully fruity, red and black, the colors of the passion. And then come aromas of roasting, more subtle, as caress of the sun, at the end of mouth when you decide to take time to appreciate the good things.

Publicité pour l’alcool sur Internet : Que doit-on faire ?

D’un côté les anti-alcool qui luttent contre l’addictologie et les menaces de l’excès d’alcool chez les jeunes notamment.
De l’autre, les passionnés de vins, les acteurs de la filière vin qui veulent redonner sa place au vin dans notre culture et notre consommation.

Les deux, tournant autour de la ministre, Mme Roslyne Bachelot, qui doit s’exprimer à propos d’un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur internet.

Mais, j’ai trouvé une passerelle, une avancée dans le discours, qui tendrait à prouver que nous sommes tous en faveur des enjeux économiques de la viticulture et donc certainement du caractère culturel et identitaire du vin.

A vous de lire ce récent communiqué de presse de la F3A Fédération des Acteurs de Alcoologie et de l’Addictologie :

Dans un entretien publié ce jour dans le Figaro, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, déclare qu’elle ne s’opposera pas « à un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur Internet » et qu’elle ne retiendra pas la proposition formulée par les associations de santé au motif que son application semble difficile et qu’elle « comporte même des risques d’effets pervers ».

C’est avec incompréhension et inquiétude que les associations ont pris connaissance de ces déclarations d’autant qu’elles avaient faire preuve d’approche concrète et réaliste en faisant savoir publiquement leur accord pour autoriser la publicité sur les sites des producteurs et des distributeurs afin de répondre aux intérêts économiques de ces derniers. Incompréhension, à l’égard des enjeux de la santé publique. Car malgré les garde-fous annoncés, ce qui témoigne que la ministre est consciente des risques, la solution qu’elle est prête à accepter est en réalité une autorisation de faire de la publicité sur tous les sites. Une telle option met à mal la cohérence et la lisibilité de la politique de santé publique qu’elle défend dans son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ». Peut-on limiter la disponibilité de l’alcool par des mesures restrictives, notamment concernant les mineurs et la vente d’alcool dans les stations-service, et accepter dans le même temps la libéralisation totale de la publicité pour les boissons alcooliques sur Internet ? Incompréhension, à l’égard des enjeux économiques de la viticulture. Car ouvrir tous les sites à la publicité, ce n’est pas donner aux viticulteurs français des armes égales aux producteurs étrangers, c’est livrer le marché français aux armes de publicité massives des grands groupes industriels ou des multinationales pour leurs bières et leurs spiritueux avec les moyens budgétaires inépuisables dont ils disposent.

C’est précisément cette perspective qui nourrit les inquiétudes des associations de santé. L’incitation à la consommation de boissons alcooliques va inonder la Toile et toucher pas seulement les adultes mais également les jeunes dont chacun sait qu’ils ne se limitent pas à surfer sur des sites qui leur seraient réservés.

Quant à l’anticipation d’effet pervers d’une autorisation encadrée, il faut que chacun soit conscient que, quelle que soit la législation, les acteurs de la filière de la production et de la distribution des boissons alcooliques n’hésiteront pas à ouvrir des sites à l’étranger s’ils considèrent que c’est leur intérêt.

Pour les associations, l’option prise par le ministre de la santé est une fausse route dangereuse pour la santé publique.

Source : http://www.alcoologie.org/Publicite-pour-l-alcool-sur.html

Domaine Léonine : Le vin du roussillon se révèle

camion

Le domaine Léonine a pris son essor en 2005. La jeunesse prime sur ce terroir et elle nous en impose ! A Argelès sur mer, il y a la mer, bien sûr, beaucoup de touristes l’été, de toutes les couleurs, blanc, rouge, rosé et ambré. Les couleurs du vin. Les vignes descendent des Pyrénées, un peu plus loin de la plage, un peu plus loin dans le maquis. C’est de l’argile, sa terre, que la ville d’Argelès tire son nom. Une terre fertile qui fait prospérer la culture catalane, toujours présente.

Stéphane Morin est un grand gaillard, solide, calme, qui affiche un sourire généreux et qui ferait tomber bon nombre de filles, femmes, épicuriennes.  Aujourd’hui, ce grand garçon est à la tête de 13 ha et se taille déjà une belle réputation dans le milieu des vins naturels. Il faut dire qu’il a un sacré talent à la fois pour faire le vin et pour le mettre en avant à travers des cuvées au nom extravagant. Il a repris les vignes d’un petit papy qui n’avait jamais pratiqué la modernité ! Du coup, il bénéficie de vignes parfaites pour une pratique au naturel. Jamais désherbé, le sol de la vigne a laissé le champs libre à la concurrence et les racines des ceps se sont enfoncées dans la terre pour y puiser l’eau qui manquait et ses ressources. Chaque pied y a gagné en force et en maturité, supportant plus facilement l’âpreté du climat et apportant davantage de minéralité à ses fruits.

Comme nous le confie Stéphane : « La carbonique, tu la fais sur les raisins qui valent le coup, ça fait une infusion de raisin, fluide, tout en dentelle, tu comprends. Après 3 semaines de macération, tu tires la goutte, tu presses et tu mets en barrique ». Stéphane joue de la macération carbonique comme d’une base essentielle pour concevoir la variété de ses vins. Elle consiste à recueillir les grappes dans une cuve et de les laisser tremper en remplaçant l’air par du gaz carbonique. Une première fermentation va alors s’établir à l’intérieur de chaque grain. Il fait cela principalement sur le cépage roi du Roussillon, le Grenache, en gris, en blanc et en noir, qui délivre une belle variation de vins qu’il aime à décliner.

Stéphane a sorti son Fond de tiroir pour nous permettre d’accéder à la toute puissance de ses cuvées. Ce premier jus donne une bonne idée de ce que l’homme recherche. On y trouve du fruit, débordant, rouge et noir, pour ainsi dire la passion qui s’exprime. Et puis viennent des arômes de torréfaction, plus subtils, comme une caresse du soleil, sur la fin de bouche quand on se décide à prendre le temps d’apprécier les bonnes choses. 

fon de tiroir domaine léonine

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs « 

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!