Le printemps du terroir Pézenas, 3 soirées thématiques dégustation et tapas

Retrouvez le Printemps du Terroir de Pezenas, le 20 mars, le 17 avril et le 22 mai au Restaurant l’Oustal, rue Anatole France à Pézenas, pour des soirées à thème autour des vins, dégustation et tapas, en compagnie de vignerons différents chaque soir. Participation : 15€/personnes seulement

Réservation par téléphone au 04 67 11 08 68 ou 06 38 23 28 40.

20 Mars : L’utilisation du soufre dans le vin, mythes et réalités

Premier soir ce jeudi soir à 20h au restaurant l’Oustal rue Anatole France à Pézenas avec pour thème : l’utilisation du soufre dans le vin, mythes et réalités » Apprendre en dégustant des vins du Domaine Sainte Cécile du Parc et du domaine Stella Nova ! Pensez à réserver  au 04 67 11 08 68 ou 06 38 23 28 40.

17 AVril : L’élevage du vin : Cuve ou barrique ?

Présenté par Mireille Branger, directrice au syndicat de l’AOC Languedoc avec la dégustation des vins des domaines de Nizas, Magellan et la cave d’Alignan et Néfiès.

22 Mai : Pézenas et le patrimoine viticole

Présenté par Christine Catala, animatrice de l’architecture et du patrimoine à l’office du tourisme à Pézenas. avec les vins des domaines du Clos Roca, les trois Puech, et les caves Molière !

programme du printemps du terroir pezenas

La voix de la patience d’ange par anne graindorge

Anne a intitulé son article : « Au bout de la patience, il y a le ciel ». J’ai compris pourquoi. Ce texte, enfin surtout cette voix, m’avait déjà troublé en l’écoutant, d’une oreille, surpris par le ton, attirant, captivant, cette légèreté d’élocution, et tous les mots qui s’envolaient comme si elle soufflait dessus. Aujourd’hui, j’ai pris […]

Le Clos Romain fait du vin dans des amphores et ça se voit en naturel sur Arte vidéo

Pour ceux qui s’ennuient en vacances et pour tous ceux qui se demandent où c’est le Languedoc, par où sont passés les romains, et comment on faisait du vin sans barrique, sans fut de chêne, sans cuve thermo-régulée, sans groupe de froid, sans flash-pasteurisation, je vous conseille ce reportage dans lequel vous allez retrouver quelqu’un de bien : Céline du Clos Romain après la 37ème minutes.
Rediffusions :
sam 15 Mars 2014 à 15h10
lun 17 Mars 2014 à 7h45
lun 24 Mars 2014 à 18h15

http://www.closromain.fr/

Un pour en savoir un peu plus, ma première rencontre avec Céline :

http://www.showviniste.fr/vignerons/clos-romain-cuvee-phidias-vin-en-amphore-et-autres-belles-choses/

abbaye sylva plana la part du diable vin languedoc
L’abbaye de Sylva Plana, plus que du vin, un oenotourisme de qualité en terre de Faugères

A nouveau un bel exemple de vignerons qui en plus de leur métier de faiseur de vin se sont lancés dans ce que l’on appelle l’oenotourisme, en l’espèce la restauration et l’accueil touristique.

Le Languedoc  évolue sous l’impulsion de ses domaines réactifs. L’objectif avoué faire venir à soi ce petit consommateur tant désiré et lui proposer plus que du vin, une expérience, un moment de partage.
L’Abbaye de Sylva Plana réunit en un seul lieu une cave, un caveau, un bar à vin, un restaurant, une salle de réception, des chambres d’hôtes et des balades dans les vignes. A la cuisine, c’est tapas le midi et carte le soir en saison. C’est simple, c’est bon, c’est efficace.  Bien entendu, vous y retrouverez les vins du domaine, aoc faugères et igp cote de thongue. Oui j’ai bien dit « cote de thongue », la plage n’est pas loin mais ce n’est pas un indice.

Homme de terre et homme de cave
Le domaine est mené par 2 associés : cédric Guy et nicolas Bouchard qui cultivent le vignoble en agriculture biologique sur une terre pierreuse, de schiste, typique de Faugères. Cédric est l’homme de terre, celui qui ose dans la vigne des pratiques originales comme le labour des sols avec un cheval sur les vieilles parcelles. Nicolas est l’homme de cave, plus discret, entre ses barriques de vins et ses grandes cuves.

L’histoire du domaine est liée à l’abbaye de Sylvanes à Saint Affrique, depuis 1139. Ici, c’était une dépendance pour faire du vin de messe, ainsi que de la pisciculture. Les moines Cisterciens ne mangent pas de viande.

Il y a beaucoup de chose à apprendre à l’abbaye de Sylvanès. Etymologiquement, Sylvanès  signifie « sauve nous » l’endroit où l’on trouve le salut, la rédemption. L’abbaye est aujourd’hui mondialement connue comme centre de formation, de recherche, de création et d’édition au service de la liturgie et de la musique sacrée par l’immense travail réalisé depuis plus de 30 ans par le Père André Gouzes qui a entrepris la composition  d’un corpus liturgique intégral en langue française. Le nom de Sylva Plana est une dérive de Sylvanès, adaptée à l’endroit certainement, entouré de forêt.

Bon, sans vous faire un cours d’histoire, Faugères était une terre protestante, ceci explique que le domaine fut détruit 3 fois et reconstruit 2 fois jusqu’à la révolution. A l’origine, le vignoble ne faisait que 5 ha. Maintenant il en fait 35 ha.

Bio et biodynamie
Les deux familles des 2 associés étaient voisines, famille de coopérateur et famille de négociant. Le Bio est une démarche naturelle. En effet, les 35 ha du domaine ne sont pas mécanisables et historiquement les parents travaillaient proprement sans trop de traitement. Ainsi quand ils ont souhaité faire une cuvée d’exception, la part du diable, en n’utilisant que des matériaux nobles à la cave avec le bois, et en vigne, ils ont converti 3 ha en biodynamie.

Cédric commente sa démarche ainsi : « Depuis 2010, tout est en bio certifié et petit à petit on passe tout en biodynamie. Le passage du bio à la biodynamie ca n’est pas visible dans le vin. Ca demande : de passer le soufre et le cuivre selon le calendrier lunaire. Mais c’est parfois compliqué à cause de la chaleur et du vent. On a peu de temps disponible pour agir sur la vigne.
Côté œnologie, pour le rosé, on ne levure pas. A basses températures, la fermentation de démarre pas.  On utilise les principes de la dynamisation, c’est à dire des petites quantités de substrats dans de l’eau dynamisée, avec de la silice. C’est homéopathique. »

Pour autant, Cédric aime qu’il y ait une explication physique, et non pas ésotérique. Par exemple, pour le vers de la grappe,  il a trouvé une association (le groupe chiroptères du Languedoc Roussillon http://asso-gclr.fr/)  qui a pour but de réintroduire les chauves souris qui mangent les insectes, la nuit. L’association a choisi les endroits et a amené les chauves souris, juste à proximité de l’abbaye en ruine. Il faut aussi un point d’eau. Ce n’est pas évident de le faire partout.

Le cheval c’est moderne !
A propos du recours à la traction animale, Cédric précise : « Le cheval ça me paraît naturel aussi. Quand on a voulu passer 100% en bio. On a quasi doublé la consommation de carburant. On a cherché à diminuer les doses de traitement, du coup il faut passer plus souvent, en cuivre et en soufre. L’herbe faut la tondre, ou la coucher, etc… Il fallait sortir des ha du mécanique, des vieilles vignes, des gobelets, et en 2006, 2007 et 2008, on a sorti 6 ha du mécanique. En cave, de même, pressurage manuel, utilisation de petites cuves, on utilise de l’électricité que pour la mise en bouteille. C’est la démarche sur la cuvé la part du diable. Ainsi on est revenu à notre consommation de carburant comme avant le bio. L’emploi du cheval passe par un prestataire. C’est un petit club avec le domaine de l’ancienne mercerie, la grange d’ain, le mas angel, et mas d’alezon (catherine roque), les estanilles : on a un monsieur qui s’appelle Mathias Liebig, www.lestraitsdusud.fr, c’est une entreprise de prestation animale. C’est un métier qui explose. Il a plusieurs chevaux, c’est sérieux et c’est moderne. »
Et il ajoute au sujet des vignes : « La part du diable ce sont des vignes qui ont 90-100 ans. Il y a très peu de raisin. On y prélève des bois pour les faire reproduire par un pépiniériste pour complanter. On garde ainsi notre patrimoine. On travaille surtout sur des vignes de 60 à 80 ans. Sur 50 ha ca fait 50 ans finalement. Les parents et grands parents ont mis beaucoup de syrah. Entre les années 1980 et 2005, aucun replantage de carignan. Et donc on va devoir s’en occuper. »

Les vins de l’Abbaye Sylva Plana présentent un atout majeur, la fraîcheur ! Elle donne de la finesse aux différentes cuvées. On retrouve dans les jus, la précision du discours de Cédric. Ca va bien droit, c’est franc, c’est juste et aromatique. Si La part du diable est un must recherché, vous trouverez facilement votre élixir de bonheur dans la gamme des vins de l’abbaye. Le mieux c’est de réserver votre prochain séjour, en novice des temps modernes, dormir dans une des chambres d’hôtes et diner au restaurant.

La part du diable, savez-vous ce que c’est ?

(ce qui reste dans la barrique quand la part des anges c’est envolé.)

Photo copyright : Ken Payton

patience clos romain languedoc
Au clos romain ou ailleurs, la patience mesure les longueurs du temps

Oui c’est bien ça ! La patience n’a finalement aucun but précis. Elle mesure les longueurs du temps, plus sensibles par un soir d’hiver que par une belle nuit d’été.

La patience, au dernier moment, quand tu l’apprécies vraiment, souffre de cette impatience de l’attente, ça vient, ça vient,… et c’est déjà parti !

De la patience il en faut certainement pour voir ses rêves comprimés dans leur enceinte enfin sortir de leur enclos, les voir éclos, comme une naissance efface aussitôt les 9 mois précédents. Le temps a fait son affaire et la vie la sienne. Juste une parenthèse saisie entre deux crochets, l’avant et l’après, j’ouvre une bouteille qui a fait son temps, j’ouvre une année du passé pour la faire vivre quelques minutes dans mon verre. Elle ne sera plus.

Patience de l’amateur au bas de l’escalier de sa cave, au pas du parcours initiatique pour commencer un bon repas, qui veille sur son cheptel de verre, les mains pleines de désir, le sommelier garni d’envie. Ces bouteilles abritées là pendant des années, choyées, convoitées, finiront dehors, dans la rue, vides, nues, dans un caisson vert, inutiles avant de resservir.  La gloire de Phidias vint sur la table, un peu avant, telle la soliste un soir de concert, projecteurs braquées sur elle, la plus belle, passant de main en main, se vidant du jus de la vie, du sang de la vigne, se laissant boire.

Oui c’est bien ça ! La patience n’est ni une vertu, ni à l’inverse, une ivresse. Après tout, il faut bien attendre, de temps en temps, sinon, nous irions trop vite !

Illustrations et inspiration : Clos Romain http://www.closromain.fr/

Article contribuant à la cause des vendredis du vin, édition n°63, présidée par Maïlys (Very Wine Trip)

 

Les floréales du vin 2014, le printemps se déguste tout le mois d’avril dans le vignoble du coeur d’Hérault

floreales du vin

Allez, allez, c’est le printemps qui arrive. Sortons de l’hiver et allons de ce pas nous enivrez de cet air printanier, de ces fleurs qui colorent le paysage, de cette vigne qui va jour après jour se peindre de vert !

Mission est donnée à 16 restaurateurs autour du Lac du Salagou jusqu’à Aniane de mettre à l’honneur une sélection de 9 cuvées « coup de coeur » issues du vignoble du Cœur d’Hérault au travers de soirées dégustation animées par un ou plusieurs vigneron, repas accords mets et vins, mise en musique autour du vin, dégustations vins et tapas…

Liste des participants :

  • CAFE LE TERRAL – Soubès
  • CHEZ EVA – Mourèze
  • FLOR DE SALAGOU – Clermont l’Hérault
  • LA BRASSERIE DU TERROIR – Aniane
  • LA CALADE – Octon
  • LA DILIGENCE – Saint-André-de-Sangonis
  • LA POURPRE ET LES OLIVIERS – Saint-Jean-de-Fos
  • LA TABLE DES TERROIRS GOURMANDS – Lodève
  • LA TERRASSE DU MIMOSA  – Montpeyroux
  • L’AUBERGE DES CAUSSES – La Vacquerie
  • LE CAFE DE LA PLACE – Octon
  • LE CAFE DE LA POSTE – Aspiran
  • LE LARZAC CAFE – La Vacquerie
  • LE PRESSOIR – Saint-Saturnin-de-Lucian
  • LE TONNEAU ROUGE – Aniane
  • LE TOURNESOL – Clermont l’Hérault

Demandez le programme et surtout réservez à l’avance ! http://www.lesflorealesduvin.com/

Samedi  5 avril 2014

  • 10h30 et 11h : Balade VTT « Vignoble et Patrimoine » –  A la découverte du patrimoine et des producteurs locaux, proposée par l’Office de Tourisme St-Guilhem-le-Désert – Vallée de l’Hérault – Gignac – Tél : 04 67 57 58 83
  • A partir de 19h30 : Dégustation de vins au restaurant La Terrasse du Mimosa – Montpeyroux – Tél. : 04 67 44 49 80

 Lundi 7 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Dégustation de vins Au restaurant Flor de Salagou – Clermont l’Hérault – Tél. 04 67 96 36 37

 Jeudi 10 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Dégustation de vins au restaurant Le Tournesol – Clermont l’Hérault – Tél. : 04 67 96 99 22

 Vendredi 11 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Repas « Accords mets et vins » avec Montpeyroux Coopérative artisanale au restaurant La Pourpre et les Oliviers  –  Saint Jean de Fos – Tél. : 04 67 57 27 50

 Samedi 12 avril 2014 

  • A partir de 19h30 : Repas « Accords mets et vins » au restaurant La Terrasse du Mimosa – Montpeyroux – Tél. : 04 67 44 49 80

 Lundi 14 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Dégustation de vins Au restaurant Flor de Salagou – Clermont l’Hérault – Tél. : 04 67 96 36 37

 Vendredi 18 avril 2014 

  • A partir de 20h : « Le son des sens », mise en musique autour de 3 vins  au Café de la Poste – Aspiran – Tél. : 04 67 96 24 89

 Samedi 19 avril 2014

  • De 12h à 14h / 19h30-22h30 Dégustation de vins au restaurant La Diligence – Saint André de Sangonis – Tél. 04 67 60 97 74

 Dimanche 20 avril 2014

  • De 11h à 13h30 : Dégustation de vins et tapas au restaurant Café le Terral – Soubès – Tél. 04 67 44 01 48 – 06 81 34 06 51

 Mardi 22 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Dégustation de vins au restaurant Flor de Salagou – Clermont l’Hérault – Tél. : 04 67 96 36 37

 Vendredi 25 avril 2014

  • A partir de 19h30 : Repas « Accords mets et vins » avec le Mas du Pountil au restaurant La Pourpre et les Oliviers  –  Saint Jean de Fos – Tél. : 04 67 57 27 50

 Samedi 26 avril 2014

  • A partir de 17h : Dégustation de vins au restaurant La Table des Terroirs Gourmands – Lodève – Tél. : 04 99 91 30 53
transmission de terroir en Terrasse du Larzac, le Mas Conscience change de tête

Ce n’est pas courant de recevoir ce genre de message. Quelqu’un d’aussi passionné qui va finalement transmettre son exploitation. Laurent Vidal m’avait marqué par sa simplicité et sa recherche de l’excellence dans ses vins, ses vignes, sa cave. Je me rappelle de ce qu’il m’avait dit sur son travail :  » Aujourd’hui, avec cet outil de travail, j’ai peut-être changé, en passant des vins charpentés aux vins plus en dentelle. J’interviens moins en cave. Mes vins ont gagné en acidité, ils sont plus vifs, plus droits. Ca fait 20 ans de vinification et finalement, on invente rien ! On revient plutôt à ce qui se faisait avant. Je veux que mes vins soient sur le plaisir, la fraîcheur, la fleur. Surtout ne pas compliquer ! » C’est le moment de passer y faire un tour lors de Vinisud ! Ci-dessous, l’email reçu ce jour :

Chers partenaires, chers amis,

Je tenais à vous informer, la gorge nouée, que 2014 sera le début d’un nouveau cycle pour le  » Mas Conscience »…

En effet, j’ai aujourd’hui l’opportunité de relever de nouveaux challenges professionnels et je crois que c’est le bon moment!

J’ai donc décidé d’engager un processus de transmission du domaine à un couple de passionnés…pour que l’aventure, commencée il y a 20 ans, continue!

Mais avant toute chose, je souhaite sincèrement vous remercier de votre fidélité et de votre confiance durant toutes ces années. Je suis fier d’avoir partagé avec vous, les valeurs d’authenticité, de qualité et de respect du terroir, à travers les vins  » Mas Conscience ».

Depuis plusieurs mois, j’ai le plaisir de partager mon expérience et transmettre les valeurs du domaine à Nathalie et Eric…des amateurs éclairés, des travailleurs acharnés et des défenseurs du savoir faire traditionnel!

Sous leur impulsion, je suis persuadé que le  » Mas Conscience » va continuer encore longtemps à secouer…les consciences!

 

Laurent Vidal

 » Créateur  » du Mas Conscience

 mas conscience terrasse du larzac vin

 

 

Quel chance!

Le  » Mas Conscience »,…Nous cherchions depuis longtemps et nous n’osions y croire: trouver un domaine avec une histoire et pouvoir écrire la suite…Et finalement, ce magnifique terroir s’est imposé à nous au fil du temps et des rencontres!

Quelle chance de se retrouver au milieu de ces terroirs fabuleux, de pouvoir partager l’expérience, la connaissance et le savoir faire de Laurent Vidal, le fondateur passionné et passionnant.

Quelle chance de pouvoir intégrer la dynamique qualitative de l’appellation  » Terrasses du Larzac »!

C’est donc avec beaucoup d’humilité et d’enthousiasme, que nous vous proposons de poursuivre, avec nous, l’aventure « Mas Conscience ».

Pas de grands changements à venir, nous souhaitons continuer le travail de qualité initié par Laurent et vous proposer des millésimes qui expriment la richesse du terroir, les spécificités de chaque parcelle et les valeurs d’authenticité du « Mas Conscience ».

C’est avec une grande fierté, que nous vous ouvrons les portes du domaine pour faire plus ample connaissance, déguster les millésimes à venir et redécouvrir les valeurs sures telles que l’AS 2010.

A très bientôt et d’avance, merci, de votre confiance renouvelée.

Nathalie et Eric Ajorque
Un grand merci à Laurent pour son accompagnement et son implication d’hier, d’aujourd’hui et de demain…Et pour continuer à faire connaissance… Salon VINISUD: les 24,25 et 26 Février 2014 au Parc des Expositions de Montpellier. STAND N°A6B56, au sein de l’espace dédié aux « Terrasses du Larzac ». Et bien évidemment, vous êtes toujours les bienvenus…au domaine »Mas Conscience » Route de Montpeyroux- 34150 St Jean de Fos

Millesime Bio, La Colombette annonce la fin des traitements chimiques pour la vigne

Vincent Pugibet ne fait pas dans la demie mesure. Pas son style ! Remarqués par la qualité de leur Chardonnay puis par leur cuvée Plume désalcoolisée à 9°, le domaine de la Colombette près de Béziers dans l’Hérault a depuis deux ans une démarche originale consistant à planter des cépages résistants aux maladies.

En plein reportage de France 3 sur le salon professionnel des vins bios, Millésime Bio, Vincent déclare : « c’est vrai qu’aujourd’hui ça nous permet d’avoir des vignes sans aucun traitements c’est à dire évidemment sans molécule de synthèse, mais y’a aussi pas de cuivre, pas de soufre y’a rien, rien de rien ! Vous pouvez revendre vos appareils de traitement, y’a plus rien. Ca fait une vraie différence ! »

A voir à partir de 1mn :

vincent pugibet millesime bio cepage resistant

Et sur le site du domaine de la Colombette, on peut lire ceci :

« Aujourd’hui la viticulture classique bio n’amène pas de solution. Entre viticulture Bio et traditionnelle, seul le remède change. Dans le premier cas on utilise du soufre et du cuivre issu respectivement du raffinement du pétrole et du recyclage de câbles électriques. Dans l’autre, on emploie les molécules de synthèse de la phytopharmacie. Dans les deux cas, on ne s’attaque pas au fond du problème. En croisant simplement nos Vitis ancestrales avec des Vitis sauvages, on obtient naturellement une résistance durable aux maladies.
Le développement et l’utilisation de cépages résistants à l’oïdium et au mildiou permet de réduire de 80 à 100 % les fongicides utilisés en viticulture. Ils permettent de supprimer l’exposition des agriculteurs aux pesticides. Ils assurent l’absence de résidus dans les vins pour les consommateurs. Ils ne modifient et ne détruisent pas le milieu naturel. »

Photos ©Olivier Lebaron Photographies : plantation des cépages résistants au domaine de la Colombette

Lire aussi article publié sur La Feuille de Vigne : http://www.lafdv.fr/std/183-au-combat-les-pugibet-plantent-des-cepages-resistants-aux-maladies-de-la-vigne 

 

Vins de Pézenas Languedoc
Vendredis du Vin 62, 2014 le millésime militant résistant du Languedoc

L’hiver déprime. Il suffit d’un ciel gris menaçant, d’une température un peu basse, et c’est le désert sur le marché du samedi matin. Loin de la nostalgie, le soleil me manque. Il est le seul à pouvoir remuer toute cette masse d’ennui qui ne fait que se plaindre au lieu d’en profiter !

Pézenas a parfois des allures de ville fantôme, comme beaucoup d’autres malheureusement. Eloignement des commerces vers des zones d’activités ou la bagnole est la reine et l’apparence une vertu du low-cost et de ses dérivés.
Au cœur d’une ville, comme ici, celle pour laquelle j’ai un attachement profond, quasi viscérale, on touche du doigt l’avenir de notre pays. Nous sommes devenus un immense champ d’attraction touristique qui nous fait vivre. Si nos barreaux sont invisibles, nos contraintes sont bien réelles. Nous ne produisons plus, nous exposons.

panorama bouteilles vins pézenas languedoc aoc

Qui résiste dans ce tourbillon de la modernité ? La vigne en premier, bien que touchée, meurtrie, abîmée par la mondialisation, elle résiste, se relève. Elle est la seule à pouvoir se réjouir de produire, de la richesse, du plaisir, du lien, par millions de bouteilles. Elle tapisse un paysage de plus en plus gagné par le mauvais goût des zones résidentielles et son horrible cohorte de murs en parpaings, brutes. On voudrait que ses pieds ne soient pas arrachés ou alors pour laisser la place à une autre culture, redonnant plus d’espace à la diversité. Et la vigne, forte, se transforme irrésistiblement pour accueillir un nouveau visiteur, dit-on, un oenotouriste, un flâneur de cave, un jouisseur du nez, dans le verre, un gastronome affamé !

A ses côtés, la ville toute de pierre vêtue, a bien des atouts endormis. Que faisons-nous pour la faire vivre ?

L’année commence bien quand on y pense ! On ne peut aller que vers les beaux jours. Les rues seront bien plus vivantes et le vin sortira des caves. Alors en pensant à ce thème des Vendredis du Vin du mois de janvier (initié par Mas Coris), le vin qui m’accompagnera sans faiblir, toute cette année, et les suivantes j’espère bien, sera le vin de Pézenas, qu’il soit celui de l’appellation qui pourrait se voir honoré de disposer de son propre nom, ou un autre du moment qu’il nous enivre d’arômes et de plaisir !

Vous n’avez pas fini d’entendre parler des vins de Pézenas !

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