Le prix en question ! Surtout pendant les SolDes !

Comme pour tous produits, le vin a une valeur qui se traduit par son prix d’achat. Comme tous consommateur achetant un produit, la valeur du produit s’estime forcément en fonction de ce prix d’achat.
On ne saurait à la fois justifier qu’un vin est médiocre alors que son prix dépasse les 20 euros par exemple et à l’inverse il est impossible d’attribuer un caractère d’exception à un vin acheté à moins de 2 euros. Le prix conditionne l’acte d’achat et la perception du produit jusqu’à sa consommation. Le prix influe donc également sur le plaisir que l’on éprouve à déguster telle ou telle bouteille. Nous allons forcément ressentir davantage de plaisir vis à vis d’un vin que l’on s’offre rarement !!! C’est le principe des montées en gamme des stratégies marketing et explique le succès des grands crus !!!
Cela n’a rien extraordinaire normalement de penser cela.
Jamais on ne s’étonne d’éprouver de la satisfaction et du plaisir quand on enfile son jean tout neuf, que l’on vient de s’acheter à plus de 100 euros, même lorsque, comble du bonheur, il est complètement délavé et parfois troué ou déchiré.
Des exemples comme celui-ci vous en trouverez des tas et nous sommes tous concernés. C’est tout à fait normal, c’est la loi du marché !!!

Soldes

Les SolDes cristallisent cette perception et cet impact du prix. Elles nous permettent d’acheter des produits, en temps normal, plus chers, et donc moins accessibles et ceci sur une période limitée. Dans cet univers de profusion, d’offres, de gammes et de ses étendues, les SolDes rappellent à chacun sa frustration de ne pouvoir s’acheter un produit car son prix est trop élevé pour son porte-monnaie, et qu’enfin, durant ce temps de rabais, nous pouvons jouir de ce qui nous manque. Le produit quand à lui, et, c’est ce qui compte, garde sa valeur même si il a été acquis à – 50% voir plus !!!
C’est la magie des SolDes : Nous rendre heureux en consommant !

Un bar tabac sans fumée…

Tout d’abord, je n’avais rien remarqué. Et puis, plus j’avançais devant les terrasses des cafés, près de chez moi, et plus je me disais : « Tiens, y’en a du monde dehors, ce soir ! ».
Et tous ces gens, devant les vitrines des bars, fumaient une cigarette.
Ca y’est, je me rappelle, tout d’un coup, ce fameux décret d’interdiction de fumer dans les bars et restaurants notamment. Il est enfin entrer en vigueur !
A première vue, il y a plus de monde à l’extérieur qu’à l’intérieur. Pour autant, ces fumeurs, nouveaux aventuriers du monde aseptisé, ne semblent pas être sur le point de s’en aller. Bien au contraire, comme au bureau, ils sortent fumer leur cigarette puis retournent vite à l’intérieur.
Pour un observateur du monde moderne, cette nouvelle disposition à l’encontre des fumeurs, qui, d’un coup, modifient leur comportement quotidien, tient presque du fantastique. Ancien fumeur moi-même, j’ai un sentiment de compassion envers eux. Il est pourtant si agréable de se libérer de cette satané, satanique, cigarette ! Une fois sortie de ce cercle vicieux de la dépendance au tabac, on comprend la gêne occasionnée par la fumée du fumeur, l’odeur insoutenable qui s’accroche aux vêtements, l’odorat retrouvé, le plaisir de se lever sans avoir envie de fumer, l’aisance de passer un dimanche sans rouler des heures dans sa voiture à la recherche d’un tabac ouvert.
Il est bien dommage de voir tant de reportages à la télévision témoignant de cette interdiction sans donner la parole aux non-fumeurs et sans mettre en valeur le gain apporter par cette restriction pour le bien-être de tous !!!
Enfin, la cigarette va encore changer de valeur. Pourvu qu’elle ne soit plus symbole de liberté et de branchitude. On ne devrait plus voir, normalement, un pianiste et sa clop fumante près des touches noires et blanches ou encore un guitariste, virtuose, accroché à sa rebelle cigarette, fumant sans les mains, le pro !
Vous avez vu certainement cette fameuse marque de sucette (Chupa etc…) qui a sauté sur l’occasion. J’espère qu’ils auront un marketing assez efficace et intelligent pour amener à eux les indécis qui hésitent entre sucette et cigarette :
shupa L’ALTERNATIVE !!!

Bon courage à ceux qui tentent d’arrêter de fumer !
Un conseil : Trouvez-vous une occupation nouvelle pour tromper et divertir vos envies. Pourquoi pas se lancer dans la découverte du monde du vin, des cépages, des arômes, des terroirs…
Pour ceux qui persistent à fumer, en public, mais le long des trottoirs, dites-vous, au moins, que vous faites des heureux, ceux qui ne pouvaient plus se rendre dans les restaurants, les discothèques et les bars à cause de la fumée.

L’Europe : Nouveau Monde du Vin !

Je vous propose de nous considérer comme européen. Ainsi, voyez notre position sur le marché du vin mondial :L’union européenne est le premier producteur mondial de vin avec plus de 45% des superficies (soit 3,4 millions d’hectares) et 60 % de la production (près de 180 millions d’hectolitres produits en moyenne ces 5 dernières années). Elle est aussi le premier consommateur avec près de 60% de la consommation mondiale, le premier importateur (12 millions d’hectolitres en 2005) et le premier exportateur (13 millions d’hectolitres en 2005).Loin derrière la France, l’Espagne et l’Italie, vous trouverez les Etats-Unis, 4e producteur avec environ 20 millions d’hectolitres.Ce qui nous fait peur et réagir ce sont les chiffres exponentiels concernant les quatre autres principaux producteurs mondiaux :Les importations en Europe ont augmenté de manière spectaculaire en dix ans: Afrique du Sud (+770%), Australie (+500%), Chili (+270%) et Etats-Unis (+160%).Enfin, comme la consommation de vin dans l’Union baisse de quelque 750 000 litres par an (-0,65%), les excédents de production deviennent problématiques et entrainent la disparition des entreprises les plus fragiles sur ce secteur.On compte plus de 1,6 millions d’exploitations en Europe qui fournissent 5,4% de la valeur de la production agricole de l’Union alors qu’elles n’absorbent que 2,5% des dépenses du Fonds européen agricole de garantie.

Rendez-vous compte, 1.6 millions d’exploitations en Europe !!! Il y a de quoi trouver son bonheur et ses vins préférés !

Soyons ShowViniste !

L’Europe : Nouveau Monde du Vin !

Je vous propose de nous considérer comme européen. Ainsi, voyez notre position sur le marché du vin mondial :
L’union européenne est le premier producteur mondial de vin avec plus de 45% des superficies (soit 3,4 millions d’hectares) et 60 % de la production (près de 180 millions d’hectolitres produits en moyenne ces 5 dernières années). Elle est aussi le premier consommateur avec près de 60% de la consommation mondiale, le premier importateur (12 millions d’hectolitres en 2005) et le premier exportateur (13 millions d’hectolitres en 2005).

Loin derrière la France, l’Espagne et l’Italie, vous trouverez les Etats-Unis, 4e producteur avec environ 20 millions d’hectolitres.

Ce qui nous fait peur et réagir ce sont les chiffres exponentiels concernant les quatre autres principaux producteurs mondiaux :
Les importations en Europe ont augmenté de manière spectaculaire en dix ans: Afrique du Sud (+770%), Australie (+500%), Chili (+270%) et Etats-Unis (+160%).

Enfin, comme la consommation de vin dans l’Union baisse de quelque 750 000 litres par an (-0,65%), les excédents de production deviennent problématiques et entrainent la disparition des entreprises les plus fragiles sur ce secteur.
On compte plus de 1,6 millions d’exploitations en Europe qui fournissent 5,4% de la valeur de la production agricole de l’Union alors qu’elles n’absorbent que 2,5% des dépenses du Fonds européen agricole de garantie.

Rendez-vous compte, 1.6 millions d’exploitations en Europe !!! Il y a de quoi trouver son bonheur et ses vins préférés !

Soyons ShowViniste !

A bien consommer avec modération…

Ça se confirme. Le vin est une boisson qui expliquerait, vous le savez certainement déjà, le fameux French Paradox. Depuis 20 ans, des études scientifiques ont mis en évidence que les Français ont un taux de mortalité par infarctus du myocarde deux fois moins important que dans les pays anglo-saxons. L’explication a été notamment d’avancer un effet bénéfique des substances que l’on retrouve dans le vin.Pour être honnête, il faudrait davantage parler de la différence de modes de vies et d’alimentation entre les pays méditerranéens et les pays anglosaxons ! Dans ce cadre, le vin a tout autant son importance que les huiles végétales et la consommation de fruits et légumes.Une autre étude, plus discrète apparemment, donne également un résultat qui a en a surpris plus d’un. Il s’agit de l’étude appelée PAQUID envers le vieillissement cérébral et fonctionnel après 65 ans, pour identifier les sujets à risque de détérioration physique et intellectuelle, comme la maladie d’Alzheimer par exemple.Une des nombreuses constations et conclusions avance qu’une consommation modérée de vin est associée à un risque 5 fois moins élevé de démence. Ce résultat inattendu devrait faire l’objet d’études complémentaires visant à rechercher l’effet éventuellement protecteur du vin (effet antioxydant ou action sur le métabolisme des lipides).Il est agréable de voir que le vin, consommé avec modération, n’a pas encore révélé tout ses bienfaits, même insoupçonnés…Et si on militait pour un étiquetage des effets bénéfiques de cette consommation modérée sur les bouteilles de vins. C’est vrai ! pourquoi toujours voir les mauvais côtés des choses ?Oui, on le confirme, on consomme le vin avec modération et un réel plaisir de partager un moment ou une émotion avec des amis. Alors si en plus, ce comportement nous apporte un mieux être, mis en évidence par des études scientifiques, pourquoi s’en priver. Cela renforcerait positivement la consommation modérée de vin, non ?!

A bien consommer avec modération…

Ça se confirme. Le vin est une boisson qui expliquerait, vous le savez certainement déjà, le fameux French Paradox. Depuis 20 ans, des études scientifiques ont mis en évidence que les Français ont un taux de mortalité par infarctus du myocarde deux fois moins important que dans les pays anglo-saxons. L’explication a été notamment d’avancer un effet bénéfique des substances que l’on retrouve dans le vin.
Pour être honnête, il faudrait davantage parler de la différence de modes de vies et d’alimentation entre les pays méditerranéens et les pays anglosaxons ! Dans ce cadre, le vin a tout autant son importance que les huiles végétales et la consommation de fruits et légumes.
Une autre étude, plus discrète apparemment, donne également un résultat qui a en a surpris plus d’un. Il s’agit de l’étude appelée PAQUID envers le vieillissement cérébral et fonctionnel après 65 ans, pour identifier les sujets à risque de détérioration physique et intellectuelle, comme la maladie d’Alzheimer par exemple.
Une des nombreuses constations et conclusions avance qu’une consommation modérée de vin est associée à un risque 5 fois moins élevé de démence. Ce résultat inattendu devrait faire l’objet d’études complémentaires visant à rechercher l’effet éventuellement protecteur du vin (effet antioxydant ou action sur le métabolisme des lipides).

Il est agréable de voir que le vin, consommé avec modération, n’a pas encore révélé tout ses bienfaits, même insoupçonnés…Et si on militait pour un étiquetage des effets bénéfiques de cette consommation modérée sur les bouteilles de vins. C’est vrai ! pourquoi toujours voir les mauvais côtés des choses ?
Oui, on le confirme, on consomme le vin avec modération et un réel plaisir de partager un moment ou une émotion avec des amis. Alors si en plus, ce comportement nous apporte un mieux être, mis en évidence par des études scientifiques, pourquoi s’en priver. Cela renforcerait positivement la consommation modérée de vin, non ?!

Mondovino…le retour par l’écrit.

Jonathan Nossiter nous en met une troisième couche.Après le film Mondovino puis la série complète de 10 heures en DVD l’année dernière, le revoici avec une version écrite de son combat pour la liberté de chacun d’être libre face à un verre de vin !livre nossiter« Le goût et le pouvoir » chez Grasset.Oui, il nous parle bien de ce que nous aimons ! De la liberté justement, de savoir et de comprendre que le vin est un vecteur de mémoire, de tradition, et d’humanité. Que la mondialisation du vin nous amène à voir le pire de la demande du marché. Il faut vendre vite et facilement des vins qui se reconnaissent vite et facilement.Cela nous explique le pourquoi du goût de bois (ou bout de bois trempé comme une infusion), des arômes de vanille, de la sucrosité du vin, de son manque de nervosité et d’acidité pour ne pas rebuter les néo-palais.Vous aimerez ses partages d’expériences sur les foires aux vins, véritables désastres du bon goût, cacophonie de tous ce qui se fait de pire. La mise en avant de la superficialité , du paraître et de l’ignorance.

Il faut espérer que nous serons plus nombreux après ce livre à vouloir l’expression d’un terroir, la complexité des arômes, la richesse d’une histoire, pour fonder notre identité !

Mondovino…le retour par l’écrit.

Jonathan Nossiter nous en met une troisième couche.
Après le film Mondovino puis la série complète de 10 heures en DVD l’année dernière, le revoici avec une version écrite de son combat pour la liberté de chacun d’être libre face à un verre de vin !
livre nossiter
« Le goût et le pouvoir » chez Grasset.
Oui, il nous parle bien de ce que nous aimons ! De la liberté justement, de savoir et de comprendre que le vin est un vecteur de mémoire, de tradition, et d’humanité. Que la mondialisation du vin nous amène à voir le pire de la demande du marché.
Il faut vendre vite et facilement des vins qui se reconnaissent vite et facilement.
Cela nous explique le pourquoi du goût de bois (ou bout de bois trempé comme une infusion), des arômes de vanille, de la sucrosité du vin, de son manque de nervosité et d’acidité pour ne pas rebuter les néo-palais.
Vous aimerez ses partages d’expériences sur les foires aux vins, véritables désastres du bon goût, cacophonie de tous ce qui se fait de pire. La mise en avant de la superficialité , du paraître et de l’ignorance.

Il faut espérer que nous serons plus nombreux après ce livre à vouloir l’expression d’un terroir, la complexité des arômes, la richesse d’une histoire, pour fonder notre identité !

Beaujolais et vin nouveaux

Préparez-vous !
C’est pour le Jeudi 15 Novembre !
The Beaujolais Nouveau Time is coming
comme ils disent dans le vignoble du Beaujolais.

beaujolais time

 

On comprend qu’ils parlent anglais. En effet, la moitié de la production de Beaujolais se vend à l’export aujourd’hui ! Accrochez-vous…le Beaujolais écoule à l’année à l’étranger près de 63 millions de bouteilles. Et ce sont nos amis japonais qui en consomment le plus devant nos, non moins amis de toujours, les américains.
On va encore s’entendre parler (monologue franco-français) du Beaujolais Nouveau dans le genre : « Oui il a un goût de banane » ou bien « chaque année c’est pareille, on nous bassine avec le beaujolais nouveau. »
Et pourtant, il y a de quoi être fier quand même. Dire qu’après le champagne, c’est le vignoble qui bénéficie de la plus grande notoriété mondiale. Chapeau !

Si vous êtes curieux, vous devriez vous intéressez également aux vins nouveaux dans d’autres régions vinicoles. En Languedoc, par exemple, c’est presque chaque village où demeure encore une cave coopérative qui célèbre le nouveau vin dans des fêtes villageoises plus ou moins suivies. C’est l’occasion surtout, pour les habitants, de se retrouver après l’été, de goûter quelques marrons chauds et de s’enivrer modérément de ce nouveau cru, chaque année renouvelé.
Cette année, les vignerons se rappellent qu’il y a 100 ans, une révolte avait fait trembler tout ce petit monde. Une occasion de se dire que le vin c’est aussi ce qui rassemble, ce qui nous rapproche, comme un héritage mérité qu’on se doit d’entretenir.

Et soudain…Tout va mieux !

C’est LA CRISE !

Pire, le vin est MORT !

La surproduction mondiale inonde le marché, pousse vers la porte les vins français.
La
mondialisation gagne du terrain et nos vignes s’arrachent à coups de subvention !
C’est le retour (espéré, peut-être par certain) de la révolte vigneronne de 1907, 100 après, l’histoire se répète, des hommes de la terre luttent pour préserver leur métier.

Peux-t-on déjà dire que ces phrases font parti du passé ? A voir l’euphorie qui gagne les acteurs du secteur viti-vinicole dans notre cher pays, il va bien falloir s’y résoudre. Le vin français se porte bien. Il parait même qu’il se vend !

Mais pourquoi un tel retournement de situation ?

Début 2007, les chiffres tombent. Inattendus ! Les exportations françaises ont augmenté de 3.5% en 2006. Toute cette année à dire que le secteur était en crise et on se réveille avec une hausse des ventes à l’étranger ! Incroyable !

Et puis, voilà, la consommation mondiale augmente à mesure que la mondialisation et donc l’occidentalisation progresse. Pour l’instant, cela réussi surtout aux populations les plus riches de ces pays qui s’ouvrent à l’économie de marché. Aussi, ce chiffre de l’exportation en hausse profite en premier lieu aux champagnes, aux bordeaux et aux bourgognes.
En attendant, les autres vins, moins chers en quelque sorte, ceux qui font vivre les viticulteurs, doivent se battre en frontale contre les nouveaux producteurs de vins que sont l’Australie, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Argentine… qui grignotent les rayons des supermarchés anglo-saxons. La bataille est rude.

Et enfin, dernier coup de théâtre, un certain nombres de pays producteurs ont vu leur récolte en baisse, comme l’Italie, et dans presque tout l’hémisphère sud. En conséquence, avec en plus les effets de l’arrachage sur nos propres vignes, notre production est pratiquement assurée d’être entièrement écoulé cette année, avec même un espoir de remonté des prix.

L’euphorie quoi ! Espérons que chacun en sortira plus fort pour se battre à armes égales sur le marché mondial et, qui sait, tous ces nouveaux consommateurs en Chine, en Russie, au Brésil, en Inde et ailleurs, auront certainement l’occasion de découvrir et d’apprécier la diversité de nos vins et de nos terroirs.

Soyons ShowVin !