Ca se déguste comment un sauvignon bio de Touraine ? Avec naturel !

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Si certains en Touraine, tournent en rond, et se cherchent encore, Michel, lui, il s’est trouvé depuis longtemps, dans la force de sa passion et l’énergie de son travail. L’air, autour de lui, se pousse et seul avec ses chevaux, dans ses vignes, il croit en ce qu’il fait. Certifié en agriculture biologique, il maintient ses efforts jusqu’en cave pour donner de la vie à ses vins. Le sauvignon demeure un cépage délicat, précieux et fragile. Dans ses mains rugueuses, Michel le tient en douceur et l’amène où il veut.

Si il nous arrive de parler de force de la nature, il faut bien avouer que Michel Devillers en est une. Pourtant, ce n’est pas son physique qui impressionne, même si ses mains sont creusées, rugueuses, modelées par la terre. Non, très vite, c’est cette énergie débordante, exubérante, qui se libère en s’ouvrant à vous, qui vous envahie.

michel-devillersSans perdre un instant, il nous emmène dans ses vignes, là où tout se passe, là où le travaille chaque jour, un peu plus, se voit, se ressent. L’homme, en cours de route, nous partage son véritable amour pour ses chevaux, libres de gambader entre les parcelles. Eux aussi participent à la beauté de ses vins, à préserver leur authenticité.Michel a sauté dans le grand bain de la vigne juste avant une retraite annoncée, paisible et oisive, de cadres supérieurs. Quelle mouche l’a piquée se demande-t-on ? Pas celle du sommeil, c’est certain. Il a repris le domaine de la Puannerie à Saint-Julien de Chédon, un peu par hasard, un peu parce que sa femme a de la famille ici, et beaucoup pour faire son propre vin de Touraine. La décision de faire du bio ca vient naturellement, par respect des autres et de la terre, par envie de faire les choses bien.

En appellation Touraine Contrôlée, il cultive aussi bien du Gamay que du Cabernet Franc, du Côt et du Sauvignon. Le Côt revient à la mode dans le val de Loire, bien que ce soit le même cépage que le Malbec, il donne un vin très différent de celui du Cahors.

Le sauvignon a un parfum très fruité, principalement d’agrumes, le pamplemousse émerge le plus. La bouche est bien équilibrée, l’acidité est mesurée et ne fait que relever les papilles, saliver quelque peu, pour une bonne expression aromatique fruitée. La modestie du vigneron donne un vin simple particulièrement bien fait et très agréable. A recommander pour un repas entre gens honnêtes dès l’apéritif et jusqu’au fromage, en passant par une volaille bien rôtie.

Etre avec Michel, partager ses pas,  c’est déjà ne plus être dans le même univers que précédemment. Le monde bruisse. La vie court tout autour de lui, il parle, partage, questionne, se renseigne, s’intéresse et nous glisse un sourire. Comme un pétillant, Michel se livre très facilement et on se sent à l’aise, entouré de son regard et de ses paroles.

Un bel endroit pour passer un bon moment, profitez des chambres d’hôtes et des vins du bonhomme ! Vous trouverez ses coordonnées et un peu plus d’infos ici.

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Le Roussillon fait du liège durable pour les bouchons de bouteilles
levée de liège
levée de liège

Dans la continuité d’une démarche d’agriculture biologique, Laurent Bauby, commercial de la société Ma Silva propose de relancer la production d’un bouchon réalisé à partir du chêne liège du Roussillon.

Sa démarche consiste à respecter le cahier des charges PEFC, le programme de reconnaissance des certifications forestières, afin d’entretenir la forêt du Roussillon.

Le pari est de rendre à nouveau durable l’exploitation des chênes lièges, redonner une ressource à cet espace menacé soit par la friche, soit par les feux l’été soit par la pression de l’immobilier touristique.

Si aujourd’hui, il n’y a plus un seul bouchonnier implanté dans le Roussillon, en 1900 il y en avait plus de 120. Et pourtant, le liège du Roussillon a des qualités remarquables par sa densité. Mais voilà, il lui faut 15 ans au lieu de 10 pour le chêne de l’Atlantique. La qualité a un coût !

La levée de liège s’effectue à la main, c’est à dire à la hache ! Le tronc est entièrement déshabillé et laisse découvrir une couleur rouge du bois ! On récolte ainsi de grandes planches de liège qui seront lavées, séchées, aplaties, et après 6 mois on passera à l’étape de tubage dans l’épaisseur de l’écorce. La finition s’effectue avant la vente au vigneron par un marquage et un paraffinage.L’objectif est bien d’apporter un bouchon de liège régional et certifié à des vignerons engagés dans une attitude de production bio et durable.

Une des premières levées de liège a eu lieu cet été sur les hauteurs de Banyuls, face à la méditerranée, afin de produire quelques 50 000 bouchons certifiés !

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La vidéo de la levée de liège, un sacré coup de hache :

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Que va devenir la région Languedoc Roussillon sans Georges Frêche décédé d’une crise cardiaque

Georges Frêche à Millésime Bio
Georges Frêche à Millésime Bio

Monsieur Georges Frêche est décédé brutalement ce jour d’une crise cardiaque !

Homme politique et homme polémique, sa mort va concentrer des hommages certainement unanimes, sur ses excès de langage (loin du politiquement correct) , sa liberté d’esprit, son emprise sur Montpellier et sur la région Languedoc-Roussillon. On oubliera de temps en temps l’érudition de cet homme et son parcours remarquable.

Lors de Vinisud, cette année en février, j’avais repris une de ses petites phrases :

Le a son président star, Môsieur , qui s’emballe à l’approche des élections régionales, encouragés par ces Parisiens qui pensent qu’avoir un accent c’est ringard, tout juste bon pour s’amuser le temps d’un été. Il n’a pu s’enfrêcher de sortir son bon mot du jour : « Oui, je suis Sarkosiste, pas nicolas, mais carla ! »

Et un peu plus tôt, lors de sa venue au salon Millésime Bio, son discours était très direct :

Moi, je dis toujours : demain, j’ai 20 ans ! Faut regarder l’avenir. Le passé c’est le passé, c’est fini, ca ne m’intéresse plus. Et bien l’ biologique, c’est l’avenir !Le discours ici

Non, le vin Bio n’est pas enterré !

A la suite de la décision de la commission européenne de retirer le projet de réglementation de vin biologique, (lire l’article) le syndicat des vignerons bio d’aquitaine réagit par un communiqué de presse incisif en annonçant que le vin bio n’est pas mort. Il nous rappelle d’abord quelques bases sur les pratiques des vignerons bio actuels et bien évidemment souligne l’initiative déjà opérationnelle d’un vin certifié bio par la charte de la FNIVAB.Depuis bien longtemps déjà, les vignerons Bio raisonnent, dans les faits, leur vinification. Le faible usage de produits œnologiques exogènes, la diminution des doses de SO2, la limitation des interventions sur le vin sont appliqués spontanément par les vignerons Bio : ce qui se fait à la vigne se continue donc au chai, pour permettre l’expression la plus pure et la plus optimale du raisin, fruit de la rencontre entre un homme et son terroir.Certains vignerons s’engagent d’ailleurs volontairement à appliquer un cahier des charges national, la Charte Vins Bio F.N.I.V.A.B. (Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique. Les conditions posées par celle-ci sont claires : liste limitée de produits œnologiques, interdiction de l’usage d’OGM, traçabilité stricte. Le respect de ce cahier des charges est contrôlé tous les ans par un organisme agrée totalement indépendant. La Charte Vins Bio F.N.I.V.A.B. offre donc d’ores et déjà une garantie claire au consommateur, celle d’une démarche Bio de la vigne au verre.C’est la raison pour laquelle le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine n’est pas spécialement inquiet du retrait du projet de règlement européen. Sur le terrain, les faits parlent déjà pour nous. Il eut certes été préférable de les traduire dans une règlementation commune, que nous continuons à appeler de nos vœux, mais nous souhaitons, en tant que professionnels du Vin Bio, à rassurer le consommateur : le Vin Bio a toujours existé, il existe encore. Et il existera demain de plus en plus, puisque les consommateurs sont de plus en plus en demande d’un vin « vrai », élevé dans le respect de l’environnement et du travail des hommes, et, surtout, qui offre un grand moment de plaisir.

L’Europe ne s’accorde pas pour le vin bio

logo bio AB europe

L’info a été publiée aujourd’hui sur le site de vitisphere, le projet européen de définition du vin bio a échoué. Il s’agissait de définir les régles de vinification pour passer du statut actuel « vin issu de raisin de l’agriculture biologique » au statut révé : « vin bio » !!!

Il semble donc que l’Europe n’a pas su trouver un terrain d’entente, notamment sur le taux maximal de soufre. Pourtant, le projet semblait bien mené. Nous en  avions parlé ici Orwine, et là aussi Conférence lors de Millésime Bio.Il est vrai qu’entre le Nord et le Sud de l’Europe, le climat est à ce point différent que l’on peut comprendre les désaccords. Mais que c’est désolant.On retiendra les commentaires du  Commissaire à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos :« Les conditions pour l’instauration de ces nouvelles règles ne sont pas réunies dans une majorité d’Etats membres. Je ne suis pas prêt à accepter un compromis sur les standards biologiques qui enverrait un mauvais signal aux consommateurs sur l’importance que la Commission attache à la politique de qualité. J’espère que l’industrie et la recherche pourront faire des progrès et que la Commission pourra revenir avec une proposition ».

Quel avenir pour le vin bio ?

UFC que choisir vin bio ou pas ?
Article extrait tel quel depuis le site de l’UFC que choisir de l’Aude. Cela résume en quelques mots et une image, les craintes des vignerons bio ou non bio face à l’émergence d’un réglementation européenne globale qui serait trop laxiste vis à vis de certaines pratiques oenologiques :Bio à la vigne, mais pas à la cave00057_vin_bioLa Commission européenne s’apprête à adopter un règlement sur le vin bio qui risque d’empirer une situation déjà très peu claire et peu compatible avec l’éthique de l’agriculture biologique.

Un règlement européen sur le vin bio : a priori, ce devait être une bonne nouvelle. Eh bien, c’est raté : le nouveau label risque en effet d’introduire un peu plus de confusion dans l’esprit des consommateurs. Jusqu’à présent, le logo AB apposé sur les bouteilles garantissait simplement un vin issu de raisins provenant de l’agriculture biologique, mais le mode de vinification, lui, n’était pas encadré. Hélas, la première mouture du règlement, qui devrait être adoptée dans les prochaines semaines, est d’un laxisme incompatible avec l’éthique du bio.

La Commission autorise ainsi une kyrielle de pratiques oenologiques telles que la flash pasteurisation, une technique qui consiste à chauffer les cuves à 73 °C, tuant du même coup les levures et les bactéries naturellement présentes dans le moût. Il faut alors rajouter des levures industrielles qui induisent des profils aromatiques stéréotypés. Autorisée également, l’osmose inverse, qui permet de retirer l’eau du moût de raisin afin de concentrer le sucre dans le breuvage, mais élimine aussi les acides organiques. « On réduit ainsi à néant tous les efforts réalisés dans le vignoble pour préserver la naturalité du sol et les matières vivantes du raisin », s’indigne Michel Issaly, président des Vignerons indépendants de France (VIF), dénonçant le lobbying du négoce et des coopératives qui veulent investir en masse ce créneau porteur.

Georges Frêche voit l’avenir du vin en bio, un parfum de campagne

Georges Frêche à Millésime Bio

Discours de Monsieur Georges Frêche, président du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, lors de la première journée du salon Millésime Bio, organisé pour la deuxième année consécutive à Montpellier.

Installé au centre du hall, sous un immense panneau Sud de France, la marque ombrelle des produits du Languedoc Roussillon, Georges Frêche prononce à la volée des phrases sans détour. devant une assemblée captive. Ces quelques morceaux choisis vous donneront un bel aperçu de l’orientation de la région et de l’état d’esprit du moment :

« Ce salon est un succès tout simplement parce que l’avenir de l’agriculture de la région, c’est vous ! Le Bio c’est évident ! Dans 20 ans, on ne dira plus l’agriculture biologique. On dira l’agriculture tout court et ils seront tous à 100% Bio !Il faut être intelligent pour survivre. C’est pourquoi on finance les exploitations qui veulent passer en bio. Plus de 6 Millions et demi d’euros. On a aussi avec Sud de France export mis en place les conventions d’affaires avec des acheteurs internationaux. On installe la viticulture Bio en Chine ! Le développement est fulgurant.Mais on finance aussi la recherche sur les jus de fruit. On doit trouver autre chose que le jus d’orange qui vient d’ailleurs. On doit faire du jus de raisin moins sucré.Dans 2 ans, tous les lycées de la région auront une cantine bio !
Moi, je dis toujours : demain, j’ai 20 ans ! Faut regarder l’avenir. Le passé c’est le passé, c’est fini, ca ne m’intéresse plus. Et bien l’agriculture biologique, c’est l’avenir ! Avec le projet Aqua Domitia, on va amener 1% de l’eau du Rhône jusque partout dans la région et ce sera la première région à se protéger de la variation d’approvisionnement en eau.Avec le goutte à goutte, on sauver la viticulture.Parce que la vigne c’est elle qui fait la beauté de la région.
Aider la vigne c’est aider les viticulteurs et ceux qui veulent faire du tourisme. Nous avons une région magnifique.La Bio est un chemin de l’avenir et nous accompagnerons ceux qui nous ouvrent la voie. »

Engrais organique et minéral NPK pour l’agriculture biologique

Si la chimie d’un côté s’emploie à fertiliser des sols déjà saturés, en quelques endroits d’azote, de potasse et de phosphore, c’est toujours avec un certain régal que des vignerons me font lire la composition de leurs engrais.

Bien sûr, il y a ceux qui laissent les vignes s’amender au passage d’un troupeau de moutons ou au séjour prolongé d’un ou plusieurs chevaux, ce qui ravi les « bobos », les « écolos », les « biobio », les « randos » etc…

Les autres utilisent de l’engrais organo-minéral, c’est à dire de la fumure pour agrobiologistes répondant au cahier des charges du règlement CE de l’agriculture biologique.

Ainsi, peut-on lire dans la composition de l’engrais pour un apport en Azote : tourteaux végétaux de plantes médicinales, marc de café, pulpes de raisins et d’olives, farine de plumes et de porcs hydrolysées.

Drole de liste, n’est-ce pas ?

La renaissance des appellations : L’enjeu urgent de la biodynamie – Conférence à Vinexpo Bordeaux

La Renaissance des Appellations
Return to Terroir

Mardi 23 juin 2009
Dégustation
de 10h à 18h au Palais des Congrés de Bordeaux Lac
Conférences
« L’enjeu urgent de la Biodynamie »
« The urgent issue of Biodynamic Agriculture »

Nicolas Joly

Salle H1/H2 du Palais des Congrès
11h30-13h en français – 15h-16h30 en anglais
Palais des Congrès – Bordeaux Lac
(Face au Parc des Expositions) – Parking – Palais des Congrès

Demain, la Biodynamie fait sa communication officielle durant Vinexpo Bordeaux 2009.  Ce sera l’occasion de découvrir un nombre impressionnant de cuvées de ce style, venues du monde entier. Et oui, nous ne sommes pas les seuls à vouloir vivre plus sainement.
En attendant de vous donner un aperçu de la dégustation et de la conférence, je vous invite à lire le texte de Nicolas Joly, vigneron passionné, passionnant et impliqué.

« L’hiver, la Terre nous montre ce qu’elle devient quand le soleil l’a un peu abandonné. Cette image permet à chacun de comprendre que toutes les qualités d’un vin – couleurs, arômes, capacité à vieillir – sont d’origine solaire, au sens large du terme.
En laissant la nature faire son oeuvre, le viticulteur en biologie, prend soin de ne pas déranger la descente harmonieuse de ces forces qualitatives dans la vigne et son raisin. La viticulture en biodynamie franchit une étape supplémentaire. Elle reconnait que ces forces de vie appartiennent à un monde intangible, énergétique et qu’elles agissent sur la vigne au fond un peu comme des fréquences. On comprend alors qu’on peut agir pour renforcer la descente de ces forces qualitatives par des quantités de préparations naturelles qui sont infimes puisqu’elles n’ont comme fonction que d’être des relais ou des catalyseurs. Ainsi quelques grammes par hectare d’un préparât à base de quartz augmente la photosynthèse (n’oubliez pas que le même quartz peut faire tourner nos montres !). On est à l’inverse d’une agriculture conventionnelle dont l’usage abusif de produits chimiques très toxiques perturbe ce lien qualitatif : une bonne utilisation de la biodynamie sur une vigne peut donc exacerber les originalités de son sol et de son
micro climat. Ces phénomènes accentuent avec force l’expression naturelle des grands terroirs. Les viticulteurs membres de l’association Renaissance des Appellations répondent tous à notre charte de qualité et sont tous certifiés en agriculture biologique. »
Nicolas Joly
(Pour en savoir plus)

La renaissance des appellations : L’enjeu urgent de la biodynamie – Conférence à Vinexpo Bordeaux

La Renaissance des AppellationsReturn to Terroir

Mardi 23 juin 2009Dégustationde 10h à 18h au Palais des Congrés de Bordeaux LacConférences« L’enjeu urgent de la Biodynamie »« The urgent issue of Biodynamic Agriculture »Nicolas Joly

Salle H1/H2 du Palais des Congrès11h30-13h en français – 15h-16h30 en anglaisPalais des Congrès – Bordeaux Lac(Face au Parc des Expositions) – Parking – Palais des Congrès

Demain, la Biodynamie fait sa communication officielle durant Vinexpo Bordeaux 2009.  Ce sera l’occasion de découvrir un nombre impressionnant de cuvées de ce style, venues du monde entier. Et oui, nous ne sommes pas les seuls à vouloir vivre plus sainement.En attendant de vous donner un aperçu de la dégustation et de la conférence, je vous invite à lire le texte de Nicolas Joly, vigneron passionné, passionnant et impliqué.

« L’hiver, la Terre nous montre ce qu’elle devient quand le soleil l’a un peu abandonné. Cette image permet à chacun de comprendre que toutes les qualités d’un vin – couleurs, arômes, capacité à vieillir – sont d’origine solaire, au sens large du terme.En laissant la nature faire son oeuvre, le viticulteur en biologie, prend soin de ne pas déranger la descente harmonieuse de ces forces qualitatives dans la vigne et son raisin. La viticulture en biodynamie franchit une étape supplémentaire. Elle reconnait que ces forces de vie appartiennent à un monde intangible, énergétique et qu’elles agissent sur la vigne au fond un peu comme des fréquences. On comprend alors qu’on peut agir pour renforcer la descente de ces forces qualitatives par des quantités de préparations naturelles qui sont infimes puisqu’elles n’ont comme fonction que d’être des relais ou des catalyseurs. Ainsi quelques grammes par hectare d’un préparât à base de quartz augmente la photosynthèse (n’oubliez pas que le même quartz peut faire tourner nos montres !). On est à l’inverse d’une agriculture conventionnelle dont l’usage abusif de produits chimiques très toxiques perturbe ce lien qualitatif : une bonne utilisation de la biodynamie sur une vigne peut donc exacerber les originalités de son sol et de sonmicro climat. Ces phénomènes accentuent avec force l’expression naturelle des grands terroirs. Les viticulteurs membres de l’association Renaissance des Appellations répondent tous à notre charte de qualité et sont tous certifiés en agriculture biologique. »Nicolas Joly(Pour en savoir plus)