La réponse de Vin et Société à l’article du magazine fémina

vinetsocieteMarie-Christine TARBY-MAIRE, présidente de Vin&Société, a écrit une lettre argumentée et contradictoire à l’attention du magazine Fémina à la suite de la parution de leur article intitulé : « Vin et Santé la fin du Mythe« 

Paris, le 25 octobre 2010Madame la Directrice de la rédaction,Dans le numéro de votre hebdomadaire de la semaine dernière, l’article de Christelle Ballestrero, « Vin et santé, la fin du mythe », a retenu toute notre attention et soulevé de vives réactions au sein de notre filière vitivinicole. Nous souhaitons dès à présent y apporter des éléments de contradiction, afin de vous convaincre de publier un rectificatif dans le prochain numéro. En tant qu’association rassemblant toute la filière française sur des sujets de société, dont la santé, Vin&Société s’implique quotidiennement pour apporter toutes les informations claires et vérifiées, notamment aux médias. (…)

Plus avant, l’étude de Bruckert & Hansel citée par la journaliste, confirme que les consommateurs modérés d’alcool sont en meilleure santé que les abstinents ou que les gros consommateurs de vin.Cette étude, cherche à déterminer ‘‘des facteurs de confusion’’, c’est-à-dire des éléments qui pourraient pondérer une conclusion immédiate telle que « le vin est bon pour la santé », sans infirmer la réalité des bienfaits d’une consommation modérée. D’autres études travaillent dans ce sens, et sont portées à notre connaissance régulièrement. (…)

Aucune étude n’est toutefois développée pour contrer les conclusions initiales, mais bien pour les enrichir ou les amender. Ainsi, le sous-titre « vous pensiez qu’un ou deux verres de vin rouge, par jour étaient bons pour le coeur ? Erreur… » est trompeur pour vos lecteurs, et mérite d’être rectifié. Au contraire, Dr Jean-Pierre Rifler ajoute que « le vin, outre l’alcool, est une soupe d’antioxydants bénéfique contre les dommages des radicaux libres. Cette forme de conservation des antioxydants sous forme alcoolique étant la seule qui permette une biodisponibilité efficace pour notre organisme. Ces polyphénols sont pour le vin le secret des vins de garde et pour nous, des antioxydants bénéfiques car facilement assimilables. Les anciens le savaient bien d’ailleurs et le vin était la seule source d’antioxydants pour l’hiver ». (…)

Fiers de notre produit et acteurs responsables, nous luttons aux côtés des pouvoirs publics, contre les phénomènes d’abus de consommation des boissons alcoolisées. Par toutes nos actions,nous informons les consommateurs en leur fournissant des données fiables et validées scientifiquement. Pour cette raison, nous souhaitons que notre lettre soit publiée dans votre magazine comme droit de réponse à l’article de Christelle Ballestrero, ou que les arguments qui y sont développés servent de base à un nouvel article. Je suis sûre que de nombreux experts sont prêts à développer davantage les arguments scientifiques et techniques que nous évoquons. Nous restons à votre entière disposition, et je vous remercie de l’attention que vous porterez à notre demande.

(La lettre dans son intégralité ici au format pdf)

Christian Dior et Chateau Yquem : la Vie a prix d’or

Le marketing du luxe a ses propres codes. En la matière, Dior fait fort ! Reprenant l’idée développée notamment par la marque Caudalie, elle a associé un soin pour la peau classique aux effets bénéfiques des antioxydants contenus dans le raisin. Pourquoi pas ! En l’occurence, ils n’ont pas choisi n’importe quel raisin : Château Yquem.
Le luxe s’attire !
On retrouvera les attributs indispensables pour placer le produit au plus haut du haut de gamme : la qualité, le prix, la rareté, le plaisir hédonique et le lien avec la tradition. Il est évident qu’au prix des bouteilles de Chateau d’Yquem comme de ceux de ce soin de Dior, la rareté sera au rendez-vous et le plaisir viendra submerger le client.

La campagne de publicité ne fait pas dans la demie-mesure en déroulant chacun de ces attributs :

On ne parle pas moins de « miracle », c’est vous dire la qualité du produit.
Pour 15 ml d’Extrait, préparez-vous à débourser 359,70 €. (Bel exercice suplémentaire de donner un prix avec des centimes. Bravo !)
La rareté parle d’elle-même, 15 ml pour l’extrait et la crème yeux et 50 ml pour la crème.
La promesse du produit renforce le message miraculeux : « une formule à l’efficacité hors-normes », « la peau régénérée……rayonne d’une lumière nouvelle ».
La tradition liée au Château Yquem communique sur le même thème : « se bonifier année après année ». Dior s’appuie sur 25 années d’expertises sur les antioxydants !

En résumé, tout de même, le soin « L’or de Vie » promet un soin miracle né de la vigne d’Yquem qui métamorphose le contour de l’oeil.

dior creme yeux

Je vous met ci-dessous le texte en entier. Peser les mots, ils valent de l’or ! Il faut vraiment y aller franco pour nous dire que Dior extrait une composition unique de la sève des sarments de vigne du château d’Yquem.

Le soin miracle né de la vigne d’Yquem. Vingt-cinq ans d’expertise sur les antioxydants conduisent la Recherche Dior sur le chemin d’Yquem, un vignoble d’exception qui a le don de se régénérer et de se bonifier année après année. de la vigne d’Yquem, Dior a extrait une composition unique de 10 molécules antioxydantes et régénérantes contenues dans la sève du sarment. le miracle se produit : un formule à l’efficacité hors-normes concentrée dans deux soins, l’Extrait et la Crème. Et le temps redevient créateur : jour après jour, la peau régénérée devient plus forte, plus belle. Elle rayonne d’une lumière nouvelle. 

Si vous le souhaitez, d’autres bonnes paroles annonciatrices vous attendent sur le site de Dior Le Must, comme une idée de la religion du Luxe !

 

Christian Dior et Chateau Yquem : la Vie a prix d’or

Le marketing du luxe a ses propres codes. En la matière, Dior fait fort ! Reprenant l’idée développée notamment par la marque Caudalie, elle a associé un soin pour la peau classique aux effets bénéfiques des antioxydants contenus dans le raisin. Pourquoi pas ! En l’occurence, ils n’ont pas choisi n’importe quel raisin : Château Yquem.Le luxe s’attire !On retrouvera les attributs indispensables pour placer le produit au plus haut du haut de gamme : la qualité, le prix, la rareté, le plaisir hédonique et le lien avec la tradition. Il est évident qu’au prix des bouteilles de Chateau d’Yquem comme de ceux de ce soin de Dior, la rareté sera au rendez-vous et le plaisir viendra submerger le client.

La campagne de publicité ne fait pas dans la demie-mesure en déroulant chacun de ces attributs :

On ne parle pas moins de « miracle », c’est vous dire la qualité du produit.Pour 15 ml d’Extrait, préparez-vous à débourser 359,70 €. (Bel exercice suplémentaire de donner un prix avec des centimes. Bravo !)La rareté parle d’elle-même, 15 ml pour l’extrait et la crème yeux et 50 ml pour la crème.La promesse du produit renforce le message miraculeux : « une formule à l’efficacité hors-normes », « la peau régénérée……rayonne d’une lumière nouvelle ».La tradition liée au Château Yquem communique sur le même thème : « se bonifier année après année ». Dior s’appuie sur 25 années d’expertises sur les antioxydants !

En résumé, tout de même, le soin « L’or de Vie » promet un soin miracle né de la vigne d’Yquem qui métamorphose le contour de l’oeil.

dior creme yeux

Je vous met ci-dessous le texte en entier. Peser les mots, ils valent de l’or ! Il faut vraiment y aller franco pour nous dire que Dior extrait une composition unique de la sève des sarments de vigne du château d’Yquem.

Le soin miracle né de la vigne d’Yquem. Vingt-cinq ans d’expertise sur les antioxydants conduisent la Recherche Dior sur le chemin d’Yquem, un vignoble d’exception qui a le don de se régénérer et de se bonifier année après année. de la vigne d’Yquem, Dior a extrait une composition unique de 10 molécules antioxydantes et régénérantes contenues dans la sève du sarment. le miracle se produit : un formule à l’efficacité hors-normes concentrée dans deux soins, l’Extrait et la Crème. Et le temps redevient créateur : jour après jour, la peau régénérée devient plus forte, plus belle. Elle rayonne d’une lumière nouvelle. 

Si vous le souhaitez, d’autres bonnes paroles annonciatrices vous attendent sur le site de Dior Le Must, comme une idée de la religion du Luxe !

 

A bien consommer avec modération…

Ça se confirme. Le vin est une boisson qui expliquerait, vous le savez certainement déjà, le fameux French Paradox. Depuis 20 ans, des études scientifiques ont mis en évidence que les Français ont un taux de mortalité par infarctus du myocarde deux fois moins important que dans les pays anglo-saxons. L’explication a été notamment d’avancer un effet bénéfique des substances que l’on retrouve dans le vin.
Pour être honnête, il faudrait davantage parler de la différence de modes de vies et d’alimentation entre les pays méditerranéens et les pays anglosaxons ! Dans ce cadre, le vin a tout autant son importance que les huiles végétales et la consommation de fruits et légumes.
Une autre étude, plus discrète apparemment, donne également un résultat qui a en a surpris plus d’un. Il s’agit de l’étude appelée PAQUID envers le vieillissement cérébral et fonctionnel après 65 ans, pour identifier les sujets à risque de détérioration physique et intellectuelle, comme la maladie d’Alzheimer par exemple.
Une des nombreuses constations et conclusions avance qu’une consommation modérée de vin est associée à un risque 5 fois moins élevé de démence. Ce résultat inattendu devrait faire l’objet d’études complémentaires visant à rechercher l’effet éventuellement protecteur du vin (effet antioxydant ou action sur le métabolisme des lipides).

Il est agréable de voir que le vin, consommé avec modération, n’a pas encore révélé tout ses bienfaits, même insoupçonnés…Et si on militait pour un étiquetage des effets bénéfiques de cette consommation modérée sur les bouteilles de vins. C’est vrai ! pourquoi toujours voir les mauvais côtés des choses ?
Oui, on le confirme, on consomme le vin avec modération et un réel plaisir de partager un moment ou une émotion avec des amis. Alors si en plus, ce comportement nous apporte un mieux être, mis en évidence par des études scientifiques, pourquoi s’en priver. Cela renforcerait positivement la consommation modérée de vin, non ?!

A bien consommer avec modération…

Ça se confirme. Le vin est une boisson qui expliquerait, vous le savez certainement déjà, le fameux French Paradox. Depuis 20 ans, des études scientifiques ont mis en évidence que les Français ont un taux de mortalité par infarctus du myocarde deux fois moins important que dans les pays anglo-saxons. L’explication a été notamment d’avancer un effet bénéfique des substances que l’on retrouve dans le vin.Pour être honnête, il faudrait davantage parler de la différence de modes de vies et d’alimentation entre les pays méditerranéens et les pays anglosaxons ! Dans ce cadre, le vin a tout autant son importance que les huiles végétales et la consommation de fruits et légumes.Une autre étude, plus discrète apparemment, donne également un résultat qui a en a surpris plus d’un. Il s’agit de l’étude appelée PAQUID envers le vieillissement cérébral et fonctionnel après 65 ans, pour identifier les sujets à risque de détérioration physique et intellectuelle, comme la maladie d’Alzheimer par exemple.Une des nombreuses constations et conclusions avance qu’une consommation modérée de vin est associée à un risque 5 fois moins élevé de démence. Ce résultat inattendu devrait faire l’objet d’études complémentaires visant à rechercher l’effet éventuellement protecteur du vin (effet antioxydant ou action sur le métabolisme des lipides).Il est agréable de voir que le vin, consommé avec modération, n’a pas encore révélé tout ses bienfaits, même insoupçonnés…Et si on militait pour un étiquetage des effets bénéfiques de cette consommation modérée sur les bouteilles de vins. C’est vrai ! pourquoi toujours voir les mauvais côtés des choses ?Oui, on le confirme, on consomme le vin avec modération et un réel plaisir de partager un moment ou une émotion avec des amis. Alors si en plus, ce comportement nous apporte un mieux être, mis en évidence par des études scientifiques, pourquoi s’en priver. Cela renforcerait positivement la consommation modérée de vin, non ?!