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Les régalades de Montpeyroux

 

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Bon ok vu le prix du repas, c’est un évènement pour des passionnés. Certes, mais ils vont sérieusement se régaler vu le menu (ne le lisez pas vous ne pourrez pas y résister), le chef  (un grand, un gardois, de L’Hostellerie du Castellas à Collias) et les vins qui y seront servis, extraordinaires, d’une superbe qualité, sur un terroir accueillant de plus en plus de très beaux faiseurs de plaisir  :

En extérieur si le temps le permet 

Apéritif & Amuses Bouches 

A table, dans l’Eglise Saint Martin du Barry 

Prélude Gourmand 

Dans un bouillon aux Haricots Coco de Paimpol corsé à l’huile de Truffes, 

Noix de Saint-Jacques juste raidies 

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Fleurs de Courgettes soufflées au Foie gras et Cèpes 

Filet de Turbot cuit sous la salamandre, jus réduit à l’huile de noisette 

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Le traditionnel lièvre de Beauce ‘ à la Royale ‘, foie gras poêlé, Raviole de Céleri aux Truffes 

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Sélection de Fromages Frais et Affinés 

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Fuseau Choco / Passion, Mangues caramélisées aux saveurs pralinées 

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Café 

Pour cette édition 2013, le prix du repas sera de 125€ par personne, le 20 Octobre à midi, en l’église Saint-Martin du Barry à Montpeyroux. Pensez à réserver et à partager. Pour tous renseignements, envoyez un message à agence.jlb@gmail.com 

 

 

Le vendredi c’est caviste, cave, bar à vin…les autres jours aussi !

 

J’errais dans le rayon, longueur monotone, alignement rectiligne, défilé officiel de quilles, bouteilles après bouteilles, je cherchais celle qui devrait me plaire, sous les néons froids, je glissais encore, mètre après mètre.Voilà quelques 800 échantillons différents et pas un seul n’attire mon bras. J’ai les yeux qui piquent. La gorge qui sèche. Je fais les 100 pas. Je repasse plusieurs fois devant chacune des régions françaises. Personne ne vient à mon aide. Le silence pèse.J’évite soigneusement, négligemment, feignant l’indifférence, d’autres qui comme moi semblent suspendus dans leur quête de vins.Soudain, alors que retentit une voix nasillarde et féminine, annonçant que madame laplanche est attendue à la caisse centrale, depuis le plafond de l’hypermarché, d’une voix qui ferait pâlir de jalousie une poule s’égosillant au lever du soleil dans une ferme isolée en pleine campagne,  une ravissante jeune femme m’interpelle par un « Bonjour Monsieur » , grand sourire, dent blanche, et me tend un minuscule gobelet en plastique rempli d’un liquide jaune pâle. »Vous connaissez certainement notre apéritif du soleil ! » me dit-elle (question inductrice dont la réponse sera à 99% positive et donc favorable pour la suite de la procédure de vente)….

J’ai filé ! Les bras vides ! Mais où aller pour trouver du vin ? Qui va donc pouvoir me conseiller ? Et me guider pourquoi pas  ! Qui va me proposer un vin en sachant m’en parler, en me racontant un peu de son histoire, en me donnant l’envie de l’ouvrir et le découvrir. Elles sont où les bonnes boutiques de vins qui considèrent le vin comme une promesse ? Bar à vin, cave, caviste, ils s’appellent classiquement « le buvard », « le nez dans le verre », « l’assoiffé », « le tire bouchon », « la bonne bouteille », et plus rarement « le Bar à où », « le Bar à bu…lle ».

Alors faites-vous connaitre ! On vous cherche !!!

Trousseminette, un apéritif de Brem sur Mer avec des épines de Brem sur Mer

patrick-grenson-trousseminette-bremJ’ai rencontré Patrick Grenson, le producteur avec sa femme, de l’apéritif Trousseminette, par hasard, en longeant les allées du salon des Vins du Val de Loire, juste avant de recevoir le prix « Rencontre Loire » au Wine Blog Trophy.Au départ, une photo devant une belle étagère de bouteilles : un mec en plein dans le viseur, chapeau, barbe, corpulence, et bonhommie. On adhère de suite au concept.Un apéritif 100% de Brem avec des épines de Brem, du vin de Brem etc…

C’est excellent !  Il vous dit tout dans la vidéo ci-dessous :TrousseMinette

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Connaissances et opinions des Français sur le vin de 1998 à 2008, sondage Viniflhor sur la consommation de vin

 

Depuis 1998, l’office national interprofessionnel des vins cherche à mesurer la perception du produit vin par les Français. Pour se faire, un sondage réalisé par téléphone sur un échantillon représentatif de 1000 personnes nous donne des éléments essentiels à la compréhension de notre rapport à ce si troublant et si fondamental liquide.

Bien évidemment, comme tout sondage, il a une orientation certaine, comme un à priori pris dès le départ, afin de savoir si il se vérifie, se perpétue, s’inverse etc… L’inquiétude majeure de la profession étant la diminution de la consommation de vin. La part des non-buveurs de vin, qui doivent bien boire quelque chose d’autre, grandit, passant de 23 à 26% en 10 ans ! Cela a un effet direct sur le marché français !
Ensuite, la baisse de la consommation au restaurant se confirme, même si on peut apprécier une hausse très nette de 36% à 51% du choix d’un vin au moment de l’apéritif. Ce serait une bonne nouvelle si le vin venait à remplacer certains alcool un peu fort en début de repas ! Une bonne chose en effet aussi bien pour la santé que pour le bon goût !

L’autre intérêt de ce sondage est de rechercher quel image les français ont-ils du vin. Qu’en est-il de notre exception française ? Quels sont les impacts des campagnes de dénigrements du vin considéré comme un vulgaire alcool ? Quelles sont les conséquences de l’industrialisation et de la mondialisation de la filière vin ?
A première vue, depuis 10 ans, le vin reste perçu comme un produit culturel, à la base d’un patrimoine, lié fortement à l’homme qui le conçoit et à son terroir. Par contre, on sent bien monter quelques connaissances et prises de consciences comme de savoir, en effet, que dans les vins on trouve les résidus des engrais, fongicides et insecticides, qui ont servi à cultiver la vigne, par maintenant, plus de 67% des français contre 41% en 1998.
Ce n’est pas faute, ici même, de le rappeler et d’inciter à la vigilance. D’ailleurs, à l’affirmation « on ne trouvera plus que du vin bio »,  le taux d’acceptation passe de 27% en 1998 à 46% en 2008. Soit pratiquement 1 Français sur deux qui serait disposé à ne voir plus que du vin bio sur leur table ! C’est beau !

La dernière partie du sondage est un régal pour celui qui veut se faire plaisir. On balance quelques phrases et on demande aux sondés de dire si ils sont d’accord ou pas. Histoire de voir si nous sommes enclin à changer notre rapport aux vins pour une boisson radicalement différente. On diffuse des affirmations du genre : « on trouvera du vin lyophilisé ou en poudre » qui est rejetée par 80% des français. Ouf !
Par contre, à l’affirmation « le goût boisé du vin sera obtenu en mettant du bois dans les cuves sous forme de lamelles ou de copeaux » qui n’était acceptée (plutôt ou tout à fait) que par 25% des sondés en 1998, l’est en 2008 par 40%. Et il le faut bien puisque nous l’avons en effet accepté !!!

Qu’on se rassure donc ! Les Français trouvent encore un bel intérêt au vin même si ils ont bien compris les influences de la mondialisation sur le contenu, qui peuvent d’un côté amener à un changement des pratiques oenologiques, et d’un autre côté,  les pousser à réclamer et exiger davantage de vins Bio !!!

Source : 1998 : Ipsos-Insight Marketing pour ONIVINS. 2008 sondage Efficience3 pour VINIFLHOR

Recette de cuisine Muscat sec

Vous connaissez certainement le muscat d’apéritif que votre grand-mère dégustait le dimanche midi. Le plus connu c’est le muscat de frontignan avec une bouteille torsadée.
Je vous propose de découvrir une nouvelle saveur avec toujours du muscat mais cette fois-ci en version « sec ». Au contraire du muscat « sucré » qui est un vin doux naturel (dites VDN pour faire pro), le muscat sec est un vin à base de raisin de muscat à petit grain récolté tôt en maturité et qu’on laisse fermenter jusqu’au bout. Tous les sucres du fruit sont alors transformés en alcool. C’est pourquoi on dit muscat sec au contraire de doux. Les vignerons élèvent alors des arômes rares en verre et d’une telle typicité que vous pourrez surprendre à coup sur vos invités. Si en plus, vos amis n’ont pas trop le nez pris par la fumée du tabac ou un rhume tardif, ils reconnaîtrons facilement la partition du muscat qui joue des notes de fruits exotiques tel que le litchi, très prononcé chez certain.
Je suis un partisan de la simplicité. Alors avec un muscat sec, je vous invite à le proposer dès l’apéritif jusqu’au dessert. Comme dit le dicton, blanc sur blanc c’est excellent !
Profiter d’un beau jour ensoleillé de printemps, à la saison des asperges et des fraises d’ici, et faites-vous plaisir avec un repas tout en légèreté aux parfums floraux et aux saveurs de fruits frais.
Je vous propose les associations suivantes :

En apéritif : Olives et canapé de tapenade
Une entrée : Asperges dans tous ses états
Un plat : Filet de viande blanche
Au dessert : Fraise

Les olives et la tapenade s’achètent sur le marché. Il n’y a rien à préparer.
Pour les asperges, il y en a encore sur les étals du marché. Profitez-en ! Choisissez celle de France et non les grosses d’Espagne à moins cher. Vous ne le regretterez pas.
Les asperges se préparent de différentes façons. Si vous en maîtrisez une, allez-y. Sinon, c’est relativement rapide. Il faut les éplucher et ensuite les cuire à la vapeur.
Faites un plat tout simple, en légèreté, avec un filet de poulet ou de dinde accompagné de légumes verts et de petites carottes.
Le dessert est un régal à porté de tous. Achetez des fraises, toutes sages dans leur barquette. Coupez les en petits dés dans un saladier et saupoudrez de sucre.
Le muscat sec aura l’avantage de souligner les saveurs de ces plats.