Vins de Faugères : L’appellation Nature Schiste s’offre une nouvelle identité visuelle

logo faugères nature schiste

L’appellation Faugères met le paquet sur la communication en Mai. Nouveau souffle pour cette AOC Sud de France et nouvelle identité visuelle, recentrée sur son terroir homogène, avec comme accroche : “Faugères, l’appellation Nature schiste”.

N’allez pas croire que toute l’appellation est en vin nature ! Mais le message est clair car nombreuses sont les entreprises qui se sont engagées vers l’agriculture biologique et d’autres qui souhaitent adhérer à cette démarche. Les propositions de bannir le désherbage intégral et d’interdire les engrais chimiques sont en cours de réflexion.
En précurseurs, les vignerons de l’appellation (51 caves particulières, 1 cave coopérative) ont bien compris les atouts d’un territoire préservé, qu’ils continuent à protéger dans une perspective de viticulture durable respectueuse de l’environnement. Un choix auquel sont de plus en plus sensibles les consommateurs et qui valorise l’image de leurs vins. C’est aussi un choix économique sur des terroirs qui ne permettent que de petits rendements (une des moyennes les plus faibles de France : 36hl/ha).

Pour rappel, le sol de Faugères est composé à 80% de schistes gréseux issus de la compression des argiles à l’ère primaire, sol parmi le plus ancien du monde. Il a pour particularité de retenir l’eau et la chaleur, et apporte la bonne acidité à des vins qui offrent des tanins fins et élégants dès leur jeunesse.
Les vignes, installées sur des coteaux en forte pente à une altitude moyenne de 250 m, se composent de terrasses pour en limiter l’érosion.

En Mai, si les professionnels seront sollicités via des animations notamment à Montpellier, le grand public aura l’occasion de venir à la rencontre de l’appellation à travers d’un Week-end “Fleur de vigne” le 16 et 17 Mai 2009. Les vignerons nous invitent à des randonnées pédestres, accompagnées de guide, les samedis et dimanche matin.
7 parcours sont proposés (un par commune de l’appellation), dans le cadre du Printemps du Languedoc (CIVL). L’occasion de découvrir des espaces naturels parmi les plus beaux de notre région et des crus merveilleux lors des dégustations de vins dans les caveaux.
Rendez-vous le matin à 8h30, au Parc de la source à Laurens, déjeuner autour de produits du terroir vers 13h, guide et repas compris : 12 €/adulte, 8 €/enfant – de 10 ans.
Pré-inscription conseillée 04 67 23 47 42 ou SI (+ d’info sur les hébergeurs) 04 67 98 54 73

Je vous conseille quelques domaines visités :

Château La LiquièreLe clos fantineLe domaine des fusionels – Domaine Balliccioni

Clos Fantine, du Naturel en Appellation Faugères

Comme un voyage, au centre de la terre

Cette fois-ci, je vous incite à vous débarrasser de vos a priori, de tout ce qui peut gêner à la compréhension d’un nouvel univers, à vous mettre à nu, prêt à entendre ce qui sera la norme, demain, quand les hommes auront enfin mûri.
Je vous emmène, comme en voyage, au centre de la terre, sur un sol tapis de schistes, pierres plates, effilées, émiettées, aux reflets bleus et gris, dans le vignoble de Faugères. La méditerranée, derrière vous, au-delà de Béziers, souligne l’horizon. Devant, les premiers contreforts des Cévennes torturent le paysage, fait de vallons et de coteaux, traversé de ruisseaux en contrebas, coloré de chênes et de garrigue, couvert de ceps, toujours alignés, en rang serrés. L’hiver perdure et certaines vignes, toutes ébouriffées dans le vent, n’ont pas encore perdu de leur chevelure.
Si l’appellation a ses classiques, il suffit de s’écarter de la grand’route pour découvrir un domaine atypique comme le Clos Fantine, au lieu-dit La Liquière. Le père, postier de son état, à la belle époque, a démarré l’aventure en investissant dans les vignes de sa terre natale.

Aujourd’hui, sur 24 ha, ses 3 enfants, Carole, Corine et Olivier, éprouvent le métier comme un artiste travaille l’expression de son talent : par intuition. Néanmoins, ils ont déjà des certitudes comme celle-ci: « C’est la nature qui commande et c’est à l’homme de savoir s’y adapter et de comprendre qu’il forme un tout avec elle, sans se prendre pour un prédateur ». Chaque saison, ils se mettent à l’épreuve avec leurs vignes et pratiquent le vin au naturel. Ce n’est pas un retour au passé. Ce n’est pas fuir le progrès. Ce n’est pas seulement refuser l’usage de pesticides et d’engrais. C’est, au contraire, une volonté farouche d’aller de l’avant et d’expérimenter des procédés naturels pour la culture de la vigne. A ce point qu’ils vont, par exemple, jusqu’à ne pas utiliser de cuivre pour traiter ce fichu mildiou, qui, plus que jamais, en 2008, a sérieusement compromis la production de raisins à travers tout le pays. Seul le carignan nécessite, selon eux, un traitement avec de la fleur de soufre et une algue, le Lithotame.

Au printemps, ils ont pu observer que le tapis végétal, c’est-à-dire l’herbe, les fleurs, en émergeant, donne une couleur particulière au sol qui sera différente en fonction du climat de l’année. Violette ce sera le signe de bactéries. Vert celui des champignons etc…

Ils considèrent les parcelles comme le sous-bois d’une forêt, autonome, et le raisin comme un fruit sauvage, en équilibre dans la nature depuis des millénaires. Si, en traversant les vignobles d’aujourd’hui, bien peignés, figés, tout débarrassés d’incertitude, on remarque aisément les efforts et les effets des hommes, on ignore ce monde invisible pour nos yeux. Ce vivant que l’agriculture moderne s’acharne à exterminer.

Dans le monde du Clos Fantine, c’est le vers de terre qui donne son authenticité au vin, ce sont les champignons qui naissent dans le sol qui vont permettre la vinification en cave. Mais quel travail, ils se donnent là, ces trois là, à écouter et observer les vignes : « On coupe le raisin à la main, on le sent, on le touche, on voit quand le raisin doit être vendangé ou pas. On veut garder la fermeté de la nuit, la fraîcheur du fruit, son acidité naturelle, ce qui va relever le vin, en bouche, le faire s’éterniser sur le palais »

Les jus, en cuve, prennent leur temps pour fermenter, jusqu’à 2 ans. Impensable pour beaucoup de faiseurs de vin, quand, pour eux, les techniques modernes les autorisent à finir un vin en moins d’une semaine.

La gamme du domaine se répartit en 4 vins rouges, entre 8 et 20 euros, dont 2 AOC et 2 vins de table. A l’ouverture des bouteilles, pensez à carafer le vin. Le naturel, sans soufre ajouté ou en très petite quantité, exige en contrepartie de garder le gaz carbonique qui se dégage à la fermentation pour une meilleure conservation. Le carafer, c’est l’aérer. C’est-à-dire ôter le gaz qui donnera toujours en bouche ce « frisant », plaisant pour certains et surprenant pour ceux qui le goutent pour la première fois. Mais le carafer, c’est aussi lui donner de l’oxygène, le placer dans l’ambiance du repas et le faire vivre avec vous. Boire c’est partager une énergie !

Le Clos Fantine vous donne le choix entre des cuvées fidèles aux règles de l’appellation Faugères comme la cuvée Courtiol, subtil assemblage différent chaque année, et des cuvées d’expression, plus personnalisées, plus atypiques, en liberté sur la table. Mon conseil : Laissez-vous tenter par chuuuuu…t, un pur Mourvèdre, de différents millésimes, ou par La Lanterne rouge, frissonnante de fruit.

 

La lanterne rouge clos fantine

Film sur le Petit et Grand Chablis à la Chablisienne

La Chablisienne signe le premier film d’animation (voir le film) en 3 dimensions présentant le vignoble de Chablis et ses crus. Ce film pédagogique, d’une durée de 4 minutes, permettra aux amateurs du monde entier de mieux comprendre l’univers des vins de Chablis et de découvrir la richesse de ses appellations.

 

Même si à Chablis on cultive un seul cépage (le Chardonnay), le chablisien est un terroir complexe avec sa vingtaine de villages, ses vallées, sa grande variété de pentes et d’expositions, ses deux grands types de sols (Portlandien et Kimmeridgien)… A Chablis, la notion d’origine prend tout son sens. Depuis que l’homme y cultive la vigne et confectionne des vins, il a méticuleusement appris à lire ce territoire, à en extraire les “pépites” (ces micro-climats qui font des grands vins uniques). La Chablisienne a voulu expliquer cette réalité, simplement, sans refuser la complexité.

En créant ce film, La Chablisienne confirme sa position de leader de Chablis, offrant la plus large gamme des appellations du vignoble avec trente crus différents : des Petits Chablis, des Chablis, 11 Premiers Crus, 6 Grands Crus ainsi que le célèbre Château Grenouilles, unique château de la colline des Grands Crus (soit au total 25% de la production du vignoble).

« La réalisation d’un film court en 3D disponible sur le web est une réponse adaptée à un enjeu qui nous paraît essentiel : faire preuve de pédagogie pour donner de la valeur à notre travail”, confie Damien Leclerc, Directeur Général de La Chablisienne.
En 2007, dans le même esprit, La Chablisienne avait créé et commercialisé une valisette découverte du vignoble (6 vins différents, du Petit Chablis au Château Grenouilles). Elle réaffirme ainsi sa capacité d’innovation et son rôle moteur dans la communication du vignoble.

Communiqué de presse Drink Media Wire – La Chablisienne

logo Depuis 1923, La Chablisienne est une coopérative basée à Chablis en Bourgogne qui regroupe aujourd’hui près de 300 vignerons. Le vignoble de 6800 hectares, réparti de part et d’autre de la rivière « le Serein », s’étend sur 20 communes. Sur les 4700 ha déjà plantés, La Chablisienne représente à elle seule près de 25 % du vignoble. Elle est présente dans toutes les appellations.

La production de l’ensemble du vignoble est, selon les années, d’environ 250.000 hectolitres. Ce qui fait du Chablis le plus important producteur de vins blancs de Bourgogne. Les vins sont issus d’un seul cépage, le Chardonnay, qui trouve dans les sols chablisiens matière à une grande finesse d’expression.

Nous en avons parlé à l’occasion du test sur les résidus de pesticides dans le vin (voir article), publié par la revue test-achats de décembre 2008 . n° 526. Il avait notamment mis en évidence la présence de résidus de pesticides (du pyriméthanil) dans la cuvée « La Source 2004 », pourtant certifiée Bio .
Je n’ai encore lu encore aucune réaction de la part de La Chablisienne à propos de cette étude, certes publiée en Belgique, dont personne ne parle en France !!!

Les Caves de Bailly-Lapierre : Crémant de Bourgogne

Une incroyable gamme de Crémant de Bourgogne en AOC à proximité de Chablis et d’Irancy.

Depuis 1972, les Caves de Bailly-Lapierre exploitent ses galeries d’anciennes carrières dans le but d’élever des crémants de Bourgogne de plus en plus réputés.
Si le Champagne est une appellation réservée, et tant mieux pour la Champagne, il ne désigne pas un secret de fabrication quelconque qui fasse que, seule, La Champagne saurait le produire.
Le crémant de Bourgogne respecte exactement le même procédé pour obtenir un vin effervescent. Seul le terroir varie. La Bourgogne doit sa réputation justement à son terroir et à la qualité de ses Chardonnay comme de ses Pinot. Deux cépages tout autant emblématiques de la Champagne.

 

L’intérêt du crémant réside dans la qualité de cette production pour un prix qui correspond à une réalité de marché beaucoup plus accessible et compréhensible que le Champagne. Nul besoin de se ruiner pour faire la fête avec des bulles ! Car, certes, si le vin effervescent, de la sorte, demande davantage de procédés d’élaboration et de manipulation qu’un vin dit tranquille, il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération. La spéculation, la rareté est une chose. Le plaisir en est une autre.

Les crémants de Bailly-Lapierre vous en donneront, du plaisir, et pour un prix incroyable ! Voyez donc l’offre sur la boutique de ShowVin.com :

Réforme de l’OCM et plan national de modernisation de la viticulture

 

Réforme de l’OCM, plan national de modernisation de la viticulture, quelles conséquences pour la viticulture et le vin ?
Quelques précisions faites rapidement par Monsieur Etienne Montaigne, enseignant chercheur à l’Iamm, lors d’une conférence au salon Dionysud de Béziers du 6 Novembre dernier.
Rappel sur l’OCM :

Le vin est réglementé par une organisation commune de marché, appelée l’OCM, comme presque tous les produits agricoles. Elle distingue les vins en deux catégories selon qu’ils indiquent ou pas une indication géographique (IG). D’un côté, il y a les vins avec une Indication Géographique Protégée : les vins de pays et les vins de qualité (ex AOC renommé Appellation d’Origine Protégée) et de l’autre, ceux qui n’en ont pas, dits Vins sans IG, c’est à dire les « vins de table ».

Vous voyez, rien de plus simple. Il suffit juste de savoir manipuler et retenir les abréviations. Un réflexe de cadres et d’administratifs, costard, cravates, qui réinventent leur propre langage histoire de rendre leur discours plus élevé. Il nous reste jusqu’au 1er Août 2009 pour nous y faire.

Cette OCM décidée par le parlement européen a finalement été plus rapidement que prévu mise en place pour financer l’arrachage volontaire, soit 175000 ha sur 3 ans.Quelle ironie tout de même quand on pense que les concurrents plantent à tour de bras. Cette aide est proportionnelle aux surfaces de vignes de chaque pays. On a pu observer un succès immédiat avec 66% de l’arrachage réalisé en région Languedoc-Roussillon pour la France. “L’Europe a décidé, là, d’une opération coup de poing avec pour objectif d’éliminer les canards boiteux et d’assainir la situation avant une libéralisation du marché”, nous dit Mr Montaigne. Comme à chaque fois, ou presque, l’Europe dote les états membres d’une enveloppe qu’ils doivent employer comme ils le souhaitent. C’est donc une stratégie nationale à la carte qui s’impose pour restructurer et reconvertir les vignobles.

L’OCM est un vrai compromis, un pas vers une PAC “OCM compatible”.

Rappel sur le Plan Quinquénal de relance publié le 29 Mai 2008 :

C’est un plan de relance du ministère de l’agriculture pour la reconquête des parts de marché mondial et un accompagnement social des viticultures touchés par la crise économique.

Pas moins de 27 mesures ont été émises pour relever le défi de la mondialisation :
affirmer le potentiel de la filière à l’exportation en gagnant de nouvelles parts de marché,
adapter l’offre à la demande et notamment à celle des nouveaux consommateur,
améliorer la lisibilité des produits et valoriser l’image Franc,
renforcer la compétitivité des entreprises et leur réactivité devant l’évolution des marchés.

Le plan se donne des moyens financés par la fameuse cotisation volontaire obligatoire et la modification du contrôle de l’AOC.

Les grands principes du plan en résumé sont :
l’organisation de la filière, avec une simplification et une clarification de sa gouvernance au niveau national ;
la déconcentration de la concertation et des décisions au niveau des bassins de production, avec un transfert de compétences en faveur des interprofessions, des comités régionaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et des conseils de bassin ;
la réduction des contraintes réglementaires et administratives concernant la fixation des rendements, les pratiques œnologiques et les cépages autorisés ;
la restructuration des entreprises de vinification et de commercialisation, afin de faire émerger des unités suffisamment importantes pour s’imposer sur les marchés mondiaux ;
le développement de la promotion et de l’« œnotourisme » ;
la rénovation des dispositifs de formation initiale et continue des acteurs de la filière ;
l’optimisation et la mise en cohérence des efforts de recherche et d’innovation.

On a déterminé qui décide quoi et à quel niveau avec une gouvernance nationale et un office unique dans chaque bassin viticole qui regroupe les différents acteurs de la filière.

Enfin, pour faire simple, il y aura 3 segments de produits avec des contraintes de production croissantes en partant des Vins Sans Indication Géographique et en allant vers les Vins avec Indication Géographique dont le top en France seront les Vins AOC.

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…
Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs  »

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs « 

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!