Domaine Charriat AOC Irancy en Bourgogne

irancy village bourgogne

Sur douze hectares, le vignoble est presque entièrement planté de Pinot noir sur un sol argilo-calcaire. Un grand classique de la Bourgogne.

La particularité d’Irancy réside dans la culture d’un cépage, le césar. Il aurait été apporté dans l’Yonne par les légions romaines de César, qui apprirent la culture de la vigne aux habitants de la région.

Déceler un terroir encore injustement méconnu, sur le fameux vignoble de Bourgogne, demande beaucoup de patience et de la curiosité. Parfois même de la chance, au détour d’un raccourci en allant d’Auxerre à Chablis. Il faut aimer se perdre sur les chemins, entre les vignes, pour espérer apercevoir un magnifique paysage qui laisserait augurer d’excellentes choses.

Irancy se laisse surprendre exactement de cette façon, tiens, juste après un virage, un incroyable amphithéâtre de vignes qui encercle en contrebas le village. Une fois descendu, dans un dédale de rues toutes étroites, il semble que chaque maison abrite un vigneron et une cave.

Le Domaine Charriat se trouve juste à la sortie en allant vers Chablis. Il appartient à la famille depuis quatre siècles. René et William, père et fils, sont souvent épaulés par la mère, accueillante mais directe, qui vous entraîne aussitôt sous la maison pour déguster ces cuvées. Quand on a bien pris le temps, de se reconnaître, d’échanger, d’apprendre, d’écouter, William nous emmène, un peu plus loin, dans le fond de la cave. Il grimpe sur un immense tonneau, sombre, aussi vieux que la pierre des murs et plonge une longue pipette pour y extraire un peu de son bourru. Le liquide est rouge comme une cerise, éclatant. La première fois, ça surprend toujours, ce perlant, ces bulles, tout ce gaz qui s’échappe sur la langue. Le vin semble vouloir s’échapper, tout jeune encore, pas tout à fait dressé…

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Les Caves de Bailly-Lapierre : Crémant de Bourgogne

Une incroyable gamme de Crémant de Bourgogne en AOC à proximité de Chablis et d’Irancy.

Depuis 1972, les Caves de Bailly-Lapierre exploitent ses galeries d’anciennes carrières dans le but d’élever des crémants de Bourgogne de plus en plus réputés.
Si le Champagne est une appellation réservée, et tant mieux pour la Champagne, il ne désigne pas un secret de fabrication quelconque qui fasse que, seule, La Champagne saurait le produire.
Le crémant de Bourgogne respecte exactement le même procédé pour obtenir un vin effervescent. Seul le terroir varie. La Bourgogne doit sa réputation justement à son terroir et à la qualité de ses Chardonnay comme de ses Pinot. Deux cépages tout autant emblématiques de la Champagne.

 

L’intérêt du crémant réside dans la qualité de cette production pour un prix qui correspond à une réalité de marché beaucoup plus accessible et compréhensible que le Champagne. Nul besoin de se ruiner pour faire la fête avec des bulles ! Car, certes, si le vin effervescent, de la sorte, demande davantage de procédés d’élaboration et de manipulation qu’un vin dit tranquille, il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération. La spéculation, la rareté est une chose. Le plaisir en est une autre.

Les crémants de Bailly-Lapierre vous en donneront, du plaisir, et pour un prix incroyable ! Voyez donc l’offre sur la boutique de ShowVin.com :

Derain : Sage vigneron de Bourgogne en biodynamie

 

enseigne catherine et dominique derain

Dominique derainLa Bourgogne a un point de chute, Derain, Domaine de Catherine et Dominique, à ne surtout pas manquer quand on est de passage à Saint-Aubin sur la voie royale du fameux Chassagne Montrachet.
Ils fêtent les 20 ans de pratiques exclusives sans ajout de produits toxiques que ce soit dans les vignes ou dans la cave. Ancien directeur chez Laroche, Dominique a toujours pratiqué la biodynamie, avec envie et passion, prenant tous les risques en se lançant dès le départ de son aventure dans les préparations d’orties et de prêles, sur ses propres vignes, avec des rendements de 8 hl/ha.

Encore cette année, à l’équinoxe d’automne, le 22 septembre, ils se sont retrouvés entre adeptes des pratiques biodynamiques pour élaborer la préparation de bouse de corne. Ils les enterrent tout l’hiver jusqu’à Pâques afin de transformer la bouse de vache en cette subtile préparation qui agit sur l’harmonie et l’équilibre des végétaux. Ils sont une quinzaine dont Pierre Overnoy et Jean Montanet.

cuves derainDans la cave, de grandes cuves en bois servent pour la fermentation des raisins. « On les abreuve à l’eau de pluie puis à l’eau soufrée avant de mettre la gnôle » nous raconte Dominique quand on se penche au-dessus pour voir ce qu’il peut bien y avoir là-dedans.
Du début, Derain garde l’envie mais pas le label. Trop ringard, peut-être, ou trop gourmand, le sésame Demeter est bel et bien abandonné ! « A quoi bon payer une redevance de 1% sur le chiffre d’affaire ! De toutes façons la biodynamie c’est le respect de la différence, un point c’est tout ! »
Autodidacte, il attire, finalement, beaucoup de gens qui passent ici pour s’inspirer, apprendre et partager. Car faire du vin naturel, c’est tout réapprendre. Faut bien comprendre que le progrès, la science se crée ses propres problèmes et après-coup la recherche essaie de les résoudre. C’est absurde. On avance en reculant, en s’enfonçant de plus en plus dans le tout chimie, l’anéantissement de l’expression brute de la nature. Faudra-t-il qu’elle devienne comme une machine que l’on finira par programmer avec sa cohorte de bugs et de virus…Les OGM ne sont pas plus que ça : programmer la nature !

vignes saint aubin bourgogne
Aujourd’hui, la crise du vin entraine les officiels dans des attitudes incroyables. L’agrément de l’AOC se renforce, devient plus sévère. Pourquoi pas si c’est pour tirer la production vers le haut. Mais voilà, comme d’autres qui fonctionnent eux-aussi à l’originalité, Derain s’est vu refuser au premier passage son rouge. « Evolué oxydé et astringence » ont-ils conclu lors de la dégustation de sa cuvée ! Et au deuxième passage, s’est passé sans encombre ! Allez savoir, l’influence des jours fruits le jour de la deuxième dégustation peut-être, à moins que ce ne soit le hasard ou la volatilité du palais des jurys…
La décision est lourde de conséquence, financièrement, quand on sait le poids économique d’un tel domaine à l’export !
Le Mercurey, ce sont des vignes qui ont 8 ans, du Pinot gris dit « Beurrot » à 15% co-planté avec du Pinot Noir. Co-planté ça veut dire que dans la même parcelle, les ceps se mélangent.
Le beurrot apporte vivacité au vin et de très belles notes de framboise.

le vin bio avance

L’Agence Bio vient de publier ses résultats d’analyse de l’agriculture bio en France en 2007.

affiche bio

L’année 2007 a été marquée par une forte augmentation des surfaces en vignes qui ont atteint
les 22 000 ha (+20% vs 2006), en légumes frais (7 433 ha ; +32% vs 2006) et en plantes à
parfums, aromatiques et médicinales.
J’espère qu’en parallèle nous aurons une annonce de la baisse de l’emploi de pesticides en France !

logo AB

Le vignoble bio en forte expansion
Avec plus de 22 000 ha en mode de production biologique, les vignes bio sont en forte
progression (+20%), dans un contexte de réduction de l’ensemble des surfaces viticoles
nationales (-2,3%). Le nombre de viticulteurs engagés a augmenté de plus de 16% (1907
viticulteurs fin 2007).
Les vignes bio ne représentent encore que 2,6% du vignoble français. En 2007, le rythme de conversion à la bio des vignes s’est accentué, si bien que plus du tiers des surfaces viticoles certifiés était en conversion.
Les trois régions qui regroupent les 2/3 des surfaces en vigne certifiées connaissent une forte
progression : Languedoc-Roussillon (6 140 ha, +16% par rapport à 2006), Provence-Alpes-Côte
d’Azur (5 294 ha, +24%) et Aquitaine (3 065 ha, +9%). La progression est également très forte
en Bourgogne (+28%) où les vignes certifiées couvraient en 2007 près de 1 000 hectares.