thomas cabrol prodegustation vidéo magnum
Accords Magnum, la glace, avec une bulle de Loire par Thomas Cabrol, la classe !

Ce n’est jamais facile de s’exercer à la dégustation face à une caméra qui, quoi que vous fassiez, vous prive d’un certain naturel. Etre soi sous le regard fantasmé d’autres peut conduire à une projection plus ou moins maitrisée d’une personnalité désirée. Ca conduit à des exemples pas piqués des verres !

Cependant, quand celui ou celle qui se filme conserve fraîcheur, naturel et professionnalisme, ça devient réellement pédagogique, ludique et plaisant. Vous connaissez certainement Aurélia Filion qui excelle dans le genre. Je vous conseille de regarder les vidéos de Thomas Cabrol comme cette dernière sur l’accord mets et vins à partir d’un magnum, la glace !
Au détour d’une mise en scène sobre et forte à propos, il nous propose un accord subtil, certainement inattendu pour beaucoup d’entre nous, tout en excitant notre curiosité en nous parlant de la technique du vigneron pour réaliser ce vin effervescent !

A coup sûr Thomas, on en veut de ce zéro pointé, de ce Saumur Puy-Notre Dame de Philippe Gourdon ! Merci Thomas !


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L’Autre de Pignier, des bulles de Crémant du Jura pour se marier ou pas un vendredin (di) vin

Merci Stéphanie de http://unmetsdixvins.com ! Profiter des vendredis du vin pour trouver la petite bulle qui fera la fête au prochain mariage de son frère. Bravo ! Si on peut aider, pourquoi pas ! Ca donnera bien des envies et des idées pour les amoureux, futurs couples bientôt liés devant ou dans un hôtel ou ailleurs, paniqués (enfin ça dépend) devant l’ampleur de l’organisation.

Pour l’avoir vécu, on peut faire plus court qu’un an de préparation : 3 mois c’est possible.

 

Côté bulles, une adresse : Domaine Pignier à Montaigu dans le beau pays du Jura avec 3 cuvées de crémants dont L’Autre Brut Blanc, non dosé, sans SO2 à 12 € ttc. Beaucoup de simplicité et de pureté dans ces vins. L’Autre, quel beau nom pour une bulle lors de son mariage. Pensez à l’Autre, s’offrir à l’Autre, s’unir à cet Autre. Faire de sa vie, une aventure avec un Autre. C’est à la fois s’unir et s’en démarquer, le respecter, être deux sans fusionner, sans perdre l’altérité qui a donnée cette attirance, ce besoin d’être ensemble, et finalement de créer à deux un Autre. Alors, vous aimerez la finesse de cette bulle, sans intrants (ca vous changera de beaucoup de bulles). Elle restera légère et fraîche en bouche.

Vous trouverez sur place à Montaigu, dans la rue qui traverse le village, des gens charmants, accueillants, un caveau et une très belle cave avec un passage secret. Et si jamais en repartant du domaine, le coffre plein, vous vous perdez dans la campagne Jurassique, pas de panique (une idée fixe) servez-vous de votre GPS :

Champagne ! C’est la journée de la femme aussi chez Veuve Clicquot

Shopping Bag Collection Veuve Clicquot

Hé oui ! Ca devient une habitude, le 8 Mars, la journée de la femme, des femmes, depuis 1910 tout de même !

Dites Mesdames, est-ce que vous m’autorisez à être plus léger en cette journée qui vous est consacrée ? J’ai fait un rêve ! L’une d’entre vous viendrait dépoussiérer nos manières de vieux garçons en parlant de vin ! Elle nous ferait des vidéos à sa façon, parlerait de vins, de bulles, de sucre, d’alcool, de fruit, de tout un tas de choses futiles ou graves.Il m’arrive même parfois, quand je déguste les plats délicieux, raffinés, simples ou complexes, variés, de ma propre femme, (je sais j’ai beaucoup de chance), qui, en deux temps trois mouvements, réalise un diner, que j’aime à dire « comme au restaurant d’un grand chef », de penser qu’il y a encore des choses à inventer pour bousculer ce monde du vin et de la gastronomie en France ! Y’a de la marge !

Pendant ce temps-là, les marketers comme on les appelle, c’est à dire ceux et celles qui nous inventent des envies ou répondent à nos besoins, poursuivent leur approche féminine du marché du vin, en l’occurrence celui du champagne :

L’élégance en rose vu  par Veuve Clicquot Champagne en vidéo :

Shopping Bag Collection Veuve Clicquot

Joyeux Noël

Bon voilà, c’est Noël !

Va y’avoir du vin, sur les tables, c’est sûr puisqu’on est encore plusieurs millions à aimer cela et aussi quelques bouteilles coiffées dans des papiers cadeaux de toutes sortes.

Cette année 2008, j’aurais découvert tout un éventail de diversité qui me va comme un gant. Quelle liberté j’éprouve en dégustant des cuvées comme bulles de rosé du domaine de Mazel, si loin des standards et de la norme. J’aime ces vins qui surprennent, qui bousculent, qui chahutent. Tandis que l’ouvrir est un geste nouveau, avec un décapsuleur, l’écouter chanter dans mon verre me rappelle d’autres sirops. Une fois en bouche, je bonbonne, je me régalade, je me palpille le palais à coup de petites rasades. Le père noël trinque à ma santé !

Tant pis pour ceux qui boivent de la vieillerie, du rassis de bouteille, du fond de cave, la nature est si belle, un jour de Noël, quand vient le temps de partager, le verre léger, le sourire facile, l’envie de se réunir.

A bientôt

Gilles Azam Les Hautes Terres de Vignes Bio en AOC Limoux

La fête souvent s’accompagne de petites bulles, effervescentes, pétillantes, aromatiques. Si beaucoup ne jure que par le Champagne, ma raison et mon besoin de curiosité m’ont amené à découvrir l’excellence du Crémant. J’ai souhaité vous dresser le portrait d’un vigneron très attachant, recroquevillé dans son village natale, tout près de Limoux, là où le vin pétillant a été inventé (avant le Champagne !).

J’ai connu plusieurs Roquetaillade. L’un était un château en Gironde. Celui-ci, près de Limoux dans l’Aude, abrite un village perdu sur son rocher, perché à 350 m d’altitude, tout entouré de 120 ha de vignes. Ici, pas plus de 16 habitants au km². Y’a pas foule. Je me demande même si il n’y a pas plus d’éoliennes, là-haut, sur la crête, face au village, que d’âmes qui filent, dans ces ruelles étroites, et, sombres en hiver.

roquetaillade aude limoux azam

Près du château (il y a toujours un château et une église comme vous le savez, dans une commune de France), en rangs serrés, collées les unes aux autres, des caves, souvent vinicoles laissent s’échapper, parfois, des visiteurs d’un jour portés par de petites bulles invisibles.
Au pays de Limoux, la Blanquette et le Crémant sont rois !

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Chez Gilles Azam, vigneron, au domaine des Hautes Terres, le Crémant s’appelle Joséphine. C’est le prénom de sa fille. Pétillante, certainement !
Prolongeant la certification Bio de ses vignes et de ses raisins, il poursuit au maximum cette rigueur, ce respect du vivant, jusque dans la cave et ses quelques cuvées. Faire du Bio c’est déjà se rajouter du travail par rapport aux autres, mais le faire sur le Crémant, c’est vraiment en vouloir, faire un effort.
Joséphine est un assemblage particulier de chardonnay, chenin et mauzac. D’habitude pour le crémant, le chenin est mis de côté. Gilles a un faible pour le chenin.
La méthode champenoise demande du temps : 9 mois d’élevage en fût suivi de 24 mois de fermentation en bouteille posée sur des lattes. Plus la fermentation se glisse dans le temps et plus les bulles seront fines. Ce n’est qu’une fois ces deux années achevées, que Gilles dégorge les bouteilles. En d’autres termes, une fois que la fermentation est finie, les lies mortes se sont déposées sur la paroi de verre. Il va alors en quelques jours, basculer les bouteilles, le cul vers le haut, afin de faire descendre les lies dans le goulot. Un mouvement rotatif de la bouteille accélère la glissade des lies, au fur et à mesure qu’elle se redresse à l’envers. Gilles parle alors de « poignettes », réalisées plusieurs fois par jour, à intervalles réguliers, où la bouteille fait à chaque fois 1/6 de tour. Le coup de main du vigneron !
Depuis son installation en 1999 dans son village natal, il a racheté la cave de son grand-père et s’efforce de retrouver la taille du domaine de son arrière-arrière-arrière grand-père, bien avant la grande guerre. Gilles garde les pieds sur terre. Comme il le dit : « Je suis en Bio parce que j’essaye de faire le plus propre possible…et avant tout il ne faut pas décevoir son client ». Avec ses 7 ha de vignes, les Hautes Terres produisent 20% de Joséphine (Crémant), 45% de Louis (AOC Limoux blanc) et 20% de Maxime (AOC Limoux rouge) et le reste en vin de pays, soit à peu près 25000 bouteilles.
J’en ai pris quelques unes…

azam louis limoux bio

Le vin est-il un produit à risque pour la santé ?

Le Credoc a publié une étude sur le vin, demandée par la Confédération des Vignerons Indépendants de France. Et là, le choc. Et Il en faut un pour chaque étude sinon ce n’est ni drôle ni rentable !
Le vin est reconnu par les français comme le deuxième produit présentant des risques pour la santé
A croire vraiment que la filière vin veut se faire du mal !
Je n’ai pas eu accès à l’étude dans tous ses détails mais son résumé donne quelques éclairages qu’il faut mieux lire à deux fois.
D’abord, quelle était la question ? : Selon vous les produits suivants présentent-ils aujourd’hui des risques pour la santé ?
Si 71% des français place la charcuterie en tête, un français sur deux cite le vin. Quel sens doit-on donner à cette réponse ?
Doit-on dire comme beaucoup que les français perçoivent le vin comme un produit alimentaire comportant des risques pour la santé ? J’ai des doutes !
La même étude a été faite en 2003 et en 2000. On peut suivre l’évolution. Chose étonnante en 2003, ils n’étaient que 26%.
Qu’est-ce qui peut expliquer cette évolution, plus du double, en 5 ans ? Il faut bien le reconnaitre, le vin a été particulièrement soumis à une évolution des mentalités du fait du renforcement de la répression routière et des nouveaux messages de santé publique comme celui concernant la consommation d’alcool pendant la grossesse. Le vin perdrait de son exception culturelle et se retrouverait perçu comme un alcool ordinaire. Mais à ce titre, on aurait aimé disposer des chiffres concernant l’alcool en général.
Puis en se penchant sur l’étude dans sa globalité, que penser des réponses données aux autres aliments :
En 8 ans, la volaille passe de 63 à 37% des Français considérant ce produit comme étant à risque pour la santé, la viande de boucherie de 68 à 35%, les fromages de 54 à 32% et le lait de 37 à 20%. A croire que ce n’est pas les récentes campagnes anti-ogm qui font de l’effet, ni la consommation en hausse des produits Bio, ni les études dénonçant les abus des pesticides et des engrais et la présence de métaux lourds dans nos aliments !
C’est étonnant tout de même cet effondrement de la perception de produit à risque pour la santé. Nous aurions une image plus qualitative et plus sécuritaire de ces aliments aujourd’hui ! Qu’est-ce qui peut bien l’expliquer ? Si quelqu’un a une idée ?

L’autre annonce « spectaculaire » de l’étude concerne le type de consommateur de vin. La société française a évolué et son rapport avec le vin également. Il n’est plus un aliment mais un produit de plaisir.
D’ailleurs, le vin tout venant est peu à peu remplacé par les AOC et vins de pays. Le vin de table est passé de 65 % en 1979 à 11 % de la production en 2005. En résumé, ce n’est plus l’ouvrier, le mineur et le paysan qui boit du vin. C’est le cadre qui le consomme maintenant, homme et femme !
Et oui, en passant, on découvre l’égalité des sexes aussi dans le vin, en affirmant que les femmes constituent aujourd’hui 45 % des consommateurs.

Pour en revenir à cet embourgeoisement du vin comme le dit le Credoc, il est vrai que vin et travail ne font plus bon ménage et que les politiques de sécurisation des postes de travail ont une réelle efficacité. Le vin n’est plus attaché à l’exercice d’un métier. Et puis les mineurs ont quasiment disparu, les travailleurs dans les champs aussi ! Et toute cette ancienne génération vieillissante laisse la place à une nouvelle plus sensible à l’augmentation qualitative du vin.
Alors voilà ! Du coup on consomme moins mais mieux ! Enfin, le croit-on !

Pour conclure, sortons notre tête de la bouteille et regardons maintenant quelles boissons nous consommons :

Si la consommation de vin baisse, celle des bulles et des alcools forts ne fait que progresser ! En effet, entre 2003 et 2007, si la consommation de boissons alcoolisées a baissé de 17%, celle des vins effervescents progresse de 36%, celle des spiritueux de 99% notamment pour les TGVR (Téquila, Gin, Vodka et Rhum), de 43% pour les whiskys et de 16% pour les anisés. Sinon, les consommations de boissons qui progressent le plus sont celles de thé (+64%), de chicorée (+112%), de boissons lactées (+64%) et d’eau en bouteille (+38%). Lors des repas principaux, déjeuner et dîner, le vin est de plus en plus concurrencé par l’eau en bouteille et les sodas. Mais je m’étonne ! Là où on nous dit que la consommation du vin est en baisse car il subit les assauts des ligues anti-alcooliques, de la loi Evin et des messages sanitaires, comment expliquer cette forte hausse des TGVR et des vins effervescents ? Pourquoi dans cette étude du Credoc demandée par la Confédération des Vignerons Indépendants de France, les TGVR ne sont pas soumis à la question principale du risque pour la santé ?

En conclusion, si on ne boit plus de vin quotidiennement mais avec modération, on consomme avec excès de l’alcool par à-coup, par trop plein, les jours de fête, classiquement avec des bulles et les autres moments, à la manière forte, identifiée sous le vocable de binge drinking, avec des spiritueux.
On peut même émettre l’idée que si le but recherché est bien l’effet de l’alcool, grisant et désinhibiteur, la nouvelle génération retrouve ce sucre si plaisant, si simple, si facile à reconnaitre comme dans pratiquement toutes ses pratiques alimentaires.
Nous sommes très loin du plaisir de la dégustation d’un vin, de la finesse de sa perception et de la complexité de ses saveurs.

Source : Credoc le vin, un produit à risques qui s’embourgeoise – Raphaël Berger – N° 216 – Novembre 2008

Les Caves de Bailly-Lapierre : Crémant de Bourgogne

Une incroyable gamme de Crémant de Bourgogne en AOC à proximité de Chablis et d’Irancy.

Depuis 1972, les Caves de Bailly-Lapierre exploitent ses galeries d’anciennes carrières dans le but d’élever des crémants de Bourgogne de plus en plus réputés.
Si le Champagne est une appellation réservée, et tant mieux pour la Champagne, il ne désigne pas un secret de fabrication quelconque qui fasse que, seule, La Champagne saurait le produire.
Le crémant de Bourgogne respecte exactement le même procédé pour obtenir un vin effervescent. Seul le terroir varie. La Bourgogne doit sa réputation justement à son terroir et à la qualité de ses Chardonnay comme de ses Pinot. Deux cépages tout autant emblématiques de la Champagne.

 

L’intérêt du crémant réside dans la qualité de cette production pour un prix qui correspond à une réalité de marché beaucoup plus accessible et compréhensible que le Champagne. Nul besoin de se ruiner pour faire la fête avec des bulles ! Car, certes, si le vin effervescent, de la sorte, demande davantage de procédés d’élaboration et de manipulation qu’un vin dit tranquille, il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération. La spéculation, la rareté est une chose. Le plaisir en est une autre.

Les crémants de Bailly-Lapierre vous en donneront, du plaisir, et pour un prix incroyable ! Voyez donc l’offre sur la boutique de ShowVin.com :