film cartouche tourné à pézenas
Pézenas, Ville de Molière, des masques, du théatre, des costumes, des impromptues

Du 15 au 24 juin 2012, Pézenas « Ville de Molière » lève le rideau sur la 4ème édition du festival Molière dans tous ses éclats. Laissez-vous entrainer dès le premier jour dans la ronde des masques et des costumes du carnaval de Venise.
Ville de tous les talents, de toutes les cultures, Pézenas vous invite à vivre pleinement ce festival, vous offrant de nombreux spectacles accessibles à tous.
Participez en famille à ces divertissements à la Cour du Prince de Conti et savourez les nombreuses représentations théâtrales classiques et contemporaines (Molière, Shakespeare, Koltès, Sophocle…), concerts, spectacles et théâtre de rue et sur tréteaux, expositions de costumes, lectures, conférences, projections,… qui animent les lieux historiques que fréquentèrent Molière et sa
troupe… et rayonnent dans les Villages de l’Agglomération Hérault-Méditerranée.
Les 3 coups du festival marquent le lever de rideau sur le Théâtre historique de Pézenas, qui rouvre ses portes en 2012 et sert d’écrin prestigieux à certains spectacles, et visites théâtralisées.
Après une journée historique, où le coeur de Ville bat au rythme d’une ambiance XVIIème et où chacun peut « vivre une histoire en costume sous le regard de Molière », le festival se clôture autour du feu de la Saint Jean.
Sans oublier les soirées exceptionnelles dans les lieux au riche passé, déclinant avec talent l’expression théâtrale dans tous ses éclats.
Prenez plaisir à participer à cette fête du théâtre dans le cadre exceptionnel du Versailles du Languedoc !
Télécharger le programme

film cartouche tourné à pézenas
film cartouche tourné à pézenas
Pézenas je t’aime ! ta culture, ton théâtre, ton vin, ton histoire

Le théatre de Pézenas

Pézenas, déjà plus de 7 ans que je traine dans tes ruelles, étroites, bordées de pierres chargées d’histoire, si silencieuses l’hiver quand le carnaval ne vient pas réveiller tes âmes vibrantes, passeurs de vies, et si bouillonnantes de Paques à la Toussaint de ce flot de visiteurs attendus et désirés.

Tout ce temps déjà à user mes semelles, à poncer tes pavés, bousculé le temps de la fête, évitant la charge d’un tamarou impulsif fendant la foule des piscénois grimés ou simplement vêtus d’un bonnet de nuit et d’un panel blanc, dans l’obscurité d’un lundi soir d’avant.

Pézenas, aux beaux jours, belle, aux terrasses accueillantes, à l’ombre recherché d’une arrière cour, au courant d’air bienvenu dans la chaleur d’un jour d’été ensoleillé, qui expose arts, artisanats et brimborions, dans de ravissantes échoppes aux architectures préservées, majestueuses, compteuses d’histoire.

Pour demeurer réelle, sincère, authentique, pour transmettre un savoir être, pour perpétuer des coutumes, il faut tout à la fois s’arranger d’un tourisme alimentaire qui nourrit l’économie locale, partager ses rites et ses productions avec le visiteur comme avec l’habitant, et donner à chacun l’envie de vivre son Pézenas qu’il soit sportif, culturel, associatif…

Pour comprendre Pézenas, j’ai entendu 2 phrases essentielles, vives et ardentes. D’abord l’historique, celle de Marcel Pagnol, clamée en ce lieu  : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! » puis celle de Jules Renard, que l’on pourrait soupçonner écrite pour elle : « Nous voulons de la vie au théatre et du théatre dans la vie » !

Oui je t’aime Pézenas, cette fois-ci au pluriel : tes cultures, tes théâtres, tes vins, tes histoires !

plafond du théatre de pézenas

Carnaval 2011 à Pézenas, sans Molière il s’enracine !

Qué fada ces Piscénois !

Ils font la fête, le Carnaval ! C’est pendant la période creuse côté tourisme, tandis que le froid de l’hiver, petit à petit , nous a recroquevillé dans nos intérieurs, que le carnaval vient nous réveiller !Sortez de chez vous, la vie envahit les rues !Le message officiel le dit bien :

Passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie, les fêtes de Carnaval signalent le renouveau de la nature, le réveil de la terre dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Le masque de l’hypocrisie tombe place à la satire et à l’humour ! Mais avant que la sève ne remonte, le monde doit retourner au chaos primordial pour se ressourcer. Et c’est ainsi que naît le Carnaval…

Le programme se termine sur le Carnaval, le jour de mardi gras; La veille, Lundi 7 mars, on en profite aussi pour le Charivari des Fadas avec le Tamarou, un nouvel animal, copie du poulain peut-être, on aura le feu aux fesses c’est certain !!!

carnaval Pézenas 2011

Un reportage de TF1 l’année dernière à propos du charivari des fadas :

Le Carnaval de Pézenas et son charivari des fadas au 13h de TF1

On n’est pas ShowViniste sans raison…Le carnaval de Pézenas en est une !Les fadas sont dans la rue, rallument des coutumes, en inventent d’autres car le carnaval a Pézenas est vivant. Il fait vibrer les vieilles maisons du centre du village, secoue la langueur de l’hiver, anime les rues, ravive l’imagination.TF1 a fait un reportage sur une des fêtes du carnaval, celle du Charivari des Fadas, avec sa danse des soufflets, son feu aux fesses et le Tamarou.

Cliquez sur le lien suivant pour voir la vidéo du reportage :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-carnaval-de-pezenas-tout-de-blanc-vetu-5696422.html

Saint Vincent, Saint Blasi et Carnaval

Février venu, le temps des fêtes traditionnelles d’hivers se réveille imperturbablement. Tandis que des villages se meurent, perdent leur identité, laissent en ruine les vieilles maisons du centre pour mieux investir des quartiers neufs, périphériques, distants, froids, décharnés, déboisés, « rond-pointisés », d’autres luttent, retrouvent des racines, rallument des consciences, regroupent des plus jeunes.

Si la cave coopérative n’est plus un repère dans la cité, « dorénavrant », c’est bien le supermarché qui prend la place avec ces boutiques de marques qui nivellent les envies, les habits, les apparences, et laissent les âmes du pays sans appartenance, sans lien.

Saint-Vincent de tournante par ci, carnavals par là, toutes ses fêtes païennes redonnent vie et conscience. Elles ont toutes un sens tiré du passé.

Saint Blasi et Carnaval à Pézenas

Elles nous invitent à communier, à être en union avec un autre qui danse avec ou à côté de nous, sur cette même musique lancinante ou bien trinquant, chacun son verre, le même vin. Les années filant, filantes comme des étoiles, la foule qui s’y retrouve grossie. Loin d’un folklore stérile pour touristes ennuyeux, loin d’un cortège pour parents d’élèves « photonumérisés », des vieux viennent à nouveau, bras dessus bras dessous battre le pavé avec des plus jeunes, d’autres enfilent des masques d’hommes sauvages revêtus d’oripeaux, chacun se laissant gagner par la ferveur d’un moment qui se partage, au sein de la vieille ville, embringués dans des charivaris plus ou moins sages, ravis de reconnaître une mélodie entêtante, heureux de retrouver les mêmes scènes de passage, de marquage du temps, d’empreinte.
Le vin nous secoue de la même temporalité, de la vigne effeuillée l’hiver, parsemée de bois mort, taillée, semblable à un cimetière militaire, qui renaît verte, se charge de fruits aux vendanges, jusqu’à la mise en bouteille d’une nouvelle cuvée, nouvelle naissance, nouveau millésime à déguster.

Ce qui dure nous relie au passé tels sont la fête, le vin, les hommes.

Voir la vidéo du reportage du 13h de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-carnaval-de-pezenas-tout-de-blanc-vetu-5696422.html

Carnaval : Un retour des sens !

A l’heure moderne où tout doit être sous contrôle, aseptisé, lisse, sans bruit, l’idée de perpétuer des fêtes païennes, en réaction regagne du terrain.
L’extrême entraîne toujours son extrême contraire.

 

carnaval

Février sonne le mois des carnavals un peu partout en France. De plus en plus, nous quittons cette position de spectateurs consommateurs pour reprendre des habits (de fêtes) d’acteurs, de païens ! Nous retrouvons les sens de la fête :

Perpétuer une tradition, faire revivre une histoire, souvent de village, souvent depuis le moyen age, pour se rassembler autour d’une origine commune, re-appartenir à un groupe, un ensemble d’individualité soudé autour d’un lieu commun.

Se défouler, dans la foule, où toute la ville est en fête, où tous ceux qui travaillent ont pris une journée de congé, les rues sont vides de voiture avant le passage du tumulte, du charivari, du désordre. On attend le bruit, les pétards, la musique des groupes de musique, le brouhaha de la foule. On espère les masques, les costumes, les odeurs de harengs forts, d’œuf pourri, de poudre, de mousse à raser. On guette les personnages haut en couleur, les farfelus, les duos rigolos, les trios un peu barjots, les majorettes folles et le suprême : le totem, le guide, la raison de se souvenir.

deguisement

A Pézenas, ville au cœur des vignes du Languedoc, l’histoire se répète autour d’un poulain en bois revêtu d’un drap bleu et soulevé par 9 robustes gaillards, depuis le passage du roi Louis VIII en 1226. Le totem traverse la ville, le jour de mardi gras, selon un parcours rituel, une fois à 15h et une fois à 21h, suivi par la foule dans un véritable charivari. La musique, entrainante, accompagne sans cesse le cortège. Elle donne lieu à des mouvements de foule bien précis, des danses et des sauts !

Pour vous donner une idée de la liesse, quelques vidéos sont disponibles :