Salon des vins à Cabrières – Le Printemps des Vignerons – 30 et 31 Mars 2013

D’emblée, on ne va pas y aller par 4 chemins, c’est tout droit, depuis là où vous êtes, il vous suffit de prendre la direction de Cabrières dans l’Hérault !!!

vignes et olivier
Vignes et Olivier

Au pied d’un massif montagneux imposant, vous viendrez au domaine du Clos romain situé sur la D15 entre Villeneuvette & Cabrières. Ci-dessous, pour vous donner une idée des distances et du temps à consacrer pour y venir. Soit vous n’habitez pas loin et finalement quoi de plus sympathique que de venir flâner un verre à la main pour parler et rencontrer des vignerons (il en existe encore !), soit vous venez en week-end et profiterez aussi bien des vins que des nombreux attraits aux alentours comme l’imposant lac du Salagou, les ruelles enchantées de Pézenas, le lido entre Sète et Agde (7 km de sables fins), les huitres de Bouzigues et le petit port de Marseillan…

A 10 min de Clermont l Herault (au bord de l’A75)
A 30 min de Montpellier
A 25 min de Béziers
A 15 min de Pézenas

 

Ouvrez les champs du possible. Libérez-vous ! Prenez la parole en levant votre verre, il y aura du répondant :

Catherine Bernard, vigneronne à Castelnau-Le-Lez, auteur de « Dans les Vignes »

Catherine Leconte des Floris, vigneronne à Pézenas

Sébastien Fleuret, vigneron dans l’Anjou

Lilian Bauchet, Château des Bachelards (Beaujolais)

Frédéric Giachino, domaine Giachino (Savoie)

Valérie Fauvel Godelu, Les Trois Petiotes (Bordeaux)

Grégoire Rousseau, Domaine Coquelicot (Sud Ouest)

Alban Michel, Les sabots d’hélène (Feuilla – Corbières)

Graeme Angus, domaine des Trois Terres (Octon)

Paul Henri Thillardon, vigneron en Beaujolais

Mathias et Camille Marquet, Château Lestignac (Bergerac)

Jérome Hue, Le Mas de Casalas (Vallée du Rhone)

Raphael Dubois et Séverine Atgé, Domaine des Vignes Rouges (Languedoc)

Marc Castan, Mamaruta (Languedoc)

Céline Beauquel et Romain Cabanes, Clos Romain à Cabrières.

Pour en savoir plus : www.printempsdesvignerons.com

Les Vendredis du Vin, des litres et des lettres

Des lettres, des lettres…des litres j’en ai plein ! enfin des 3/4 de litres surtout, dans ma cave. Ah comme je les adore ces petites choses qui attendent sagement que je vienne les choisir, parfois au hasard, pressé par le temps, souvent avec méthode, je passe devant chacune d’elles, je relis toutes les étiquettes, en cherchant celle qui va me plaire à cet instant. Un peu comme si je me faisais mon rayon vin de supermarché mais qu’avec des bouteilles quasi introuvables !

Oui bon, des litres et des lettres, quel thème, page blanche à noircir, écran vide, une torture, pas sûr, un défi, c’est certain, une excitation de voir les mots s’enfilaient avec ce sens qui roule à la lecture.

J’avais envie, c’est cool les envies, surtout quand on les assouvies, et par principe, mon conseil, avoir des envies envisageables, ca évite la frustration et ca donne confiance en la vie. Alors oui, j’avais envie de me faire un abécédaire des vignerons, ceux de mes rencontres pour lesquelles ce blog vient d’obtenir un prix au Wine Blog Trophy.

Aurai-je le temps d’aller de a jusqu’à z ?

A comme Azam. Un seigneur en terroir de Limoux, à Roquetaillade, sur son domaine des Hautes Terres ! Une rencontre forte, dans le froid d’un hivers, dans la confiance de sa cave et sa patiente à m’expliquer comment fait-on du crémant !

B comme Patrick Baudoin, découvert sur Millésime Bio il y a 3 jours. Ces vins sont un délice et il me parait de nature à vous parler pendant des heures d’un tas de choses passionnantes.

C comme Clavel, père et fils, de l’authentique me semble-t-il, beaucoup d’humour, de finesse et de la sincérité.

D comme Defaix, à Chablis, de quoi boire, manger et dormir, en une seule adresse !

E comme Emile Hérédia, du bon entre Loire et Languedoc du dimanche, un nomade de la vigne qui connait tout du café !

F comme Fusionnels, un couple mixte, France et Australie, pour concevoir un Faugères de toute beauté et une cave incroyable !

I comme Ivo Ferreira, du talent et de l’énergie pour des vins fantastiques.

J comme Jorel, blottit à Saint Paul de Fenouillet, les pieds dans le schiste et la cave enterrée dans le village.

M comme Mas Conscience, un cas, une prise etc…

L comme Lapierre, qu’est-ce que j’adore ça, ce raisin gaulois. Vas-y Matthieu, c’est top !

P comme Tire-Pé, le château Bordelais mené par david Barrault et sa cuvée Malbec !

R comme Reder, que du blanc et du grigri, qui se tient bien droit, un peu au-dessus de Cournonterral.

S comme Sorga, le domaine d’anthony Tortul, généreux, force de la jeunesse.

T comme Turner-Pageot, un biodynamiste heureux, qui sent bon la lavande à gabian.

W comme Picaros Wine, un tube ! une cuvée typée Languedoc ensoleillé à surveiller de près.

Z comme Catherine Bernard parce que Zut le C et B sont déjà pris et pourtant z’est tellement délicieux zes vins !

Y’en a d’autres, je continuerai … a suivre

Rue89 : Mise en Bouteille Vin de spéculation vs Vin de Proximité

Lecture assidu du site Rue89 et du blog de Catherine Bernard : Mise en Bouteille, il m’arrive parfois d’être un peu en retard pour réagir. Le dernier article intitulé « Vin de spéculation contre vin de proximité » m’a donné quelque envie de faire, moi-aussi, mon commentaire.

Si la plume caresse la peau, elle laisse aussi sur du papier, même virtuel, des écrits étonnants.

Pourquoi donc se chercher querelles quant on nous parle si franchement de « mérite » ?
Il est si simple pourtant d’être curieux, d’avoir envie de gouter un vin, de se laisser porter par une histoire, de rencontrer un homme ou une femme, émerveillé au pied de ses barriques, empressé de vous emmener dans ses vignes, vous montrer sa terre, sa taille, tout ce travail, cette force d’ouvrage.
Faites donc ce pas, …de plus, guidé ou non, par un caviste, un article ici, une boutique, un ami, un autre, mais avancez un peu, l’esprit léger, avec envie.
Vous dégusterez très certainement des vins étonnants, des bouteilles inédites, des arômes inconnus, et même si quelques fois, vous serez déçu, il y a plus à gagner à s’ouvrir qu’à rester dans son coin.
Quel luxe nous avons de pouvoir venir à leur rencontre. Imaginez donc un boulanger vous parler de son champ de blé et de la manière de cultiver. Impensable !
J’ai encore découvert cette semaine des nouveaux aventuriers modernes, heureux de faire déguster leurs premières cuvées, tout excités encore du risque pris, du résultat pressenti, du défi à affronter, même ici, en plein coeur du vignoble du Languedoc. Et si oui, je le confirme, je leur demande si ils sont certifiés « Bio », quel plaisir d’apprendre leur manière de faire, comme par exemple à quoi peut servir des orties, des prêles, des oignons et des huiles essentielles pour la culture de la vigne. Si vous n’êtes pas ouvert d’esprit, c’est certain, vous penserez tout de suite que ce sont des foutaises. C’est bien ainsi que des hommes restent sur place tandis que d’autres avancent.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ma dernière rencontre, faites un tour ici…

Rue89
Blog de Catherine Bernard

Bonne Année 2009 à mes vignerons

Je voulais remercier à ma manière les vignerons et vigneronnes qui ont su m’accueillir les bras ouverts, en toute simplicité.

J’ai aimé rencontré Jean et Catherine Montanet, au pied de Vézelay, un soir d’été, en partageant leur table, leur vin. Je me souviens de cette rudesse (un mot que j’invente je crois bien) de père que Jean portait à l’égard de son fils. Il nous avait fait un discours sur l’homo-erectus, droit dans son champs, à l’affut des sanglier. Et puis, ce ton rassurant, ce regard franc, et ce regret à la fin du repas : « mais voilà, c’est ça que l’on aurait du faire. Boire les vins des autres, pour s’en faire une idée, au lieu d’ouvrir mes bouteilles ». C’était pourtant si bon.

Et puis, un midi, avec Jean Maupertuis, en pleine Auvergne, à découvrir, ébahi, que le vin pouvait se faire sur d’anciens volcans, sans complexe, sans chercher à raconter d’histoire. Du vin de copain comme on l’appelle ! Je dirais bien aussi du vin naturel dans le sens où le vin se fait tout naturellement.

Je repense aussi à Isabelle Frère qui comme Christophe Fouchet ou Catherine Bernard ne peuvent faire autrement que de vous emmener d’abord dans les vignes. Le paradis c’est au milieu des rangs, entouré de paysages souvent magnifiques. Le lieu doit être rassurant. On y va parfois dans des engins incroyables, couverts de poussières, ou sans siège passager. Ce n’est pas fait pour le critique (g)Astronomique qui débarquerait en costard pour taster du vin et de la cuvée ! T’as intérêt d’être souple, vivant, en bonne santé et d’avoir envie d’y être, là, avec eux, à partager ce regard sur la vigne, sans cesse en alerte, en envie. J’ai aimé suivre leur pas, leur geste, frotter le bois qui s’effrite, pousser les sarments devant soi pour peigner les rangs, traverser les ceps, au vent, au soleil, se pencher vers la terre pour y trouver des fossiles parfois et comprendre d’où vient le vin.

Mon meilleur souvenir en cave, certainement avec Bernard Bellahsen, à le regarder poser ses étiquettes à la main sur ses bouteilles, bercer par la grande musique qui baigne l’atmosphère de son chai, à discuter pendant des heures, sur le monde, ce monde qui évolue trop vite, le bouscule, ce grouillement d’homme qui lui fait peur, je crois.
Et puis j’ai adoré ce réflexe de cave, face à une rangée de fût bien aligné, d’aller soulever les bondes à la recherche du crépitement du vin blanc et l’entendre chanter.

Voilà, je voulais donc les remercier, et leur souhaiter tous mes vœux pour 2009 et vous dire que je trépigne déjà de retourner à leur rencontre.

Jean-Pierre Coffe a du coffre !

Entendu hier pendant l’émission de télévision de Michel Druker sur France 2, Vivement Dimanche Prochain, lors de la chronique du célèbre et fameux Jean-Pierre Coffe :

« Y’a pas de bons vins sans bois ! »

Il fallait certainement qu’il introduise sa chronique sur la fabrication des barriques par une telle affirmation pour dire une telle absurdité ! A en croire Jean-Pierre et Michel aussi qui s’y est mis de son expérience de cave, le vin s’élève uniquement en fût de chêne et il y a intérêt qu’il soit neuf et bien brulé pour un bon échange entre les aromes du bois et le liquide.

Ah ! Malheureux hommes que voilà, qui ne connaissent que le « woody » vin, ce nectar qu’ils doivent se faire offrir parfois et qui coûte une fortune certainement, au bon goût de vanille, de toast et de pain grillé. Ah comme il est facile de le reconnaitre en bouche ! Ah comme c’est dommage que Monsieur Jean-Pierre Coffe, ce Monsieur que j’aime pourtant pour ses pasquinades à coup de « mais c’est de la merde, ça ! » ne sache pas que la barrique s’emploie pour sa transpiration davantage que pour son essence !

Voyons Monsieur, vous avez du en savourer pourtant de ces vins de rêves qui chantent la gourmandise et nous font voir du fruit, des fleurs et de la fraicheur ! Mais enfin, je n’ose croire que vous pensiez vraiment que le bon vin ne serait que de la sève de bois ! Quelle avanie à votre encontre et votre savoir si bien assis !

Tenez, essayez donc ce Cinsault de Catherine Bernard, un vin de table naturel pour nous faire plaisir et vous ramener raison :

cinsault catherine bernard