Coup de Vin Chai Christine Cannac à Bédarieux

Une bonne adresse à Bédarieux et une bonne raison de découvrir l’endroit. Elle rassemble de belles cuvées et des vignerons à rencontrer :
Allez-y les yeux fermés.

affiche chai christine

affiche chai christine verso

 

Languedoc
Axel Prufer – Le temps des Cerise – François Aubry – La Fontude –  Pascal Perret – Mas Lumen – Bernard Bellhasen – Fontedicto – Didier Barral – Domaine Léon Barral –
Olivier Andrieu – Clos Fantine – Yannick Pelletier – Lionel Maurel – Mas d’Agalis – Thierry Navarre – Domaine Navarre – Jean-François Coutelou – Mas Coutelou – Anne-Marie Lavaysse – Domaine du petit Gimios – Maxime Magnon –
Roussillon
Loïc Roure – Domaine du Possible – Edouard Laffitte – Domaine du bout du monde – Frédéric Rivaton – Isabelle Frère – Le Scarabée – Stéphane Morin – Domaine Léonine –
Alain Castex et Ghislaine Magnier – Le Casot des Mailloles – Bruno Duchêne –
Tavel : Eric Pfifferling – Domaine de l’Anglore
Ardèche : Andréa Calek – Gérald Oustric – Domaine du Mazel
Crozes-Hermitage : Domaine Dard et Ribo
Cairanne : Marcel Richaud
Beaujolais : Yvon Métras – Marcel Lapierre – Cyril Alonso – Domaine de l’Ancestra
Montlouis : Elise Brignot

Le vin naturel

Le vin naturel est un courant en plein développement de vignerons, assez jeunes, ainsi que de cavistes pour promouvoir les vins sans intrants.
C’est à dire les vins sans ajouts de pesticides et avec le minimum d’intervention humaine lors de la fermentation.
Bien évidemment, certaines maladies de la vigne et quelques règles d’hygiènes nécessitent l’emploi de cuivre et de soufre même si les puristes n’emploie absolument rien.
Le but est de revenir à un vin « naturel », expression direct du terroir avec une mise en valeur nouvelle des cépages.
Cette philosophie est à contre-courant du mouvement des vins mondialisés et à cette tendance lourde de vouloir tout accélérer dans ce bas monde, pour répondre à un désir impérieux d’immédiat, d’instantané, au service du numérique !!!
Faire du vin bio, en bio-dynamie et au naturel réclame du temps, des efforts, tout ce que les vignerons ont cherché à réduire pour une mise sur le marché plus rapide, de leur vin et pour une meilleur stabilité.

dangereux

Il faut savoir aujourd’hui, que la plupart des vins sont faits ainsi :
La vigne est traitée au maximum afin d’éradiquer toutes vies susceptibles d’apporter des maladies sur le raisin. Le sol est tassé par la machine. Seule la vigne pousse. Il n’y a plus aucune diversité !
De ce fait, sur la peau du raisin, il n’y a plus de « petites bêtes » que l’on appelle des levures indigènes, nécessaires pour la fermentation. Et sans fermentation, il n’y a pas de vin. Puisque c’est la transformation du sucre du raisin en alcool. La résurrection du raisin qui, au lieu de pourrir, se réincarne en vin !
Alors, on achète des levures pour favoriser cette fermentation. Il suffit de choisir celles que l’on veut ; par exemple celles qui donnent des arômes de fleurs blanches sur du chardonnay ou celles qui donne un goût de banane. Le choix est vaste et répond à une demande du consommateur mondial. Ce dernier n’en sera que plus heureux de reconnaitre facilement ce qu’il boit.
Bon et puis il y a ceux qui depuis longtemps trempent des copeaux de bois, de la sciure ou des planches de chêne, pour là encore, aller plus vite.
Dans une logique d’entreprise, il faut bien sûr réduire les couts de fabrication et le temps de stockage.
Ca explique aussi l’emploi de certaines autres pratiques comme la thermo-vinification etc…
Pour en revenir dans notre chronologie de conception du vin, une fois que la fermentation a été réalisée, on va le mettre plus ou moins rapidement en bouteille. Pour ce faire, on filtre le jus pour le rendre le plus clair possible. D’abord pour éviter que des levures mortes (les lies) ne viennent casser le vin et puis parce qu’un jus clair c’est rassurant, c’est propre, c’est sain !
Et finalement, pour que le vin ne bouge pas en bouteille, pour qu’il ne présente aucun défaut, qui serait causé par le temps ou l’expédition à travers le monde, on va l’inerter. En gros, un bon coup de soufre va le stabiliser. Vous aurez peut-être un peu mal à la tête mais c’est le prix à payer pour déguster n’importe quelle bouteille en étant certain que le vin soit le même : en un mot : mort !!!
Après c’est sûr, vous pouvez le garder en cave. Il ne bougera pas !
Voilà, vous avez le choix ! Voilà pourquoi des vignerons veulent dire haut et fort leur attachement à un produit vrai, authentique et naturel. C’est le jeu de « action, réaction » !
Je ne vous cacherais pas que le vin naturel présente des risques. Il évolue, sera différent selon les jours, aura ses humeurs de vin vivant. En ce qui me concerne, je n’ai pour l’instant jamais été déçu !!!
Si j’ai bu des vins sans soufre qui ne me plaisait pas, j’en ai choisi plein d’autres qui sont venus me donner du plaisir et m’ouvrir un nouveau monde du vin !
Si vous êtes intéressés, je vous invite sur ma boutique ShowVin. Vous y trouverez des forfaits et des coffrets conçus spécialement pour partager ces vins et déguster ce nouveau monde !

Faites donc un essai et choisissez votre coffret vin naturel pour une initiation au nouveau monde du vin :

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