La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.
Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.
Les objectifs de ce baromètre sont :
– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France
– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques
– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques
– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques
– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.
44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.
Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.
A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.
En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.
Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).
Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.
Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.
Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio

 

La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.Les objectifs de ce baromètre sont :– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio

 

Alerte dans nos assiettes – documentaire canal plus

DIFFUSION lundi 12 janvier 2009 à 20h50
« Alerte dans nos assiettes » montre comment, en 30 ans, les Français, que l’on croyait attachés à la bonne chère et aux plaisirs de la table, se sont mis à mal se nourrir. Le film dénonce également les lobbies de l’agro-alimentaire qui sont en train de l’emporter en France, face aux enjeux de santé publique et contre l’intérêt général des consommateurs. Ces derniers sont plus que jamais menacés par les épidémies le diabète, l’obésité et autres maladies.


documentaire canal plus malbouffe

Le film
La France se croyait à l’abri des maladies de la malbouffe, protégée par ses traditions culinaires. Mais en quelques décennies, nos modes de vie ont radicalement changé et le contenu de nos assiettes avec. Comme les industriels de la cigarette hier : producteurs et distributeurs de l’agroalimentaire usent aujourd’hui de tous les moyens en leur possession pour défendre leurs intérêts commerciaux. Quitte à sacrifier des enjeux de santé publique qui nous touchent tous. On nous sert des plats tout préparés. Les produits transformés se sont imposés dans les menus et dans les micro-ondes, rendus appétissants par le marketing et la publicité. Ils sont pourtant encore souvent trop riches en sel, en sucre et en gras.
Aujourd’hui 80% de nos aliments ont subi un processus industriel. Sans s’en apercevoir, très progressivement, nous sommes tous devenus dépendants d’un mode de consommation où le contact avec les aliments bruts et naturels, s’est perdu. On l’a accepté comme une évidence parce que c’est pratique. Parce que c’est rapide.
L’enquête -d’une heure et demie- a été menée pendant 18 mois entre la France et les Etats-Unis, là où se trouvent les meilleurs éléments de comparaison, là où a justement été inventée la « malbouffe » industrielle. Là bas, un enfant sur trois est victime d’obésité et l’alerte sur les excès de sucre et de graisse dans l’alimentation a été lancée depuis longtemps. Pourtant, sous la pression des lobbies, rien n’a été fait. Et, aujourd’hui, des scientifiques s’alarment des conséquences sur l’espérance de vie qui diminuera bientôt pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.
Vision d’anticipation de ce qui nous attend peut-être. Aujourd’hui la France mange mal et nos organismes s’en ressentent: déjà un adulte sur deux est en surpoids. Avec 8 millions d’obèses, plus de 500 000 insuffisants cardiaques, 10 millions d’hypertendus, et plus de 2 millions de diabétiques, les maladies cardio-vasculaires sont à l’origine de 170 000 décès chaque année.
L’alerte est aujourd’hui lancée par les scientifiques et les associations de consommateurs. Mais dans les coulisses du pouvoir politique, les industriels font de la résistance…

Un documentaire réalisé par Philippe Borrel
Produit par Dissident Productions avec la participation de canal+
Écrit par Philippe Borrel, Christophe Labbé, Marion Chataing et Olivia Recasens
(source canal plus et mdrgf)

Vin bio nouvelle législation européenne : Contrôle

Le règlement n°889/2008 prévoit un système de contrôle indispensable pour le bon respect des règles de production et garantir le produit bio.

Les États membres établissent un système de contrôle et désignent une ou plusieurs autorités compétentes chargées des contrôles relatifs aux obligations fixées par le présent règlement.
La nature et la fréquence des contrôles sont déterminées sur la base d’une évaluation du risque d’irrégularités ou d’infractions en ce qui concerne le respect des exigences prévues dans le règlement. En tout état de cause, chaque opérateur, fait l’objet d’une vérification de la conformité au moins une fois par an.
L’autorité compétente peut:
a) conférer ses compétences en matière de contrôle à une ou plusieurs autorités de contrôle. Celles-ci offrent des garanties d’objectivité et d’impartialité suffisantes et disposent du personnel qualifié ainsi que des ressources nécessaires pour s’acquitter de leur mission;
b) déléguer des tâches de contrôle à un ou plusieurs organismes de contrôle. En pareil cas, les États membres désignent les autorités responsables de l’agrément et de la surveillance de ces organismes.

Par contre, ces mêmes autorités compétentes ne peuvent pas déléguer les tâches, aux organismes de contrôle, la supervision et l’audit d’autres organismes de contrôle et la compétence en matière d’octroi de dérogations (sauf si conditions particulières…et donc c’est en fait possible !).
Bien évidemment, les autorités compétentes sont chargées de :
a) veiller à ce que les contrôles effectués par l’organisme de contrôle soient objectifs et indépendants;
b) vérifier l’efficacité de ses contrôles;
c) prendre connaissance de toute irrégularité ou infraction constatée et des mesures correctives appliquées;
d) retirer la délégation donnée à l’organisme de contrôle lorsque celui-ci ne satisfait pas aux exigences visées

Les États membres veillent à ce que le système de contrôle tel qu’il a été établi permette d’assurer la traçabilité de chaque produit à tous les stades de la production, de la préparation et de la distribution, notamment afin de donner aux consommateurs la garantie que les produits biologiques ont été fabriqués dans le respect des exigences énoncées dans le présent règlement.
Les autorités et organismes de contrôle communiquent chaque année aux autorités compétentes, au plus tard le 31 janvier, une liste des opérateurs ayant fait l’objet d’un
contrôle au 31 décembre de l’année précédente. Ils fournissent chaque année, avant le 31 mars, un compte rendu succinct des activités de contrôle effectuées pendant l’année écoulée.

Vin bio nouvelle législation européenne : Objectifs et Principes

Depuis le 1er Janvier 2009, une nouvelle règlementation européenne s’applique au sujet de l’agriculture biologique. Le règlement n°834/2007 remplace le règlement  n°2092/91 modifié avec une description des modalités d’application dans le règlement n°889/2008.

Pas de panique, ce ne sont que des numéros du journal officiel de la communauté européenne qui donnent accès à plusieurs pages de textes plus ou moins compréhensibles, en tous les cas nécessaires de connaitre pour savoir ce que l’Europe nous réserve en matière d’Agriculture Biologique.

Cette nouvelle règlementation a pour but d’améliorer et de renforcer les normes communautaires applicables à l’agriculture biologique ainsi que les exigences communautaires en matière d’importation et d’inspection.  L’objectif étant d’obtenir une simplification et de parvenir à une cohérence d’ensemble pour une harmonisation des normes.  Le texte prévoit donc de définir plus précisément les objectifs, principes et règles applicables à la production biologique, de manière à contribuer à la transparence et à la confiance des consommateurs ainsi qu’à une approche harmonisée du concept de production biologique.

OBJECTIFS  DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique poursuit les objectifs généraux suivants :
a) établir un système de gestion durable pour l’agriculture qui

respecte les systèmes et cycles naturels et maintient et améliore la santé du sol, de l’eau, des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci;
contribue à atteindre un niveau élevé de biodiversité;
fait une utilisation responsable de l’énergie et des ressources naturelles, telles que l’eau, les sols, la matière organique et l’air;
respecte des normes élevées en matière de bien-être animal et, en particulier, répond aux besoins comportementaux propres à chaque espèce animale;

b) viser à produire des produits de haute qualité;

c) viser à produire une grande variété de denrées alimentaires et autres produits agricoles qui répondent à la demande des consommateurs concernant des biens produits par l’utilisation de procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la santé et au bien-être des animaux.

PRINCIPES DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique est fondée sur les principes suivants:
a) concevoir et gérer de manière appropriée des procédés biologiques en se fondant sur des systèmes écologiques qui utilisent des ressources naturelles internes au système, selon des méthodes qui:

utilisent des organismes vivants et des méthodes de production mécaniques;
recourent à des pratiques de culture et de production animale liées au sol, ou à des pratiques d’aquaculture respectant le principe d’exploitation durable de la pêche;
excluent le recours aux OGM et aux produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM à l’exception des médicaments vétérinaires;
sont fondées sur l’évaluation des risques, et sur le recours à des mesures de précaution et à des mesures préventives, s’il y a lieu;

b) restreindre l’utilisation d’intrants extérieurs. Lorsque leur utilisation est nécessaire ou en l’absence des pratiques et méthodes de gestion appropriées visées au point a).
c) limiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnel.

Les Objectifs et Principes sont suivis de principes plus spécifiques, de règles applicables et d’annexes comme la liste des intrants autorisés. Il y a déjà quelques critiques au sujet de ce nouveau règlement qui ne serait, parait-il, qu’un moyen d’assouplir les normes de l’Agriculture Biologique. Nous verrons plus tard quel article déclenche ce type de critique. Il est quand même encourageant de voir que l’Europe arrive à s’entendre sur des objectifs clairs et précis et sur des principes généraux conformes aux critères de l’écologie.

Le vin est-il un produit à risque pour la santé ?

Le Credoc a publié une étude sur le vin, demandée par la Confédération des Vignerons Indépendants de France. Et là, le choc. Et Il en faut un pour chaque étude sinon ce n’est ni drôle ni rentable !
Le vin est reconnu par les français comme le deuxième produit présentant des risques pour la santé
A croire vraiment que la filière vin veut se faire du mal !
Je n’ai pas eu accès à l’étude dans tous ses détails mais son résumé donne quelques éclairages qu’il faut mieux lire à deux fois.
D’abord, quelle était la question ? : Selon vous les produits suivants présentent-ils aujourd’hui des risques pour la santé ?
Si 71% des français place la charcuterie en tête, un français sur deux cite le vin. Quel sens doit-on donner à cette réponse ?
Doit-on dire comme beaucoup que les français perçoivent le vin comme un produit alimentaire comportant des risques pour la santé ? J’ai des doutes !
La même étude a été faite en 2003 et en 2000. On peut suivre l’évolution. Chose étonnante en 2003, ils n’étaient que 26%.
Qu’est-ce qui peut expliquer cette évolution, plus du double, en 5 ans ? Il faut bien le reconnaitre, le vin a été particulièrement soumis à une évolution des mentalités du fait du renforcement de la répression routière et des nouveaux messages de santé publique comme celui concernant la consommation d’alcool pendant la grossesse. Le vin perdrait de son exception culturelle et se retrouverait perçu comme un alcool ordinaire. Mais à ce titre, on aurait aimé disposer des chiffres concernant l’alcool en général.
Puis en se penchant sur l’étude dans sa globalité, que penser des réponses données aux autres aliments :
En 8 ans, la volaille passe de 63 à 37% des Français considérant ce produit comme étant à risque pour la santé, la viande de boucherie de 68 à 35%, les fromages de 54 à 32% et le lait de 37 à 20%. A croire que ce n’est pas les récentes campagnes anti-ogm qui font de l’effet, ni la consommation en hausse des produits Bio, ni les études dénonçant les abus des pesticides et des engrais et la présence de métaux lourds dans nos aliments !
C’est étonnant tout de même cet effondrement de la perception de produit à risque pour la santé. Nous aurions une image plus qualitative et plus sécuritaire de ces aliments aujourd’hui ! Qu’est-ce qui peut bien l’expliquer ? Si quelqu’un a une idée ?

L’autre annonce « spectaculaire » de l’étude concerne le type de consommateur de vin. La société française a évolué et son rapport avec le vin également. Il n’est plus un aliment mais un produit de plaisir.
D’ailleurs, le vin tout venant est peu à peu remplacé par les AOC et vins de pays. Le vin de table est passé de 65 % en 1979 à 11 % de la production en 2005. En résumé, ce n’est plus l’ouvrier, le mineur et le paysan qui boit du vin. C’est le cadre qui le consomme maintenant, homme et femme !
Et oui, en passant, on découvre l’égalité des sexes aussi dans le vin, en affirmant que les femmes constituent aujourd’hui 45 % des consommateurs.

Pour en revenir à cet embourgeoisement du vin comme le dit le Credoc, il est vrai que vin et travail ne font plus bon ménage et que les politiques de sécurisation des postes de travail ont une réelle efficacité. Le vin n’est plus attaché à l’exercice d’un métier. Et puis les mineurs ont quasiment disparu, les travailleurs dans les champs aussi ! Et toute cette ancienne génération vieillissante laisse la place à une nouvelle plus sensible à l’augmentation qualitative du vin.
Alors voilà ! Du coup on consomme moins mais mieux ! Enfin, le croit-on !

Pour conclure, sortons notre tête de la bouteille et regardons maintenant quelles boissons nous consommons :

Si la consommation de vin baisse, celle des bulles et des alcools forts ne fait que progresser ! En effet, entre 2003 et 2007, si la consommation de boissons alcoolisées a baissé de 17%, celle des vins effervescents progresse de 36%, celle des spiritueux de 99% notamment pour les TGVR (Téquila, Gin, Vodka et Rhum), de 43% pour les whiskys et de 16% pour les anisés. Sinon, les consommations de boissons qui progressent le plus sont celles de thé (+64%), de chicorée (+112%), de boissons lactées (+64%) et d’eau en bouteille (+38%). Lors des repas principaux, déjeuner et dîner, le vin est de plus en plus concurrencé par l’eau en bouteille et les sodas. Mais je m’étonne ! Là où on nous dit que la consommation du vin est en baisse car il subit les assauts des ligues anti-alcooliques, de la loi Evin et des messages sanitaires, comment expliquer cette forte hausse des TGVR et des vins effervescents ? Pourquoi dans cette étude du Credoc demandée par la Confédération des Vignerons Indépendants de France, les TGVR ne sont pas soumis à la question principale du risque pour la santé ?

En conclusion, si on ne boit plus de vin quotidiennement mais avec modération, on consomme avec excès de l’alcool par à-coup, par trop plein, les jours de fête, classiquement avec des bulles et les autres moments, à la manière forte, identifiée sous le vocable de binge drinking, avec des spiritueux.
On peut même émettre l’idée que si le but recherché est bien l’effet de l’alcool, grisant et désinhibiteur, la nouvelle génération retrouve ce sucre si plaisant, si simple, si facile à reconnaitre comme dans pratiquement toutes ses pratiques alimentaires.
Nous sommes très loin du plaisir de la dégustation d’un vin, de la finesse de sa perception et de la complexité de ses saveurs.

Source : Credoc le vin, un produit à risques qui s’embourgeoise – Raphaël Berger – N° 216 – Novembre 2008

La FNAB lance un sondage sur l’Agriculture Biologique

La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique a besoin de vous ! Elle organise un sondage afin de mieux identifier la consommation des produits Bio en France. En lisant le préambule du sondage, vous comprendrez pourquoi :CONSOMMATEURS, AIDEZ NOUS A PRODUIRE LA BIO QUE VOUS SOUHAITEZ

Au 1er janvier 2009, la réglementation européenne en matière de production biologique va changer. Elle sera alors la même partout dans l’Union et les spécificités que s’étaient donnés des pays comme la France disparaîtront, sauf à être défendues au sein de marques privées.Parce qu’ils n’ont pas l’intention de renoncer à leurs pratiques actuelles, de nombreux paysans bio français ont demandé à la FNAB (la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France) de réfléchir à la création d’une marque collective qui leur permette de faire connaître aux consommateurs leurs spécificités au sein de l’agriculture biologique.La FNAB représente quelques 70% des agriculteurs biologiques français. Organisation syndicale crée en 1978, elle est parmi les fondateurs du mouvement bio international, et membre d’Alliance pour la planète aux côtés des grandes associations françaises de défense de l’environnement.Par ce travail sur une marque collective, les producteurs veulent s’inscrire dans une démarche de progrès, en harmonie avec les fondamentaux de l’agriculture biologique en matière d’environnement, de social et de lien avec les territoires. Ils souhaitent également travailler avec leurs homologues européens, qui sont eux même engagés dans ce type de démarche à travers d’autres marques privées (Allemagne, Grande Bretagne, Italie, Suisse, ou Belgique).Le sondage auquel vous vous apprêtez à répondre concerne ce projet d’identifiant. Nous avons besoin de savoir ce qu’est pour vous la bio, pourquoi vous consommez ou ne consommez pas nos produits, quels sont selon vous les grands principes qui devraient guider notre travail, ou encore quels sont les domaines que vous associez à la bio.

Participez ici

La FNAB lance un sondage sur l’Agriculture Biologique

La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique a besoin de vous ! Elle organise un sondage afin de mieux identifier la consommation des produits Bio en France. En lisant le préambule du sondage, vous comprendrez pourquoi :
CONSOMMATEURS, AIDEZ NOUS A PRODUIRE LA BIO QUE VOUS SOUHAITEZ

Au 1er janvier 2009, la réglementation européenne en matière de production biologique va changer. Elle sera alors la même partout dans l’Union et les spécificités que s’étaient donnés des pays comme la France disparaîtront, sauf à être défendues au sein de marques privées.
Parce qu’ils n’ont pas l’intention de renoncer à leurs pratiques actuelles, de nombreux paysans bio français ont demandé à la FNAB (la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France) de réfléchir à la création d’une marque collective qui leur permette de faire connaître aux consommateurs leurs spécificités au sein de l’agriculture biologique.
La FNAB représente quelques 70% des agriculteurs biologiques français. Organisation syndicale crée en 1978, elle est parmi les fondateurs du mouvement bio international, et membre d’Alliance pour la planète aux côtés des grandes associations françaises de défense de l’environnement.
Par ce travail sur une marque collective, les producteurs veulent s’inscrire dans une démarche de progrès, en harmonie avec les fondamentaux de l’agriculture biologique en matière d’environnement, de social et de lien avec les territoires. Ils souhaitent également travailler avec leurs homologues européens, qui sont eux même engagés dans ce type de démarche à travers d’autres marques privées (Allemagne, Grande Bretagne, Italie, Suisse, ou Belgique).
Le sondage auquel vous vous apprêtez à répondre concerne ce projet d’identifiant. Nous avons besoin de savoir ce qu’est pour vous la bio, pourquoi vous consommez ou ne consommez pas nos produits, quels sont selon vous les grands principes qui devraient guider notre travail, ou encore quels sont les domaines que vous associez à la bio.

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Concours Challenge Millesime Bio

17 Novembre 2008 – Mas de Saporta – Montpellier (34)

2ème Concours Challenge Millésime Bio organisé par l’AIVB-LR

480 échantillons, nous attendent, à l’étage du Mas, bien au chaud, protégés chacun des regards par un habit de carton souple et ondulé.  Le départ était fixé à 9h30 et je crois bien avoir attendu près d’une heure à ma table J. Ce n’est pas que je sois du genre impatient mais je comprend de suite le problème qui va se poser à nous, le jury. La salle est chauffée et les bouteilles sont ouvertes. Le blanc, le rosé comme le rouge ! Nous risquons de trouver plusieurs échantillons un peu lourd en alcool. Hé oui, si la fraîcheur n’est pas au rendez-vous, la dégustation ne sera pas terrible.

millésime bio 2008

Dommage, me voilà à devoir juger 11 cuvées de rosé de Provence et de Tavel ! Ca va être difficile. Autour de la table, des gens du milieu, ouverts, capables d’échanger sur le vin. C’est déjà ça. Nous sommes 5 dont une femme. L’ambiance studieuse ne trouble pas nos commentaires sur les vins. Un par un, couleur, nez, bouche, l’ensemble, à noter sur 20.
A partir de 12 c’est la médaille de bronze assurée, de 14 c’est l’Argent et au-delà de 16 c’est l’Or convoitée
Mais attention, on n’a pas le droit de décerner plus de 33% de médailles ! De plus, les médailles d’or font l’objet d’une deuxième dégustation pour décerner 5 mentions spéciales en catégorie vins rouge, rosé, blanc, mousseux et liquoreux.
La consigne n’a pas été énoncée oralement mais on peut lire sur le petit fascicule donné à l’entrée que « le jury ne doit pas rechercher la typicité du vin mais plutôt rechercher les vins qui plaisent… »

Pourquoi pas mais je me demande qui nous sommes pour doter de médailles ce qui nous plait. Cela plaira-t-il aux consommateurs ? C’est quand même un peu biaisé puisque nous sommes tous de près ou de loin liés à la filière vin. Le consommateur, lui, non ! Après tout, je n’en sais rien. Il y a peut-être dans la salle une majorité de consommateurs représentatifs, un panel…

Revenons vite aux vins, ceux que nous dégustons, les rosés de Provence et les Tavel. Je vais aller vite parce que je ne voudrais pas être trop négatif. Nous avons décerné 2 médailles de bronze, l’un à un tavel et l’autre à un rosé de Provence. Disons que qualitativement, tous les produits étaient à la hauteur. Nous avons eu un seul défaut d’oxydation sur un vin. Tout le reste peut se boire les yeux fermés. Mais il faut croire que nous étions plusieurs à en attendre un peu plus…comme du fruit…des arômes gourmands…de la couleur et de la constance. Ce ne fût pas vraiment le cas. Tous un peu pâles, à part le Tavel. Ce doit être la mode des rosés de Provence, rose pâle, arôme amylique, bonbon anglais quoi, mais sans aucune exubérance, sans chaleur, sans écart de conduite. Comme une envie de vin bio pour y trouver des arômes 100% fruits, de la nuance, de la nouveauté.

On aurait dit qu’ils avaient tous été faits par le même oenologue…

Vivement le salon Millésime Bio à Montpellier le 26,27,28 janvier 2009, il y aura du choix et du vigneron.