Reportage vidéo sur le vin bio sur Public Sénat dans l’émission Les pieds sur terre

Emission de Public Sénat
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Encore considéré il y a peu comme l’apanage de quelques soixante huitards, le vin bio rencontre aujourd’hui un succès grandissant. Direction le village de Tornac, dans le Gard, le département de France où le nombre de viticulteurs bio augmente le plus vite en France. Alors pourquoi les producteurs font-ils le choix du bio? Qu’est-ce qui différencie un vin bio d’un vin conventionnel. Ce vin est-il aussi bon qu’un vin classique ?« On nous prédisait qu’on arriverait pas à s’en sortir parce que on n’arriverait pas à maîtriser l’enherbement, parce qu’on aurait des maladies, parce que nos rendements étaient trop faibles, parce qu’en plus c’était une mode, ca ne se vendait pas… » Jacques Blanc, vice président de la cave coopérative de Tornac dans le Gardhttp://www.publicsenat.fr/vod/les-pieds-sur-terre/le-vin-bio/66497

Jean-Pierre Coffe : Bio ou pas Bio ?

Après son envolée, faite chez Druker pour nous affirmer qu’un grand vin et un vin fait avec du bois, Jean-Pierre Coffe a de nouveau bien animé la soirée de France2, dans l’émission de Laurent Ruquier, « On n’est pas couché » avec quelques remarques, parfois incohérentes avec sa démarche, sur l’alimentation. Le direct a vraiment du bon avec ce genre de personnage, bien mis en chauffe par l’animateur.

Ce que je ne comprends toujours pas :

Il n’a pas l’air d’être un fan du Bio. Malheureusement, je n’ai pas encore vu une interview de lui où il s’explique vraiment là-dessus. Peut-être que pour lui, il n’y a pas besoin d’être certifié Bio pour faire de bon produit. Ce qui est vrai, bien entendu, puisque c’est au producteur de choisir si il souhaite ou non acquérir le label. Pour beaucoup, le coût net la contrainte des procédures et des contrôles, ne les engagent pas dans ces démarches. Mais, hier soir, dans cette opposition produit Bio ou pas Bio, il semblait ne pas faire de distinction. Avec une confusion certaine dans ce que l’on peut retrouver dans un produit pas bio ! Tout et n’importe quoi !
On a eu le droit encore à ce réflexe de dire que le Bio c’est « horriblement cher » donc réserver à ceux qui ont les moyens et que, par ailleurs, histoire d’enfoncer le clou,  le bio ça n’a pas meilleur goût mais au moins ca a un effet « placébo » (dixit Monsieur Zeymour !).
Et de finir sur cet argument ultra classique et assez stupide pour deux raisons : « On ne pourrait pas faire vivre toute la planête en alimentation Bio. » En premier,  parce que à entendre ce que les producteurs bio nous disent de leur rendement, il ne semble pas qu’il y ait une baisse de la production en bio. Et deuxièmement,  parce que s’agit-il d’un constat d’évidence qui justifie alors l’emploi de pesticides, d’engrais et l’appauvrissement de la terre pour nourrir une population mondiale qui, de toutes façons, ne cesse de croitre.

Par contre, il a très bien exposé cette idée déjà développée et discutée récemment à l’occasion de la sortie du film « nos enfants nous accuseront« , qu’il faut encourager la production maraichère locale et de saison. Avec un intérêt double, pour le développement de l’économie locale et pour le développement durable en diminuant les charges de transports. Et enfin, il a parfaitement mise en évidence cette perte de connaissance sur notre propre alimentation, où on ne sait plus, par exemple, comment pousse un légume. Une vraie perte de sens qui enlève toute responsabilité et conscience de ce que nous mangeons et aussi de ce que nous gaspillons !

N’oubliez pas de vous munir de son livre, « Le plaisir à Petit Prix » certainement un outil indispensable pour toute ménagère ou ménager confronté à la crise.

Jean-Pierre Coffe a du coffre !

Entendu hier pendant l’émission de télévision de Michel Druker sur France 2, Vivement Dimanche Prochain, lors de la chronique du célèbre et fameux Jean-Pierre Coffe :

« Y’a pas de bons vins sans bois ! »

Il fallait certainement qu’il introduise sa chronique sur la fabrication des barriques par une telle affirmation pour dire une telle absurdité ! A en croire Jean-Pierre et Michel aussi qui s’y est mis de son expérience de cave, le vin s’élève uniquement en fût de chêne et il y a intérêt qu’il soit neuf et bien brulé pour un bon échange entre les aromes du bois et le liquide.

Ah ! Malheureux hommes que voilà, qui ne connaissent que le « woody » vin, ce nectar qu’ils doivent se faire offrir parfois et qui coûte une fortune certainement, au bon goût de vanille, de toast et de pain grillé. Ah comme il est facile de le reconnaitre en bouche ! Ah comme c’est dommage que Monsieur Jean-Pierre Coffe, ce Monsieur que j’aime pourtant pour ses pasquinades à coup de « mais c’est de la merde, ça ! » ne sache pas que la barrique s’emploie pour sa transpiration davantage que pour son essence !

Voyons Monsieur, vous avez du en savourer pourtant de ces vins de rêves qui chantent la gourmandise et nous font voir du fruit, des fleurs et de la fraicheur ! Mais enfin, je n’ose croire que vous pensiez vraiment que le bon vin ne serait que de la sève de bois ! Quelle avanie à votre encontre et votre savoir si bien assis !

Tenez, essayez donc ce Cinsault de Catherine Bernard, un vin de table naturel pour nous faire plaisir et vous ramener raison :

cinsault catherine bernard