Semaine pour les Alternatives aux Pesticides

 

Des collectivités, des entreprises, des associations et bien d’autres acteurs mettent en place, partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

 

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu’elles sont viables.Depuis sa création en 2006, la Semaine pour les alternatives aux Pesticides est l’évènement fédérateur et novateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l’on doit aujourd’hui se passer des pesticides.
Découvrez les actions de la semaine dans votre région pour les alternatives aux Pesticides sur le site de l’ACAP. (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides)

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !
Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !
Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !
Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?
C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Manger Bio ou circuler en formule 1 en Ile de France

 La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) a réagi à la suite du projet de F1 qui pourrait voir le jour près de Flins dans les Yvelines, chassant des paysans tout juste installés, en bio ou qui doivent engager leur conversion dans les prochains mois.

Pour soutenir le GAB Ile de France, son Groupement régional, les paysans concernés et toutes les associations locales contre ce projet, la FNAB a écrit aux 3 ministres concernés par cette décision, dangereuse pour la nappe phréatique, et incompréhensible dans le cadre du développement de la bio voulue par le gouvernement. Le courrier a reçu le soutien de plusieurs organisations nationales de défense de l’environnement.

Voici le contenu de la lettre :

A MM Fillon, Borloo et Barnier

Paris, le 16 janvier 2009

Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre d’Etat,

Monsieur le Ministre,

Il avait fallu 7 mois à la profession agricole pour convenir d’installer, avec le concours de l’Agence des Espaces Verts du Conseil régional de l’Ile de France, 3 agriculteurs sur 140 ha à Flins-sur-Seine et aux Mureaux (78). Après une étude agronomique de sols et une étude de faisabilité technico-économique, le comité technique de la SAFER, organisme chargé de l’aménagement et du développement de l’espace rural, avait tranché mi-octobre et désigné 1 céréalier et 2 maraîchers pour reprendre la ferme de la Haye. Il aura fallu quelques semaines pour détruire ce beau scénario, au profit d’un circuit automobile de formule 1. Les 3 agriculteurs, avaient commencé à cultiver les terres… et les voilà menacés de devoir mettre la clé sous la porte.

L’Ile de France est une région où le foncier agricole se fait très rare. Même si les projets finalement choisis n’étaient pas, de notre point de vue, les meilleurs présentés – un projet de « couveuse » pour maraîchers bio avait notamment la préférence des agrobiologistes et des associations citoyennes -, le maintien d’une activité agricole réjouissait non seulement les agriculteurs, mais également l’usine des Yvelines qui participe à l’approvisionnement en eau potable de la moitié des Yvelines et des Hauts-de-Seine (400 000 consommateurs), puisque ces terres se trouvent sur son champ captant, et que les nouveaux installés s’engageaient à se convertir de façon progressive à l’agriculture biologique.

Le Grenelle de l’environnement a proposé de tripler la surface agricole en production biologique pour 2013 : même si la loi Grenelle 1 n’est pas encore votée, les parlementaires ne semblent pas vouloir remettre en cause cet objectif ambitieux. L’Ile de France notamment, fait partie des zones sinistrées en matière de production biologique, alors qu’elle est le bassin de consommation le plus important en France : 4 405 ha en production biologique étaient recensés en 2007, soit 0,8% de la SAU de la région. Ces 140 ha passant en bio constitueraient le plus grand domaine bio de l’Ile de France, et couvriraient 2% des 8 810 ha à convertir pour 2013 si la région veut suivre le mouvement national : dans un environnement où les terrains agricoles et les installations sont rares, ce n’est pas négligeable.

Par la présente, nous nous déclarons solidaires du collectif Flins sans F1, et vous demandons d’agir selon vos compétences respectives, ou d’user de votre influence afin :

· que soient abrogés les deux arrêtés préfectoraux du 21 octobre 2008, plaçant l’actuelle « Ferme de la Haye » en zone d’aménagement différé (ZAD). Ces arrêtés passent outre le schéma directeur de la région Ile de France, destiné à préserver les terres agricoles, passent outre la décision de la SAFER et passent outre le fait que ces terres sont normalement non constructibles et réservées à un usage agricole. Ils ont été pris pour plaire au Président du Conseil général des Yvelines, au mépris du refus des riverains des terres concernées ;

· que l’Etablissement Public Foncier des Yvelines, dépendant du Conseil général, retire sa préemption des terres de la Ferme de la Haye, et abandonne son projet d’implanter un circuit de formule 1 à cet emplacement.

Il en va de la crédibilité du Grenelle de l’environnement, de la qualité de l’eau des Franciliens, du maintien d’activités agricoles dans la région-capitale, et de la satisfaction des besoins des consommateurs de cette région.

Ce courrier a reçu le soutien d’Agir pour l’environnement, d’Adéquation, du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures. Par ailleurs, Alliance pour la planète a déclaré le projet « Grenello-incompatible », et c’est bien sûr notre point de vue.

Veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre d’Etat, Monsieur le Ministre, en l’expression de notre très haute considération.

Henri Thépaut

Président

Vin bio nouvelle législation européenne : RÈGLES DE PRODUCTION

Suivant les objectifs et les principes du règlement CE n°889/2008, le texte donne les règles de production à respecter pour une agriculture biologique.
Deux règles générales sont annoncées, la première étant l’interdiction d’utilisation des OGM et la deuxième l’interdiction d’utilisation de rayonnement ionisant.

Outre les règles générales applicables à la production agricole, les règles suivantes s’appliquent à la production végétale biologique :
a) la production végétale biologique a recours à des pratiques de travail du sol et des pratiques culturales qui préservent ou accroissent la matière organique du sol, améliorent la stabilité du sol et sa biodiversité, et empêchent son tassement et son érosion;
b) la fertilité et l’activité biologique du sol sont préservées et augmentées par la rotation pluriannuelle des cultures, comprenant les légumineuses et d’autres cultures d’engrais
verts et par l’épandage d’effluents d’élevage ou de matières organiques, de préférence compostés, provenant de la production biologique;
c) l’utilisation de préparations biodynamiques est autorisée;
d) en outre, les engrais et amendements du sol ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique conformément
à l’article 16;
e) l’utilisation d’engrais minéraux azotés est interdite;
f) toutes les techniques de production végétale utilisées empêchent ou réduisent au minimum toute contribution à la contamination de l’environnement;
g) la prévention des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes repose principalement sur la protection des prédateurs naturels, le choix des espèces et des variétés, la rotation des cultures, les techniques culturales et les procédés thermiques;
h) en cas de menace avérée pour une culture, des produits phytopharmaceutiques ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique conformément à l’article 16;
i) pour la production de produits autres que les semences et le matériel de multiplication végétative, seuls les semences et le matériel de reproduction produits selon le mode
biologique sont utilisés. À cet effet, la plante-mère, dans le cas des semences, et la plante parentale, dans le cas du matériel de reproduction végétative, ont été produites
conformément aux règles établies dans le présent règlement pendant au moins une génération ou, s’il s’agit de cultures pérennes, deux saisons de végétation;
j) les produits de nettoyage et de désinfection utilisés dans la production végétale ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production
biologique conformément à l’article 16.

L’article 16 fera l’objet d’un article à part entière…

Nos enfants nous accuseront : Le film passe à Pézenas

Ca y’est le documentaire passe au cinéma Le Molière à Pézenas, du 7 au 12 janvier 2009. Ne le ratez pas ! Vous apprendrez beaucoup sur l’impact de la chimie agricole ! Un sujet sensible dans notre belle région viticole !

Allez-y avec vos enfants Mercredi 7 à 17h (suivi d’un débat), ou le 10 à 17h, le 11 à 15h, le 12 à 20h45 !

Le résumé :

La courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

Documentaire (1h 47min) Film: français
De : Jean-Paul Jaud
Avec : Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine O’Hara

La Bande annonce du film disponible sur allocine (cliquer ici)

A lire 2 articles sur ce blog (Interview et Infos)

La FNAB lance un sondage sur l’Agriculture Biologique

La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique a besoin de vous ! Elle organise un sondage afin de mieux identifier la consommation des produits Bio en France. En lisant le préambule du sondage, vous comprendrez pourquoi :
CONSOMMATEURS, AIDEZ NOUS A PRODUIRE LA BIO QUE VOUS SOUHAITEZ

Au 1er janvier 2009, la réglementation européenne en matière de production biologique va changer. Elle sera alors la même partout dans l’Union et les spécificités que s’étaient donnés des pays comme la France disparaîtront, sauf à être défendues au sein de marques privées.
Parce qu’ils n’ont pas l’intention de renoncer à leurs pratiques actuelles, de nombreux paysans bio français ont demandé à la FNAB (la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France) de réfléchir à la création d’une marque collective qui leur permette de faire connaître aux consommateurs leurs spécificités au sein de l’agriculture biologique.
La FNAB représente quelques 70% des agriculteurs biologiques français. Organisation syndicale crée en 1978, elle est parmi les fondateurs du mouvement bio international, et membre d’Alliance pour la planète aux côtés des grandes associations françaises de défense de l’environnement.
Par ce travail sur une marque collective, les producteurs veulent s’inscrire dans une démarche de progrès, en harmonie avec les fondamentaux de l’agriculture biologique en matière d’environnement, de social et de lien avec les territoires. Ils souhaitent également travailler avec leurs homologues européens, qui sont eux même engagés dans ce type de démarche à travers d’autres marques privées (Allemagne, Grande Bretagne, Italie, Suisse, ou Belgique).
Le sondage auquel vous vous apprêtez à répondre concerne ce projet d’identifiant. Nous avons besoin de savoir ce qu’est pour vous la bio, pourquoi vous consommez ou ne consommez pas nos produits, quels sont selon vous les grands principes qui devraient guider notre travail, ou encore quels sont les domaines que vous associez à la bio.

Participez ici

La FNAB lance un sondage sur l’Agriculture Biologique

La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique a besoin de vous ! Elle organise un sondage afin de mieux identifier la consommation des produits Bio en France. En lisant le préambule du sondage, vous comprendrez pourquoi :CONSOMMATEURS, AIDEZ NOUS A PRODUIRE LA BIO QUE VOUS SOUHAITEZ

Au 1er janvier 2009, la réglementation européenne en matière de production biologique va changer. Elle sera alors la même partout dans l’Union et les spécificités que s’étaient donnés des pays comme la France disparaîtront, sauf à être défendues au sein de marques privées.Parce qu’ils n’ont pas l’intention de renoncer à leurs pratiques actuelles, de nombreux paysans bio français ont demandé à la FNAB (la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France) de réfléchir à la création d’une marque collective qui leur permette de faire connaître aux consommateurs leurs spécificités au sein de l’agriculture biologique.La FNAB représente quelques 70% des agriculteurs biologiques français. Organisation syndicale crée en 1978, elle est parmi les fondateurs du mouvement bio international, et membre d’Alliance pour la planète aux côtés des grandes associations françaises de défense de l’environnement.Par ce travail sur une marque collective, les producteurs veulent s’inscrire dans une démarche de progrès, en harmonie avec les fondamentaux de l’agriculture biologique en matière d’environnement, de social et de lien avec les territoires. Ils souhaitent également travailler avec leurs homologues européens, qui sont eux même engagés dans ce type de démarche à travers d’autres marques privées (Allemagne, Grande Bretagne, Italie, Suisse, ou Belgique).Le sondage auquel vous vous apprêtez à répondre concerne ce projet d’identifiant. Nous avons besoin de savoir ce qu’est pour vous la bio, pourquoi vous consommez ou ne consommez pas nos produits, quels sont selon vous les grands principes qui devraient guider notre travail, ou encore quels sont les domaines que vous associez à la bio.

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Des métaux lourds, très lourds, dans le vin

Le vin semble sous surveillance. Les études sur sa composition se multiplie. A chaque publication son lot de surprise et parfois d’angoisse. Pour mémoire, rappelez-vous de l’étude sur les pesticides.
L’université de Kingston à Londres a publié son étude dans le Chemistry Central Journal sur la présence de métaux lourds dans les vins. Avant d’aller plus loin, je vous dois une précision dont je suis persuadé que peu d’article sur ce sujet vont faire. L’étude n’a pas consisté à analyser les vins mais à reprendre des analyses publiées dans la littérature scientifique pour établir un Taux particulier appelé THQ. C’est un quotient de dangerosité mis au point par l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA) qui signifie exactement Target Health Quotient.

thq

A priori, vite fait comme ça, ça sent l’étude qui n’a pas eu les moyens pour faire elle-même ses analyses. Mais elle a le mérite de pondérer différentes publications selon un quotient reconnu. Autre précision d’envergure, aucune analyse des vins des Etats-Unis par manque de publication sur ce pays. Comme c’est dommage !

Après ce préambule, voilà les conclusions de l’étude qui devrait faire du bruit, petit à petit :

Il apparait que sur 7 métaux lourds étudiés, les taux sont très élevés, à tel point que l’on peut considérer une consommation quotidienne dangereuse pour la santé, surtout pour le vanadium, le cuivre et le manganèse. A savoir qu’au-delà d’un THQ = 1, il y a un danger potentiel. Les quotients observés vont jusqu’à 350 !!! L’écart est énorme à lire comme celà. Dans les résultats de l’étude, c’est présenté comme une valeur supérieure à 1, en précisant que les valeurs ne sont pas multiplicatives mais additives. C’est à dire qu’un THQ de 20 ne veut pas dire que c’est 20 fois plus dangereux qu’un THQ de 1. Ca manque de précision tout de même pour véritablement comprendre cette analyse.

Les pays dont les vins présentent un THQ élevé sont la Hongrie, la Slovaquie, la France, l’Autriche, l’Espagne, l’Allemagne, le Portugal, la Grèce, la République tchèque, la Jordanie, la Macédoine et la Serbie.
Les vins de l’Italie, le Brésil et l’Argentine, seraient à des niveaux acceptables.

Les niveaux d’ions métalliques potentiellement dangereux sont fréquemment trouvés tant dans des vins blancs que rouges provenant de pays divers. Pour une consommation de 250 mL quotidienne, soit un verre par jour,  ces vins donnent des valeurs de THQ très élevées et peuvent présenter des soucis de santé nuisibles.

Au moins, cette étude justifierait-elle la mise en place d’une étude plus large et sur le vin lui-même concernant les taux de métaux lourds afin de déterminer le risque exact sur la santé.

Depuis cet article, les choses évoluent. Sur le site de vitisphère, une rectification de Monsieur Pierre Leclerc et de la rédaction confortent les doutes que j’ai émis. Il faut bien rester vigilant !