Viande de cheval ou de boeuf
Avec Saucisson de cheval, boby lapointe se serait bien marré de ce scandale de viande

La recherche de l’authenticité ce n’est pas qu’un concept marketing ! Faire l’effort de trouver un producteur c’est le principal ! Quand on achète un plat tout préparé, surgelé ! , dans un hard discount, je ne crois pas que l’on cherche à se faire plaisir ni à se faire du bien ! Faut choisir ses priorités !!!

Viande de cheval ou de boeuf
Tableau d’école ?

 

Ce qui est admirable (de lapin), c’est que ce « scandale » fait la lumière sur le rapport que la majorité de la population a envers sa propre nourriture. Certes, on (médias, presse, réseaux sociaux, chacun de nous) va taper sur ces industriels qui nous trompent (d’éléphant), on va crier (au loup) sur les transactions internationales, on va s’étonner que l’Europe ne fasse rien, se plaindre qu’il est si facile de maquiller l’origine de la viande etc… Mais qui va faire son auto-critique ? Qui va avouer qu’il en a rien à foutre finalement de savoir ce qu’il mange vu qu’il va faire ses courses dans des lieux sordides, qu’il plonge sa main dans un congélateur poussif ou rutilant (c’est selon les chaines de magasins, grande surface ou hard discount) pour y saisir des boites avec une belle photo dessus ? Qui va dire qu’il n’a aucune idée de comment on élève une bête ou de la manière dont on cultive une tomate ?
Combien sont ceux qui bouffent en accordant davantage d’attention  aux écrans qu’ils mâtent qu’au contenu de leur assiette ?

Bref, un scandale cette duperie sur la viande de boeuf ? Oui, un scandale pour les employés de cette société qui vont se retrouver sans emploi ! Un bel outil industriel foutu en l’air !

Pour le reste, arrêtons d’en faire une montagne ! C’est comme toutes ces femmes qui achètent à prix d’or des produits de beauté alors qu’elles fument comme des locomotives à vapeur ! Soyons un peu plus réaliste et responsable de nos propres actes.

La société que l’on se construit ne doit pas nous défausser de nos propres décisions. Quand je veux me respecter en tant que citoyen et en tant que consommacteur, je choisis les gens à qui je vais finalement donner un peu de mon pouvoir d’achat. Il y a des lieux pour aller à leur rencontre : un magasin, le site de production, un marché, un salon des vins !

Pour ceux qui ne connaissent pas Boby Lapointe (un enfant de Pézenas !) :


C´est un saucisson de ch´val
Un saucisson que de ch´val
Que je viens de faire à ch´val
C´est une chanson de saillies
– Ah! chanson de saillies de ch´val
Moi qui suis esthète de ch´val
Ah je trouve ça beau de ch´val
Génial admirable de lapin

{Refrain:}
Huuuuuuuuu…c´est le refrain

Moi qui vins de Grèce de ch´val
Je m´appelle Oreste de ch´val
Tapaboufélos de ch´val
J´débarqu´à Paris de veau
Oh! Oh! quel régal oh! de ch´val
De prend´ le métro de ch´val
Quand on n´connait pas de ch´val
Oh! c´qu´on s´amuse oh! de bœuf

{et Refrain}
Huuuuuuu… Le refain c´est toujours Huuuuuuuu…

Mes enfants ma foi de ch´val
Sont d´vilains grognons de ch´val
Quand ils pleurent en chœur de ch´val
J´essaie d´les distraire les vaches
Je viens à bout d´un boudin de ch´val
Mais les aut´s s´aussi sont de ch´val
Toujours dans l´besoin de ch´val
Ça n´peut pas et´ pis de chèvre

Bééééééé… non… Huuuuuuuu

Quel est cet aztéque de ch´val
Qu´on vient de voir filer de ch´val

Du haut de la côte de ch´val
Dans le précipice en moto
peut et´ bien est-ce Thomas de ch´val
Qui vient de me ventre de ch´val
Un complet à « garo » de ch´val
Et un gilet pied de poule

Huuuuuuuu… Huuuuuuuuu…

Je désirais m´achoir de ch´val
Et tu m´amenas au de ch´val
Canapé en rotin de ch´val
Et mon cœur vous fumiez mes cigares
N´étais pas l´affreux niais de ch´val
Qui fourbu s´affaisse de ch´val
Ça fait rire les groupes de ch´val
Ah! comme l´écurie est gaie
Ah! l´beau saucisson de ch´val
Ah! chanson de saillies de ch´val
Ah! je trouve ça beau de ch´val
Car je suis esthète…
Esthète de quoi…
Esthète de cheval!
Huuuuuuuuuuuuuu!

Vignoble Bio et consommation en France, état des lieux sur lemonde

Un très bon article de Laure Gasparotto sur lemonde.fr le magazine au sujet du vin bio en écho avec la récente tenue du salon Millésime Bio à Montpellier.

Un bon article car elle a été voir des gens capables et qui ont des choses à dire sans mélanger les chapelles ! (voir dernier article)

Et aussi parce qu’elle a compris les enjeux sans dire de bêtise, ce qui nous change beaucoup de la mode toujours en cours de parler et d’écrire pour ne rien dire… Extraits :

 » C’est devenu le salon bio le plus important en Europe ; il est incontournable « . Pourtant, si l’Europe s’impose comme la principale productrice de vins bio, avec 88 % des surfaces biologiques dans le monde, la France n’est pas championne en la matière ! Loin de là. Fin 2010, l’agriculture biologique, toutes cultures confondues, ne concernait que 4 % des exploitations et seulement 2 % du marché alimentaire… On parle encore donc plus du bio qu’on ne le consomme.

Côté vignes, l’Hexagone, avec 50 268 hectares exploités en bio en 2010, soit un peu plus de 6 % du vignoble français, se place derrière l’Espagne (57 232 hectares) et l’Italie (52 273 hectares). Mais les choses bougent. En 2009, la France n’affichait que 39 000 hectares de vignes bio. Et en 2012, le volume de vin bio devrait doubler par rapport à 2010.

Certes, l’un des objectifs de la culture en biologie reste le développement durable par la limitation de toutes sortes de pollution. Mais derrière cette philosophie de vie, la recherche ultime du vigneron, qui cultive en bio, est plus immédiate et prosaïque : une qualité précise et une individualité reconnaissable de son vin. Un goût plus prononcé, plus personnel, plus riche (certains disent aussi  » plus vibrant « ), qui se distingue dans l’océan des vins du monde, à tendance homogène.

Premier négociant de France à produire des vins issus de culture en biodynamie, Michel Chapoutier applique donc la même politique à tous ses vins, qu’ils soient issus de ses propriétés (dans les Côtes du Rhône, en Roussillon ou en Australie) ou de celles des autres.  » La biodynamie me paraît être dans la logique de la défense de nos appellations. Avant de prendre cette décision, j’avais beaucoup bourlingué dans plusieurs pays, où c’étaient la marque et le cépage qui fondaient le marketing, raconte Michel Chapoutier. Je me suis rendu compte que la richesse de la France était constituée par la diversité de ses terres. Il fallait donc activer les sols pour garder leur distinction. J’ai fait le choix d’une agriculture contre toutes les puissances de la mort des sols que sont les fongicides et autres produits en « ide » ! « 

L’article est à lire dans son intégralité, oui c’est long mais au moins après vous saurez de quoi nous parlons !!!

Quand le Président de la République va-t-il donner un message d’espoir, de fierté et de dignité aux Vignerons français ?

Les Vignerons Indépendants de France viennent de diffuser un communiqué de presse explicite à l’encontre de Nicolas Sarkozy :

logo-vigneron-independant

Les Vignerons Indépendants de France ont interpellé le Président de la République dans un courrier récent.Tandis que plusieurs chefs d’états ou de gouvernements se sont clairement exprimés sur l’avenir de la viticulture de leur pays, le nôtre, est, à ce jour resté muet. Alors que se décide la future P.A.C, le silence de Nicolas SARKOZY vaut renoncement de la France.Qu’est ce que les vignerons sont en droit d’entendre :1- Que le vin, une des toutes premières économies de notre pays, un des éléments structurant de notre histoire et de notre culture, chainon essentiel de la transmission des savoirs faires, de l’occupation et de l’enrichissement du territoire rural, est en crise depuis maintenant plus de 10 ans et doit être soutenu.2- Que l’ultralibéralisme qui s’annonce avec la suppression des outils de régulation n’est pas adaptée à la filière. En particulier, les droits de plantation doivent être maintenus. En effet, la délicate régulation à moyens termes de la production passe aujourd’hui encore par le contrôle des plantations des vignes. Cet outil dynamique car sans cesse adaptable ne créer aucun goulet d’étranglement du côté de l’offre et garantie une stabilité qui est nécessaire à toute la filière. La chancelière Angela Merckel s’est clairement positionnée contre leur suppression.3- Que le vin, outre les problèmes conjoncturels et structurels liés à la restructuration de cette filière, souffre d’une décennie de politiques de diabolisation qui pèse sur l’image de cette boisson en France.4- Que les discussions qui s’ouvrent aujourd’hui à Bruxelles sur la politique agricole commune d’après 2013 ne doivent surtout pas laisser de côté la filière comme cela semble de plus en plus probable.Les Vignerons Indépendants de France attendent depuis trop longtemps un engagement fort de Nicolas Sarkozy. Après les négociations, il sera trop tard. C’est donc maintenant que la France doit s’engager pour redonner de l’espoir à toute une profession.

Non, le vin Bio n’est pas enterré !

A la suite de la décision de la commission européenne de retirer le projet de réglementation de vin biologique, (lire l’article) le syndicat des vignerons bio d’aquitaine réagit par un communiqué de presse incisif en annonçant que le vin bio n’est pas mort. Il nous rappelle d’abord quelques bases sur les pratiques des vignerons bio actuels et bien évidemment souligne l’initiative déjà opérationnelle d’un vin certifié bio par la charte de la FNIVAB.Depuis bien longtemps déjà, les vignerons Bio raisonnent, dans les faits, leur vinification. Le faible usage de produits œnologiques exogènes, la diminution des doses de SO2, la limitation des interventions sur le vin sont appliqués spontanément par les vignerons Bio : ce qui se fait à la vigne se continue donc au chai, pour permettre l’expression la plus pure et la plus optimale du raisin, fruit de la rencontre entre un homme et son terroir.Certains vignerons s’engagent d’ailleurs volontairement à appliquer un cahier des charges national, la Charte Vins Bio F.N.I.V.A.B. (Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique. Les conditions posées par celle-ci sont claires : liste limitée de produits œnologiques, interdiction de l’usage d’OGM, traçabilité stricte. Le respect de ce cahier des charges est contrôlé tous les ans par un organisme agrée totalement indépendant. La Charte Vins Bio F.N.I.V.A.B. offre donc d’ores et déjà une garantie claire au consommateur, celle d’une démarche Bio de la vigne au verre.C’est la raison pour laquelle le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine n’est pas spécialement inquiet du retrait du projet de règlement européen. Sur le terrain, les faits parlent déjà pour nous. Il eut certes été préférable de les traduire dans une règlementation commune, que nous continuons à appeler de nos vœux, mais nous souhaitons, en tant que professionnels du Vin Bio, à rassurer le consommateur : le Vin Bio a toujours existé, il existe encore. Et il existera demain de plus en plus, puisque les consommateurs sont de plus en plus en demande d’un vin « vrai », élevé dans le respect de l’environnement et du travail des hommes, et, surtout, qui offre un grand moment de plaisir.

L’Europe ne s’accorde pas pour le vin bio

logo bio AB europe

L’info a été publiée aujourd’hui sur le site de vitisphere, le projet européen de définition du vin bio a échoué. Il s’agissait de définir les régles de vinification pour passer du statut actuel « vin issu de raisin de l’agriculture biologique » au statut révé : « vin bio » !!!

Il semble donc que l’Europe n’a pas su trouver un terrain d’entente, notamment sur le taux maximal de soufre. Pourtant, le projet semblait bien mené. Nous en  avions parlé ici Orwine, et là aussi Conférence lors de Millésime Bio.Il est vrai qu’entre le Nord et le Sud de l’Europe, le climat est à ce point différent que l’on peut comprendre les désaccords. Mais que c’est désolant.On retiendra les commentaires du  Commissaire à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos :« Les conditions pour l’instauration de ces nouvelles règles ne sont pas réunies dans une majorité d’Etats membres. Je ne suis pas prêt à accepter un compromis sur les standards biologiques qui enverrait un mauvais signal aux consommateurs sur l’importance que la Commission attache à la politique de qualité. J’espère que l’industrie et la recherche pourront faire des progrès et que la Commission pourra revenir avec une proposition ».

Quel avenir pour le vin bio ?

Nouveau logo européen: votez bio logique

L’Europe va apposer un nouveau logo sur les produits biologiques !

Un logo qui aura nécessité bien de la matière grise (3 422 designers ont participé) pour en arriver à 3 propositions, vertes et plus ou moins mures !!!

Jugez plutôt le résultat après une présélection des 100 meilleures propositions et une sélection finale par un « jury enthousiaste et expérimenté »:

votez pour le logo

La Direction générale de l’Agriculture et du Développement rural de la Commission européenne est responsable de la sensibilisation sur l’agriculture et la production biologiques auprès des consommateurs de l’UE.Le nouveau logo vise à renforcer la protection des consommateurs et à encourager l’agriculture biologique. Contrairement au logo actuel, il devra être obligatoirement apposé sur tous les produits biologiques préemballés qui proviennent des 27 États membres de l’UE et qui satisfont aux normes correspondantes.

Le vote c’est la caution pour garantir que le logo choisi plaise au plus grand nombre. Ca part d’un bon sentiment. Vous avez encore jusqu’à fin janvier 2010.

La cérémonie de remise des prix se déroulera à Bruxelles en été 2010.

Le rosé restera du vin en Europe : French Wine is not dead !

«Il n’y aura pas de changement dans les règles de production du vin rosé», a indiqué la commissaire à l’agriculture européenne, Mariann Fischer Boel.

C’est clair comme ça. L’Europe montre enfin la voie à suivre.

Profitez-en pour fêter cela en ouvrant un de ces vins rosés ! Comme ce fameux French Wine is Not Dead d’Antony Tortul. Un vrai délice à vous faire devenir un sacré ShowViniste !

French wine is not dead

Retrouvez-le sur la boutique ShowVin.com

Haut les Vins : 3ème édition du salon de 52 vignerons européens en marge de Vinexpo 2009

Vinexpo devient de plus en plus une belle excuse pour les professionnels du vin de s’évader vers des terroirs parfois montants, parfois déviants, le plus souvent différents.

Ce salon « Haut les Vins » se tiendra les 22 et 23 juin à Bordeaux au Château de Cujac. Si vous faites partie de la sphère viti-vini, ne ratez pas cette réunion en bande organisée de 52 vignerons qui se disent de la Vieille Europe. Bien dommage de n’avoir trouvé que cette réplique au fameux « vin du nouveau monde ». J’aurais bien aimé qu’ils annoncent plutôt « 52 vignerons du nouveau monde du vin« , passionnés par leur terroir comme j’aime à le répéter et à le scander ici même et un peu partout où je peux m’exprimer. Mais enfin, en quoi l’Europe serait à ce point vieille quand je vois tous ces jeunes et moins jeunes vignerons qui se lancent tout entier dans l’aventure du vin, qui inventent des cuvées incroyables, qui cultivent ce goût de la différence et de la diversité. Et que dire de cette union européenne, pour qui nous devons voter, qui a tout juste 50 ans et qui réflêchit encore sur les pratiques oenologiques, comme le coupage du rosé ou le groupe de travail Orwine sur un label vin bio. S’il vous plait, nous sommes bien loin de l’image de la vieillesse. L’Europe du vin est le premier producteur et le premier consommateur de vin. C’est là toute notre chance !

Alors, prenez une des navettes depuis Vinexpo à Bordeaux et allez donc déguster et rencontrer ces 52 vignerons du nouveau monde du vin qui ont en commun une viticulture attentive à l’environnement et des pratiques précises de vinifications traditionnelles. Ils placent au plus haut l’expression du terroir et la personnalité de chaque vin.(pour en savoir plus)

plan d’accès salon vinexpo off haut les mains

La liste donne envie d’y être déjà…

Josef Mantler  Mantlerhof, Autriche  Kremstal  www.mantlerhof.com Martin Moser  Hermann Moser, Autriche Kremstal  www.moser-hermann.at Nikolaus Moser  Weingut Sepp Moser, Autriche Kremstal  www.sepp-moser.at Alwin Jurtschitsch  Weingut Jurtschitsch, Autriche Kamptal  www.jurtschitsch.com Jean-Denis et Christine Perrochet  Domaine de la Maison Carrée, Suisse Auvernier  www.lamaisoncarree.ch Alessandro Barosi   Cascina Corte, Italie Dolcetto di Dogliani  www.cascinacorte.it Luca Roagna  Roagna, Italie Barbaresco, Barolo  www.roagna.com Angiolino Maule  La Biancara, Italie Veneto  www.biancaravini.it Elena Pantaleoni  La Stoppa, Italie Colli Piacentini  www.lastoppa.it Dante Lomazzi  Colombaia, Italie Chianti www.colombaia.it Anders Gautschi  Podere il Casino, Italie Montalcino  www.podereilcasino.net Antony Terryn  Dominio del Bendito, Espagne Toro  tintadetoro@yahoo.com Olivier Rivière  Olivier Rivière Vinos S.L.U. , Espagne Rioja  olive_riviere@yahoo.fr Grégory Perez  Bodega y Viñedos Mengoba, Espagne  Bierzo  www.mengoba.com Sébastien Boudon  Bodega y Viñedos Heretat de Cesilia, Espagne Alicante  www.heretatdecesilia.com João Roseira  Quinta do Infantado, Portugal Porto  quinta@quintadoinfantado.pt Jean-Marc Grussaute  Domaine Camin Larredya Jurançon  www.caminlarredya.fr Patrice Lescarret et Virginie Maignien  Causse Marines Gaillac  www.causse-marines.com Marc Penavayre, Château Plaisance Fronton  www.chateau-plaisance.fr Cathy et Jean-Mary Le Bihan   Domaine Mouthes Le Bihan Côtes de Duras  www.mouthes-le-bihan.com Christian Roche  Domaine de l’Ancienne Cure Bergerac  www.domaine-anciennecure.fr Michel Théron  Clos du Jaugueyron Haut Médoc theron.michel@wanadoo.fr Philippe Andurand & Mireille Daret  Cru Barréjats Sauternes  www.cru-barrejats.com Marc Ollivier  Domaine de la Pépière Muscadet earl.lapepiere@orange.fr Marc Pesnot Domaine de La Senechalière Muscadet  marc.pesnot@wanadoo.fr Eric et Christine Nicolas  Domaine de Bellivière Coteaux du Loir  www.belliviere.com Matthieu Baudry  Domaine Bernard Baudry Chinon  www.chinon.com/vignoble/bernard-baudry Evelyne de Pontbriand  Domaine Closel Château des Vaults  Savennières  www.savennieres-closel.com Patrick Baudouin  Domaine Patrick Baudouin Coteaux du Layon  www.patrick-baudouin-layon.com Jean-Christophe Bott  Domaine Bott-Geyl Alsace  www.bott-geyl.com Benoît et Jean-Mary Tarlant  Champagne Tarlant Champagne  www.tarlant.com Aurélien et Thierry Laherte  Domaine Laherte Frères Champagne  www.champagne-laherte.com Jean-Michel Petit  Domaine de La Renardière Arbois renardiere@libertysurf.fr Benjamin Leroux  Bourgogne  benjamin-leroux@orange.fr Jean-Yves Vantey  Domaine des Rouges Queues Bourgogne  www.domaine-rouges-queues.fr Romain et Virginie Taupenot  Domaine Taupenot-Merme Bourgogne  www.taupenot-merme.com Jean Yves Devevey  Devevey Sarl Bourgogne  www.devevey.com Olivier Merlin  Domaine du Vieux Saint Sorlin Mâconnais  www.merlin-vins.com Franck Peillot  Domaine Famille Peillot Bugey  franckpeillot@aol.com Jean-Paul Brun  Domaine des Terres Dorées Beaujolais  terresdorees@wanadoo.fr Hélène Thibon Domaine Mas de Libian Coteaux de l’Ardèche  www.masdelibian.com Eric Texier  Domaine de Pergault Vallée du Rhône  www.eric-texier.com Helen Durand  Domaine du Trapadis Rasteau  www.domainedutrapadis.com Jean-Marc Espinasse Domaine Rouge-Bleu Côtes du Rhône  www.rouge-bleu.com Raimond De Villeneuve  Château de Roquefort Côtes de Provence  www.deroquefort.com Richard Auther  Domaine de la Courtade Côtes de Provence  www.lacourtade.com Sylvain Fadat  Domaine d’Aupilhac Coteaux du Languedoc  www.aupilhac.com Yannick Pelletier   Saint Chinian  yapelletier@wanadoo.fr Eric Laguerre   Domaine Laguerre Côtes du Roussillon  www.domainelaguerre.com Marie-Claire et Pierre Fort  Domaine de Mouscaillo Limoux  http://pagesperso-orange.fr/mouscaillo Xavier Ledogar  Domaine Grand Lauze Corbières xavier.ledogar@orange.fr Maxime Magnon  Domaine Maxime Magnon Corbières  maxime.magnon@orange.fr

Vin rosé : mélange de vin rouge et de vin blanc !

Rosé de Provence

Quand les impératifs du marché bousculent la tradition, le bon sens, une fois de plus, est mis de côté ! Faire du rosé en coupant du vin blanc avec un peu de vin rouge, comme c’est simple, à faire et à penser, facile à expliquer aux nouveaux consommateurs.
Si en plus c’est la Chine qui en réclame, vite, vite, soyons les premiers à faire ce nouveaux mélange !

Petite remarque : si l’Union Européenne en vient à proposer une telle absurdité, au niveau intrinsèque du produit, cela montre bien que le marché nous échappe, à nous Européens, pourtant premier producteur et consommateur de vin !

Signez la pétition : ici

Comment fait-on le rosé ?

Non, ce n’est pas un mélange de vins blancs et de vins rouges ou encore ce n’est pas une nouvelle variété de raisins à la peau rose, très en vogue !
Juste une précision pour bien commencer. La couleur du vin vient des matières colorantes naturelles qui résident dans la peau du raisin principalement. Ce sont des pigments de couleur. Il y en a 2 sortes. Les Flavones, de couleur jaune, pour les raisins blancs et rouges. Les Anthocyanes, de couleur rouge foncé, pour les raisins rouges. Ne nous mélangeons pas ! Quand on presse un fruit, comme vous le savez, on extrait une matière solide et une matière liquide. D’un côté le jus qui vient de la pulpe essentiellement. D’un autre côté, la partie écrasée du raisin, à savoir la peau et les pépins. La couleur va dépendre de combien de temps le liquide demeure en contact avec la partie solide. A part les exceptions, sans contact entre eux, on obtient des vins blancs, avec un peu de contact (moins d’une journée après la vendange) on fait du rosé, après un contact prolongé, du vin rouge. Cette
petite précision apportée, il reste à décrire les deux méthodes de vinification en rosé qui portent de jolis noms :
Le rosé de pressée : A partir d’un raisin rouge ou noir, au moment de la vendange, on éclate les baies de raisins, c’est le foulage et on presse le raisin tout de suite. On récupère uniquement le jus. La méthode est donc dite de pressée puisque l’on presse directement le raisin et que l’on ne laisse pas le temps à la couleur de teinter le jus.
Le rosé de saignée : A partir de raisin noir, au moment de la vendange toujours, on éclate les baies de raisins là-aussi, mais on ne presse pas. On place les raisins dans une cuve pendant un temps limité, généralement entre 8 et 16 heures. Le jus est ensuite récupéré en bas de cuve. Les pigments ont eu suffisamment de temps pour colorer un peu les jus mais pas assez pour donner la couleur rouge. Vous comprenez pourquoi on dit qu’on le saigne. Un peu comme si le vin avait déjà une vie en cuve. Dans les deux méthodes, le procédé permet de varier la couleur soit, pour la première, en jouant sur le pressage du raisin, soit, pour la seconde, en jouant sur le temps de contact entre le solide et le liquide. Le vigneron peut donc tout à fait contrôler la couleur du rosé qu’il souhaite obtenir. Il y en a même qui en font une véritable obsession.

Quelques chiffres pour bien comprendre le marché du rosé : (source civp)

Rouges et rosés étant comptabilisés ensemble dans la nomenclature douanière, il est difficile d’estimer la production mondiale de vins rosés. Elle correspondrait à 20 millions d’hectolitres par an, soit environ 7 % du volume total des vins produits dans le monde. L’Europe constitue le premier pôle de production de vins rosés (75 %), loin devant l’Amérique (20 %) et l’Afrique du Nord (2 %). La France occupe la place de premier producteur mondial de vins rosés (25 %), avec plus de 5 millions d’hl, suivie de près par l’Italie et l’Espagne, dont la production approcherait respectivement les 4 millions d’hl. Avec plus de 1 million d’hectolitres, le vignoble provençal représente ainsi 42 % de la production nationale de rosé AOC, 20% de la production française de rosés tout type et environ 9% de la production mondiale.

Vin bio nouvelle législation européenne : Objectifs et Principes

Depuis le 1er Janvier 2009, une nouvelle règlementation européenne s’applique au sujet de l’agriculture biologique. Le règlement n°834/2007 remplace le règlement  n°2092/91 modifié avec une description des modalités d’application dans le règlement n°889/2008.

Pas de panique, ce ne sont que des numéros du journal officiel de la communauté européenne qui donnent accès à plusieurs pages de textes plus ou moins compréhensibles, en tous les cas nécessaires de connaitre pour savoir ce que l’Europe nous réserve en matière d’Agriculture Biologique.

Cette nouvelle règlementation a pour but d’améliorer et de renforcer les normes communautaires applicables à l’agriculture biologique ainsi que les exigences communautaires en matière d’importation et d’inspection.  L’objectif étant d’obtenir une simplification et de parvenir à une cohérence d’ensemble pour une harmonisation des normes.  Le texte prévoit donc de définir plus précisément les objectifs, principes et règles applicables à la production biologique, de manière à contribuer à la transparence et à la confiance des consommateurs ainsi qu’à une approche harmonisée du concept de production biologique.

OBJECTIFS  DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique poursuit les objectifs généraux suivants :
a) établir un système de gestion durable pour l’agriculture qui

respecte les systèmes et cycles naturels et maintient et améliore la santé du sol, de l’eau, des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci;
contribue à atteindre un niveau élevé de biodiversité;
fait une utilisation responsable de l’énergie et des ressources naturelles, telles que l’eau, les sols, la matière organique et l’air;
respecte des normes élevées en matière de bien-être animal et, en particulier, répond aux besoins comportementaux propres à chaque espèce animale;

b) viser à produire des produits de haute qualité;

c) viser à produire une grande variété de denrées alimentaires et autres produits agricoles qui répondent à la demande des consommateurs concernant des biens produits par l’utilisation de procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la santé et au bien-être des animaux.

PRINCIPES DE LA PRODUCTION BIOLOGIQUE
La production biologique est fondée sur les principes suivants:
a) concevoir et gérer de manière appropriée des procédés biologiques en se fondant sur des systèmes écologiques qui utilisent des ressources naturelles internes au système, selon des méthodes qui:

utilisent des organismes vivants et des méthodes de production mécaniques;
recourent à des pratiques de culture et de production animale liées au sol, ou à des pratiques d’aquaculture respectant le principe d’exploitation durable de la pêche;
excluent le recours aux OGM et aux produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM à l’exception des médicaments vétérinaires;
sont fondées sur l’évaluation des risques, et sur le recours à des mesures de précaution et à des mesures préventives, s’il y a lieu;

b) restreindre l’utilisation d’intrants extérieurs. Lorsque leur utilisation est nécessaire ou en l’absence des pratiques et méthodes de gestion appropriées visées au point a).
c) limiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnel.

Les Objectifs et Principes sont suivis de principes plus spécifiques, de règles applicables et d’annexes comme la liste des intrants autorisés. Il y a déjà quelques critiques au sujet de ce nouveau règlement qui ne serait, parait-il, qu’un moyen d’assouplir les normes de l’Agriculture Biologique. Nous verrons plus tard quel article déclenche ce type de critique. Il est quand même encourageant de voir que l’Europe arrive à s’entendre sur des objectifs clairs et précis et sur des principes généraux conformes aux critères de l’écologie.