La Guinelle, vinaigre artisanale et nature à Banyuls dans le Roussillon

Comme je dis souvent, rencontrer quelqu’un sans à priori, sans chercher au-préalable à en savoir plus, c’est comme de tomber dessus par hasard. On se laisse surprendre, séduire, envoûter parfois. La vinaigrerie de Nathalie a eu les faveurs d’un reportage sur France 2 un soir de 2009. Depuis, c’est le succès au bout du chemin. Oui et pourtant, si Banyuls, c’est déjà assez reculé, pour se rendre au hameau de Cosprons, il faut davantage s’écarter de la route du bord de mer, plonger dans la montagne, frôler les pierres des maisons du village et enfin, plus loin encore, trouver une place pour se garer dans un virage encaissé d’une étroite vallée.

La vinaigrerie apparaît, modeste, simple, béante presque. On peut voir un alignement de fûts noircis, gueule ouverte par le dessus, couverts chacun d’un torchon, à l’abri sous une pergola. Sur les flans, des bonbonnes de verre grimpent une pente abrupte, sauvage. Au premier plan, une boutique sommairement aménagée dans un chalet en bois, et derrière, on devine une logistique d’à propos, concrète, adaptée, artisanale.

Nathalie rayonne. Une cigarette souvent accompagne son sourire. Son accent nous enchante et ses yeux brillants nous accrochent. Un royaume s’anime autour d’elle. Y’a du monde qui défile. On enchaîne une petite visite avec explication de la méthode de fabrication, une dégustation sous la pergola des différents vinaigres et on termine par la vente, pour ceux qui le désirent. Ca se bouscule !

Nathalie aime les choses simples, sans artifices : « La nature, si on la laisse faire, elle est géniale ! » Cette phrase résume tout à la fois, son aventure, son travail et son expérience. Son originalité consiste à travailler à l’air libre, dans ce fond de vallée. Du coup, les bactéries qui résistent à ces conditions sont les plus vigoureuses et les plus utiles pour atteindre un tel niveau de qualité.

bonbonne vinaigreParmi les vinaigres, vous trouverez, le classique de Banyuls élevé un an en fût de chêne au soleil, le Blanc réalisé à partir de grenache gris, le Vermeil à la cannelle et au clou de girofle (ce sont les sachets disposés au dessus des bonbonnes de verre), le Taliouine incroyablement safrané, le Tchin Tchin, balsamique, épuisé tant réclamé et enfin une douceur, Lalie, une petite confiture de lie de vinaigre, celle qui reste dans les bonbonnes, un délice exclusif pour accompagner un foie gras.

Vinaigre Artisanal Vinaigrerie La Guinelle
Hameau de Cosprons
66660 PORT VENDRES
Tel : 04 68 98 01 76

ballestrero vin et santé fémina
Vin et Santé, la fin du mythe. Par Christelle Ballestrero, votre coach forme dans le Magazine Fémina

Attention à vous, on nous ressort l’artillerie lourde, de l’info exclusive ! Il parait qu’il y a de l’alcool dans le vin ! J’veux pas faire mon « Mélanchon », c’est joli ce nom finalement, mais il y a des professionnelles qui dérapent. La preuve :

ballestrero vin et santé fémina

 

Vous connaissez le magazine gratuit fémina ? Mais si vous savez ce petit rien qui embellit les journaux quotidiens, le dimanche, avec le supplément télé. Ambiance du genre, au ptit déj, papa se tape les infos fraîches du journal, les enfants jettent un oeil sur le programme télé de la semaine, et maman, cette chère ménagère de moins d’un age certain, dévore son ptit mag gratos avec un croissant au beurre. C’est dimanche. Y’a plein de conseils sympas dedans : comment rester désirable après 20 ans de mariage, l’amitié mixte ca existe ?, depuis la retraite mon mari a changé…

Et bien ce week-end, dans la rubrique Mieux-Etre, votre coach forme, Christelle Ballestrero, vous dit tout sur le vin ! Ca commence très mal ! Vlan dans le titre : « Vins et Santé, la fin d’un mythe« . Et ca enchaine sur le même ton dans le sous-titre « Vous pensiez qu’un ou deux verres de vin rouge par jour étaient bons pour le coeur ? erreur…« Ca y va franco sur l’accroche; pas de nuance, tout dans le tape à l’oeil !Et l’article débute par ces mots : « Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui imaginaient protéger leur santé en dégustant du bon vin de façon modéré… »

Mais c’est quoi le problème ?Une nouvelle étude remet en question le fait que les petits buveurs soient en meilleur santé que, les abstinents et les gros buveurs, grâce à l’alcool ! Il y aurait peut-être, une explication du côté d’une différence de niveau socioprofessionnel et activité physique.Voilà ! Donc en fait cette étude n’affirme rien ! Bien…Et notre coach forme de rebondir sur la « dernière expertise de l’INCA » pour rappeler que l’alcool à petite dose augmente le risque de cancer. il faudra lui dire à Christelle Ballestrero qu’il y a justement quelques soucis à propos de cette étude. Faut regarder sur le site de l’association l’Honneur du vin . Et pensez pas que c’est un coup des lobbies du vin !

Mais la démonstration de compréhension ne s’arrête pas là ! La voilà partie sur l’augmentation du taux d’alcool dans les vins avec pour référence les forts taux d’alcool des vins du Languedoc bien sûr. Heureusement que les vignerons du midi ne lisent pas Fémina en plus de leur Midi Libre favori ! Ca gâcherait sérieusement leur jour de repos !

Vous m’excuserez, un long extrait de l’article va venir. C’est à un tel point d’amalgame qu’il faut mettre l’intégrale : »Selon ce scientifique (le professeur Michel Bourzeix),  alors que, il y a cinquante ans, le taux d’alcool avoisinait les 8 à 9°, aujourd’hui, il est difficile de trouver un vin de table au-dessous de 12°. Et les appellations sont de plus en plus nombreuses à proposer des 13, 14, voire 15°, comme les vins du Languedoc.L’explication ? Pour des raisons économiques, on a considérablement raccourci la durée de macération des raisins avec, à la clé, un vin de moins bonne qualité, auquel on doit ajouter des produits chimiques et du sucre de betterave (qui élève le taux d’alcool) pour le stabiliser et lui permettre de se défendre contre les bactéries, entre autres.Ces taux d’alcool élevés sont non seulement regrettables pour notre santé,  mais favorisent aussi l’accoutumance.Faut-il donc cesser de boire définitivement ? C’est une décision personnelle, à chacun de trouver un équilibre entre plaisir et hygiène de vie. Néanmoins les vins les plus alcoolisés devraient être considérés comme des vins festifs, à déguster de façon ponctuelle, et non comme des vins de table que l’on consomme plus régulièrement.« 

Voilà, voilà, c’est fini, vous pouvez rouvrir les yeux. Bon alors, vous faites quoi ce dimanche ?

Pour les curieux, l’article dans son jus en pdf ici

Envoyé Spécial : Pasteur aurait dit : le vin est la plus saine des boissons

Si Pasteur avait vu l’émission d’envoyé spécial sur france 2, ce jeudi 1er Octobre 2009, aurait-il encore dit : « le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons » ?

Bien sûr, à l’époque, l’eau n’était pas aussi traitée qu’aujourd’hui et le vin beaucoup moins fort en alcool. Ce que j’ai trouvé vraiment déplorable, c’est cette accumulation stérile sans recul, sans une réelle explication des processus de conception du vin, entassant l’un derrière l’autre, pesticides, soufre, chaptalisation, levurage, impasse commerciale du pauvre viticulteur du Roussillon. Et puis, il y avait ce côté très sketch avec notre bon pierre Frick que l’on ne comprend pas exactement ce qu’il fait déguster à des restaurateurs qui se vantent de se pochetronner glorieusement sans avoir mal à la tête grâce aux vins naturels !!! C’est grotesque !Même chose en Beaujolais lors du procès de vignerons qui ont abusé sur le sucre avec l’avocat qui contredit son client avec son accent terreux. Et s’en suit, le passage sur le champagne où là encore un intervenant donne de lui une image ridicule.

Je ne sais quoi en penser. Je devrais être content ! On a évoqué les coulisses du vin auprès du grand public, mais je ne peux m’empêcher de penser que rien n’a été dit pour réellement donner une belle image du vin. J’aurais préféré au moins 3 reportages séparés pour que l’on prenne le temps d’expliquer les choses. J’aurais aimé que l’on donne davantage la parole aux vignerons.

Dites Monsieur Pasteur, prendrez-vous encore un verre de vin ?

pasteur et le vin

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !
Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !
Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !
Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?
C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Jean-Pierre Coffe a du coffre !

Entendu hier pendant l’émission de télévision de Michel Druker sur France 2, Vivement Dimanche Prochain, lors de la chronique du célèbre et fameux Jean-Pierre Coffe :

« Y’a pas de bons vins sans bois ! »

Il fallait certainement qu’il introduise sa chronique sur la fabrication des barriques par une telle affirmation pour dire une telle absurdité ! A en croire Jean-Pierre et Michel aussi qui s’y est mis de son expérience de cave, le vin s’élève uniquement en fût de chêne et il y a intérêt qu’il soit neuf et bien brulé pour un bon échange entre les aromes du bois et le liquide.

Ah ! Malheureux hommes que voilà, qui ne connaissent que le « woody » vin, ce nectar qu’ils doivent se faire offrir parfois et qui coûte une fortune certainement, au bon goût de vanille, de toast et de pain grillé. Ah comme il est facile de le reconnaitre en bouche ! Ah comme c’est dommage que Monsieur Jean-Pierre Coffe, ce Monsieur que j’aime pourtant pour ses pasquinades à coup de « mais c’est de la merde, ça ! » ne sache pas que la barrique s’emploie pour sa transpiration davantage que pour son essence !

Voyons Monsieur, vous avez du en savourer pourtant de ces vins de rêves qui chantent la gourmandise et nous font voir du fruit, des fleurs et de la fraicheur ! Mais enfin, je n’ose croire que vous pensiez vraiment que le bon vin ne serait que de la sève de bois ! Quelle avanie à votre encontre et votre savoir si bien assis !

Tenez, essayez donc ce Cinsault de Catherine Bernard, un vin de table naturel pour nous faire plaisir et vous ramener raison :

cinsault catherine bernard