Gérard Bertrand habille ses cuvées aux couleurs du stade français

Gérard Bertrand fait dans la couleur ! Ce n’est pas un scoop, je vous rassurre, mais ce n’est apparemment pas dans le goût de tout le monde à en croire les réactions sur mon profil sur facebook (La palme d’or de la bouteille la plus vulgaire de l’année?…) après avoir affiché une photo des bouteilles en édition limitée réalisées par Gérard Bertrand pour le Stade Français.A mon avis, ça plait en fonction de la cible à qui ces bouteilles s’adressent. Ici, le supporter de rugby, parisien, certainement ! Il doit aimer le rose, les petites fleurs, le côté sauvage…Le lien vers le site de Gérard Bertrand, pour en savoir plus sur le vin dans la bouteille.Avec cette habillage « Panthère rose », on peut se demander si ce n’est pas un peu trop décalé. C’est festif, c’est certain ! Ce serait sympa de savoir si un tel marketing rencontre un réel succès et auprès de quel public.

Etiquette panthère Gérard Bertrand
Etiquette panthère Gérard Bertrand
Foires aux vins :quel ennui !

C’est parti, après la foire aux cartables, la foire aux fournitures scolaires, la foire aux blancs,  les hypermarchés se lancent de plus en plus tôt dans les foires aux vins. Même le hard discount s’y met en force. A croire que nous sommes tous avec des caves vides, sitôt l’été terminé.Il semble que le phénomène prend chaque année de plus en plus d’ampleur. Il faut dire que la couverture médiatique est assez large, même à la grand messe de 20h on y voit des reportages sur la préparation des rayons.

Comment peux-t-on encore croire à l’authenticité de produits que tout le monde va retrouver partout en France, au même moment, par caisse de 6 ? Franchement, soit c’est une mode, soit le consommateur suit le troupeau aveuglement, soit nous avons perdu tout jugement réaliste et critique, surtout lorqu’il s’agit de consommer mais surtout lorsqu’il s’agit d’acheter, voir même lorsqu’il s’agit de savoir dépenser cet argent qui nous fait défaut. Parait-il !La réponse aux problèmes d’achat : dépenser mieux ! Ha oui ! mais quand ? Mais maintenant :

Oyez, oyez, braves gens, les enseignes, les médias, les guides, les forums, les blogs, tous vous disent, haut et fort, allez-y c’est maintenant qu’il faut dépenser son argent dans le vin. Vous avez 15 jours selon une période variable en fonction des magasins. Et tout le monde de se mettre à acheter du Brocard en Chablis, du Duboeuf en Beaujolais, du Gérard Bertrand en Languedoc, du  Jaboulet en Côte du Rhône, comme si c’était une super affaire !!! Quelle ennuie, tout de même ! Et je ne vous parle pas des Chateaux de Bordeaux qu’on ne sait plus si c’est encore du vin ou un placement financier. Le top ce Bordeaux : savoir dépenser cet argent qui nous manque  en investissant dans le vin hors de prix que l’on

n’ouvrira jamais de peur de perdre ledit investissement.

Il doit bien y avoir un Chatô Auchan avec pour propriétaire Monsieur Chanau (chan au…au chan), on s’amuse tant chez les grandes enseignes.

Alors contre et face à tout cela, mon conseil tient en une phrase : soyez curieux, déplacez-vous et découvrez un nouveau monde du vin vivant !

Foires aux vins :quel ennuie !

C’est parti, après la foire aux cartables, la foire aux fournitures scolaires, la foire aux blancs,  les hypermarchés se lancent de plus en plus tôt dans les foires aux vins. Même le hard discount s’y met en force. A croire que nous sommes tous avec des caves vides, sitôt l’été terminé.
Il semble que le phénomène prend chaque année de plus en plus d’ampleur. Il faut dire que la couverture médiatique est assez large, même à la grand messe de 20h on y voit des reportages sur la préparation des rayons.

Comment peux-t-on encore croire à l’authenticité de produits que tout le monde va retrouver partout en France, au même moment, par caisse de 6 ? Franchement, soit c’est une mode, soit le consommateur suit le troupeau aveuglement, soit nous avons perdu tout jugement réaliste et critique, surtout lorqu’il s’agit de consommer mais surtout lorsqu’il s’agit d’acheter, voir même lorsqu’il s’agit de savoir dépenser cet argent qui nous fait défaut. Parait-il !
La réponse aux problèmes d’achat : dépenser mieux ! Ha oui ! mais quand ? Mais maintenant :

Oyez, oyez, braves gens, les enseignes, les médias, les guides, les forums, les blogs, tous vous disent, haut et fort, allez-y c’est maintenant qu’il faut dépenser son argent dans le vin. Vous avez 15 jours selon une période variable en fonction des magasins. Et tout le monde de se mettre à acheter du Brocard en Chablis, du Duboeuf en Beaujolais, du Gérard Bertrand en Languedoc, du  Jaboulet en Côte du Rhône, comme si c’était une super affaire !!! Quelle ennuie, tout de même ! Et je ne vous parle pas des Chateaux de Bordeaux qu’on ne sait plus si c’est encore du vin ou un placement financier. Le top ce Bordeaux : savoir dépenser cet argent qui nous manque  en investissant dans le vin hors de prix que l’on n’ouvrira jamais de peur de perdre ledit investissement.

Il doit bien y avoir un Chatô Auchan avec pour propriétaire Monsieur Chanau (chan au…au chan), on s’amuse tant chez les grandes enseignes.

Alors contre tout cela, mon humble conseil tient en une phrase : soyez curieux, dégustez des vins naturels, découvrez un nouveau monde du vin !

vin naturel

Consommation de vin

monde tourne

La consommation du vin : une évolution à plusieurs inconnues.

Depuis que le marché s’est mondialisé, on peut noter deux points contradictoires.
Le premier, positif, est une augmentation des ventes à l’export avec une image très forte du vin français.
Le deuxième, négatif, une menace de chute des ventes du fait de la concurrence des autres pays producteurs, beaucoup plus agressifs autour de stratégies marketing abouties.

Sur le marché national, On note chaque année une baisse en volume des ventes car les français boivent moins de vin. Les buveurs réguliers se font de plus en plus rares tandis que la part des non-buveurs de vin augmente. Mais en même temps, les Français boivent mieux, ou tout du moins, ils boivent plus chers, guidés par les vins en AOC. Au fil des ans, l’offre de vins en AOC s’est effectivement accrue mais avec une quasi absence de sélection qui aurait permis de conserver l’objectif premier, qui était de segmenter, par la qualité, les vins.

Alors aujourd’hui, on a quoi ?

Un nouveau consommateur qui achète, dans 75% des cas, son vin en supermarché, devant un rayon angoissant où le stress du choix face à plus de 800 références donne le tournis à plus d’un. Qui n’a pas son aoc ? Qui n’a pas sa médaille ? La profession se donnant elle-même ses récompenses et ses agréments. L’aoc n’est plus un gage de qualité. Le consommateur qui veut comprendre le vin qu’il achète, reste ignorant face à une étiquette souvent sans intérêt. Bientôt, il comprendra aussi que la médaille d’or d’un quelconque concours ne lui garantit en rien un plaisir à la dégustation.
Un marché mondial tendu avec une forte évolution de la concurrence dans les pays anglo-saxons et une hausse de la consommation dans les pays émergents qui touche d’abord les vins haut de gamme. Les nouveaux riches de ces pays consomment le luxe donc le Champagne, le Cognac et les grands Bordeaux. Il faut attendre que le partage des richesses dans ces pays se fassent avant de pouvoir vendre les vins plus accessibles.

En attendant, il est quand même remarquable de voir des entreprises françaises comme Gérard Bertrand avec l’Hospitalet, les Domaines Paul Mas avec Arrogant Frog, Gabriel Meffre avec fat bastard et wild pig et tant d’autres, conquérir des parts de marché avec une créativité très riche et payante. Il serait quand même judicieux de parler de ces gens-là pour faire savoir, à nous même, l’intérêt d’aller de l’avant, d’être créatif, dynamique et de maîtriser sa stratégie marketing pour vendre les vins français. Et n’allez pas croire que ce soit de la piquette. Ce sont des vins très bien faits et de très bonnes qualités.

fat bastard wine

Le marketing ce n’est pas un gros mot !