Attentat au Domaine de la Baume des Grands Chais de France
La Baume a 2 significations possibles :
en Occitan provençal, elle désigne une grotte ou une habitation troglodyte,
en langue d’Oc, un petit monticule de terre.
On peut ainsi extrapoler que cet endroit, la Baume, désigne un abri où les marchands ambulants de bronze et de verre au Moyen Âge, cachaient leur marchandises.
De nos jours, en lieu et place, c’est à dire entre Béziers et Pézenas, se tient une des réussites des vignobles du Languedoc, le domaine de la Baume qui appartient depuis 2003 aux Grands Chais de France, négociant français, 1er vinificateur privé de France, qui emploie plus de 1400 personnes dans 16 sociétés. (voir article sur la marque JP Chenet)
Il a subi un attentat, dans la nuit du 1 Mars, détruisant une partie des bureaux et de la boutique, signé sur ses murs par les fameuses, bien connues, 4 lettres du CRAV. (Comité Régional d’Action Viticole). Sans mots, sans message, autre que cette violence, il est difficile de comprendre cet attentat. S’attaquer à un des plus beaux domaines de la Région par une telle Action qui n’a rien de Viticole, c’est certainement vouloir demeurer en petit Comité.
Quels sont les résultats d’un tel geste « révolutionnaire » :
Une dégradation matérielle qu’il faudra bien payer et réparer au plus vite.
Une mise sous tension du personnel du domaine (environ 15 personnes)
Une menace adressée aux autres exploitations du même genre dans la région.
Une image en France que le Languedoc n’a pas changé.
Une image à l’internationale que les viticulteurs français s’attaquent à un des domaines qui vend le plus à l’export et notamment en Angleterre. (Voir l’article sur decanter.com)
Pas de résultats positifs à ma connaissance !!! car même si le passage à l’acte peut entrainer à court terme une libération d’un trop plein d’énergie, du fait d’une accumulation de frustrations et de peurs, ceux qui ont fait ça, doivent déjà se dire que les médias n’en ont à peine parlé à la télé, que la presse c’est tous des pourris et que pour se faire entendre il faudra bien recommencer.
Comme l’a dit Frederic Glangetas, le directeur du domaine au journaliste de Decanter.com, « Le CRAV se trompe de cible ! Ils s’attaquent aux personnes avec qui ils devraient être partenaires, ces mêmes qui travaillent à promouvoir les vins du Languedoc, et continuent à propager une image négative de la région ! »