Le Festival Printival 2013, du 24 au 27 Avril à Pézenas, demandez le programme !

Interview de Anne Rimbert, attachée de presse du Printival.

C’est quoi l’esprit du Printival ?
« L’esprit du Printival, c’est l’esprit de Boby (Lapointe). Et l’esprit de Boby c’est  avant tout l’humour,  la chanson, les textes, la musique.  Le Printival est né il y a un peu plus d’une dizaine d’années dans la tête de Jacquy Lapointe, le fils de Boby.  Jacquy nous a quitté il y a maintenant 5 ans et  c’est Dany sa petite fille qui a repris le flambeau. Elle était déjà  partie prenante dans ce festival.
C’est une programmation musicale avant tout chanson, mais  il ne faut pas croire que la chanson c’est juste des petits morceaux gentillets, romantiques,  la chanson ça peut-être Rock’n’roll,  la chanson ça peut être du Jazz, du Blues. La chanson elle peut avoir plein de tonalités différentes.  Donc au festival, on est à la fois sur des plateaux découvertes,  avec des jeunes qui font la jeune scène française,  qui sont en train de se montrer, et  puis on a des groupes un peu plus connus comme  cette année « Les orgues de Barbach ».  Avant tout, le Printival c’est un esprit familial, convivial, on aime faire la fête,  on aime bien manger, on aime écouter de la bonne musique, et on aime partager.  Et ce n’est pas cher, c’est vrai que les concerts démarrent à 7 euros et ça va jusqu’à 20 euros pour avoir parfois des soirées de 3 heures de musique. »

A côté des concerts et en compagnie des 15 artistes et groupes invités, le Printival contamine la ville de Pézenas avec ses Printi’soirées, Printi’mises en bouche, Printi’gratis, Printi’mômes et Printi’fantaisies. Profitez sans retenu d’un festival de rencontres artistiques et humaines à vivre et à partager sans modération.

http://www.printivalbobylapointe.com/

http://www.facebook.com/printival

programme printival

L’interview vidéo :

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François Morel speaks english sur france inter

C’est merveilleux ! Ca décomplexe de son anglais et au passage François (décidément y’en a des François !) se moque un peu, beaucoup, de la tendance à penser que la France est un pays de sauvage.
Et finalement, l’un comme l’autre, affublé d’un tel accent, se comprennent !
Pourtant, sous cette couche d’humour, je ne peux m’empêcher de penser que ce propos de François Morel reflète certainement une part de vérité. Avons-nous compris que résister seuls c’est s’éteindre ? On ne peut pas ignorer les mécanismes d’un monde qui évoluent avec ou sans nous. Savoir ou non se faire comprendre, partout sur cette planète, c’est l’enjeu.
Le monde du vin que l’on pourrait caricaturer au maximum selon ce bon principe qu’un paysan ne sort pas de sa campagne démontre qu’au contraire, la France peut réagir, exporter, défendre ses positions et réussir !!!

A votre santé :

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VdV 51 tant qu’il y a de la vigne, il y a de l’espoir

Pas si facile ce thème pour le VdV51, des vins vivants pour fêter la mort !

Légèreté, humour, poésie ou réalité, les réactions ont été de ces quelques natures. Je ne savais pas vraiment comment vous le prendriez. J’aime à souligner que la vie ne doit pas être prise au sérieux et paradoxalement je suis le premier à vous en demander ! Alors je remercie vous tous qui avaient participé par vos messages et par votre lecture.

Si, au départ, parce que, au début du mois, l’annonce du thème coïncidait avec la toussaint ce 1er Novembre et son suivant la fête des morts, certains ont pensé que ce thème ne serait plus d’actualité le 30 du mois, on doit reconnaître que pour ceux qui ont participé, l’actualité n’est en rien dans cette affaire.

Pour ma part, il s’agissait de pousser la symbolique du vin jusqu’à son essence même. S’il est festif et alimentaire, il constitue aussi un liant social entre les vivants et au-delà, par delà ce qu’il représente, la résurrection, il est un passeur de temps, un témoin du passé, un présent qu’une génération fait à une autre. La vigne comme le vin entre dans la composition de cette alchimie que l’on appelle patrimoine, c’est à dire une trace de nous-même et la vision que nous avons de ce monde.

LA bouteille ultime :

« De battre mon coeur a cessé » Côtes du Roussillon Village 2010 Hervé Bizeul. pour olivier mercier sans autre commentaire.

« La Landonne 1998 » d’E. GUIGAL  pour Antoon « La retro-olfaction me fait penser que ce vin est bien comme les individus de son terroir. »

Ciel liquide de Jean-philippe Padié pour Franck Kukuc « Je suis mort et je suis vivant dans toutes choses, dans les rires, les pleurs. Dans « ces petits riens qui sont à peu près tout  »

Château Suduiraut 1962 pour Laurent Baraou : »(mon année de naissance), parce que j’en ai déjà bues quelques quilles, qu’il en reste dans la cave car mon grand-père maternel en avait achetées suffisamment suite à ma naissance ; surtout parce que si finalement je survis une ou deux fois, il en restera pour la prochaine alerte. »

Moulin à Vent « Dernier souffle » de Richard Rottiers pour Bertrand Joinville

LES vivants

Théophile Milan du domaine Milan : « Mais ce que je veux dire par la, c est que, malgré tous les défauts qu’on peut accorder à ce genre de vins, ce sont les seuls qui, à mon sens, arrivent le mieux a restituer l’énergie de la terre, et celle du vigneron qui l’a fait. »

Philippe Rapiteau sur la pipette : « Clic!… Le bruit du décapsuleur, près de mon oreille, me fait sursauter et me sort de ce rêve étrange, venu d’ailleurs!. »

LE Sauve qui peut

Michel Smith sur pour le vin : « Ce n’est pas un Vendredi 13, mais c’est pourtant ce dernier vendredi de Novembre que j’ai choisi de mettre les voiles. Pourvu que l’Airbus ne se crache pas demain au dessus de la Mauritanie, c’est tout ce que je demande ! Quant à la bouteille d’œillades, elle est dans la valise… »

LES positives

Sylvie Cadiot sur facebook : « Alors que les enterrements, c’est autre chose. Surtout lorsqu’il s’agit du sien. Déjà, on ne l’avait pas programmée cette assemblée d’amis qui viennent juste pour toi. C’était une surprise !  »

LES belges… insatiables

Patrick Bottcher sur Alsacemaniac :  « Tout cela pour dire que la passion va souvent avec le mort, à la fois dernier tango ou dernière cène, enfin plutôt Grande Bouffe… pourvu qu’il y ait l’ivresse.  »

LES gourmandes
Nathalie Merceron sur Saveur Passion « Et tout goûter, comme on goûterait tous les plaisirs avant de tirer sa révérence. On étalerait les bouteilles comme autant d’amis à saluer une dernière fois, on les partagerait pour tisser un voile vineux entre nous, nous y enserrant les uns contre les autres, comme pour ne laisser aucun vide entre nous. Plus aucun. »

Véro sur Mas Coris : « Habituellement,  j’ai le vin gai, mais imaginer sa propre mort, c’est surtout imaginer les gens que l’on aime dans la tristesse et c’est pour moi la partie la plus difficile, j’aime tellement rendre les gens heureux ! »

Anne Graindorge sur anne graindorge  « Je vous livre ma vie dans une goutte d’eau, mon eau dans une goutte de vie, une eau de raisin fermenté, un vin qui vit, je me livre à vous dans une goutte d’or. »

LES premières fois

Sandrine Goeyvaerts sur La Pinardothek « Faire un pari avec la Faucheuse: offre-moi un pinard qui me transporte, qui m’émeuve, comme aucun autre ne pourra jamais le faire et alors je veux bien être à toi. »

LES monte au ciel vite vite

Dominique de Gouges, « Pleinement rassasiés, mes chiens et moi reprenons la route. Que m’a donc servi cet ange? Du Pico? Du Grossot? Peu importe, nous sommes au Paradis!  »

LES même pas peur :

Antonin Iommi-Amunategui dans le Vindicateur « C’est difficile, le vin ultime. Parce que choisir, c’est renoncer. Et, en l’occurrence, renoncer à des dizaines, à des centaines de vin qui seraient sûrement à la hauteur de cette dernière heure… Comment faire ? Se livrer à la magie blanche la plus obscène, je vois que ça. »

LE Moi d’abord

Monsieur Berthomeau sur Berthomeau : « Comme je les aime tant vous ferez donc péter les couleurs et, même si je ne pourrai sécher les torrents de pleurs des éplorées lorsqu’elles redescendront du cimetière, il faudra que vous me fassiez fête, en faisant péter aussi les bouchons pour faire honneur au cochon. »

LE Décharné

Christian Bétourné sur Littinéraires Viniques « Achille tressaille, quand au premier nez, le fumet puissant du gibier corrompu le renvoie à sa dépouille. Mais cela ne dure pas.  »

LES poêtes :

Une épitaphe par Judith sur The Drinkin Scenario « Mon dernier vin, je veux qu’il soit aimé. C’est tout. »

Un texte de Robert Desnos par Marie Lottin « La dernière goutte de vin s’allume au fond du verre où vient d’apparaître un château.  »

L’Etranger :

Christian Schiller sur Schiller Wine As far as I am concerned, a Fête du Bordeaux with good food and lots of Bordeaux wines would be a perfect venu for exiting this world.

LE Moi j’évite le sujet :

Vincent Pousson sur Idées liquides et solides « Plutôt que le dernier, en Espagne, on dit l’avant-dernier, el penúltimo, c’est ainsi. Donc, avant que « trop d’expo ne tue le caviste’, mon penúltimo, il peut venir de plein de terroirs de France et de Navarre, mais ce qui me ferait plaisir, par dessus tout, c’est que cette petite bouteille ait été achetée chez le type de la petite boutique, au coin de la rue. »

L’EN haut de l’ebuzzing

Olivier Grosjean dans Le Blog d’Olif : « Paré pour l’effroi du néant, dans l’espoir d’une réincarnation. Pourvu que ce ne soit pas en bon vivant … »

Le Christic

Eric Leblanc sur Le ptit blanc sans col avec « S’en suivrait une discussion avec Jésus, déconneur devant l’éternel, élu meilleur sommelier de l’au-delà à plusieurs reprises : – « Tenez, goûtez-moi ça… C’est mon sang… Nan, j’déconne !… »

Les RIGolos :

Le Bicéphale Buveur  avec son Petit Ours Brun » Côtes-du-Rhône 2010 de Matthieu Barret :  « N’empêche, à la vue de l’étiquette du « Petit Ours Brun », ma mère a failli me reconnaitre. »

Le Doc Adn sur Escapades : « Son petit-neveu Donovan Big John a tenté de reprendre le flambeau, mais a rapidement décrédibilisé le blog historique, en s’associant avec le groupe Castel lors du lancement d’un vin « bio », selon les critères de la 115 ème réforme du cahier des charges européen du vin biologique…  »

L’Emotion :

Monsieur Septime sur Mistelle : « Vin « vivant » ou pas, buvable ou pas. Quelle importance ? L’important est le partage ; sa peine, des souvenirs et l’espérance car la mort se doit d’être une renaissance. »

Catherine Champeaux sur Une femme des Vins « Puis je regarderai, L’oasis à l’horizon, Qui tremble qui se devine, Qui finit par sombrer, Et dans l’odeur des fleurs, Qui bientôt s’éteindra, Je sais que j’aurai peur, Une dernière fois. »

Iris sur Lisson : « et dans cette communion pendant 3 jours, il y a un peu de ce sang, qui ne coule plus dans son corps, qui se mêle au notre, à cette sève chaude de nos vies »

Le vin des cousins avec ce mot « Pére du Clown Patatapon quand les légalistes de l’AOC ne lui avait laissé que les VDF pour s’exprimer, metteur au point des pets’ Nats’, et défenseur du pineau d’Aunis, Christian qui s’était fortement fait pincer par un « crabe » a finalement tirer sa révérence pendant ses dernières vendanges dans un accident de tracteur près de Néron, son village. »

Et pour finir LEBaron sur ShowViniste « Cependant, si le temps me l’accorde, j’aimerai pouvoir laisser aussi quelques breuvages de mon cru, un seul vin me suffirait, un saint sot, ça m’irait bien.  »

Merci à tous, si j’ai oublié un billet, prévenez-moi.

 

 

 

o temps suspend ton vol
VdV 51, le vin est un témoin du temps, un passeur du vivant

Le vin jusqu’au bout d’un souffle, sans soufre ou si peu, comme un remède à cet ennui mortel, revenir au point de départ, le néant.

Le vin jusqu’à la lie, non filtré, non collé, un pur jus de vie pour s’enivrer comme on tombe amoureux, par légèreté ou par passion.
J’ai dans mon verre le sang d’une vigne qui ne veut pas mourir, qui respire autant qu’elle parfume l’air. Elle tapisse toujours le sol, vivace, ligneuse et apporte au paysage une diversité de couleurs au rythme inusable des saisons.

Dans ma cave, les bouteilles semblent alignées comme des urnes funéraires ou de petits cercueils. Ce sera un lieu de fouille pour les générations qui résisteront aux prophéties comme aux atteintes à l’authenticité.

o temps suspend ton vol
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Mais alors, bien au-delà de ma propre mort, que sera le vin ? Que sera ce mode de vie basé sur l’échange, la diversité, l’altérité ?

A cette question je ne peux répondre. Déjà, je n’ai aucune idée du jour d’avant, d’avant ma mort je veux dire. Il m’est, je crois, impossible d’imaginer ma propre fin et d’en entreprendre un funeste compte à rebours. L’humour serait le seul moyen.

Néanmoins, le jour d’après, je le vois mieux. C’est certain, il sera sans moi.
Je n’aurai eu aucune trace ou si peu, quelques écrits, quelques ersatz  numériques sous forme de photos, de textes, une vie digitale perdue dans une masse impensable d’autres vies.
Cependant, si le temps me l’accorde, j’aimerai pouvoir laisser aussi quelques breuvages de mon cru, un seul vin me suffirait, un saint sot, ça m’irait bien. Je dis bien un vin fait de mes mains. Un vin qui viendrait d’une vigne que j’aurais entrepris(e) de dompter en me jetant à corps perdu sur une terre adoptée. Un vin qui sentirait bon le fruit. Un vin que mes enfants aimeraient partager pour se souvenir de leur enfance, de leur père adoré, cet être lunaire qui n’a fait qu’apparaître par éclipse dans ce monde ensoleillé. Ils seraient encore dans cette complicité que j’essaye de cultiver avec eux, se rappelant du confort de l’innocence d’avoir été enfant, quand moi leur père je les abritais.
Oui c’est çà ! Je veux un vin qui témoigne, qui soit la vie, qui enchante et qui séduit, un vin qui s’ouvre si on lui en laisse le temps, un vin qui donne soif, qui donne envie comme les cinsaults d’Emile Heredia, comme les gamay de chez Marcel Lapierre et le Ploussard de Monteiller d’Evelyne et Pascal Clairet.

Côté musique, pour finir, il y a une chanson de Jacques Brel qui répondra davantage à la question du jour d’avant :

Hendricus Lincoln Siliakus : australien terroiriste

Lincoln Siliakus Vinosolex.com

Bon allez, amusons-nous un peu avec ce cher vieil Lincoln qui prolonge son séjour dans la cité Marseillaise.

Quelqu’un sait-il la raison de son installation en France à Sablet ?
Serait-ce une idée d’australien typique (et non d’australopithèque ) ou plutôt quelque chose de bien plus profond, plus personnel ?

J’ai cru comprendre, parce qu’avec son accent et ses tournures de phrases il m’arrive de ne pas tout saisir de sa conversation et de son humour anglo-saxon, qu’il avait ressenti comme une envie de gouter à la diversité des choses. L’Australie et plus généralement ce monde anglo-saxon, serait-il un univers trop lisse, trop certain, trop homogène ?
Ainsi est-il arrivé en France pour mettre au point sa quête de terroir(s) originale, chevauchant un improbable Solex (symbole à ses yeux d’un art de vivre à la française), armé de son fameux chapeau de chasseur de crocodile, le protégeant, à la gauloise, d’un ciel qui pourrait bien lui tomber sur la tête.
Des drôles d’idées comme celles là… il en a plusieurs.

On ne peut qu’adhérer : Derrière chaque vin, se cache (quand il est timide) un vigneron, un homme ou une femme, avec sous ses pieds, un même sol pourrait-on croire. Et pourtant, km après km, Lincoln ne cessant de demander : « et le terrouare, c’est quoi pour vous ? », la diversité s’imposa ! Quel luxe nous avons de ne pas toujours ressembler à son voisin, quel atout majeur nous avons, de d’abord demander « pourquoi » quand on nous demande quelque chose, de savoir dire « non » et pas toujours « oui ».

Sacré caractère de Français, foi de ShowViniste ! Un conseil lisez et relisez son blog : http://vinosolex.com

Vinosolex.com
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Vendredi du vin politique, soyons le tribun d’un vin sans parti

Le vin serait politique ? Il devrait être d’un camp ! On nous demande même de choisir, de militer pour un vin qui serait candidat ! Un vendredi du vin bigarré et mal barré ! Il me semble que l’on se « morandinise », à s’inventer ainsi de tels sujets. Il s’agit certainement d’être futile, léger, d’avoir un brin d’humour. Apparemment, en ce moment j’en manque un peu.

Comme le vin est pluriel, beaucoup s’amuse à le mettre dans ses petites chapelles, ses propres étroitesses d’esprit. Comme il est alors difficile de l’ouvrir pour que chacun s’enivre.
De droite ou de gauche, je m’en moque, il faudrait déjà qu’il est un centre et que j’ai moi-même un axe sur lequel me repérer et baser mes envies ou mes jugements sur un socle solide de certitude ! Quelle drôle d’idée que d’être certain de  son être !

Non, je ne souhaite ni candidat, ni combat, ni parti ! Le vin est mon sang quand je marche dans la vigne ! Un vigneron est un homme dont je me fous de savoir si ses coteaux penchent plutôt à droite ou plutôt à gauche, une vigneronne est une femme qui m’ouvre sa porte sans me demander ni mes papiers, ni ma couleur politique !

Pour nous détendre, au passage, ce petit texte trouvé sur le net, ça en amusera quelques uns d’entre vous :

En 2012, faut pas que Sarkommence ! Mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.
Pas Lepen de rêver, surtout ne Mélanchons pas tout, sinon c’est la Bayroute annoncée !
Eva être Joly l’année 2012…

Remy Bousquet, humour et caricatures au cellier des princes en Chateauneuf du Pape
Remy Bousquet
Remy Bousquet

Le vernissage de l’exposition de Rémy Bousquet aura lieu le vendredi 8 avril à 17h. Sinon, cette exposition est visible au cellier des princes du 8 avril au 30 juin à Châteauneuf du Pape, 758 Route d’Orange, 84350 COURTHEZON.

remy boursquet
remy boursquet

Plus d’infos sur www.cellierdesprinces.fr

Sur le site, on peut lire :  » En découvrant les dessins de Rémy, on est immédiatement frappé par son humour.Rémy Bousquet insuffle toute son énergie dans sa passion : l’illustration. Un choix militant et engagé : « Notre société de consommation diabolise le vin alors que ce n’est pas l’alcool qui est mauvais mais les gens irresponsables. » Et le voici qui défend donc haut et fort les bons crus du Grand Sud et les valeurs rurales. Au point d’ouvrir, à contre-courant de l’ambiance morose, une galerie d’art dans sa ville rose, Montauban. Au Passage 17 de la Place nationale, le créateur présente ses œuvres et dérivés (carte postale, tablier de sommelier, tee-shirt, etc.) avec les créations signées par ses deux acolytes : un tourneur de bois et un encadreur, qui croient, comme lui, à « la culture du geste et du savoir-faire ».Avec son regard rieur et ses dessins faussement naïfs, Rémy enchante les amateurs de vin comme de peinture. »

remy bousquet
remy bousquet
remy bousquet
remy bousquet

Caveau de vente ouvert 7/7 8h-12h30/13h30-18h30 du lundi au samedi,de 8h30-12h30/14h-18h les dimanches et jours fériés.

Carnaval 2011 à Pézenas, sans Molière il s’enracine !

Qué fada ces Piscénois !

Ils font la fête, le Carnaval ! C’est pendant la période creuse côté tourisme, tandis que le froid de l’hiver, petit à petit , nous a recroquevillé dans nos intérieurs, que le carnaval vient nous réveiller !Sortez de chez vous, la vie envahit les rues !Le message officiel le dit bien :

Passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie, les fêtes de Carnaval signalent le renouveau de la nature, le réveil de la terre dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Le masque de l’hypocrisie tombe place à la satire et à l’humour ! Mais avant que la sève ne remonte, le monde doit retourner au chaos primordial pour se ressourcer. Et c’est ainsi que naît le Carnaval…

Le programme se termine sur le Carnaval, le jour de mardi gras; La veille, Lundi 7 mars, on en profite aussi pour le Charivari des Fadas avec le Tamarou, un nouvel animal, copie du poulain peut-être, on aura le feu aux fesses c’est certain !!!

carnaval Pézenas 2011

Un reportage de TF1 l’année dernière à propos du charivari des fadas :

Les Vendredis du Vin, des litres et des lettres

Des lettres, des lettres…des litres j’en ai plein ! enfin des 3/4 de litres surtout, dans ma cave. Ah comme je les adore ces petites choses qui attendent sagement que je vienne les choisir, parfois au hasard, pressé par le temps, souvent avec méthode, je passe devant chacune d’elles, je relis toutes les étiquettes, en cherchant celle qui va me plaire à cet instant. Un peu comme si je me faisais mon rayon vin de supermarché mais qu’avec des bouteilles quasi introuvables !

Oui bon, des litres et des lettres, quel thème, page blanche à noircir, écran vide, une torture, pas sûr, un défi, c’est certain, une excitation de voir les mots s’enfilaient avec ce sens qui roule à la lecture.

J’avais envie, c’est cool les envies, surtout quand on les assouvies, et par principe, mon conseil, avoir des envies envisageables, ca évite la frustration et ca donne confiance en la vie. Alors oui, j’avais envie de me faire un abécédaire des vignerons, ceux de mes rencontres pour lesquelles ce blog vient d’obtenir un prix au Wine Blog Trophy.

Aurai-je le temps d’aller de a jusqu’à z ?

A comme Azam. Un seigneur en terroir de Limoux, à Roquetaillade, sur son domaine des Hautes Terres ! Une rencontre forte, dans le froid d’un hivers, dans la confiance de sa cave et sa patiente à m’expliquer comment fait-on du crémant !

B comme Patrick Baudoin, découvert sur Millésime Bio il y a 3 jours. Ces vins sont un délice et il me parait de nature à vous parler pendant des heures d’un tas de choses passionnantes.

C comme Clavel, père et fils, de l’authentique me semble-t-il, beaucoup d’humour, de finesse et de la sincérité.

D comme Defaix, à Chablis, de quoi boire, manger et dormir, en une seule adresse !

E comme Emile Hérédia, du bon entre Loire et Languedoc du dimanche, un nomade de la vigne qui connait tout du café !

F comme Fusionnels, un couple mixte, France et Australie, pour concevoir un Faugères de toute beauté et une cave incroyable !

I comme Ivo Ferreira, du talent et de l’énergie pour des vins fantastiques.

J comme Jorel, blottit à Saint Paul de Fenouillet, les pieds dans le schiste et la cave enterrée dans le village.

M comme Mas Conscience, un cas, une prise etc…

L comme Lapierre, qu’est-ce que j’adore ça, ce raisin gaulois. Vas-y Matthieu, c’est top !

P comme Tire-Pé, le château Bordelais mené par david Barrault et sa cuvée Malbec !

R comme Reder, que du blanc et du grigri, qui se tient bien droit, un peu au-dessus de Cournonterral.

S comme Sorga, le domaine d’anthony Tortul, généreux, force de la jeunesse.

T comme Turner-Pageot, un biodynamiste heureux, qui sent bon la lavande à gabian.

W comme Picaros Wine, un tube ! une cuvée typée Languedoc ensoleillé à surveiller de près.

Z comme Catherine Bernard parce que Zut le C et B sont déjà pris et pourtant z’est tellement délicieux zes vins !

Y’en a d’autres, je continuerai … a suivre

The outsiders, des vignerons en Languedoc Roussillon mais venus d’ailleurs

Vignerons Outsiders

Ils ont bien changé les vignerons. Les voiçi tout en fluo, quasi comics, aux pouvoirs magiques, qui transforment l’eau en vin…In english, (parce que faut pas déconner quand même, les french vignerons c’est pas leur genre de jouer au comique ;-), le discours officiel donne ça : » A group of visionaries making wine in the southern French region of Languedoc-Roussillon. We come from elsewhere, bring an outsider’s perspective and thus… do things a little differently. »Ils viennent d’ailleurs………. on se demande d’où ? d’autres parts que d’en France semble-t-il ! Des expatriés de la vigne qui ont fait le choix du terrouare à la française. Y’en a qui aime. D’autres qui jalousent.
On peut se dire qu’ils apportent une nouvelle énergie, un brin d’exotisme, un accent, de l’humour souvent et beaucoup d’attachement.

A vous de les découvrir, à votre rythme :

Château d’Anglès www.chateaudangles.com

Château de Combebelle www.combebelle.com

Château Rives-Blanques www.rives-blanques.com

Domaine de Calet www.domaine-de-calet.com

Domaine Cébène www.cebene.fr

Domaine Jones www.domainejones.com

Domaine Treloar www.domainetreloar.com

Domaine Sainte Rose www.domaine-sainte-rose.com

Domaine Vella Frontera www.vellafrontera.com

Mas des Dames www.masdesdames.fr

O’Vineyards www.ovineyards.com