Le vin, vraiment bon pour la santé ? un service public en direct sur France Inter avec isabelle giordano

France Inter le débat

Le thème de l’émission de radio d’Isabelle Giordano sur France Inter, demain mardi 21 Septembre 2010 de 10h06 à 11h00 :

Le vin, vraiment bon pour la santé ?

avec :Jacques DUPONT, journaliste au Point Spécial vin , auteur de « Choses bues » aux Ed.GrassetDenis SAVEROT, directeur de la rédaction de la revue « Vin de France », auteur de « In vino satanas » aux Ed. Albin MichelLaurent BARAOU, petit caviste co auteur avec Monsieur Septime de « La face cachée du vin » François Bourin éditeur

Un service public en direct, une parole libre très certainement et une belle opposition en perspective. Mais lequel de ces « vinologues » va faire craquer Isabelle Giordano ? Laurent Baraou va-t-il faire son numéro de charme habituel ? Ne sera-t-il pas bloquer par l’enjeu et la question cruciale ?

Morandini sort un scoop, une nouvelle télé vin sur le net

C’est repris par la sphere du net, plutôt côté télé que vin pour l’instant. Ce serait le journaliste et présentateur de TF1 Jacques Legros qui en serait l’initiateur, lui qui habite au milieu des vignes.Comme quoi ca donne des idées à des tas de gens en ce moment, la vigne et le vin !Le scoop est encore plus fort puisque cette télé du net serait prête dès fin Juin sur www.vigneetvin.tv avec en programmation déjà plusieurs reportages et la possibilité de commander en ligne. Génial !Sur le site pour l’instant, nous n’avons droit qu’à une image fixe :logo_vigneetvinEn cherchant sur le net, vous tomberez aussi sur l’adresse www.vigneetvin.com. Mais semble-t-il sans rapport. C’est génant tout de même pour un projet d’envergure d’avoir une adresse url quasi identique en dehors du .tv !!!J’espère que Vincent Durant, créateur du site et d’ateliers oenologiques est au courant parce que son audience risque de fortement augmenter !En cadeau, une petite vidéo de présentation :[vimeo 8748122]

Vinexpo : Salon In, Salon Off : Le marché du vin a 2 visages à Bordeaux

 

stand diva vinexpo bordeaux 2009

Les 5 jours du salon de Vinexpo Bordeaux viennent de passer. La fièvre est montée jusqu’au dernier jours, entre acheteurs sur le tard, chineurs de bouteilles pleines sur stands vides et exposants fatigués, nerveux, heureux, pressés, compressés, décompressant.
Ceux qui avaient préparés Vinexpo se déclarent très satisfaisait du salon. Les autres semblent moins enjoués. Mais d’une manière générale, le marché mondial est soutenu, dynamique, actif et la morosité « crisienne » me semble davantage perdurer dans les papiers de certains journalistes que dans les propos des différents exposants. A croire que certains ne sont venus que le Dimanche, premier jour de salon, jour creux par excellence, croisant par inadvertance la fête des pères et la fête du fleuve.

La rançon de la gloire pour Vinexpo

bernard magrez chateau pape clément vinexpo bordeaux 2009La multitude des salons Off, leur récurrence et la taille de certains, amènent vraiment à se demander si ce n’est pas devenu une conformité voir même une obligation finalement. Sans Off, le In ne serait pas un succès. A tel point que Le Off en devient Officiel…
Au-delà de ce simple constat, cette tendance des salons off signe fortement ce que l’on ressent à Vinexpo. Il y a deux marchés du vin. Il y a celui de l’opulence, du luxe, des grands noms, leur cortège de stands imposants, d’hôtesses tirées à quatre épingles, de tapis rouge, d’invitations privées, de membre du club avec carte dorée accrochée à la boutonnière de la veste de costard, et ce bruit d’hélicoptères ,allant et venant, au-dessus du lac où les plus fortunés, certainement, se payent chacun une vue sur le monde. Les chinois, acheteurs, importateurs, animent le marché. Les pays de l’Europe du Nord confortent eux-aussi leur bonne santé et leur soif.
Alors dans ce fast, cet optimisme de rigueur ou de fait, les bouts de salon paraissent, en effet, déprimés, atones, vides, à l’image de ce hall 2, séparé physiquement du hall 1, principal moteur du salon, par un stand-restaurant-bar du CIVB. On pourrait même se dire que passer de l’un à l’autre de ces 2 halls, signifiait un véritable changement de référence, en traversant, en toute innocence, la blanche vertu du Bordelais.
Que trouvait-on dans ce hall 2 ? Des vignerons hébergés à plusieurs sur des stands fédérateurs. Et comme par hasard, ceux du Languedoc, du Roussillon, des Espagnols, quelques Italiens mais aussi ceux des appellations moins prestigieuses du Bordeaux. Bien dommage d’y retrouver, au fond, le stand d’Anne de Joyeuse et celui du Prieuré Saint Jean de Bébian.

Le salon a deux vitesses…

Le succès des Off, attirant une clientèle plus motivée et en adéquation avec le thème du off, entraînera certainement encore plus de mouvements dissidents de la sorte à l’avenir Il faut bien se démarquer, faire son évènement à soi plutôt que se retrouver noyé dans la grand messe du In. Ca se comprend. On y retrouve ainsi différents groupes, associations, syndicats, appellations. Voyez par vous-même l’éclectisme :
Les femmes vignes Rhône et les femmes de vin, L’Expression des Vignerons Bio d’Aquitaine, les blogeurs vignerons, Hauts les Vins, Contains sulfites…mais pas trop au chateau Tire Pé, Vignerons Sans artifices au Château Moulin Pey-Labrie, Les Gens de Métiers, Fair Wind Wine, et bien d’autres en additionnant les soirées.

De la grippe A… la crise

Vous lirez encore après ça que le marché est morose… que la crise pèse…que la grippe « A » rajoute au catastrophisme. Et pourtant, j’entends encore ce commercial export d’une grande cave coopérative de Bourgogne me dire tout souriant « on a une progression des ventes au-delà de nos espérances ». Et ce domaine à Cheverny, ravi de son premier Vinexpo, au sein du stand du Val de Loire, me confier que si « Dimanche tout le monde a eu très peur, le reste de la semaine s’est déroulée à merveille. »

Manifeste pour la défense des AOC, le droit à la diversité et l’expression du terroir

MANIFESTE 

A VOUS TOUS AMATEURS  ET PROFESSIONNELS  DU VIN

 

                L’application de la nouvelle réforme des AOC, telle qu’elle est menée actuellement, menace la diversité d’expression de nos terroirs au sein des AOC. Nous allons vers une standardisation du goût et l’uniformisation de nos produits.

            Il est grand temps de réagir, il y a urgence.

Qui a droit aux AOC ?

Sommes-nous menacés de disparition ?

            Nous avons décidé de fonder un collectif pour la défense des AOC, auquel nous vous demandons de vous rallier.

            On demande le droit à la diversité et à l’expression du terroir, en respectant le travail et le choix de chacun, du moment qu’il respecte le cahier des charges.

            Vous tous, amateurs, buveurs, cavistes, restaurateurs, importateurs, vignerons, négociants, ODG……………………………….. êtes concernés

            Un forum sera organisé dans un premier temps au C.I.D de Deauville, lors du salon de la DIV’Bouteille, le lundi 23 février à l’heure du déjeuner, suivi d’une réunion avec la presse, le mardi matin, dans ce même lieu, à 8 H 45 mn.

            Nous voulons les informer des difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, pour exercer notre métier, principalement le formatage par la dégustation d’agrément.

            Nous comptons sur vous tous pour envoyer ce manifeste à toute personne pouvant nous soutenir, ainsi que pour mobiliser et informer les journalistes français et étrangers.

            Pour nous aider à défendre notre cause à tous, nous avons besoin de votre soutien. Merci de rejoindre notre collectif en nous faisant parvenir le bulletin ci-joint avant le 15 février. Il prouvera devant la presse que nous sommes nombreux à être concernés.

            Suite à la Div’Bouteille, nous vous informerons de la suite des évènements.   

            Ce n’est qu’un début. Merci pour votre soutien.

                                                                                                Les représentants du collectif

___________________________________________________________________________________________

NOM et Prénom :

Adresse :

Profession :

Adresse e-mail :

Téléphonne :                                                   Fax :

soutient le collectif pour la défense et la diversité dans nos AOC et souhaite recevoir les informations de la conférence du 24 février pour m’engager, par la suite, à en devenir adhérent.

                                                                                                                                    Signature

A renvoyer par mail (en réponse expéditeur), par fax ou par courrier à :

Marie LAPIERRE, Les Chênes, 69910 VILLIE MORGON (06.16.01.94.93) FAX : 04.74.66.42.83

Manifeste pour la défense des AOC, le droit à la diversité et l’expression du terroir

MANIFESTE 

A VOUS TOUS AMATEURS  ET PROFESSIONNELS  DU VIN

 

                L’application de la nouvelle réforme des AOC, telle qu’elle est menée actuellement, menace la diversité d’expression de nos terroirs au sein des AOC. Nous allons vers une standardisation du goût et l’uniformisation de nos produits.

            Il est grand temps de réagir, il y a urgence.

Qui a droit aux AOC ?

Sommes-nous menacés de disparition ?

            Nous avons décidé de fonder un collectif pour la défense des AOC, auquel nous vous demandons de vous rallier.

            On demande le droit à la diversité et à l’expression du terroir, en respectant le travail et le choix de chacun, du moment qu’il respecte le cahier des charges.

            Vous tous, amateurs, buveurs, cavistes, restaurateurs, importateurs, vignerons, négociants, ODG……………………………….. êtes concernés

            Un forum sera organisé dans un premier temps au C.I.D de Deauville, lors du salon de la DIV’Bouteille, le lundi 23 février à l’heure du déjeuner, suivi d’une réunion avec la presse, le mardi matin, dans ce même lieu, à 8 H 45 mn.

            Nous voulons les informer des difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, pour exercer notre métier, principalement le formatage par la dégustation d’agrément.

            Nous comptons sur vous tous pour envoyer ce manifeste à toute personne pouvant nous soutenir, ainsi que pour mobiliser et informer les journalistes français et étrangers.

            Pour nous aider à défendre notre cause à tous, nous avons besoin de votre soutien. Merci de rejoindre notre collectif en nous faisant parvenir le bulletin ci-joint avant le 15 février. Il prouvera devant la presse que nous sommes nombreux à être concernés.

            Suite à la Div’Bouteille, nous vous informerons de la suite des évènements.   

            Ce n’est qu’un début. Merci pour votre soutien.

                                                                                                Les représentants du collectif

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NOM et Prénom :

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Profession :

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Téléphonne :                                                   Fax :

soutient le collectif pour la défense et la diversité dans nos AOC et souhaite recevoir les informations de la conférence du 24 février pour m’engager, par la suite, à en devenir adhérent.

                                                                                                                                    Signature

A renvoyer par mail (en réponse expéditeur), par fax ou par courrier à :

Marie LAPIERRE, Les Chênes, 69910 VILLIE MORGON (06.16.01.94.93) FAX : 04.74.66.42.83

La vente de vin en Angleterre par Tim Aktin

Tim Aktin, journaliste anglais spécialisé dans le vin et expert en dégustation, vient de publier ces trophées du vin sur le site internet guardian. Pour mémo, Tim Aktin est président du concours « Top 100 Vin de Pays » organisé par l’ANIVIT*. Ce concours, lancé en 2004, a pour objectif de rassembler les Vins de Pays disponibles sur le marché britannique et de les soumettre à un jury impartial composé de professionnels reconnus, qui après dégustation à l’aveugle et délibération, éliront les 100 meilleurs vins.
Tim a quelques influences sur le marché britannique, sachant qu’il est aussi correspondant pour The Observer et qu’il intervient dans Wine & Spirit, Woman & Home et The economist’s Intelligent Life.

J’aime beaucoup son article dans The Observer du 07 Décembre 2008 dans lequel, avant de nous déclarer ses trophées 2008, il expose brièvement l’évolution de la situation du marché du vin en Angleterre. On sort ainsi de notre vision d’exportateur français. Que dit-il ?
Simplement que faire fortune avec le vin devient impossible ! A la suite de l’augmentation des taxes sur les bouteilles, du dumping des supermarchés low-cost qui introduisent de plus en plus de vins à bas prix, de la faiblesse de la Livre et de l’augmentation des coûts de production, le marché est de plus en plus tendu et quelques sociétés se retrouvent à genoux dans « la merde » (en français dans le texte !).
Il fait remarquer, tout de même, et c’est fort intéressant, que l’introduction de vins à moins de 3 £ la bouteille entraine le marché britannique vers une baisse qualitative ! Et que la pire des conséquences, c’est de voir que les meilleurs producteurs ne viennent plus sur le marché britannique à cause de cette baisse trop importante de leur marge. Ce qui est regrettable aussi pour la diversité de l’offre produit sur le marché.
Vous comprenez pourquoi c’est de plus en plus difficile de se maintenir sur l’Angleterre, que l’on soit producteur de vin Français ou d’un autre pays. Vous comprendrez aussi pourquoi j’ai réagi à cet article publié sur le site du journal Sud Ouest.

Concernant ses trophées, il distingue l’Italie pour la hausse continue de la qualité de ses vins et, bonne nouvelle, ne manque pas de citer également le vignoble du Languedoc-Roussillon !  Il a d’ailleurs remis le prix « Winery of the Year » au Domaine Paul Mas, mes voisins de Pézenas, pour l’excellente gamme de vins et la diversité des cépages en ressortant les 2 cuvées suivantes :
2007 Paul Mas Marselan, Vin de Pays d’Oc (£ 5,49, 13,5%).
2007 La Forge Cabernet Sauvignon, Vin de Pays d’Oc (£7.98, 13.5%).

Un autre vin du Languedoc est également remarqué comme meilleur vin en-dessous de 5£. Il s’agit de La Différence Viognier / Muscat 2007, Vin de Pays d’Oc (£ 4,98, 13%).Si vous le reconnaissez, ce serait bien de l’indiquer dans les commentaires ou de m’envoyer un email. Personnellement, je ne sais pas d’où il vient.

Bien évidemment, son palmarès distingue d’autres vins français et d’autres régions viti-vinicoles dans le monde mais c’est agréable de voir que la région du Languedoc-Roussillon tire vers le haut et se fait remarquer autrement que par des manifestations et autres agitations.

. *ANIVIT : Association Nationale Interprofessionnelle des Vins de Table et des Vins de Pays.

Sudouest.com : les anglais et la consommation de vin

Dimanche 7 Décembre 2008, Sudouest.com, le site internet du fameux journal, annonce dans ses pages économie :

Les anglais n’ont jamais bu aussi peu de vin !

Le journaliste, basé à Londres, se permet quelques raccourcis,soit parce que c’est dimanche, soit parce que c’est la mode, soit la tentation d’un titre accrocheur a été plus forte que tout. Quelle est situation exacte ?

Il explique lui-même que, certes, si il y a une baisse de 0.2% de la consommation en volume, c’est dans un contexte de hausse continue de la consommation de vin depuis 15 ans, passant de 24 à 33% en matière de vente de vin par rapport aux alcools. Les Anglais boivent donc de plus en plus de vin avec, il est vrai, un arrêt très relatif de 0.2% cette année ! Pas de quoi s’alarmer ni de crier aux loups !
Il aurait mieux value expliquer la disparité de la vente de vin, français entre autre, entre les Bordeaux Grands Crus et les autres vins dont notamment les vins de pays et vins de table qui sont sur un terrain hautement concurrentiel des vins du nouveau monde !
Ensuite, il annonce que  si il y a cette baisse, « du jamais vu de mémoire d’homme » (vocabulaire emprunté aux phénomènes naturels extraordinaires), c’est en partie à cause de la crise (mot que l’on se doit d’employer systématiquement dans tous les articles depuis cet été) qui touche le porte-monaie des jeunes ! En effet explique-t-il, « ce sont les vins « bon marché », qui étaient le principal « carburant » du « binge drinking » ». Apparemment, ce journaliste n’a aucune connaissance à propos de la consommation d’alcool chez les jeunes où le vin représente une toute petite part. Il ne doit pas savoir que le binge drinking se réalise avec des spiritueux mélangés à des sodas ou boissons à base de jus de fruit. De plus, en terme d’efficacité et de prix, le vin même bon marché n’est pas bien placé pour se saouler le samedi comme il le dit !

(L’article de SudOuest)

Bernard Magrez : Pas de Cartier pour les journalistes !

Lors de l’inauguration d’une première boutique showroom de ses produits à Paris, Monsieur Bernard Magrez s’est permis d’offrir à une sélection de journalistes un cadeau que ces derniers ont, farouchement ou non, acceptés. Passons le déjeuner offert, les vins etc…, ce cadeau fait polémique au sein de la profession car il a une certaine valeur,…voir deux même !

Une pécuniaire d’abord : 1500 euros le cadeau ! C’est excessif tout de même ! Bon, il est vrai que, parfois, certains, par le passé (le présent aussi) se sont déjà vu offrir des bouteilles en grand format. Des cuvées qui culminent à des prix élevés tout de même. Mais voilà, il y a toujours un fond de justification professionnelle dans ces cas-là. En tant que journalistes spécialisés dans la chose, il faut bien déguster pour se faire une idée. Tout cela est bien naturel et la valeur en soi de la bouteille ne peut être reprochée aux journalistes !

Une deuxième symbolique : 1500 euros pour une montre Cartier de collection. Ca ne vous rappelle pas la polémique sur le cadeau de la montre Rollex !!! Et oui, le royaume de l’argent fait bien les choses. Plus on est puissant et plus on peut renforcer sa puissance !

Je ne reproche rien à ces journalistes qui ont pris la montre pour un cadeau, effectivement. Il y a un système qui tourne autour du pouvoir de l’argent, il fascine, il a ses raisons, ses forces et Monsieur Magrez n’a rien fait d’autres que ce que font beaucoup d’autres dans tous les domaines. D’un côté ceux qui peuvent s’offrir ce qu’ils veulent, de l’autre, ceux qui peuvent se voir offrir ce qu’ils attendent ou ce qui se désire.

Permettez-moi, messieurs, d’être amer car en tant que dirigeant d’une nouvelle société, je me bat justement pour me faire remarquer, pour attirer votre curiosité et votre sympathie, pour tenter d’avoir des papiers dans la presse afin de faire connaitre mon activité. Tout l’enjeu de ma réussite réside dans l’audience que vous pouvez m’apporter, vous, les journalistes. Comment faut-il alors, procéder, messieurs, pour avoir cet avantage, celui de vos faveurs sans en payer le prix ? Qui voudra défendre le petit, faire connaitre tous ceux qui comme moi mettent en avant des vins différents et des vignerons originaux ? Qui voudra donner un autre regard sur ce « nouveau monde du vin » ?

Si un journaliste veut bien me conseiller, il sera le bienvenu.

Ci-dessous la réaction de Monsieur Michel Bettane :

Cher Bernard Magrez,

en tant que président de l’A. P. V. je me dois de vous faire part des interrogations de nombreux membres de notre association lorsqu’ils ont pris connaissance du cadeau que vous avez offert aux journalistes ayant accepté une récente invitation-déjeuner-dégustation de vos vins, en l’occurrence une montre Cartier de collection, d’une valeur largement supérieure à 1500 €.
L’information, largement diffusée dans de nombreux pays étrangers, a beaucoup contribué à jeter le doute sur la profession de journaliste français du vin et a permis à tous ceux qui ont fixé des règles strictes et parfois même infantiles en matière de cadeau d’entreprise de se gargariser de leur indépendance auto-proclamée.
Les journalistes présents à ce déjeuner ont déjà réagi en renvoyant cette montre, en faisant à des associations caritatives des dons comparables à la valeur de celle-ci et vous ont écrit leur réprobation. Je suis convaincu que tout ceci n’était qu’une maladresse de communication et qu’il n’était nullement dans votre intention et encore moins dans votre intérêt et dans vos moyens de corrompre vos invités !
Il serait sans doute bon pour clarifier les rapports à venir entre la presse internationale et vos produits d’envoyer à notre association une lettre clarifiant votre geste et votre pensée sur ce sujet.
Dans cette attente, cher Bernard Magrez, veuillez recevoir l’expression de mes meilleurs sentiments.

Michel Bettane