Picaros Wine : Vin en tube à l’essai du Sud de France

picaros wine languedoc vin de pays d’oc roujan amano

Pays d’Oc ! Celui du soleil qui déjà en Mars réchauffe la terre et fait se presser davantage les retardataires de la taille. Des vignes sont encore chevelues et pourtant le printemps s’annonce !

Ce cher pays d’oc et de soleil qui abrite, depuis peu,  le domaine de Picaros. Nom exotique d’originaire hispanique composé des initiales du prénom de Pierre-Yves Rouillé et de sa femme Caroline Vioche. Il y aussi un peu de référence à leur expérience passée au Chili, terre d’apprentissage du métier.
Et puis Picaros, ça veut dire espiègle en espagnol, ce qui résume bien leur humeur et l’état d’esprit de la famille.

Le vin apparait comme l’enfant ! Premier vin, premier né(z) ! Sur l’étiquette de cette unique cuvée du domaine, 3 mains, à gauche et à droite celle des parents,  en bas celle de l’enfant, tous autour d’une belle grappe rouge !
C’est qu’il y a de la poésie dans le pays d’oc !
Certainement beaucoup d’amour et de créativité, ce côté féminin, stylisé, réfléchi. La cuvée se nomme Amano, c’est à dire « à la main » ! Le message est dense, appuyé, marqué. La volonté de bien naitre !

Les Picaros travaillent en douceur. Ce n’est pas à cause de la chaleur du sud. Plutôt par besoin de caresser. Tiens, goutez de cette phrase trouvée sur la contre-étiquette :
« Vendangés au sécateur, les grains de raisin ont été délicatement séparés de la rafle à la main. Entiers, ils ont fermenté pour une extraction douce d’arômes fruités et de tanins souples. Pressé avec modération, le jus écoulé a été mis en fût de chêne français. »
Dites ! quel vocabulaire soigné pour parler de son travail !
C’est qu’il y a de la douceur dans le pays d’oc !

Le vin promet, un fondu harmonieux du bois, des arômes très nets de fruits rouges, très belle acidité en fin de bouche. Il y en a que 610 bouteilles !

Le tube, c’est pour le faire déguster ! Il n’est pas à vendre. Caroline l’a voulu pour approcher d’une manière originale les cavistes comme les restaurateurs. Plutôt que d’ouvrir une bouteille, le tube diffuse la dose adéquate pour une dégustation professionnelle. C’est pratique, élégant et raffiné : Un véritable tube à essai !
C’est qu’il y a de l’idée dans le pays d’oc !

Picaros Wine est basé à Roujan, près de Pézenas, non loin de Marseillan et du cap d’Agde.

Vin en tube Picaros vin de pays d’oc

Attentat au Domaine de la Baume des Grands Chais de France

La Baume a 2 significations possibles :
en Occitan provençal, elle désigne une grotte ou une habitation troglodyte,
en langue d’Oc, un petit monticule de terre.
On peut ainsi extrapoler que cet endroit, la Baume, désigne un abri où les marchands ambulants de bronze et de verre au Moyen Âge, cachaient leur marchandises.

De nos jours, en lieu et place, c’est à dire entre Béziers et Pézenas, se tient une des réussites des vignobles du Languedoc, le domaine de la Baume qui appartient depuis 2003 aux Grands Chais de France, négociant français, 1er vinificateur privé de France, qui emploie plus de 1400 personnes dans 16 sociétés. (voir article sur la marque JP Chenet)

Il a subi un attentat, dans la nuit du 1 Mars, détruisant une partie des bureaux et de la boutique, signé sur ses murs par les fameuses, bien connues, 4 lettres du CRAV. (Comité Régional d’Action Viticole). Sans mots, sans message, autre que cette violence, il est difficile de comprendre cet attentat. S’attaquer à un des plus beaux domaines de la Région par une telle Action qui n’a rien de Viticole, c’est certainement vouloir demeurer en petit Comité.

Quels sont les résultats d’un tel geste « révolutionnaire » :

Une dégradation matérielle qu’il faudra bien payer et réparer au plus vite.
Une mise sous tension du personnel du domaine (environ 15 personnes)
Une menace adressée aux autres exploitations du même genre dans la région.
Une image en France que le Languedoc n’a pas changé.
Une image à l’internationale que les viticulteurs français s’attaquent à un des domaines qui vend le plus à l’export et notamment en Angleterre. (Voir l’article sur decanter.com)

Pas de résultats positifs à ma connaissance !!! car même si le passage à l’acte peut entrainer à court terme une libération d’un trop plein d’énergie, du fait d’une accumulation de frustrations et de peurs, ceux qui ont fait ça, doivent déjà se dire que les médias n’en ont à peine parlé à la télé, que la presse c’est tous des pourris et que pour se faire entendre il faudra bien recommencer.

Comme l’a dit Frederic Glangetas, le directeur du domaine au journaliste de Decanter.com, « Le CRAV se trompe de cible ! Ils s’attaquent aux personnes avec qui ils devraient être partenaires, ces mêmes qui travaillent à promouvoir les vins du Languedoc, et continuent à propager une image négative de la région ! »

Family friendly apartments in Pezenas, Languedoc

 

In the heart of the historic town of Pezenas a former 18th century convent has been tastefully converted into four holiday apartments for weekly rentals.

facade2_1.jpg jardin_1.jpg piscine2_1.jpg

As you walk through the walled garden the magnificent stone building that greets you gives no hint of what lies within its walls. Pass through the gracious arched, French windows and you’re met my spacious, open plan salons, light and airy and furnished comfortably, with dining tables that seat 6-8, club chairs, leather sofas, and exquisite hand-crafted chandeliers. Fully equipped kitchens, dishwasher, washing machine, microwave, etc, are neatly tucked into the corner. Ground floors also have easy access toilet facilities.

The mezzanine provides a recluse with television, DVD player and radio, there is also a sofa-bed which turns it into an extra bedroom.

On the second floors there are two double bedrooms, each with its own bathroom. They enjoy garden views and adding to their attraction are antique furnishings and large marble fireplaces. With their subtle and unique decors these bedrooms provide a restful atmosphere.

Each apartment opens onto a private sunny terrace featuring a garden table and chairs for outdoor dining. They spill onto a large, Mediterranean garden with palm trees and mature plants and a wood-fence protected swimming pool. The 9×6 metre pool is cleaned by oxygen active elements which eliminate the need for chlorine, and is equipped with a jet stream for the delights of children and teenagers.

The child-friendly features of the apartments make them attractive to families as well as groups of friends seeking to enjoy a holiday together all the while having separate accommodations. These comfortable apartments boast a central location so you can walk to the local bakery, tourist office and the many restaurants in the heart of town.

A wifi network and beach towels are available.

Click here to see more information on official website of couvent des ursulines.

More information about Pezenas, in english on this link.

Domaine d’Aupilhac Désirée et Sylvain Fadat

désirée fadat aupilhac

Je ne vais pas vous faire le jeu de mot trop facile sur le patronyme de Sylvain. Ce serait déplacé. Cet homme a su se bâtir une solide réputation et, à boire, ses vins vous disent combien son travail est bien fait. Il est poussé, là, par plus de 5 générations.

Et puis, ça devient une habitude pour moi, je n’ai eu le droit qu’à un rapide bonjour de Sylvain. Allez savoir pourquoi, j’ai passé la majeure partie du temps en compagnie de Désirée. Faudra-t-il, là encore, résister au doux désir de faire un jeu de mot facile ? Elle a de charmant un bel accent de l’Espagne qui vous enchante lorsqu’elle vous parle des vins du domaine et aussi quand elle vous déclare : « J’aime les choses naturelles, les choses franches ». Belle entrée en matière avant que de déguster les cuvées superbement mises en valeur dans des bouteilles au galbe originale, soulignées par des étiquettes toujours précises et efficaces.

Le domaine se cache dans une des rues principales de Montpeyroux. Un village vigneron, typique du Languedoc, avec ses rangées de maisons vigneronnes et ses grandes bâtisses parsemées, çà et là, entre les vignes ou en plein cœur du village. Le terroir surmonte un plateau, à mi-chemin entre la plaine de l’Hérault et les contreforts des Cévennes et son pic : le Mont Saint Baudille. Plus on avance vers le mont et plus on monte sur des terrasses sur lesquelles les vignes occupent tout l’espace.

Le domaine d’Aupilhac travaille en agriculture biologique certifiée sur 25 ha, même s’il ne l’affiche pas sur les bouteilles.  La démarche a toujours était bio, ici, bien avant le mouvement de mode et maintenant le mouvement de fond. Comme le dit désirée, « on n’est pas statique, on regarde, on change. On s’adapte comme avec La Boda que l’on réalise maintenant en demi-muids. On a trouvé un tonnelier qui travaille exactement comme on veut. Il vient sur place et déguste avec nous à la cave. C’est comme ça que l’on a commencé cette cuvée. Il faut évoluer sinon ce n’est pas marrant ! » Et puis d’ajouter « nous ce que l’on veut c’est restituer le terroir, que la personne qui déguste nos vins se dise, tiens c’est fruité, c’est cerise, c’est du Montpeyroux. Voilà c’est ça le terroir ».Alors à la dégustation, on découvre en effet tout ce travail sur la fraîcheur des vins, ce rendu très fin et gourmand, soit avec des vieilles vignes de carignan dont on prend soin du sol par des labours réguliers pour que les racines plongent en profondeur vers la minéralité, soit avec des vignes plus jeunes mais plus en altitude et moins exposées au soleil comme pour les Cocalières.Tout est fait au naturel, pas d’engrais, pas de pesticides, une vinification avec des levures de la vigne, le tout dans un chai enterré rempli de vieux foudres et de barriques, plus ou moins jeunes.

La Boda s’apprécie après quelques années d’attente quand les tannins se sont fondus. La Boda, qui veut dire mariage, noces, en espagnole, c’est l’union de deux terroirs, celui des terrasses perchées de la Cocalières et celui du village et de ses très vieilles vignes. L’habillage même de la bouteille illustre cette volonté de mixité. : la bague avec les deux couleurs et l’étiquette avec en haut le logo des cuvées d’Aupilhac et plus bas le logo des cocalières. Désirée ne me l’a pas dit mais j’ai pensé évidemment que ce pouvait être aussi la cuvée de leur union à tous les deux, comme une preuve d’amour dans un élan de travail.

Domaine d’Aupilhac Désirée et Sylvain Fadat

 

désirée fadat aupilhac

Je ne vais pas vous faire le jeu de mot trop facile sur le patronyme de Sylvain. Ce serait déplacé. Cet homme a su se bâtir une solide réputation et, à boire, ses vins vous disent combien son travail est bien fait. Il est poussé, là, par plus de 5 générations.

Et puis, ça devient une habitude pour moi, je n’ai eu le droit qu’à un rapide bonjour de Sylvain. Allez savoir pourquoi, j’ai passé la majeure partie du temps en compagnie de Désirée. Faudra-t-il, là encore, résister au doux désir de faire un jeu de mot facile ? Elle a de charmant un bel accent de l’Espagne qui vous enchante lorsqu’elle vous parle des vins du domaine et aussi quand elle vous déclare : « J’aime les choses naturelles, les choses franches ». Belle entrée en matière avant que de déguster les cuvées superbement mises en valeur dans des bouteilles au galbe originale, soulignées par des étiquettes toujours précises et efficaces.

Le domaine se cache dans une des rues principales de Montpeyroux. Un village vigneron, typique du Languedoc, avec ses rangées de maisons vigneronnes et ses grandes bâtisses parsemées, çà et là, entre les vignes ou en plein cœur du village. Le terroir surmonte un plateau, à mi-chemin entre la plaine de l’Hérault et les contreforts des Cévennes et son pic : le Mont Saint Baudille. Plus on avance vers le mont et plus on monte sur des terrasses sur lesquelles les vignes occupent tout l’espace.

Le domaine d’Aupilhac travaille en agriculture biologique certifiée sur 25 ha, même s’il ne l’affiche pas sur les bouteilles.  La démarche a toujours était bio, ici, bien avant le mouvement de mode et maintenant le mouvement de fond. Comme le dit désirée, « on n’est pas statique, on regarde, on change. On s’adapte comme avec La Boda que l’on réalise maintenant en demi-muids. On a trouvé un tonnelier qui travaille exactement comme on veut. Il vient sur place et déguste avec nous à la cave. C’est comme ça que l’on a commencé cette cuvée. Il faut évoluer sinon ce n’est pas marrant ! » Et puis d’ajouter « nous ce que l’on veut c’est restituer le terroir, que la personne qui déguste nos vins se dise, tiens c’est fruité, c’est cerise, c’est du Montpeyroux. Voilà c’est ça le terroir ».
Alors à la dégustation, on découvre en effet tout ce travail sur la fraîcheur des vins, ce rendu très fin et gourmand, soit avec des vieilles vignes de carignan dont on prend soin du sol par des labours réguliers pour que les racines plongent en profondeur vers la minéralité, soit avec des vignes plus jeunes mais plus en altitude et moins exposées au soleil comme pour les Cocalières.
Tout est fait au naturel, pas d’engrais, pas de pesticides, une vinification avec des levures de la vigne, le tout dans un chai enterré rempli de vieux foudres et de barriques, plus ou moins jeunes.

La Boda s’apprécie après quelques années d’attente quand les tannins se sont fondus. La Boda, qui veut dire mariage, noces, en espagnole, c’est l’union de deux terroirs, celui des terrasses perchées de la Cocalières et celui du village et de ses très vieilles vignes. L’habillage même de la bouteille illustre cette volonté de mixité. : la bague avec les deux couleurs et l’étiquette avec en haut le logo des cuvées d’Aupilhac et plus bas le logo des cocalières. Désirée ne me l’a pas dit mais j’ai pensé évidemment que ce pouvait être aussi la cuvée de leur union à tous les deux, comme une preuve d’amour dans un élan de travail.

 


La Boda sur Showvin.com

Le fameux domaine du Languedoc, le prieuré saint jean de bébian racheté par un milliardaire russe

 

C’est un fond d’investissement suisse, Sinara, qui a accompli la transaction. On savait déjà depuis quelques années, que les propriétaires, Chantal Lecouty et Jean-Claude Le Brun, voulait vendre l’un des plus réputés domaine du Languedoc. C’est chose faite depuis Décembre. Il est vrai qu’arrivés à un age certain, les anciens dirigeants de la revue du vin de france, devaient penser à l’avenir de leurs petites affaires. Et puis, Jean-Claude ne cachait à personne son hostilité vis à vis du pays de Pézenas. Je ne sais plus exactement quel terme exact il employait pour qualifier les piscénois. Ce n’est pas vraiment important, de toutes façons, puisqu’il s’en va !

Le domaine a la particularité d’abriter une magnifique chapelle romane, qui  malheureusement, tombe en ruine. C’est certainement une bonne nouvelle pour la région de Pézenas, de voir se conforter l’arrivée d’investisseurs étrangers. On aurait aimé davantage, être rassuré, quant à la reprise en main du vignoble. Etre investisseur est une chose. Savoir faire des grands vins en est une autre. Apparemment, au vu de la promotion de l’actuelle oenologue australienne, Karen Turner, comme directrice de la production, on peut s’attendre à un changement dans la continuïté. J’espère la rencontrer prochainement pour vérifier tout cela.

Ah oui, on dit que c’est un russe qui contrôle Sinatra, non Sinara Group, (Sinatra c’était la mafia qui le controlait), qui s’appelle Dmitry Pumpyansky, grosse fortune et dirigeant d’une société russe qui construit des tubes pour faire des pipelines. Du genre de pipelines par lequel du gaz peut ou pas être transporté ! Le monde est petit !

Réforme de l’OCM et plan national de modernisation de la viticulture

 

Réforme de l’OCM, plan national de modernisation de la viticulture, quelles conséquences pour la viticulture et le vin ?
Quelques précisions faites rapidement par Monsieur Etienne Montaigne, enseignant chercheur à l’Iamm, lors d’une conférence au salon Dionysud de Béziers du 6 Novembre dernier.
Rappel sur l’OCM :

Le vin est réglementé par une organisation commune de marché, appelée l’OCM, comme presque tous les produits agricoles. Elle distingue les vins en deux catégories selon qu’ils indiquent ou pas une indication géographique (IG). D’un côté, il y a les vins avec une Indication Géographique Protégée : les vins de pays et les vins de qualité (ex AOC renommé Appellation d’Origine Protégée) et de l’autre, ceux qui n’en ont pas, dits Vins sans IG, c’est à dire les « vins de table ».

Vous voyez, rien de plus simple. Il suffit juste de savoir manipuler et retenir les abréviations. Un réflexe de cadres et d’administratifs, costard, cravates, qui réinventent leur propre langage histoire de rendre leur discours plus élevé. Il nous reste jusqu’au 1er Août 2009 pour nous y faire.

Cette OCM décidée par le parlement européen a finalement été plus rapidement que prévu mise en place pour financer l’arrachage volontaire, soit 175000 ha sur 3 ans.Quelle ironie tout de même quand on pense que les concurrents plantent à tour de bras. Cette aide est proportionnelle aux surfaces de vignes de chaque pays. On a pu observer un succès immédiat avec 66% de l’arrachage réalisé en région Languedoc-Roussillon pour la France. “L’Europe a décidé, là, d’une opération coup de poing avec pour objectif d’éliminer les canards boiteux et d’assainir la situation avant une libéralisation du marché”, nous dit Mr Montaigne. Comme à chaque fois, ou presque, l’Europe dote les états membres d’une enveloppe qu’ils doivent employer comme ils le souhaitent. C’est donc une stratégie nationale à la carte qui s’impose pour restructurer et reconvertir les vignobles.

L’OCM est un vrai compromis, un pas vers une PAC “OCM compatible”.

Rappel sur le Plan Quinquénal de relance publié le 29 Mai 2008 :

C’est un plan de relance du ministère de l’agriculture pour la reconquête des parts de marché mondial et un accompagnement social des viticultures touchés par la crise économique.

Pas moins de 27 mesures ont été émises pour relever le défi de la mondialisation :
affirmer le potentiel de la filière à l’exportation en gagnant de nouvelles parts de marché,
adapter l’offre à la demande et notamment à celle des nouveaux consommateur,
améliorer la lisibilité des produits et valoriser l’image Franc,
renforcer la compétitivité des entreprises et leur réactivité devant l’évolution des marchés.

Le plan se donne des moyens financés par la fameuse cotisation volontaire obligatoire et la modification du contrôle de l’AOC.

Les grands principes du plan en résumé sont :
l’organisation de la filière, avec une simplification et une clarification de sa gouvernance au niveau national ;
la déconcentration de la concertation et des décisions au niveau des bassins de production, avec un transfert de compétences en faveur des interprofessions, des comités régionaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et des conseils de bassin ;
la réduction des contraintes réglementaires et administratives concernant la fixation des rendements, les pratiques œnologiques et les cépages autorisés ;
la restructuration des entreprises de vinification et de commercialisation, afin de faire émerger des unités suffisamment importantes pour s’imposer sur les marchés mondiaux ;
le développement de la promotion et de l’« œnotourisme » ;
la rénovation des dispositifs de formation initiale et continue des acteurs de la filière ;
l’optimisation et la mise en cohérence des efforts de recherche et d’innovation.

On a déterminé qui décide quoi et à quel niveau avec une gouvernance nationale et un office unique dans chaque bassin viticole qui regroupe les différents acteurs de la filière.

Enfin, pour faire simple, il y aura 3 segments de produits avec des contraintes de production croissantes en partant des Vins Sans Indication Géographique et en allant vers les Vins avec Indication Géographique dont le top en France seront les Vins AOC.

Quelle est la marque de vin français la plus vendue au monde ?

Pour répondre à cette question, d’abord quelques indices :

Elle appartient à un groupe fondé en 1979, qui est devenu un des tous premiers négociant français d’alcools et de vins au Monde.
Il est aujourd’hui le 1er vinificateur privé de France.
Il emploie plus de 1400 personnes dans 16 sociétés.
Son chiffre d’affaires annuel en 2007 est de 680 millions d’euros, dont 70 % à l’exportation.
L’un de ses principaux sites de production peut embouteiller jusqu’à 1 000 000 de bouteilles par jour.

Vous ne voyez pas ?

Pourtant ce groupe français a développé une stratégie de conquête très précise, mise au point autour de 4 axes principaux :

Technique : maitriser la vinification des vins soi-même de la vigne au verre.

Logistique : assurer sa propre logistique en choisissant ses implantations en des lieux stratégiques pour un transport multimodal adéquat et une forte présence européenne.

Coopératif : conclure des partenariats solides et à grandes échelles avec des structures de production de vin pour garantir un top niveau qualitatif et une traçabilité indispensable pour la vente en hyper et super marché au niveau mondial.

Vente : s’assurer d’une démarche marketing vin spécialisée et pragmatique avec la création d’une marque forte, identitaire, personnalisée, humanisée dans un souci de différence et de reconnaissance.

Ce groupe s’appelle GCF, les Grands Chais de France :

logo grands chais de france

et la marque qu’il exploite avec un tel succès : J.P. Chenet. Vous l’avez forcément déjà vu en rayon avec cette bouteille toute biscornue :

jpchenet rose

 

Comme nous le rappelle le groupe GCF, « la France est le premier pays producteur de vin dans le monde avec une région, le Languedoc-Roussillon, qui a réussi, par son ensoleillement unique, à rejoindre l’élite des vignobles français. Dans cette région, J.P. Chenet a rencontré le succès en 1984 en lançant sa bouteille hors du commun, preuve d’une ouverture d’esprit et d’une innovation débordante. Depuis ce jour, J.P. Chenet sélectionne les raisins issus des meilleurs terroirs de cette région pour produire des vins à l’équilibre parfait dont la réputation s’étend aujourd’hui à plus de 140 pays. »

J.P. Chenet est la marque de vin français la plus vendue au monde.Pour fêter cette bonne nouvelle, un jeu concours est organisé sur le site www.jpchenet.com avec à la clé quelques cadeaux intéressants. Il vous faudra bien entendu faire part de vos coordonnées qui seront utiles pour vous communiquer quelques messages publicitaires par la suite. Le b…à ba du jeu concours à la papa !
Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi cette campagne se déroule sur le marché français. Pourquoi nous faire savoir, à nous français, que « de Sydney à Hong Kong en passant par Tahiti, le voyage se veut international et cette campagne exalte les vins et leur confère une image de rencontre, de rêve et de partage. »
Apparemment, un gros travail sur l’image du produit a été réalisé en amont afin de réhausser qualitativement la marque sur le marché français. On nous parle ainsi d’une marque « tendance » et « élégante » avec des codes couleurs tranchés et vifs.
L’objectif semble de toucher une clientèle plus jeune, plus féminine, très certainement citadine et de renforcer ses parts de marché en France !
C’est une bonne idée, n’est-ce pas, revenir en France, en pleine forme, en se payant un lifting, fort de ses conquêtes mondiales et de sa place de numéro un !!! Une bonne nouvelle pour notre balance commerciale qu’il ne faudrait pas oublier en ces temps de crise et de durcissement des mouvements anti-alcool.

Domaine Fontedicto de bernard et cécile Bellahsen

bernard bellahsen

Le domaine accumule les accents de diversité. Le tracteur est banni des vignes depuis le départ de cette aventure. La terre, sur de petites terrasses exposées au nord, rapporte quelque fois d’immenses huîtres fossiles, témoins d’un temps lointain où une mer chaude, tropicale, immergeait l’endroit. A côté de la cave, un four à bois ronronne et cuit le pain fait avec les céréales du domaine. Cécile et Bernard accomplissent toutes les démarches de la bio-dynamie avec une sacrée réputation en dehors de nos frontières. C’est bien connu, nul n’est prophète en son pays !

porte cave

Au début de l’aventure, avec leurs quelques hectares de vignes, en s’installant sur cette petite butte près de Caux, ils ne faisaient que du jus de raisin. Tout de suite, l’originalité a été de prendre à contre sens les pratiques de la culture moderne, ne cherchant pas à contraindre la vigne en utilisant toute la panoplie du parfait petit chimiste. Bien au contraire, ce sont eux qui se sont adaptés aux cépages et aux aléas climatiques.
Dans un champ, près du caveau, deux chevaux, sans vapeur ni moteur à essence, accompagnent le travail du sol. Ce n’est pas une fantaisie mais une réelle compréhension de son métier d’agriculteur. Comme le souligne Bernard : “avec un animal de trait, il y a forcément un respect du sol, une souplesse de la terre. Tous tes sens sont en éveil, tu respires l’odeur de la terre, tu en ressens la structure, les pieds dedans !”

 

cheval fontedicto

Observateur quotidien, attentif et militant de son milieu naturel, il pratique une agriculture bio-dynamique qui prend soin de la terre en écartant toute utilisation de pesticides, d’engrais chimiques et autres artifices. De ce fait, il faut en permanence écouter la vigne et le vin qui chacun, à leur rythme, respirent, vivent de concert avec leur environnement, évoluent selon les cycles qui influencent la terre. On peut très certainement les prendre pour des farfelus à les voir concocter des préparations à base de poudre de corne, d’ortie, de pissenlit ou bien encore de valériane. Mais l’intelligence, la force de l’homme, n’est-elle pas justement cette capacité à s’adapter à son milieu. En voilà un bel exemple, tout à fait à l’opposée de la culture intensive où l’exploitant, petit ou gros, ne raisonne que selon le productivisme, le rendement et la rentabilité.
Depuis un an, en plus de faire des grands vins, Bernard et Cécile ont créé le Moulin de Fontedicto et, selon toujours la même démarche, font du pain ! Ils produisent leur propre blé, tendre, d’une variété rustique régionale, très bien adaptée au climat et au sol. N’allons pas chercher une autre variété ou modifier ses gènes si c’est pour au final contraindre le milieu, par la force, de s’adapter à la plante !
Ils ont bien sûr construit leur propre four à bois, retaper de vieilles machines du siècle dernier pour trier les grains, une fois la récolte faite à la mi-juillet, et commercialisent maintenant eux-mêmes la farine et différents pains (nature, au sésame, au tournesol, au lin…).

Le Languedoc dissimule derrière des a priori persistants, plusieurs grands vins méconnus. Venez voir derrière les choses, dans Les Coulisses, vous y gagnerez en plaisir et en étonnement. Etre curieux, c’est le début du bonheur.

Alexandra Rosenfeld icone de Sud de France

pub sud de france

Alexandra a été choisi comme ambassadrice de la marque ombrelle Sud de France et de la région Languedoc-Roussillon.

logo sud de france

Nous avons pu la voir dans un spot publicitaire pour les produits Sud de France qui a été diffusé sur TF1 et France 3 . Sous les traits du Petit Chaperon rouge, entourée de vignes et d’oliviers, elle se bat contre un loup pour affirmer avec force que Sud de France est la marque qui change le cours de l’histoire.
Ex miss France et toujours Miss Europe, Alexandra est née dans les vignes du Languedoc, ayant vécu jusqu’à son sacre de miss, à Saint-Thibéry, petit village à côté de Pézenas. C’est d’ailleurs à Pézenas qu’elle suivait des études en BTS Tourisme.
Voilà donc une reconversion justifiée !
Georges Frêche ne peut que se féliciter de la pertinence de cette association pour faire connaitre les produits de la région Languedoc-Roussillon. Le Sud bouge et le dynamisme de la région commence à porter ses fruits. La marque ombrelle Sud de France fédère de plus en plus d’entreprises agroalimentaires leader et se fait connaitre en France comme à l’étranger. A coup sûr, cette démarche sera gagnante et le Languedoc-Roussillon pourra mieux se vendre sur un marché mondial hautement concurrentiel.

freche alexandra

Merci Alexandra !