Ce n’est pas courant de recevoir ce genre de message. Quelqu’un d’aussi passionné qui va finalement transmettre son exploitation. Laurent Vidal m’avait marqué par sa simplicité et sa recherche de l’excellence dans ses vins, ses vignes, sa cave. Je me rappelle de ce qu’il m’avait dit sur son travail : » Aujourd’hui, avec cet outil de travail, j’ai peut-être changé, en passant des vins charpentés aux vins plus en dentelle. J’interviens moins en cave. Mes vins ont gagné en acidité, ils sont plus vifs, plus droits. Ca fait 20 ans de vinification et finalement, on invente rien ! On revient plutôt à ce qui se faisait avant. Je veux que mes vins soient sur le plaisir, la fraîcheur, la fleur. Surtout ne pas compliquer ! » C’est le moment de passer y faire un tour lors de Vinisud ! Ci-dessous, l’email reçu ce jour :
Chers partenaires, chers amis,
Je tenais à vous informer, la gorge nouée, que 2014 sera le début d’un nouveau cycle pour le » Mas Conscience »…
En effet, j’ai aujourd’hui l’opportunité de relever de nouveaux challenges professionnels et je crois que c’est le bon moment!
J’ai donc décidé d’engager un processus de transmission du domaine à un couple de passionnés…pour que l’aventure, commencée il y a 20 ans, continue!
Mais avant toute chose, je souhaite sincèrement vous remercier de votre fidélité et de votre confiance durant toutes ces années. Je suis fier d’avoir partagé avec vous, les valeurs d’authenticité, de qualité et de respect du terroir, à travers les vins » Mas Conscience ».
Depuis plusieurs mois, j’ai le plaisir de partager mon expérience et transmettre les valeurs du domaine à Nathalie et Eric…des amateurs éclairés, des travailleurs acharnés et des défenseurs du savoir faire traditionnel!
Sous leur impulsion, je suis persuadé que le » Mas Conscience » va continuer encore longtemps à secouer…les consciences!
Laurent Vidal
» Créateur » du Mas Conscience
Quel chance!
Le » Mas Conscience »,…Nous cherchions depuis longtemps et nous n’osions y croire: trouver un domaine avec une histoire et pouvoir écrire la suite…Et finalement, ce magnifique terroir s’est imposé à nous au fil du temps et des rencontres!
Quelle chance de se retrouver au milieu de ces terroirs fabuleux, de pouvoir partager l’expérience, la connaissance et le savoir faire de Laurent Vidal, le fondateur passionné et passionnant.
Quelle chance de pouvoir intégrer la dynamique qualitative de l’appellation » Terrasses du Larzac »!
C’est donc avec beaucoup d’humilité et d’enthousiasme, que nous vous proposons de poursuivre, avec nous, l’aventure « Mas Conscience ».
Pas de grands changements à venir, nous souhaitons continuer le travail de qualité initié par Laurent et vous proposer des millésimes qui expriment la richesse du terroir, les spécificités de chaque parcelle et les valeurs d’authenticité du « Mas Conscience ».
C’est avec une grande fierté, que nous vous ouvrons les portes du domaine pour faire plus ample connaissance, déguster les millésimes à venir et redécouvrir les valeurs sures telles que l’AS 2010.
A très bientôt et d’avance, merci, de votre confiance renouvelée.
Nathalie et Eric Ajorque Un grand merci à Laurent pour son accompagnement et son implication d’hier, d’aujourd’hui et de demain…Et pour continuer à faire connaissance… Salon VINISUD: les 24,25 et 26 Février 2014 au Parc des Expositions de Montpellier. STAND N°A6B56, au sein de l’espace dédié aux « Terrasses du Larzac ». Et bien évidemment, vous êtes toujours les bienvenus…au domaine »Mas Conscience » Route de Montpeyroux- 34150 St Jean de Fos
L’hiver déprime. Il suffit d’un ciel gris menaçant, d’une température un peu basse, et c’est le désert sur le marché du samedi matin. Loin de la nostalgie, le soleil me manque. Il est le seul à pouvoir remuer toute cette masse d’ennui qui ne fait que se plaindre au lieu d’en profiter !
Pézenas a parfois des allures de ville fantôme, comme beaucoup d’autres malheureusement. Eloignement des commerces vers des zones d’activités ou la bagnole est la reine et l’apparence une vertu du low-cost et de ses dérivés.
Au cœur d’une ville, comme ici, celle pour laquelle j’ai un attachement profond, quasi viscérale, on touche du doigt l’avenir de notre pays. Nous sommes devenus un immense champ d’attraction touristique qui nous fait vivre. Si nos barreaux sont invisibles, nos contraintes sont bien réelles. Nous ne produisons plus, nous exposons.
Qui résiste dans ce tourbillon de la modernité ? La vigne en premier, bien que touchée, meurtrie, abîmée par la mondialisation, elle résiste, se relève. Elle est la seule à pouvoir se réjouir de produire, de la richesse, du plaisir, du lien, par millions de bouteilles. Elle tapisse un paysage de plus en plus gagné par le mauvais goût des zones résidentielles et son horrible cohorte de murs en parpaings, brutes. On voudrait que ses pieds ne soient pas arrachés ou alors pour laisser la place à une autre culture, redonnant plus d’espace à la diversité. Et la vigne, forte, se transforme irrésistiblement pour accueillir un nouveau visiteur, dit-on, un oenotouriste, un flâneur de cave, un jouisseur du nez, dans le verre, un gastronome affamé !
A ses côtés, la ville toute de pierre vêtue, a bien des atouts endormis. Que faisons-nous pour la faire vivre ?
L’année commence bien quand on y pense ! On ne peut aller que vers les beaux jours. Les rues seront bien plus vivantes et le vin sortira des caves. Alors en pensant à ce thème des Vendredis du Vin du mois de janvier (initié par Mas Coris), le vin qui m’accompagnera sans faiblir, toute cette année, et les suivantes j’espère bien, sera le vin de Pézenas, qu’il soit celui de l’appellation qui pourrait se voir honoré de disposer de son propre nom, ou un autre du moment qu’il nous enivre d’arômes et de plaisir !
Vous n’avez pas fini d’entendre parler des vins de Pézenas !
Il y a des saines lectures comme des vins, natures, bien que le soufre en la matière s’apprécie différemment entre l’écrit et le vin. La revue Le Rouge & Le Blanc sort son numéro 108. C’est vous dire ce que vous avez raté !
L’édito de François Morel vous donnera une bonne idée du contenu dont j’ai extrait ce paragraphe :
« Produits phytosanitaires, justement : le laboratoire bordelais Excell de l’œnologue très reconnu Pascal Chatonnet a révélé en février 2013 le résultat d’analyses alarmantes. « Il ressort que, sur quelque 300 vins analysés (provenant d’Aquitaine et de la vallée du Rhône) par le laboratoire sur les millésimes 2007 et 2008, seuls 10 % d’entre eux ne contiennent aucun pesticide. 90 % des vins analysés contiennent des résidus d’au moins une matière active, le plus souvent un fongicide. La palme revient à l’un des vins étudiés, qui contenait des résidus de neuf pesticides différents… » » Pour lire la suite de l’édito
Le sommaire est lui aussi alléchant :
• À la rencontre du… Domaine de Beudoez en (Valais)
• Châteauneuf-du-Pape blancs
• Domaine René Rostaing (Côte-Rôtie)
• Australie, retour sur les vignobles du Sud
• Les mots des autres : Alberto Manguel
• Livres : Champagne ! Histoire inattendue ; Wine Grapes ; Histoire des Hospices de Beaune ; Le vin pour ceux qui n’y connaissent rien ; Paysage de vigne et mythe civilisateur ; In vino veritas ; Tronches de vin, le guide des vins qu’ont d’la gueule.
• Coup de projecteur : Domaine Roc des Anges (Roussillon) & Les Terres de Fagayra (Maury)
• Domaine Charles Joguet (Chinon)
• Nature / naturel
• Angers à l’heure des salons
• Coup de cœur : Fabien Jouves, Mas del Périé (Cahors)
Ce n’est pas chose facile que de de se fournir en Le Rouge & Le Blanc. Tenez par exemple, il n’y aurait qu’une seule adresse dans l’Hérault ! A Saint-Chinian ! Ca manque de cavistes et de libraires par chez nous ou quoi !?! A voir sur le blog, rubrique « Trouvez le R&B »
Ce Week-end, Bordeaux organise son 4ème Week-end des Grands Amateurs, destiné à faire connaître les vins de Bordeaux au plus grand nombre d’amateurs.
Le samedi toute la journée, au Hangar 14 à Bordeaux, plus de 100 propriétaires de Grands Crus vous accueillent pour vous faire déguster deux millésimes de leur cru (le 2006 et un millésime entre 1998 et 2005) et partager avec eux leur amour du vin. Cette dégustation, habituellement réservée aux membres de la presse et de la distribution, permet d’apprécier toutes les subtilités des Grands Crus bordelais, tout en dialoguant avec celles et ceux qui les font naître et les élèvent.
La dégustation à lieu au Hangar 14, un espace d’accueil privilégié, situé en centre ville et en bord de Garonne, dominant le Port de la Lune.
Le soir, les jeunes propriétaires de l’Union des Grands Crus de Bordeaux prennent le relai et vous invitent à une soirée branchée réservée aux 18-35 ans au Cap Sciences, quai de Bacalan. Les plus vieux iront se coucher, à moins que quelque uns d’entre vous ne s’organisent un « off »… pourquoi pas.
Le dimanche sera consacré davantage à la découverte des châteaux à choisir selon plusieurs circuits et autres divertissements thématiques du genre.
Longue liste des châteaux qui seront à la dégustation du samedi : Angélus,Balestard La Tonnelle,Bastor-Lamontagne,Batailley,Beau-Séjour,Bécot,Beaumont,Beauregard,Belgrave,Berliquet,Beychevelle,Bouscaut,Branaire-Ducru,Brane-Cantenac,Camensac,Canon,Canon-La-Gaffelière,Cantemerle,Cap de Mourlin,Carbonnieux,Chasse-Spleen,Citran,Clarke,Clerc Milon,Climens,Clinet,Cos Labory,Coufran,Coutet,Croizet-Bages,D’Angludet,D’Armailhac,Dassault,Dauzac,De Chantegrive,Domaine de Chevalier,De Fargues,De Fieuzal,De France,De Lamarque,De Rayne Vigneau,Desmirail,Doisy-Daëne,Doisy-Védrines,Du Tertre,Ferrande,Ferrière,Figeac,Fonréaud,Fourcas-Dupré,Fourcas-Hosten,Franc-Mayne,Gazin,Giscours,Grand-Mayne,Grand-Puy-Ducasse,Greysac,Gruaud-Larose,Guiraud,Haut-Bages Libéral,Haut-Bailly,Haut-Bergey,Kirwan,La Cabanne,La Conseillante,La Couspaude,La Dominique,La Lagune,La Louvière,La Pointe,La Tour Blanche,La Tour Carnet,La Tour de By,La Tour Figeac,Labegorce,Lafaurie – Peyraguey,Lafon – Rochet,Lagrange,Langoa Barton,Larcis Ducasse,Larmande,Larrivet-Haut-Brion,Lascombes,Latour-Martillac,Léoville Barton,Léoville Poyferré,Les Carmes Haut-Brion,Lynch-Bages,Lynch-Moussas,Malartic-Lagravière,Malescasse,Marquis de Terme,Maucaillou,Monbrison,Nairac,Olivier,Ormes De Pez,Pape Clément,Pavie-Macquin,Petit-Village,Phélan Ségur,Pichon-Longueville,Pichon Longueville Comtesse de Lalande,Picque Caillou,Pontet-Canet,Poujeaux,Prieuré-Lichine,Rahoul,Rauzan-Ségla,Rauzan Gassies,Saint Pierre,Sigalas-Rabaud,Siran,Smith Haut-Lafitte,Suduiraut,Talbot,Troplong Mondot,Trottevieille,Clos Fourtet.
Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer à la vitesse supérieure.
MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…
Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…
Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !
Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.
Quel chalenge ! Première édition organisée sur Montpellier, il fallait oser passer à la vitesse supérieure.
MillesimeBio va s’imposer, c’est certain, comme Le salon du vin bio. Il suffit de voir l’affluence des visiteurs professionnels venus rencontrés, plus de 300 exposants, tous certifiés ou en conversion Bio, dont un tiers d’européens dont des représentants d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Royaume-Uni et de Roumanie…
Les organisateurs qui sont l’AIVB-LR ont réussi a conservé un aspect convivial à ce salon. D’abord avec la simplicité des tables pour chacun des vignerons et la mixité des régions, ensuite par des petites attentions comme un accès réservés aux professionnels, la tenue d’une oenothèque en libre-service pour une dégustation, à l’écart, des millésimes, un restaurant très chaleureux pris en charge par les vignerons etc…Il suffit de venir ici pour comprendre l’importance de la viticulture bio en France, l’intérêt des acheteurs internationaux et surtout la grande diversité de vins qui sont aujourd’hui offerts sur ce marché du Bio. Ca mettra du temps mais la France va bien finir par comprendre que l’on peut faire toutes sortes de vins Bio, des vins faciles, des vins de terroirs, des vins de gourmandise, des grands vins et des vins de garde. Le Bio est un postulat de départ pour garantir la non utilisation de traitements chimiques, aujourd’hui dans les vignes, et bientôt pour une démarché de vinification Bio en cave, respectée par l’ensemble de l’Europe. Ensuite, on a le choix !
Pour info, l’AIVB-LR c’est L’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques du Languedoc-Roussillon, une Association de Loi 1901, créée en 1991, qui regroupe aujourd’hui 100 caves particulières, 4 caves coopératives et 7 entreprises de mise en marché.
17 Novembre 2008 – Mas de Saporta – Montpellier (34)
2ème Concours Challenge Millésime Bio organisé par l’AIVB-LR
480 échantillons, nous attendent, à l’étage du Mas, bien au chaud, protégés chacun des regards par un habit de carton souple et ondulé. Le départ était fixé à 9h30 et je crois bien avoir attendu près d’une heure à ma table J. Ce n’est pas que je sois du genre impatient mais je comprend de suite le problème qui va se poser à nous, le jury. La salle est chauffée et les bouteilles sont ouvertes. Le blanc, le rosé comme le rouge ! Nous risquons de trouver plusieurs échantillons un peu lourd en alcool. Hé oui, si la fraîcheur n’est pas au rendez-vous, la dégustation ne sera pas terrible.
Dommage, me voilà à devoir juger 11 cuvées de rosé de Provence et de Tavel ! Ca va être difficile. Autour de la table, des gens du milieu, ouverts, capables d’échanger sur le vin. C’est déjà ça. Nous sommes 5 dont une femme. L’ambiance studieuse ne trouble pas nos commentaires sur les vins. Un par un, couleur, nez, bouche, l’ensemble, à noter sur 20.
A partir de 12 c’est la médaille de bronze assurée, de 14 c’est l’Argent et au-delà de 16 c’est l’Or convoitée
Mais attention, on n’a pas le droit de décerner plus de 33% de médailles ! De plus, les médailles d’or font l’objet d’une deuxième dégustation pour décerner 5 mentions spéciales en catégorie vins rouge, rosé, blanc, mousseux et liquoreux.
La consigne n’a pas été énoncée oralement mais on peut lire sur le petit fascicule donné à l’entrée que « le jury ne doit pas rechercher la typicité du vin mais plutôt rechercher les vins qui plaisent… »
Pourquoi pas mais je me demande qui nous sommes pour doter de médailles ce qui nous plait. Cela plaira-t-il aux consommateurs ? C’est quand même un peu biaisé puisque nous sommes tous de près ou de loin liés à la filière vin. Le consommateur, lui, non ! Après tout, je n’en sais rien. Il y a peut-être dans la salle une majorité de consommateurs représentatifs, un panel…
Revenons vite aux vins, ceux que nous dégustons, les rosés de Provence et les Tavel. Je vais aller vite parce que je ne voudrais pas être trop négatif. Nous avons décerné 2 médailles de bronze, l’un à un tavel et l’autre à un rosé de Provence. Disons que qualitativement, tous les produits étaient à la hauteur. Nous avons eu un seul défaut d’oxydation sur un vin. Tout le reste peut se boire les yeux fermés. Mais il faut croire que nous étions plusieurs à en attendre un peu plus…comme du fruit…des arômes gourmands…de la couleur et de la constance. Ce ne fût pas vraiment le cas. Tous un peu pâles, à part le Tavel. Ce doit être la mode des rosés de Provence, rose pâle, arôme amylique, bonbon anglais quoi, mais sans aucune exubérance, sans chaleur, sans écart de conduite. Comme une envie de vin bio pour y trouver des arômes 100% fruits, de la nuance, de la nouveauté.
On aurait dit qu’ils avaient tous été faits par le même oenologue…
Vivement le salon Millésime Bio à Montpellier le 26,27,28 janvier 2009, il y aura du choix et du vigneron.