C’est pas nouveau, le Beaujolais ça rend gaga may tout nu

Un vin nouveau qui rend fou ! Le Beaujolais, oui ! Tous les Beaujolais atteignent l’homme censé, le raisonnable et l’effacé !

D’abord, le nouveau, tout frais, tout cru , qui donne soif, un jus de raisin pour les gaulois, qui tourne autour du monde, et précède les 10 crus, tous à base de cette petite vigne qui ne paye pas de mine, le gamay : Brouilly, Chiroubles, Côte de Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin à Vent, Régnié, Saint-Amour, le Chénas.

Y’a des doux dingues, pour nous rendre un peu plus vivant, comme Yves Alonso et son vin P.U.R. Sur son profil  Facebook (http://www.facebook.com/cyril.alonso), où vous pourrez le voir de face, pour annoncer le prochain beaujolais nouveau, il n’a rien trouvé de mieux que d’entrainer des fous de Gamay à se prendre en photo nu ou presque dans la vigne ou pas ! Y’en a des gratinées, si je peux dire !

Yves en a fait un florilège ici :

Vin PUR

Ca m’a rappelé une photo prise dans le beaujolais un jour de Beaujoloise :

Le salon des débouchées
Salon des débouchées : des vignerons très natures à Villeurbanne

DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2012, de 10h00 à 19h00
ToïToï , le zinc – 17 – 19, rue Marcel Dutartre 69 100 Villeurbanne

Salon de vins naturels et restauration en agriculture paysanne et biologique, casse-croûte fromager, charcutier et végétarien, servis de 11h00 à 18h00, de 3 à 6€ .

Pour cette TROISIÈME édition seront présents :

Léonine – Stéphane MorinSaint-André 66
Le scarabée – Isabelle FrèreSorède 66
Domaine du possible – Loïc RoureLansac 66
La Vigne du Perron – François GrinandVillebois 01
L’Octavin – Alice Bouvot et Charles DagandArbois 39
La petite baigneuse – Philippe WiesMaury 66
Le temps des cerises – Axel PrüferLa Tour-sur-Orb 34
Fontedicto – Bernard BelhassenCaux 34
La ferme du bout du chemin – David AuclairEtables 07
Julie Balagny – Fleurie 69
Thierry Alexandre – Saint-Jean-de-Muzols 07
le Mazel – Jocelyne et Gérald OustricValvignères 07
Andréa Calek – Valvignières 07
Le Picatier – Christophe et Géraldine PialouxSaint-Haon-le-Vieux 42
Le bout du monde – Edouard LaffitteLansac 66
Karim Vionnet – Villiers-Morgon 69
Daniel Sage – St-Sauveur-En-Rue 42
Sextant – Julien AltaberSaint-Aubin 21
Marie et Vincent Tricot – Orcet 63
Bock – Sylvain BockAlba-La-Romaine 07

La ferme des burons sauvages – Olivier Procureur, éleveur fromager 42
Brasseries la Soyeuse – Bertrand Brucklé, Rontalon 69

Le salon des débouchées
Le salon des débouchées
Dis, comment vendre Le vin de Beaujolais le 3ème vendredi de Novembre?

Vous le savez tous ! C’est du vécu comme on dit ! La fameuse soirée, nuit, du Beaujolais, immuablement le 3ème jeudi du mois de Novembre, de chaque année, millésime après millésime, du surannée remis au goût du jour, à la même période, une même expérience que l’on redoute autant que l’on souhaite !
Faire la fête au Beaujolais. La belle affaire quand celui-ci nous ne le rend pas, jusqu’à l’écoeurement !

Alors on aura encore dans le discours, la parole des médias, ce fameux goût de banane, cet arôme de fruit rouge, et ce reportage sur des japonais en slip tremper les doigts, les pieds et plonger, dans une piscine de Beaujolais.

Mais voilà, ne peut-on pas vouloir faire la fête en se faisant plaisir, sans se ruiner, sans avoir mal à la tête, sans se raper la langue, sans se laver et délaver l’estomac ? Peut-on espérer boire du Beaujolais sans se bourrer la gueule ? Peut-on imaginer un lendemain durable, un vendredi divin, un souvenir au réveil d’une soirée, à roser les joues des jeunes filles en leur disant des mots d’amour, un simple verre à la main, porté aux lèvres échangées, sans avoir l’air et le soufle d’un ivrogne ? 
Une utopie de plus ? NON !
Il est des beaujolais comme du vin en général, du bon et du mauvais ! Ouvrez-vous à la curiosité et vous apprendrez à déguster du bojo, du popu, l’air de rien, vraiment fruité, gouleyant c’est à dire frais et léger !
Il est des beaujolais comme des vins, ils sont pluriels, divers, différents. Il suffit de se jetter dans la marmitte : nouveau, cru, village. Il y a de quoi y passer une vie, une passion, un bon moment, à découvrir ceux qui le font, à arpenter les vignes, à reconnaitre le Morgon, le Moulin à Vent et les autres.
Il est des beaujolais comme des belles choses. Il y a la première impression, la première rencontre, la facade et l’arrière-cour, le gros des troupes et l’intime. Il faut pour savoir, pour comprendre, pour aimer, pour en parler, en boire, se donner le temps, sur place, sur ce terroir, donner de soi pour recevoir !

Vous le savez ou pas ! Le Beaujolais est un vin vivant. Faites le savoir ! Quelque soit le jour !

Katsumi Ishida au salon off de Deauville

piano de cuisine katsumi Ishida deauville off4

Katsumi a une solide réputation. On pourrait l’attendre à nous vendre l’exotisme des sushis. Mais il n’est pas là ! Alors, on se dit, que c’est le genre de chef venu en France pour monter un restaurant hors de prix, à la clientèle sélectionnée. Pas mieux.
Katsumi c’est simple : il fait ce qui lui plait, avec les gens, les mets, son restaurant cabane et les vins sur sa carte. Il serait du genre à tracer son sillon dans le terroir de la cuisine française, installé au commande de son bistrot.
Au salon OFF4 de Deauville, organisé par Omnivore, Katsumi fait sensation. L’ami, Marcel Lapierre, l’accompagne dans la lumière et sur la scène. Quelques bouteilles de Morgon sont déjà ouvertes. Ca rassurre le bonhomme.

katsumi Ishida deauville off4

Premier plat réalisé : une anguille recouverte d’une tranche de foie gras nappée de quelques morceaux de mangues alléchantes. Pas moyen de gouter. C’est le problème et l’ennui de ce genre de salon. Enfin, avec Katsumi, le public se réveille. Il nous sort l’anguille, l’étire sur son billot, lui décoche un coup de pic à glace dans l’oeil pour clouer la tête sur la planche de bois. Ca calme tout le monde et ravit Sébastien Demorand, le monsieur qui anime le show, qui s’alimente de ce petit croustillant de vie ! Hé oui, avant de finir dans une assiette, une anguille bouge. Le hic, c’est que, quand Katsumi enfile son couteau, tout le long, dans le corps de la bête, elle bouge encore ! Ouille ! Un peu de sang en gros plan sur l’écran de la salle ! Mais le chef va vite. Ca passe. L’anguille est mise au bouillon pour 10 mn avant de se faire dorer à l’huile d’olive.

anguille katsumi Ishida deauville off4

Le deuxième plat se concentre sur de belles couleurs : un poulpe ! C’est plus joli cuit que mort ! Je n’ai pas noté la recette. Juste fait une photo du grand écran.

poulpe katsumi Ishida deauville off4

Ce qui me plait chez Katsumi, c’est qu’il a eu, comme moi, un émoi marquant, quand il a bu ses premières gorgées de beaujolais de Lapierre. D’un coup, le goulot sort du cadre pesant d’un ancien monde du vin. Déboucher une bouteille c’est ouvrir une brèche vers la liberté. A ta santé Katsumi !

En mets fais ce qu’il te plaît • 43 rue Chevreul • 69007 Lyon • Tél. : 04 78 72 46 58