J’aime, j’aime pas les foires aux vins

Difficile exercice finalement que de comprendre un marché et de se faire une bonne opinion d’un phénomène comme celui des Foires Aux Vins.

Ces Foires Aux Vins me font hérisser le poil mais grâce à elle, il faut se rendre à l’évidence : le vin se parle, le vin se voit, (à la télé), le vin se boit (bon ou pas, c’est celui qui boit qui juge), le vin se vend.Ok, un vigneron tout seul dans sa vigne c’est plus en accord avec l’idée de terroir et de produit « culturel » et « fraternel », qu’un rayon éclatant inondé des lumières des néons et d’appâts. Mais reconnaissons aussi la vitalité de ce secteur économique que représente le vin.

Ces Foires Aux Vins c’est une force incroyable pour le marché du vin. Ca n’existe pas dans les autres secteurs de l’agroalimentaire : il n’y a pas de Foire au lait, de Foire aux Fruits, Foire aux Légumes etc…Et il me semble aussi que les cavistes en profitent maintenant pour faire leur propre Foires Aux Vins, idem pour les sites marchands sur le net. Le mouvement fait tache d’huile.En fait, le marché du Vin est multiple et n’est pas linéaire ! La Grande Distribution fait sa Foire Aux Vins, en septembre, très bien. Mais tout l’été, ce sont les caveaux des vignerons qui ont fait portes ouvertes, et ca marche de mieux en mieux. Est-ce la même clientèle entre celui qui se rend chez un vigneron pour le rencontrer, pour prendre ce temps pour échanger et celui qui se jette sur un carton, bouscule son voisin pour saisir une caisse en bois dans un rayon ? Pas certain !Et trouve-t-on les  mêmes vins, les mêmes types de vin ? Faut-il les opposer ? Y’aurait-il de bon ou mauvais vin pour autant ? Peut-on reprocher à un consommateur de n’acheter du vin qu’au moment des Foires Aux Vins, de suivre les recommandations des guides, des articles de certaines revues ou encore de se fier à des médailles, à un prix, une appellation ? Je ne crois pas !Je ne le crois pas parce que je me rappelle avoir été ce novice du vin, urbain, trentenaire, francilien, cédant aux chants des sirènes médiatiques et publicitaires, compilant les prospectus des marques de la grande distribution. J’y allais même avec ma femme, pour faire un achat quasi rituel, faire une bonne affaire bien évidemment, trouver les bouteilles qui allaient se retrouver alignées dans ma cave toute neuve, parce que le vin se garde, enfin le bordeaux surtout, avec une belle étiquette, le prix aidant pour conforter cette idée tenace, c’est cher, donc ça a de la valeur, donc c’est forcément un grand vin… Jamais je ne voyais le vigneron qui avait fait ces vins ! Qu’importe, je ne voyais que le liquide et je trouvais ça bon !J’en ai encore de ces bouteilles et à chaque fois que j’en ouvre une, c’est la déception. A quoi c’est dû ? Mes gouts ont changé avec la découverte de ce que j’appelle ce nouveau monde du vin, sans aucun doute. Et les vins sont finalement morts, enfin je crois. Et surtout, elles font partie de ces bouteilles qui n’ont pas d’âme à mes yeux. Aujourd’hui, quand je choisis une bouteille dans ma cave, je connais le vigneron, j’ai passé du temps avec lui, j’ai essayé de le comprendre, j’ai pour certains partager des évènements avec eux comme une vendange. Alors quand j’ouvre la bouteille, j’ai toujours quelque chose à raconter. Il y a une atmosphère et j’adore ça !

Le vin est un de ses rares produits de consommation qui permet celà : la rencontre, le partage, la connaissance, l’apprentissage ! Profitez-en !

Soirée Oeno-blog à la Brasserie Bordelaise : Du chateau Tire pé à Olivier Dauga

Un peu de publicité parce que j’ai adoré cet endroit, l’accueil, le repas et les vins. La Brasserie Bordelaise se situe dans une rue piétonne, au 50 rue Saint Rémi,  près de la rue Sainte Catherine et du théatre. Si vous êtes de passage ou bordelais, n’hésitez pas, réservez à l’avance. Une immense table en bois dans la cave voutée donne le ton et l’ambiance, pour une soirée d’échanges et de rencontres à plusieurs. Soit vous restez vissé à votre banc et ne parlez qu’avec vos proches voisins, soit, n’y tenant plus, vous voyagez autour de la table, par étapes. C’est au choix.

 

cave voutée brasserie bordelaise à bordeaux rue saint rémi

C’est notre deuxième soirée entre gens de blog de vin, toujours suivant l’invitation du CIVB, et l’opération de séduction va fonctionner à fond. D’abord le lieu est magique et nous invite à prendre nos aises comme notre temps. Ensuite, nous sommes accompagnés de la responsable du marketing Europe du CIVB, Carole Demolis, sagement prise en main par le plus gentleman de nous tous, Laurent.

Laurent baraou carole demolis marketing civb bordeaux

Puis, nous avons la chance de rencontrer et d’avoir enfin du temps pour discuter et faire la connaissance de quelques vignerons et de leurs vins. J’ai pour voisin, Olivier Dauga, célèbre « Faiseur de vin« , imposant, plutôt costaud mais très chaleureux et rapidement disert sur les différents domaines qu’il conseille. Ses airs et son allure se démarquent de l’image traditionnelle du Bordeaux, revue plus tôt, dans l’après-midi, durant la dégustation des grands crus. L’homme est un original, ça me plait. Il se prénomme olivier, on est deux. Il me parle d’un domaine, le Chateau Grand Boise, dans les Bouches du Rhône, à Trets, et comme par hasard c’est un village que je fréquente avec amour depuis fort longtemps. Un bel endroit entre le massif de la Sainte-Baume et la Montagne Sainte-Victoire, où vous trouverez à l’endroit du chateau, une très belle vinothèque. (Sur la photo, en-dessous, olivier Dauga c’est le jeune homme à gauche avec son écharpe verte à paillettes. L’homme a du style. A droite, mon verre et mes verres…)

olivier dauga bordeaux faiseur de vin

Olivier Dauga fait des vins uniques qui exaltent avec franchise le plaisir, à travers le fruité généreux d’un raisin idéalement mûr au boisé fondu, associé à une étiquette moderne dans un monde où la consommation des vins est en pleine mutation.  Nous avons le même credo : Il y a un nouveau monde du vin !!!

La table se couvre, petit à petit, de bouteilles, pas toujours vides, tant on nous propose des cuvées différentes à déguster. J’amoncelle devant moi, avec la complicité de la serveuse, très affable, faisant preuve d’une pointe d’espièglerie professionnelle qui anime l’envers d’une soirée,  celles que j’ai préférées et qu’il me plait de noter des détails à partir de l’étiquette et d’y revenir de temps en temps par plaisir.

Le coup de coeur arrive enfin avec les vins du Château Tire Pé de David Barrault. Il a tout de ses vignerons qui travaillent par passion, les pieds dedans et les mains bien occupées. Celui-ci travaille dehors, au grand air, et cultive pas moins de 13 ha sur le terroir de l’Entre-Deux-Mers. Je suis charmé par les premières effluves de sa cuvée Malbec et très vite par la finesse et le fruité en bouche. C’est un vrai régal qui vient à point nommé sur le dessert. Il nous raconte que le nom du Château vient de la montée pour y parvenir. Les bêtes, et pourquoi pas les hommes aussi, en produisant un effort, y tirent un pet. C’est moins poétique que l’Angélus, n’est-ce pas ! David n’est pas forcément très à l’aise devant nous tous mais il nous touche par sa sincérité et son vin n’en finit pas de tourner sous mes narines. Je m’en abreuve doucement, tandis que la soirée s’achève. Il est 2 heures. Bordeaux bruisse encore de monde dans ses rues éclairées. Nous irons, pour certains d’entre nous, trainer une bonne heure de plus, pour parler encore.
Ce monde du vin me plait. Même ici, sur cette terre de Bordeaux, un frémissement se fait voir et des hommes tels qu’olivier Dauga et david Barrault feront école, c’est certain.  Un coup de chateau au CIVB pour l’essai transformé.

Vendredi du Vin : Les pionniers d’Afrique du Sud

Pour ma participation à ce premier vendredi du vin 2009, l’exercice m’est paradoxale. Me voilà confronté à donner des détails sur un vin hors de France ! Un comble pour un ShowViniste tout de même ! A moins que je ne fasse mon français de base en critiquant, à tout rompre, un vin étranger.

Mais enfin, voilà que je me rappelle avoir dans ma cave, une bouteille d’un vin sud-africain, témoin de mon récent voyage de noce durant lequel nous fîmes, ma femme et moi, une visite dans une winery incroyable.

Le domaine s’appelle « Dornier« . Il est situé au sud de l’Afrique du Sud, pas trop loin de Cape Town, dans la région où des huguenots français se sont installés,  il y a plus de 400 ans, fuyant les guerres de religion qui sévissaient alors en France à l’encontre des protestants. A l’époque, l’exil vers la Hollande, protestante, était la seule issue. Les flamands, dans leur grande générosité, ont alors accordé à ces migrants français, le droit de s’embarquer pour coloniser davantage ce bout de terre qu’ils avaient pris possession. Avec rien en poche, ces huguenots ce sont donc installés à Stellenbosh principalement, lieu où l’on retrouve le vignoble d’Afrique du Sud et un monument à la mémoire de ces pionniers.

Le nouveau monde a dans ses gènes une part de l’ancien monde ! Nous devrions en être fier finalement !

Le vin : C’est du Merlot. Le packaging de la bouteille est magnifique. Voyez le logo du domaine Dornier :

J’ai cru comprendre que la famille Dornier (voir son histoire) avait racheté cette ferme en 1995. Apparemment, ce sont des Suisses qui ont fait fortune dans l’aviation. Partis de rien, ils ont « pensé » le vin comme les bâtiments de manière à rendre l’ensemble cohérent et élégant. L’architecture de la winery se compose de courbes et d’un assemblage de brique et de matériaux qui se reflètent sur un plan d’eau avec, au fond, les montagnes de Stellenbosh.Voyez plutôt le résultat :

 

dornier winery

Une chose que je n’avais jamais vu et que je n’ai toujours pas rencontré, c’est une telle cuverie ! Tout en inox, normal…, qui a été pensée pour optimiser la gravité, normal…aussi, mais ici, ils ont suspendu les cuves inox dans le vide. Elles ne touchent pas le sol ! Ultra pratique pour la gestion des fluides et du matériel de cave ! Le tout dans un batiment ouvert sur l’extérieur avec tout un côté en baie vitrée qui donne sur un immense patio qui jouxte la salle de dégustation. Le top pour épater la clientèle.

Bon sinon, je déguste le vin. On dirait du Bordeaux. Ca sent le fût, un peu vieux et puis le poivron. En bouche, un velouté très fin, qui caresse la langue, de petites notes de fruits noirs se fondent avec les tanins. Le bois ne se sent pas trop à la finale et le tout reste frais et d’une belle acidité. Je dis, on dirait du Bordeaux, parce que je n’en suis pas un fan, et que le cépage, de suite, avec ce type d’élevage en fût, me saute au nez. Passé ce premier essai, je respire, fais une pause, et en y revenant, j’apprécie davantage la finesse et l’élégance du vin.  C’est sympa. Je me souviens des quelques vins goutés, sur place, qui ont toujours été surprenants, surtout les pinotages ! On sort un peu de son univers et cet autre vignoble, si loin, apparait bien sympathique.
Je n’ai jamais acheté des vins d’Afrique du Sud, ici en France, alors je ne sais pas si je dois vous inciter à le faire, même pour un test ! Le mieux serait de vous rendre sur place. Profitez de l’absence de décalage horaire et de l’admiration que les Sud-Africains ont pour les « frenchies » !

Vendredi du Vin : Les pionniers d’Afrique du Sud

Pour ma participation à ce premier vendredi du vin 2009, l’exercice m’est paradoxale. Me voilà confronté à donner des détails sur un vin hors de France ! Un comble pour un ShowViniste tout de même ! A moins que je ne fasse mon français de base en critiquant, à tout rompre, un vin étranger.

Mais enfin, voilà que je me rappelle avoir dans ma cave, une bouteille d’un vin sud-africain, témoin de mon récent voyage de noce durant lequel nous fîmes, ma femme et moi, une visite dans une winery incroyable.

Le domaine s’appelle « Dornier« . Il est situé au sud de l’Afrique du Sud, pas trop loin de Cape Town, dans la région où des huguenots français se sont installés,  il y a plus de 400 ans, fuyant les guerres de religion qui sévissaient alors en France à l’encontre des protestants. A l’époque, l’exil vers la Hollande, protestante, était la seule issue. Les flamands, dans leur grande générosité, ont alors accordé à ces migrants français, le droit de s’embarquer pour coloniser davantage ce bout de terre qu’ils avaient pris possession. Avec rien en poche, ces huguenots ce sont donc installés à Stellenbosh principalement, lieu où l’on retrouve le vignoble d’Afrique du Sud et un monument à la mémoire de ces pionniers.

Le nouveau monde a dans ses gènes une part de l’ancien monde ! Nous devrions en être fier finalement !Le vin : C’est du Merlot. Le packaging de la bouteille est magnifique. Voyez le logo du domaine Dornier :

J’ai cru comprendre que la famille Dornier (voir son histoire) avait racheté cette ferme en 1995. Apparemment, ce sont des Suisses qui ont fait fortune dans l’aviation. Partis de rien, ils ont « pensé » le vin comme les bâtiments de manière à rendre l’ensemble cohérent et élégant. L’architecture de la winery se compose de courbes et d’un assemblage de brique et de matériaux qui se reflètent sur un plan d’eau avec, au fond, les montagnes de Stellenbosh.Voyez plutôt le résultat :

 

dornier winery

Une chose que je n’avais jamais vu et que je n’ai toujours pas rencontré, c’est une telle cuverie ! Tout en inox, normal…, qui a été pensée pour optimiser la gravité, normal…aussi, mais ici, ils ont suspendu les cuves inox dans le vide. Elles ne touchent pas le sol ! Ultra pratique pour la gestion des fluides et du matériel de cave ! Le tout dans un batiment ouvert sur l’extérieur avec tout un côté en baie vitrée qui donne sur un immense patio qui jouxte la salle de dégustation. Le top pour épater la clientèle.

Bon sinon, je déguste le vin. On dirait du Bordeaux. Ca sent le fût, un peu vieux et puis le poivron. En bouche, un velouté très fin, qui caresse la langue, de petites notes de fruits noirs se fondent avec les tanins. Le bois ne se sent pas trop à la finale et le tout reste frais et d’une belle acidité. Je dis, on dirait du Bordeaux, parce que je n’en suis pas un fan, et que le cépage, de suite, avec ce type d’élevage en fût, me saute au nez. Passé ce premier essai, je respire, fais une pause, et en y revenant, j’apprécie davantage la finesse et l’élégance du vin.  C’est sympa. Je me souviens des quelques vins goutés, sur place, qui ont toujours été surprenants, surtout les pinotages ! On sort un peu de son univers et cet autre vignoble, si loin, apparait bien sympathique.Je n’ai jamais acheté des vins d’Afrique du Sud, ici en France, alors je ne sais pas si je dois vous inciter à le faire, même pour un test ! Le mieux serait de vous rendre sur place. Profitez de l’absence de décalage horaire et de l’admiration que les Sud-Africains ont pour les « frenchies » !

Sudouest.com : les anglais et la consommation de vin

Dimanche 7 Décembre 2008, Sudouest.com, le site internet du fameux journal, annonce dans ses pages économie :

Les anglais n’ont jamais bu aussi peu de vin !

Le journaliste, basé à Londres, se permet quelques raccourcis,soit parce que c’est dimanche, soit parce que c’est la mode, soit la tentation d’un titre accrocheur a été plus forte que tout. Quelle est situation exacte ?

Il explique lui-même que, certes, si il y a une baisse de 0.2% de la consommation en volume, c’est dans un contexte de hausse continue de la consommation de vin depuis 15 ans, passant de 24 à 33% en matière de vente de vin par rapport aux alcools. Les Anglais boivent donc de plus en plus de vin avec, il est vrai, un arrêt très relatif de 0.2% cette année ! Pas de quoi s’alarmer ni de crier aux loups !
Il aurait mieux value expliquer la disparité de la vente de vin, français entre autre, entre les Bordeaux Grands Crus et les autres vins dont notamment les vins de pays et vins de table qui sont sur un terrain hautement concurrentiel des vins du nouveau monde !
Ensuite, il annonce que  si il y a cette baisse, « du jamais vu de mémoire d’homme » (vocabulaire emprunté aux phénomènes naturels extraordinaires), c’est en partie à cause de la crise (mot que l’on se doit d’employer systématiquement dans tous les articles depuis cet été) qui touche le porte-monaie des jeunes ! En effet explique-t-il, « ce sont les vins « bon marché », qui étaient le principal « carburant » du « binge drinking » ». Apparemment, ce journaliste n’a aucune connaissance à propos de la consommation d’alcool chez les jeunes où le vin représente une toute petite part. Il ne doit pas savoir que le binge drinking se réalise avec des spiritueux mélangés à des sodas ou boissons à base de jus de fruit. De plus, en terme d’efficacité et de prix, le vin même bon marché n’est pas bien placé pour se saouler le samedi comme il le dit !

(L’article de SudOuest)

Miss France Laetitia Bléger : La beauté du vin

 Beauté divine diront certains…

Laetitia Bléger,Miss France 2004, a cette chance d’être fille de vigneron. Ses parents exploitent un domaine en Alsace, le domaine du Windmuehl à Saint-Hippolyte.Ils lui ont offert un bel écrin, Précieux, vin blanc sec d’Alsace, aux arômes de fruits mûres sur des notes de miel.

Pour l’occasion, la communication s’appuie sur un site internet dédié : « Precieux By Laetitia » indépendant de celui du domaine de ses parents, beaucoup plus classique et conventionnel. Le site de Laetitia déroule un message très précis, en usant de visuels impeccables, extrèmement bien réalisés. La tonalité est parfaite. C’est féminin, esthétique, sobre, net, raffiné avec un vocabulaire suave et précieux. L’idée maitresse vous envahit, vous êtes dans un moment de rencontre, dans la séduction, sous le charme de Laetitia et de son vin.

Félicitations !!!

Les femmes se montrent de plus en plus présentes dans ce nouveau monde du vin. J’ai comme davantage d’affinité naturel pour un vin précieux que pour un vin de chasseurs ! Allez savoir pourquoi !
Petit rappel : Laetitia a été la présidente du 2ème concours Féminalise. Concours organisé en Avril avec exclusivement des femmes dans le jury, soit 250 dégustatrices. Poussez-vous Messieurs, avec le sourire, ces dames prennent leur place !

Mondovino France 3

Une rediffusion à ne pas manquer ce soir sur France 3 si vous souhaitez un peu plus comprendre la mondialisation du vin et le résultat pour nos palais.
Un film fétiche pour les amoureux du vin authentique qui dévoile des pratiques modernes, des grands écarts et des communiquants.

Ne ratez pas le début et cette phrase incroyable :

Le vin est mort

Vous souvenez-vous de cette phrase, prononcée par Aimé Guibert, dans ses vignes du Domaine Daumas-Gassac, au tout début du documentaire Mondovino de Jonathan Nossiter.
C’est en entendant ces mots que nous avons pris la décision de nous lancer dans l’aventure de ShowVin et du ShowViniste .
Notre idée est simple. Si en effet, le vin est mort alors Vive le nouveau monde du vin !
La force de ShowVin est de vous prouver que ce nouveau monde du vin existe, bel et bien, dans toute sa diversité, dans la multitude de ses terroirs et les différentes expressions des cépages. Il est partout que ce soit dans le vignoble du Languedoc, des Côtes du Rhône, de Bourgogne, de la Loire ou d’ailleurs encore…
Nous allons vous faire rencontrer une nouvelle génération de vignerons, femmes et hommes, qui partage un plaisir, un savoir-faire et surtout une culture : le Vin !
Avec modération, par envie, par amour et par passion : Soyons ShowVin !!!

Et puis si le vin est mort alors qu’en est-il de votre consommation de vin ?
Aujourd’hui, vous préférez des vins plus accessibles, élégants pour une dégustation sans complexe et sans a priori. Des vins séduisants et adaptés pour une occasion particulière plus que pour tous les jours.
Vous recherchez davantage le plaisir et souhaitez connaitre l’histoire du vin et du vigneron pour pouvoir en parler.
ConsommActeurs avertis vous voulez consommer des produits diversifiés et différents.
ShowVin vous amène à la rencontre de ce nouveau monde du vin, tout en plaisir, en émotion et en partage.
Avec ShowVin vous avez la garantie de l’authenticité des vins de terroir, de la diversité des vins de vignerons et de la finesse des vins de cépages.
Ce nouveau monde du vin est inattendu car il va bouleverser votre approche du vin. Vous aurez en bouche des arômes inédits et multiples.
Vous découvrirez que le vin est tout un monde de sensation; qu’il n’est plus cette bouteille, que l’on a cru bien faire en la laissant vieillir des années dans la cave mais qui, une fois ouverte, sent le moisi, le rance et le vieux bois !
Au contraire, ouvrez une bouteille aujourd’hui pour libérer des arômes de fruits, rouges, noirs, de fleurs blanches, d’agrumes, d’épices, de poivre, de garrigue, de brioche, de beurre, de pains grillés…

Festival des Vins Animés

Vous le savez maintenant, les vins naturels plaisent à mon palais et plus je découvre les vignerons qui se cachent derrière et plus je les trouve sensationnels.Pendant que le people, le bruit, la mode, le trend et quelques autres encore se pressaient sur les marches d’un certain festival du côté de Cannes, j’ai préféré m’arrêter à Marseille. Le week-end dernier, il s’y tenait le Festival des vins animés, regroupant une cinquantaine de ces vignerons naturels à la Friche dans le quartier de la Belle de Mai. Ce fut encore une belle occasion de rencontrer des hommes et des femmes passionnés et très abordables. Je n’ai pas été séduit par tous les vins dégustés et cela m’a rassuré quant à mon jugement non encore fanatique pour ce type de vin. Certes, ils sont très différents de ce que l’on a l’habitude de boire mais cela ne veut pas dire qu’ils soient tous parfaits. J’ai particulièrement apprécié les vins suivants :

Mouressipe d’Alain Allier à Saint Comes dans le Gard – Des cuvées incroyables sur des Grenaches exquises et de la Syrah. Un homme charmant, simple, qui met toute sa production en vin de table. Vous le retrouverez à l’honneur dans la boutique ShowVin et bientôt sur ce blog.

La Lunotte de Christophe Foucher à Couffy dans le Loir et Cher – De beaux sauvignon expressifs en Blanc.

Le Mazel de Gérald & Jocelyne Oustric à Valvignères en Ardèches – Une cuvée Mias en 100% Viognier, les yeux fermés impossible de croire que c’est vin tellement les arômes pétillent.

L’Ancestra de Cyril et Karine Alonso à Romanèche-Thorins en Maconnais – Un artisan négociant itinérant au naturel. Ca mérite des explications !!! Ce sera pour un autre article.

Château Revelette de Peter et Sandra Fischer à Jouques près d’Aix en Provence – La chance de faire connaissance avec Madame Fischer, souriante et charmante ambassadrice des vins que son mari taquine au naturel sans trop en faire. On est en Provence tout de même !

Nous allons continuer d’explorer ce nouveau monde, en prenant le temps de la rencontre. Si vous souhaitez nous suivre dans notre épopée, choisissez le Forfait Vin Naturel 6 mois, il contiendra quelque uns de ces vins cités plus haut :

forfait vin naturel

Ci-dessous la liste complète des vignerons présents au Festival : Provence Domaine Arena Antoine Arena Corse Château Saint Anne Françoise et Jean Baptiste Dutheil Bandol Château Revelette Peter Fisher Coteaux d’Aix Vallée du Rhône La ferme saint Martin Guy et Thomas Jullien Beaumes de Venise Le Mazel Gérald Oustric Ardèche Andrea Calek Andrea Calek Ardèche La Roche Buissiére Antoine et Pierre Joly Côtes du Rhône Vinumentis Yann et Sylvain Rohel Côtes du Rhône Bourgogne/ Beaujolais Domaine Lapierre Marcel et Mathieu Lapierre Morgon Domaine Sabre Fanny Sabre Pommard Château Cambon Marie Lapierre Beaujolais Les vignes du Maynes Alain et Julien Guillot Bourgogne L’Ancestra Cyril Alonso Macônnais Domaine Guy Breton Guy Breton Morgon Languedoc Fontedicto Bernard Bellahsen Languedoc Le temps des cerises Axel Prufer Languedoc Domaine du Possible Loic Roure Languedoc Le bout du monde Edouard Laffitte Roussillon Domaine Senat Charlotte et Jean-Baptiste Senat Minervois Mourressipe Alain Allier Languedoc Loire Les vins contés Olivier Lemasson Loire Domaine Elise Brignot Elise Brignot Montlouis Domaine Breton Catherine et Pierre Breton Bourgueuil La Lunotte Christophe Foucher Loire Domaine du Moulin Isabelle et Hervé Villemade Loire Domaine Maupertuis Jean Maupertuis Côtes d’Auvergne Sud Ouest Domaine du Bois Moisset Philippe Maffre Gaillac Moulin Pey Labrie Bénédicte et Grégoire Hubau Bordeaux

Domaine Milan à Saint Rémy de Provence

domaine milan saint rémy de provence

Le métier de caviste donne l’occasion de rencontre inattendue. De celle qui vous illumine toute une journée de prospection à la recherche de vignerons authentiques. Cette semaine, nous étions dans le bas de la vallée du Rhône avec l’intention de dénicher quelques vignerons bio.
Suivant les conseils de plusieurs personnes comme Alain Chabanon, nous nous sommes rendus jusqu’à Saint-Rémy de Provence, au domaine Milan. Pas vraiment destiné à devenir vigneron mais plutôt notaire, Henri Milan a repris l’exploitation que son père avait achetée il y a longtemps. Une envie de ne pas perdre ce qui allait devenir son outil de création. Les vins qui sortent d’ici, au pied du massif des Alpilles, portent eux-aussi la marque fuschia d’Henri.
On aime la biodiversité, l’expression des cépages, la vue sur le clos Milan, d’un seul tenant planté de plusieurs pieds différents, les odeurs de garrigues, la couleur rose partout présente même dans le chai.

kader domaine milan saint rémy de provenceSur place, nous faisons la connaissance de Kader (voir photo ci-contre) et d’un coup c’est comme une fenêtre ouverte sur un nouveau monde en pleine ébullition. La vie de vigneron bio, quoique dynamique, n’est pas chose facile et comporte des risques. L’homme qui nous accueille est comme une soupape : sécurité, rythme, cadence, libération, vitalité.
Les vins de ce genre là ne supporte pas la comparaison. On les aime ou pas. ils sont différents car ils vous amènent en bouche une ribambelle d’arômes, de la gourmandise, un éventail parfumé !!!
Nous aurons plaisir à vous faire découvrir les vins d’Henri Milan dans les Forfaits Vins de notre boutique. N’hésitez pas à saisir votre chance de suivre vos caprices !

Flash-Détente

cuves métal barbara heide copyright

La mode en cave, en matière de vinification, est à la détente, façon flash !!! Ce n’est pas un scoop mais la méthode, et surtout l’investissement matériel, se répand de plus en plus.
Chaque grosse structure se doit apparemment d’être à la pointe de la technique en matière de vin. C’est là une des conséquences de la poussée du nouveau monde que de vouloir à ce point devancer la demande.
Le coût important de cet équipement étonne dans ce monde soit-disant en crise. Il faut croire que l’investissement matériel parle davantage aux adhérents que la créativité et la mise en place d’un plan marketing digne de ce nom. Le marketing, on le sait dans ces milieux là, c’est pour les « parisiens« . Manquerait plus que ça fasse vendre !

cuves metal2 Barbara Heide Copyright

Alors, la flash-détente, c’est quoi au juste ?
Une petite méthode qui consiste à chauffer la vendange à près de 75°C avant de la refroidir en moins d’une seconde à 30°C par mise sous vide d’air. Le procédé entraîne l’éclatement des cellules des baies de raisins avec pour principale résultat recherché un gain en arômes et en coloration. Un autre avantage pour des structures qui traitent une quantité gigantesque de raisin est la réduction du temps de cuvaison nécessaire pour la vinification du vin.
C’est une affaire de chiffre de techniciens, d’ingénieurs aussi et de gestionnaires. Il y a un résultat tangible immédiat, un retour sur investissement, un accroissement du goût et de la couleur du vin sans pour autant travailler différemment dans la vigne, sans avoir besoin de conduire chacun des adhérents vers un mieux qualitatif.
En résumé, on appelle ça un raccourci.