Pézenas je t’aime ! ta culture, ton théâtre, ton vin, ton histoire
Le théatre de Pézenas

Pézenas, déjà plus de 7 ans que je traine dans tes ruelles, étroites, bordées de pierres chargées d’histoire, si silencieuse l’hiver quand le carnaval ne vient pas réveiller tes âmes vibrantes, passeurs de vies, et si bouillonnante de Pâques à la Toussaint de ce flot de visiteurs attendus et désirés.

Tout ce temps déjà à user mes semelles, à poncer tes pavés, bousculé le temps de la fête, évitant la charge d’un tamarou impulsif fendant la foule des piscénois grimés ou simplement vêtus d’un bonnet de nuit et d’un panel blanc, dans l’obscurité d’un lundi soir d’avant.

Pézenas, aux beaux jours, belle, aux terrasses accueillantes, à l’ombre recherchée d’une arrière cour, au courant d’air bienvenu dans la chaleur d’un jour d’été ensoleillé, qui expose arts, artisanats et brimborions, dans de ravissantes échoppes aux architectures préservées, majestueuses, compteuses d’histoire.

Pour demeurer réelle, sincère, authentique, pour transmettre un savoir être, pour perpétuer des coutumes, il faut tout à la fois s’arranger d’un tourisme alimentaire qui nourrit l’économie locale, partager ses rites et ses productions avec le visiteur comme avec l’habitant, et donner à chacun l’envie de vivre son Pézenas qu’il soit sportif, culturel, associatif…

Pour comprendre Pézenas, j’ai entendu 2 phrases essentielles, vives et ardentes. D’abord l’historique, celle de Marcel Pagnol, clamée en ce lieu  : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! » puis celle de Jules Renard, que l’on pourrait soupçonner écrite pour elle : « Nous voulons de la vie au théatre et du théatre dans la vie » !

Oui je t’aime Pézenas, cette fois-ci au pluriel : tes cultures, tes théâtres, tes vins, tes histoires !

plafond du théatre de pézenas

La crise viticole par la revue de viticulture, l’histoire se répète

« Il est manifeste qu’à cet égard l’exagération des plantations, l’application immodérée de la culture intensive, la poursuite des gros rendements, la surabondances des récoltes, la pléthore d’une production mal réglée en désaccord avec les besoins de la consommation, ont exercé une influence décisive qu’il était assez aisé de prévoir. »
LA crise !
Chacune de nos vies souffre d’être contemporaine. L’histoire des hommes, de nos pères, de nos grands-pères, de nos ancêtres, devrait se transmettre dans nos gênes. Cela aurait un effet radical.  Nous aurions l’expérience de nos paires pour ne pas répéter les erreurs du passé ! En attendant, il y a des outils pour tenter de faire de nos vies, des relais : la mémoire, les livres, les films etc…

LES crises du monde du vin reviennent selon certains cycles. Tiens justement, c’est par un heureux hasard, que lors d’un périple en vélo, le long du canal du midi, de Toulouse à Pézenas, lors d’une halte au village Le Somail, que je découvris un ouvrage sur la crise viticole dans une incroyable librairie « Le trouve tout du livre« .

Le présent ouvrage a été édité en 1902 à Paris par le bureau de la revue de viticulture signé par Monsieur Prosper Gervais, membre de la société nationale d’agriculture. Au dos, on peut lire ceci : « La revue de viticulture , l’organe le plus important et le plus autorisé de la Viticulture française, parait à Paris, le Samedi de chaque semaine.
Elle publie régulièrement :
1 : Des articles de fond sur toutes les questions viticoles, économiques et agricoles intéressant les régions viticoles.
2 : Une revue des travaux qui concerne la viticulture.
3 : Des actualités qui permettent à ses lecteurs de suivre le mouvement viticole.
4 : Des renseignements et réponses aux demandes de ses abonnés…Et dans cet ouvrage, il est fait état de solutions à mettre en place pour résoudre cette crise viticole.
J’y reviendrai…

Gérard Bertrand habille ses cuvées aux couleurs du stade français

Gérard Bertrand fait dans la couleur ! Ce n’est pas un scoop, je vous rassurre, mais ce n’est apparemment pas dans le goût de tout le monde à en croire les réactions sur mon profil sur facebook (La palme d’or de la bouteille la plus vulgaire de l’année?…) après avoir affiché une photo des bouteilles en édition limitée réalisées par Gérard Bertrand pour le Stade Français.A mon avis, ça plait en fonction de la cible à qui ces bouteilles s’adressent. Ici, le supporter de rugby, parisien, certainement ! Il doit aimer le rose, les petites fleurs, le côté sauvage…Le lien vers le site de Gérard Bertrand, pour en savoir plus sur le vin dans la bouteille.Avec cette habillage « Panthère rose », on peut se demander si ce n’est pas un peu trop décalé. C’est festif, c’est certain ! Ce serait sympa de savoir si un tel marketing rencontre un réel succès et auprès de quel public.

Etiquette panthère Gérard Bertrand
Etiquette panthère Gérard Bertrand

La grande dégustation : première présentation internationale de l’Association des Vins Naturels

Des vignerons au naturel

L’AVN réunit 60 vignerons à PARIS le 8 novembre 2010 pour une grande dégustation. Incroyable, pas besoin de sa carte bleue, ni de son chéquier. Avec juste 5 euros en poche, venez déguster plus de 150 vins naturels !

La dégustation aura lieu au Pavillon du lac, parc des Buttes-Chaumont, de 10 heures à 19 heures. Les 60 vignerons adhérents de l’association, français, mais aussi italiens, espagnol et suisse, seront représentés à travers leurs vins.

La dégustation de près de 150 vins « AVN » différents sera organisée autour de huit thèmes : les bulles, les blancs de soif, les blancs d’élevage, les rouges glou-glou, les rouges sérieux, les vieux millésimes, les rondeurs, et les inclassables.

Un vin « AVN » est un vin qui répond à la charte d’approche d’élaboration des vins « nature » : culture des sols en bio ou en biodynamie, vendanges manuelles, levures indigènes, minimum de manipulations, doses très limitées de soufre ajouté.

Des vignerons, de toutes les régions, animeront cette journée. Ils présenteront l’association et expliqueront la philosophie de leur travail.

L’AVN, Association des vins naturels, a été créée en 2005. Elle réunit aujourd’hui 150 adhérents : des vignerons, des professionnels du vin (cavistes, restaurateurs, importateurs…) et des francs buveurs. En 2010, l’AVN a défini une charte d’approche d’élaboration des vins « nature » que tous les vignerons adhérents ont souscrite.

L’AVN a l’ambition de devenir un interlocuteur incontournable dans le débat européen de la définition du vin « nature ». Pour en savoir plus sur l’AVN.

L'affiche
L'affiche

Au restaurant l’Affiche dans le 16ème à Paris, on y boit du Canet Valette

yves legendre

Hé oui, on peut trainer, le nez en l’air, dans le 16ème à Paris, sans avoir de rollex au poignet, à la recherche d’un restaurant, convivial, simple, sans chichi, sans tchatcha !Tiens, par exemple, on peut tomber, tout près de la porte de Saint-Cloud, au bout de la rue Le Marois, sur L’Affiche, un restaurant très sympa, qui donne sur une petite place. Très agréable en été quand il fait assez chaud pour manger dehors.Une cuisine de terroir, on va dire. Et puis un accueil comme à la maison, très loin du stéréotype du café parisien. Ici, c’est sourire, bonjour et beaujour, poignée de main par le patron, Monsieur Yves Legendre. Ils ont même reçu le prix du meilleur accueil 2010, yves et sa femme martine.

serveur-affiche-paris

Canet Valette Antonyme

J’vous passe la gouaille du serveur, sa virtuosité à vous passer une commande, entre deux tables, toujours prêt à vous conseiller un plat et un vin. C’est parti pour un Saint-Chinian, en dentelle, Antonyme de Canet Valette. Du velours dans un écrin qu’il faut laisser s’ouvrir. Ca mériterait de le carafer. Ensuite, il délivre ce qu’on attend de lui, du plaisir. C’est bien mûr, tout en fruit, ca se boit en souriant, avec d’autres autour et quelques regards complices.Comme j’suis pas critique gastronomique, je n’ai pas noté les prix. Allez voir sur place, ca doit bien se trouver sur la carte !Et pour voir à quoi ca ressemble, rendez-vous sur streetview de google :
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Avec Wintage, Vinsurvin le blog et les vignerons indépendants sur iPhone

La technologie avance, il s’agit de savoir s’en servir et de s’appuyer sur des personnes qui progresse avec elle.

Wintage

C’est ce que viennent de faire ludiquement et utilement les Vignerons Indépendants. A l’occasion du salon des Vins des Vignerons Indépendants qui se déroule à Paris du 26 au 29 Mars 2010 à l’Espace Champerret, Fabrice Le Glatin, l’animateur du blog vinsurvin-blog.com, a organisé une dégustation selon sa méthode. Il a ensuite réalisé une application payante sur iPhone, appelée Winetage, qui permettra aux visiteurs du salon équipés d’un iPhone et ayant souscrit cette application, de parcourir les allées en organisant son propre parcours de dégustation.

Pour ne pas en rester là, les Vignerons Indépendants vont promouvoir cette initiative au travers de quelques cadeaux toujours très sympathiques :

Une bouteille de vin sera offerte aux 200 premiers détenteurs de l’application winetage qui présenteront leur iPhone au Commissariat Général du salon

15 applications seront à gagner durant les 4 jours du salon.Si vous souhaitez dès maintenant téléchargez l’application Wintage, vous disposez de cette adresse : www.winetage.fr/get-it.html

Et sinon, si vous en êtes encore à « l’ancienne », vous pouvez vous rendre sur le site internet des vignerons indépendants afin d’organiser votre salon et pourquoi pas de vous laisser prendre par le hasard des rencontres, les confidences des uns et les conseils des autres; Il suffit d’être curieux, attentif et souvent patient.

Manger Bio ou circuler en formule 1 en Ile de France

 La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) a réagi à la suite du projet de F1 qui pourrait voir le jour près de Flins dans les Yvelines, chassant des paysans tout juste installés, en bio ou qui doivent engager leur conversion dans les prochains mois.

Pour soutenir le GAB Ile de France, son Groupement régional, les paysans concernés et toutes les associations locales contre ce projet, la FNAB a écrit aux 3 ministres concernés par cette décision, dangereuse pour la nappe phréatique, et incompréhensible dans le cadre du développement de la bio voulue par le gouvernement. Le courrier a reçu le soutien de plusieurs organisations nationales de défense de l’environnement.

Voici le contenu de la lettre :

A MM Fillon, Borloo et Barnier

Paris, le 16 janvier 2009

Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre d’Etat,

Monsieur le Ministre,

Il avait fallu 7 mois à la profession agricole pour convenir d’installer, avec le concours de l’Agence des Espaces Verts du Conseil régional de l’Ile de France, 3 agriculteurs sur 140 ha à Flins-sur-Seine et aux Mureaux (78). Après une étude agronomique de sols et une étude de faisabilité technico-économique, le comité technique de la SAFER, organisme chargé de l’aménagement et du développement de l’espace rural, avait tranché mi-octobre et désigné 1 céréalier et 2 maraîchers pour reprendre la ferme de la Haye. Il aura fallu quelques semaines pour détruire ce beau scénario, au profit d’un circuit automobile de formule 1. Les 3 agriculteurs, avaient commencé à cultiver les terres… et les voilà menacés de devoir mettre la clé sous la porte.

L’Ile de France est une région où le foncier agricole se fait très rare. Même si les projets finalement choisis n’étaient pas, de notre point de vue, les meilleurs présentés – un projet de « couveuse » pour maraîchers bio avait notamment la préférence des agrobiologistes et des associations citoyennes -, le maintien d’une activité agricole réjouissait non seulement les agriculteurs, mais également l’usine des Yvelines qui participe à l’approvisionnement en eau potable de la moitié des Yvelines et des Hauts-de-Seine (400 000 consommateurs), puisque ces terres se trouvent sur son champ captant, et que les nouveaux installés s’engageaient à se convertir de façon progressive à l’agriculture biologique.

Le Grenelle de l’environnement a proposé de tripler la surface agricole en production biologique pour 2013 : même si la loi Grenelle 1 n’est pas encore votée, les parlementaires ne semblent pas vouloir remettre en cause cet objectif ambitieux. L’Ile de France notamment, fait partie des zones sinistrées en matière de production biologique, alors qu’elle est le bassin de consommation le plus important en France : 4 405 ha en production biologique étaient recensés en 2007, soit 0,8% de la SAU de la région. Ces 140 ha passant en bio constitueraient le plus grand domaine bio de l’Ile de France, et couvriraient 2% des 8 810 ha à convertir pour 2013 si la région veut suivre le mouvement national : dans un environnement où les terrains agricoles et les installations sont rares, ce n’est pas négligeable.

Par la présente, nous nous déclarons solidaires du collectif Flins sans F1, et vous demandons d’agir selon vos compétences respectives, ou d’user de votre influence afin :

· que soient abrogés les deux arrêtés préfectoraux du 21 octobre 2008, plaçant l’actuelle « Ferme de la Haye » en zone d’aménagement différé (ZAD). Ces arrêtés passent outre le schéma directeur de la région Ile de France, destiné à préserver les terres agricoles, passent outre la décision de la SAFER et passent outre le fait que ces terres sont normalement non constructibles et réservées à un usage agricole. Ils ont été pris pour plaire au Président du Conseil général des Yvelines, au mépris du refus des riverains des terres concernées ;

· que l’Etablissement Public Foncier des Yvelines, dépendant du Conseil général, retire sa préemption des terres de la Ferme de la Haye, et abandonne son projet d’implanter un circuit de formule 1 à cet emplacement.

Il en va de la crédibilité du Grenelle de l’environnement, de la qualité de l’eau des Franciliens, du maintien d’activités agricoles dans la région-capitale, et de la satisfaction des besoins des consommateurs de cette région.

Ce courrier a reçu le soutien d’Agir pour l’environnement, d’Adéquation, du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures. Par ailleurs, Alliance pour la planète a déclaré le projet « Grenello-incompatible », et c’est bien sûr notre point de vue.

Veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre d’Etat, Monsieur le Ministre, en l’expression de notre très haute considération.

Henri Thépaut

Président