Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticidesCe sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

Plan Ecophyto 2018 : haro sur les pesticides

écophyto2018

Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, a présenté le 10 Septembre 2008, le plan « Ecophyto 2018 » en conseil des ministres. Ce plan vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides, si possible en 10 ans. Il comprend également le retrait du marché des préparations contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes, dont 30 avant fin de l’année 2008.

Ce plan s’inscrit dans la suite du Grenelle de l’environnement comme l’avait demandé le Président de la République.

Tout en maintenant un niveau de production agricole élevé, la France doit produire mieux en réduisant la dépendance des exploitations aux pesticides.

Les axes prioritaires de ce plan:

  • diffuser des bonnes pratiques agricoles économes en pesticides via un réseau de 3000 fermes pilotes,
  • garantir la compétence de l’ensemble des acteurs (utilisateurs, distributeurs, conseillers),
  • dynamiser la recherche agronomique et l’innovation,
  • créer un réseau d’épidémiosurveillance accessible à tous les agriculteurs.

Le plan a été élaboré sur la base des conclusions d’un groupe de travail associant les représentants des utilisateurs, des fabricants, des élus, des scientifiques, des ONG, des administrations et présidé par Guy Paillotin, secrétaire perpétuel de l’Académie d’Agriculture.

« Depuis plusieurs années, l’agriculture française s’est engagée dans de nouvelles pratiques de développement durable apportant la preuve qu’une agriculture à la fois productive et écologiquement responsable est possible. Le plan « Ecophyto 2018 » en est une nouvelle démonstration tout comme l’engagement des organisations professionnelles et syndicales agricoles à l’occasion du Grenelle de l’environnement. C’est un nouveau modèle agricole français qui se construit. » Michel Barnier.

A votre Santé ! Polluée !

la santé pollulée france3

Hier soir, l’émission sur France3 était intitulée « La santé polluée« . Une bande annonce alarmiste nous a « tisé » tout le week-end. J’étais, pile, face à mon écran, tout angoissé, à 21h00, près à recevoir ma dose de conseils éclairés.
Je dois l’admettre. Je ne m’étais pas assez entrainé ! Il y a eu une telle déferlante d’informations inquiétantes que j’en ai perdu le fil de l’émission. J’ai même cru un moment que ce n’était qu’un sketch à la Orson Welles. Je pense même avoir vu l’animateur se fendre de quelques blagues, histoire de détendre l’atmosphère et de prendre une distance mesurable, tel un médecin qu’il est, face à un malade en phase terminal, que nous sommes.

Non, c’est vrai : trop d’informations, tue l’information ! Je me demande quel message a bien pu passer finalement ! Pourquoi vouloir tout évoquer en masse plutôt que de se concentrer sur 2 ou 3 points de pollution majeures ?
J’espère néanmoins que vous avez retenu que nous mangions et buvions de plus en plus de pesticides et que ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle ! La production mondiale de produits chimiques est passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de nos jours.
Aujourd’hui, ce sont plus de 900 additifs qui se promènent dans nos assiettes, avec 24 types d’OGM autorisés en Europe, 25,5% des végétaux qui contiennent des traces de 2 à 8 pesticides et 90% des cours d’eau et 58% des nappes phréatiques qui sont pollués. Si le Bio gagne des parts de marché ce n’est pas uniquement sous l’impulsion des utopistes, altermondialistes et autres. Prenons bien conscience que notre pouvoir d’achat c’est notre pouvoir de citoyen, notre unique pouvoir pour lutter contre la recherche de profits des grands groupes industriels et contre l’obscurantisme de certains producteurs.

dangereux

Si sur le biberon de votre enfant, il y avait cette étiquette, lui donneriez-vous à manger ? Bien sûr que non ! Et pourtant, c’est bien ce que font nombre de producteurs, encore aujourd’hui, en traitant les fruits et légumes, avec ce genre de produits ! Et comme on l’a bien vu, lors d’un dernier reportage, certains vont même en Espagne, clandestinement, pour trouver des pesticides, aujourd’hui interdit en France.

pesticides masques

Je vous le rappelle :

NOTRE POUVOIR C’EST NOTRE POUVOIR D’ACHAT !

Notre Conseil :Savourez le Vin Naturel !

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Crédit photos : France3 et mgrdf

Pas de Pesticides dans les vins bio

Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe) ont rendu publique les résultats d’une campagne d’analyses réalisée sur des vins d’Europe et du monde entier.

Commençons par la mauvaise nouvelle : On observe la contamination généralisée de ces vins par des résidus de pesticides.
Les 34 bouteilles de rouge, issues de l’agriculture intensive et conventionnelle, contiennent toutes en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents. Les niveaux de contamination observés dans ces vins sont considérablement plus élevés que les niveaux tolérés pour les pesticides dans l’eau puisque qu’on a trouvé dans certains vins testés des quantités jusqu’à plus de 5800 fois supérieures aux Concentrations Maximales Admissibles (CMA) autorisées par pesticide dans l’eau du robinet !
Cette étude apporte la preuve de la dérive de certaines pratiques en viticulture et ne fait que souligner l’impact d’une utilisation très intensive de pesticides. A savoir que 20% des pesticides utilisés dans l’agriculture le sont sur 3% de la surface agricole : les vignes.


demeter logo logo AB
La bonne nouvelle : L’étude a porté sur 40 bouteilles en tout. 6 d’entre elles sont issues de l’agriculture biologique. Elles ne contiennent aucune trace de pesticides à l’exception d’une bouteille mais à une quantité minimale et certainement par contamination. Là encore, cette étude conforte ce que tout le monde du vin sait très bien et explique l’engouement des vignerons comme des consommateurs pour les vins bio.
Alors faites confiance à tous ces vignerons qui travaillent en respectant la terre et la vigne, qu’ils soient certifiés Bio ou qu’ils s’imposent les mêmes règles strictes sans vouloir supporter une charge administrative supplémentaire. Et puis, il y a ceux qui vont plus loin comme les tenants de la bio-dynamie qui peuvent eux-aussi être certifiés, par Demeter par exemple.

C’est en passant du temps avec ces vignerons de vins naturels que l’on comprend leur combat pour un nouveau monde du vin.
Cela renforce nos choix initiaux, lors de la création de la boutique ShowVin, de privilégier ce genre de vins comme par exemple ceux du domaine de Fontedicto de Cécile et Bernard Bellahsen. Ils sont inclus dans les Forfaits Vins Caprice et Privilège.

Domaine FontedictoBernard Bellahsen