Stéphane Morin, Domaine Léonine, French Natural Wine from the Roussillon

camion

Stéphane Morin started his wine adventure in 2005 when he created Domaine Léonine in the Roussillon area.
He is a big strapping lad, solid, quiet, who posts a generous smile on his face bringing down a lot of girls and epicurean women.
Today, it is already known in the natural wine French world as doing great and particular wines. Since the beginning, he bought vines from an old winegrower who never used chemical treatment like pesticides. As the earth was not weeded, the roots of stocks sank into the ground to draw it water and resources.
Vine won at it in strength and in maturity, bearing more easily the climate and bringing more minerality to the fruit.
As Stephane told us « The carbonic, you do it with good grapes. It is like an infusion of grape, fluid, quite lace, you see. After 3 weeks of maceration, you rack off the drop, press the solid part and put it in barrel. » Stephane is playing carbonic maceration as the base of his winemaking to create his range. For summary, clusters are put in a vat during several days without oxygen and the fermentation is starting in each berry.
I advice you to taste Fond de Tiroir which will give you a good idea of what Stéphane wants to do produce. First, that’s fully fruity, red and black, the colors of the passion. And then come aromas of roasting, more subtle, as caress of the sun, at the end of mouth when you decide to take time to appreciate the good things.

Lutte contre le dopage agricole : les pesticides contre attaquent

Quand une association fait bien son travail, elle est active et attentive. Le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures nous informe ainsi sur les évolutions au parlement de l’examination de la loi Grenelle 1 qui vise à réduire de moitié les usages des produits phytopharmaceutiques en 10 ans en accélérant la diffusion de méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point.

« Divers amendements déposés par M Armand Martin ou Gatignol visent à limiter la portée de cette mesure de réduction de l’usage des pesticides. Ainsi M Philippe Armand Martin, député de la Marne et lui même viticulteur, demande, dans sa proposition d’amendement n° 181, que cette réduction soit calculée « en tenant compte de la politique de réduction des intrants déjà réalisée. » ! Si cet amendement venait à être adopté il s’agirait d’un véritable dévoiement de cette proposition du Grenelle de l’environnement puisque que cela permettrait d’en réduire considérablement la portée en prenant en compte de soi disant efforts passés ! Cette proposition est inacceptable est constituerait un déni des conclusions du Comité Ecophyto 2018 et une véritable provocation si elle venait à être adoptée. Le MDRGF demande aux députés de refuser cet amendement : le projet de Michel Barnier prévoit que cette réduction doit être prise en compte à partir de l’année zéro, soit 2008.
D’autres amendements comme ceux déposés par M Gatignol (217, 218, 219), vétérinaire soutien habituel des demandes du lobby agro industriel, visent également à réduire la portée de cette mesure en limitant l’objectif de réduction. Les amendements 354 et 355 déposés par M Jacob, agriculteur également, visent tout autant à limiter la portée de cette mesure de réduction.
Ils doivent également être refusés par les députés selon le MDRGF qui rappelle que le tout récent rapport de l’INSERM pointe les pesticides comme causes possibles de très nombreux cancers et rappelle que 95% des français trouvent cette proposition de réduction de 50% des pesticides importante ou très importante, (sondage IFOP à la demande du MDRGF).
« Le MDRGF, membre de l’Alliance pour la Planète, compte sur la cohérence de la majorité actuelle pour ne pas laisser passer ces amendements dont l’adoption constituerait un véritable déni de Grenelle de l’environnement. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF. »

Si l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, ne modérons pas notre vigilance afin de préserver notre santé, notre bien-être et notre plaisir de boire du vin vivant !!!

Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticidesCe sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.
Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.
Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.

Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.
Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.
Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.

Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…
L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticides

Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :

http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

Domaine Fontedicto de bernard et cécile Bellahsen

bernard bellahsen

Le domaine accumule les accents de diversité. Le tracteur est banni des vignes depuis le départ de cette aventure. La terre, sur de petites terrasses exposées au nord, rapporte quelque fois d’immenses huîtres fossiles, témoins d’un temps lointain où une mer chaude, tropicale, immergeait l’endroit. A côté de la cave, un four à bois ronronne et cuit le pain fait avec les céréales du domaine. Cécile et Bernard accomplissent toutes les démarches de la bio-dynamie avec une sacrée réputation en dehors de nos frontières. C’est bien connu, nul n’est prophète en son pays !

porte cave

Au début de l’aventure, avec leurs quelques hectares de vignes, en s’installant sur cette petite butte près de Caux, ils ne faisaient que du jus de raisin. Tout de suite, l’originalité a été de prendre à contre sens les pratiques de la culture moderne, ne cherchant pas à contraindre la vigne en utilisant toute la panoplie du parfait petit chimiste. Bien au contraire, ce sont eux qui se sont adaptés aux cépages et aux aléas climatiques.
Dans un champ, près du caveau, deux chevaux, sans vapeur ni moteur à essence, accompagnent le travail du sol. Ce n’est pas une fantaisie mais une réelle compréhension de son métier d’agriculteur. Comme le souligne Bernard : “avec un animal de trait, il y a forcément un respect du sol, une souplesse de la terre. Tous tes sens sont en éveil, tu respires l’odeur de la terre, tu en ressens la structure, les pieds dedans !”

 

cheval fontedicto

Observateur quotidien, attentif et militant de son milieu naturel, il pratique une agriculture bio-dynamique qui prend soin de la terre en écartant toute utilisation de pesticides, d’engrais chimiques et autres artifices. De ce fait, il faut en permanence écouter la vigne et le vin qui chacun, à leur rythme, respirent, vivent de concert avec leur environnement, évoluent selon les cycles qui influencent la terre. On peut très certainement les prendre pour des farfelus à les voir concocter des préparations à base de poudre de corne, d’ortie, de pissenlit ou bien encore de valériane. Mais l’intelligence, la force de l’homme, n’est-elle pas justement cette capacité à s’adapter à son milieu. En voilà un bel exemple, tout à fait à l’opposée de la culture intensive où l’exploitant, petit ou gros, ne raisonne que selon le productivisme, le rendement et la rentabilité.
Depuis un an, en plus de faire des grands vins, Bernard et Cécile ont créé le Moulin de Fontedicto et, selon toujours la même démarche, font du pain ! Ils produisent leur propre blé, tendre, d’une variété rustique régionale, très bien adaptée au climat et au sol. N’allons pas chercher une autre variété ou modifier ses gènes si c’est pour au final contraindre le milieu, par la force, de s’adapter à la plante !
Ils ont bien sûr construit leur propre four à bois, retaper de vieilles machines du siècle dernier pour trier les grains, une fois la récolte faite à la mi-juillet, et commercialisent maintenant eux-mêmes la farine et différents pains (nature, au sésame, au tournesol, au lin…).

Le Languedoc dissimule derrière des a priori persistants, plusieurs grands vins méconnus. Venez voir derrière les choses, dans Les Coulisses, vous y gagnerez en plaisir et en étonnement. Etre curieux, c’est le début du bonheur.

Plan Ecophyto 2018 : haro sur les pesticides

écophyto2018

Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, a présenté le 10 Septembre 2008, le plan « Ecophyto 2018 » en conseil des ministres. Ce plan vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides, si possible en 10 ans. Il comprend également le retrait du marché des préparations contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes, dont 30 avant fin de l’année 2008.

Ce plan s’inscrit dans la suite du Grenelle de l’environnement comme l’avait demandé le Président de la République.

Tout en maintenant un niveau de production agricole élevé, la France doit produire mieux en réduisant la dépendance des exploitations aux pesticides.

Les axes prioritaires de ce plan:

  • diffuser des bonnes pratiques agricoles économes en pesticides via un réseau de 3000 fermes pilotes,
  • garantir la compétence de l’ensemble des acteurs (utilisateurs, distributeurs, conseillers),
  • dynamiser la recherche agronomique et l’innovation,
  • créer un réseau d’épidémiosurveillance accessible à tous les agriculteurs.

Le plan a été élaboré sur la base des conclusions d’un groupe de travail associant les représentants des utilisateurs, des fabricants, des élus, des scientifiques, des ONG, des administrations et présidé par Guy Paillotin, secrétaire perpétuel de l’Académie d’Agriculture.

« Depuis plusieurs années, l’agriculture française s’est engagée dans de nouvelles pratiques de développement durable apportant la preuve qu’une agriculture à la fois productive et écologiquement responsable est possible. Le plan « Ecophyto 2018 » en est une nouvelle démonstration tout comme l’engagement des organisations professionnelles et syndicales agricoles à l’occasion du Grenelle de l’environnement. C’est un nouveau modèle agricole français qui se construit. » Michel Barnier.

Le vin naturel

Le vin naturel est un courant en plein développement de vignerons, assez jeunes, ainsi que de cavistes pour promouvoir les vins sans intrants.
C’est à dire les vins sans ajouts de pesticides et avec le minimum d’intervention humaine lors de la fermentation.
Bien évidemment, certaines maladies de la vigne et quelques règles d’hygiènes nécessitent l’emploi de cuivre et de soufre même si les puristes n’emploie absolument rien.
Le but est de revenir à un vin « naturel », expression direct du terroir avec une mise en valeur nouvelle des cépages.
Cette philosophie est à contre-courant du mouvement des vins mondialisés et à cette tendance lourde de vouloir tout accélérer dans ce bas monde, pour répondre à un désir impérieux d’immédiat, d’instantané, au service du numérique !!!
Faire du vin bio, en bio-dynamie et au naturel réclame du temps, des efforts, tout ce que les vignerons ont cherché à réduire pour une mise sur le marché plus rapide, de leur vin et pour une meilleur stabilité.

dangereux

Il faut savoir aujourd’hui, que la plupart des vins sont faits ainsi :
La vigne est traitée au maximum afin d’éradiquer toutes vies susceptibles d’apporter des maladies sur le raisin. Le sol est tassé par la machine. Seule la vigne pousse. Il n’y a plus aucune diversité !
De ce fait, sur la peau du raisin, il n’y a plus de « petites bêtes » que l’on appelle des levures indigènes, nécessaires pour la fermentation. Et sans fermentation, il n’y a pas de vin. Puisque c’est la transformation du sucre du raisin en alcool. La résurrection du raisin qui, au lieu de pourrir, se réincarne en vin !
Alors, on achète des levures pour favoriser cette fermentation. Il suffit de choisir celles que l’on veut ; par exemple celles qui donnent des arômes de fleurs blanches sur du chardonnay ou celles qui donne un goût de banane. Le choix est vaste et répond à une demande du consommateur mondial. Ce dernier n’en sera que plus heureux de reconnaitre facilement ce qu’il boit.
Bon et puis il y a ceux qui depuis longtemps trempent des copeaux de bois, de la sciure ou des planches de chêne, pour là encore, aller plus vite.
Dans une logique d’entreprise, il faut bien sûr réduire les couts de fabrication et le temps de stockage.
Ca explique aussi l’emploi de certaines autres pratiques comme la thermo-vinification etc…
Pour en revenir dans notre chronologie de conception du vin, une fois que la fermentation a été réalisée, on va le mettre plus ou moins rapidement en bouteille. Pour ce faire, on filtre le jus pour le rendre le plus clair possible. D’abord pour éviter que des levures mortes (les lies) ne viennent casser le vin et puis parce qu’un jus clair c’est rassurant, c’est propre, c’est sain !
Et finalement, pour que le vin ne bouge pas en bouteille, pour qu’il ne présente aucun défaut, qui serait causé par le temps ou l’expédition à travers le monde, on va l’inerter. En gros, un bon coup de soufre va le stabiliser. Vous aurez peut-être un peu mal à la tête mais c’est le prix à payer pour déguster n’importe quelle bouteille en étant certain que le vin soit le même : en un mot : mort !!!
Après c’est sûr, vous pouvez le garder en cave. Il ne bougera pas !
Voilà, vous avez le choix ! Voilà pourquoi des vignerons veulent dire haut et fort leur attachement à un produit vrai, authentique et naturel. C’est le jeu de « action, réaction » !
Je ne vous cacherais pas que le vin naturel présente des risques. Il évolue, sera différent selon les jours, aura ses humeurs de vin vivant. En ce qui me concerne, je n’ai pour l’instant jamais été déçu !!!
Si j’ai bu des vins sans soufre qui ne me plaisait pas, j’en ai choisi plein d’autres qui sont venus me donner du plaisir et m’ouvrir un nouveau monde du vin !
Si vous êtes intéressés, je vous invite sur ma boutique ShowVin. Vous y trouverez des forfaits et des coffrets conçus spécialement pour partager ces vins et déguster ce nouveau monde !

Faites donc un essai et choisissez votre coffret vin naturel pour une initiation au nouveau monde du vin :

coffret vin naturel

le vin bio avance

L’Agence Bio vient de publier ses résultats d’analyse de l’agriculture bio en France en 2007.

affiche bio

L’année 2007 a été marquée par une forte augmentation des surfaces en vignes qui ont atteint
les 22 000 ha (+20% vs 2006), en légumes frais (7 433 ha ; +32% vs 2006) et en plantes à
parfums, aromatiques et médicinales.
J’espère qu’en parallèle nous aurons une annonce de la baisse de l’emploi de pesticides en France !

logo AB

Le vignoble bio en forte expansion
Avec plus de 22 000 ha en mode de production biologique, les vignes bio sont en forte
progression (+20%), dans un contexte de réduction de l’ensemble des surfaces viticoles
nationales (-2,3%). Le nombre de viticulteurs engagés a augmenté de plus de 16% (1907
viticulteurs fin 2007).
Les vignes bio ne représentent encore que 2,6% du vignoble français. En 2007, le rythme de conversion à la bio des vignes s’est accentué, si bien que plus du tiers des surfaces viticoles certifiés était en conversion.
Les trois régions qui regroupent les 2/3 des surfaces en vigne certifiées connaissent une forte
progression : Languedoc-Roussillon (6 140 ha, +16% par rapport à 2006), Provence-Alpes-Côte
d’Azur (5 294 ha, +24%) et Aquitaine (3 065 ha, +9%). La progression est également très forte
en Bourgogne (+28%) où les vignes certifiées couvraient en 2007 près de 1 000 hectares.

A votre Santé ! Polluée !

la santé pollulée france3

Hier soir, l’émission sur France3 était intitulée « La santé polluée« . Une bande annonce alarmiste nous a « tisé » tout le week-end. J’étais, pile, face à mon écran, tout angoissé, à 21h00, près à recevoir ma dose de conseils éclairés.
Je dois l’admettre. Je ne m’étais pas assez entrainé ! Il y a eu une telle déferlante d’informations inquiétantes que j’en ai perdu le fil de l’émission. J’ai même cru un moment que ce n’était qu’un sketch à la Orson Welles. Je pense même avoir vu l’animateur se fendre de quelques blagues, histoire de détendre l’atmosphère et de prendre une distance mesurable, tel un médecin qu’il est, face à un malade en phase terminal, que nous sommes.

Non, c’est vrai : trop d’informations, tue l’information ! Je me demande quel message a bien pu passer finalement ! Pourquoi vouloir tout évoquer en masse plutôt que de se concentrer sur 2 ou 3 points de pollution majeures ?
J’espère néanmoins que vous avez retenu que nous mangions et buvions de plus en plus de pesticides et que ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle ! La production mondiale de produits chimiques est passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de nos jours.
Aujourd’hui, ce sont plus de 900 additifs qui se promènent dans nos assiettes, avec 24 types d’OGM autorisés en Europe, 25,5% des végétaux qui contiennent des traces de 2 à 8 pesticides et 90% des cours d’eau et 58% des nappes phréatiques qui sont pollués. Si le Bio gagne des parts de marché ce n’est pas uniquement sous l’impulsion des utopistes, altermondialistes et autres. Prenons bien conscience que notre pouvoir d’achat c’est notre pouvoir de citoyen, notre unique pouvoir pour lutter contre la recherche de profits des grands groupes industriels et contre l’obscurantisme de certains producteurs.

dangereux

Si sur le biberon de votre enfant, il y avait cette étiquette, lui donneriez-vous à manger ? Bien sûr que non ! Et pourtant, c’est bien ce que font nombre de producteurs, encore aujourd’hui, en traitant les fruits et légumes, avec ce genre de produits ! Et comme on l’a bien vu, lors d’un dernier reportage, certains vont même en Espagne, clandestinement, pour trouver des pesticides, aujourd’hui interdit en France.

pesticides masques

Je vous le rappelle :

NOTRE POUVOIR C’EST NOTRE POUVOIR D’ACHAT !

Notre Conseil :Savourez le Vin Naturel !

pub showvin forfait vin naturel

Crédit photos : France3 et mgrdf

La beaujoloise : Vin Naturel en Beaujolais

Les rendez-vous en Beaujolais étaient l’occasion de promouvoir auprès des professionnels les terroirs du Beaujolais : 1 cépage (le gamay), 2 jours (21 et 22 avril), 4 châteaux, 12 appellations, 150 exposants, 2 000 cuvées, des tapis rouges, des hôtesses, des plaquettes, des verres de dégustation (prêtés !), le tout entre Mâcon et Villefranche-sur-Saône.
Mais voilà, alors que j’étais fin prêt à rencontrer ce vignoble que je connais assez peu, à part ces satanés stéréotypes, comme l’arôme de Banane et le Beaujolais Nouveau, quelqu’un me balance une franche invitation pour un salon Off.
Au même endroit, sur un rond-point, ce panneau me donne envie de quitter la grand route et de partir un peu à l’aventure :

panneau la beaujoloise salon off

La Beaujoloise cache bien son jeu. La deuxième édition, je crois bien de ce genre d’exercice, en marge de la norme. En marge car ces vignerons, là, ici je veux dire, sur ce Off, se prennent des libertés que bien d’autres se refusent. Ils ont choisi de faire du vin sans intrants comme ils disent, c’est à dire, naturel, sans pesticides, sans engrais, et sans soufre si ce n’est avec modération pour contrôler la conservation du vin en bouteille.

Un nouvel univers :

D’abord les hommes, de pères en fils, la plupart jeunes, tous unis comme une famille, le sourire, la décontraction, l’aisance. Pour un premier contact, les bras sont grands ouverts, la table est mise à 13h et tous ceux qui sont là se régalent, discutent, partagent. Les vignerons s’assoient eux-aussi, au milieu de leur amis comme de leurs clients, amenant bouteilles et bonne humeur à déguster ! Finalement, j’y reste 5 heures. C’était prévu de 10h du matin à tard…pour certains jusqu’à l’aube.

Puis l’endroit, château Cambon, certes, il y a dans le nom du lieu, là aussi, le mot château, mais à la place du tapis rouge, nos pieds foulent de la paille, des tonneaux servent de comptoir pour chacun et une grange a été transformée en salle de restaurant. Dépaysant, en un mot !

Enfin, le vin, renversant, renversé dans nos verres. L’un d’eux me prévient : « Attention, si tu goutes de nos vins, tu ne pourras plus boire des autres vins ! » L’avertissement se confirme aujourd’hui. Comme le vin, j’ai aussitôt, fermenté au naturel. J’avais certainement en moi de ces levures indigènes, propices à me rendre avide d’authentique !

Je vous parlerai, plus tard, un par un, de ces vignerons, qui vont grossir ma boutique. Il est indispensable pour notre culture et notre savoir-vivre de faire connaitre ses vins naturels. Vous découvrirez Marcel Lapierre, Christophe Pacalet, Philippe Jambon, Arnaud Combier et bien d’autres, ailleurs en France.

vin de pays des gaules