Pézenas je t’aime ! ta culture, ton théâtre, ton vin, ton histoire

Le théatre de Pézenas

Pézenas, déjà plus de 7 ans que je traine dans tes ruelles, étroites, bordées de pierres chargées d’histoire, si silencieuses l’hiver quand le carnaval ne vient pas réveiller tes âmes vibrantes, passeurs de vies, et si bouillonnantes de Paques à la Toussaint de ce flot de visiteurs attendus et désirés.

Tout ce temps déjà à user mes semelles, à poncer tes pavés, bousculé le temps de la fête, évitant la charge d’un tamarou impulsif fendant la foule des piscénois grimés ou simplement vêtus d’un bonnet de nuit et d’un panel blanc, dans l’obscurité d’un lundi soir d’avant.

Pézenas, aux beaux jours, belle, aux terrasses accueillantes, à l’ombre recherché d’une arrière cour, au courant d’air bienvenu dans la chaleur d’un jour d’été ensoleillé, qui expose arts, artisanats et brimborions, dans de ravissantes échoppes aux architectures préservées, majestueuses, compteuses d’histoire.

Pour demeurer réelle, sincère, authentique, pour transmettre un savoir être, pour perpétuer des coutumes, il faut tout à la fois s’arranger d’un tourisme alimentaire qui nourrit l’économie locale, partager ses rites et ses productions avec le visiteur comme avec l’habitant, et donner à chacun l’envie de vivre son Pézenas qu’il soit sportif, culturel, associatif…

Pour comprendre Pézenas, j’ai entendu 2 phrases essentielles, vives et ardentes. D’abord l’historique, celle de Marcel Pagnol, clamée en ce lieu  : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! » puis celle de Jules Renard, que l’on pourrait soupçonner écrite pour elle : « Nous voulons de la vie au théatre et du théatre dans la vie » !

Oui je t’aime Pézenas, cette fois-ci au pluriel : tes cultures, tes théâtres, tes vins, tes histoires !

plafond du théatre de pézenas

Carnaval 2011 à Pézenas, sans Molière il s’enracine !

Qué fada ces Piscénois !

Ils font la fête, le Carnaval ! C’est pendant la période creuse côté tourisme, tandis que le froid de l’hiver, petit à petit , nous a recroquevillé dans nos intérieurs, que le carnaval vient nous réveiller !Sortez de chez vous, la vie envahit les rues !Le message officiel le dit bien :

Passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie, les fêtes de Carnaval signalent le renouveau de la nature, le réveil de la terre dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Le masque de l’hypocrisie tombe place à la satire et à l’humour ! Mais avant que la sève ne remonte, le monde doit retourner au chaos primordial pour se ressourcer. Et c’est ainsi que naît le Carnaval…

Le programme se termine sur le Carnaval, le jour de mardi gras; La veille, Lundi 7 mars, on en profite aussi pour le Charivari des Fadas avec le Tamarou, un nouvel animal, copie du poulain peut-être, on aura le feu aux fesses c’est certain !!!

carnaval Pézenas 2011

Un reportage de TF1 l’année dernière à propos du charivari des fadas :

Le fameux domaine du Languedoc, le prieuré saint jean de bébian racheté par un milliardaire russe

 

C’est un fond d’investissement suisse, Sinara, qui a accompli la transaction. On savait déjà depuis quelques années, que les propriétaires, Chantal Lecouty et Jean-Claude Le Brun, voulait vendre l’un des plus réputés domaine du Languedoc. C’est chose faite depuis Décembre. Il est vrai qu’arrivés à un age certain, les anciens dirigeants de la revue du vin de france, devaient penser à l’avenir de leurs petites affaires. Et puis, Jean-Claude ne cachait à personne son hostilité vis à vis du pays de Pézenas. Je ne sais plus exactement quel terme exact il employait pour qualifier les piscénois. Ce n’est pas vraiment important, de toutes façons, puisqu’il s’en va !

Le domaine a la particularité d’abriter une magnifique chapelle romane, qui  malheureusement, tombe en ruine. C’est certainement une bonne nouvelle pour la région de Pézenas, de voir se conforter l’arrivée d’investisseurs étrangers. On aurait aimé davantage, être rassuré, quant à la reprise en main du vignoble. Etre investisseur est une chose. Savoir faire des grands vins en est une autre. Apparemment, au vu de la promotion de l’actuelle oenologue australienne, Karen Turner, comme directrice de la production, on peut s’attendre à un changement dans la continuïté. J’espère la rencontrer prochainement pour vérifier tout cela.

Ah oui, on dit que c’est un russe qui contrôle Sinatra, non Sinara Group, (Sinatra c’était la mafia qui le controlait), qui s’appelle Dmitry Pumpyansky, grosse fortune et dirigeant d’une société russe qui construit des tubes pour faire des pipelines. Du genre de pipelines par lequel du gaz peut ou pas être transporté ! Le monde est petit !