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Domaine de Saint Hilaire, un parfum de garrigue à l’anglaise

Qu’est-ce qui peut autant animer les hommes pour qu’ils tentent une nouvelle aventure sur cette terre, promise ou lointaine, ce Languedoc fantastique, nouveau monde des temps modernes ?
Pourtant, nous avons encore de cette région une image surannée, marquée par un passé tumultueux fait de combats et de productivité dont demeurent vivantes quelques caves coopératives, résistantes au temps qui passe.
Mais alors quel est ce miel qui recouvre la garrigue du Languedoc et attire autant de chercheurs d’or, butineurs gourmands en quête de plaisir des sens ? Vous aurez une réponse sans équivoque en inventant le domaine de Saint-Hilaire, tel un pionnier, les yeux brillants, grands ouverts, après avoir quitté la route entre Pézenas et Mèze, au cœur d’un vignoble préservé.

domaine de saint hilaire chambre hote languedoc
Véritable havre de paix, le domaine s’articule autour d’une magnifique bâtisse rénovée au-début du 19ème siècle par le Baron Reynaud, Baron d’empire sous Napoléon et fait Chevalier de l’Ordre de Saint Louis par Louis XVIII. Tout est fait pour vous y attirer. Le soleil bien entendu, généreux, qui arrose un parc splendide âgé de bientôt 200 ans et une piscine idéalement située devant les fenêtres des chambres d’hôtes luxueuses et intimes.
La famille James anime cet endroit depuis déjà plus de 12 ans. Amoureux du Languedoc, lui avocat, elle productrice entre autre des Monty Pithon, ils ont trouvé ici ce qu’ils cherchaient : une nouvelle vie, à deux, surtout à deux, une occasion unique de faire quelque chose de leurs mains, produire de la terre à la table un vin qui se partage, un vin qui rassemble. Alors naturellement, au-delà du vin, ils créent un lieu d’accueil avec 5 chambres d’hôtes, une table d’hôte d’exception avec notamment la spécialité de Anne, le Rice Camargue Salade mais aussi une galerie d’art avec 4 artistes différents dans l’année et à chaque fois un peintre et un sculpteur. Les animations tournent forcément autour du vin avec des séances de dégustation variées à partir de 15€ par personne où vous pourrez vous réunir entre amis devant la piscine à l’ombre d’un parasol. La nouveauté de cette année sera la mise en place d’un terrain de pétanque pour expérimenter la french touch du midi ! Et si vous connaissez un couple qui cherche un superbe endroit pour se marier, il peut venir ici ce sera exceptionnel !
Le domaine de Saint-Hilaire partage également son art de vivre et son paysage avec deux autres domaines limitrophes, Savary de Beauregard et La Croix Gratiot, pour des balades « Au grès du Vin », notamment durant le festival de Thau au mois de Juillet. De quoi réunir l’Art, le vin, la musique et le théâtre vivant pour notre plus grand plaisir !
Tous les vins produits au domaine sont en Pays d’oc IGP. C’est une démarche volontaire de faire des vins accessibles en mono-cépage, mûrs, fruités et souples, très souvent distingués dans les concours. Le vermentino par exemple a cette originalité de convenir parfaitement avec les huitres, les coquillages, tout ce qui est citronné aussi. D’ailleurs, vous le retrouverez en bonne place à la carte du restaurant La Nymphe à Bouzigues où vous pourrez aussi en profiter pour visiter le musée de l’étang de Thau et pourquoi pas vous laisser tenter par une petite baignade !
Domaine de Saint Hilaire
34530 Montagnac
04 67 24 00 08
www.domainesaint-hilaire.com

Lady Style Champagne Malard
Champagne, Lady, Style, Malard, femme, séduction, sexy ?, attirance, invitation…

Ah quel doux plaisir de se faire « spammer » !

La cuvée Lady Style Champagne Malard semble vouloir me séduire. C’est tentant et vu le style du site web actuel de champagne Malard, ca va être une révolution cette Lady Style !

Malheureusement, je  ne pourrai pas faire mon (vieux) beau lors de cette dégustation presse ! J’espère que Monsieur Malard m’enverra une bouteille pour me soudoyer. Ce sera plus pratique pour apprécier cette cuvée…

Lady Style Champagne Malard
Lady Style Champagne Malard
Pour la cause et l’amour du Vin, Engagez-vous, Manifestez-vous

Un manifeste ça engage !

C’est ce que nous propose l’association Vin&Société qui représente la filière viti-vinicole française et qui souhaite être un leader d’opinion, transmettre traditions et valeurs mais aussi être un laboratoire d’idées nouvelles pour le vin, la société de demain… hors des sentiers battus.Le vin est plus qu’une boisson. Il est une histoire de notre civilisation, un élément de notre économie, un accessoire de nos plaisirs, un témoin du temps qui passe et qu’il fait, un organe d’échanges, un passeur de mémoire, un conservateur d’émotions, un dictionnaire, des mots, des arômes.Pourquoi le soutenir ? Pourquoi s’engager ?

Parce que le danger serait de le réduire à son simple excès, à l’alcoolisme, et à le bannir de nos vies !Pour consulter et signer le manifeste : http://www.vinetsociete.fr/manifeste

A transmettre :

La Loire rêve de Lunotte, d’un vin naturel de Touraine

L’homme a de la curiosité à transmettre. Son oeil raconte une histoire. Lorsqu’il vous sert un verre pour partager ses vins, il s’anime autour de ses bouteilles, s’ouvre lentement vers la confidence. L’homme et le vin travaillent de concert, dans la même attitude. On a plaisir à l’écouter et on lui donne du temps pour mieux en profiter.

Christophe Foucher fait partie de ses vignerons au naturel. Le voilà classé ! C’est un homme heureux puisque c’est grâce à sa femme et aux vignes de son beau-père, qu’il se trouva plongé dans ce monde du vin. La démarche naturelle le précède. Sa philosophie a toujours été le respect du vivant et la recherche de l’équilibre. Artisan vigneron, il avance en individuel, vendange après vendange, sensible aux changements du temps, aux aléas du climat, à l’écoute de ses vins. Chaque nouvelle année inaugure une nouvelle cuvée. Christophe accompagne les vins plus qu’il ne les guide : « Je ne sais jamais où les vins vont m’amener, je suis derrière mais ce sont eux qui décident où ils veulent aller ».

Le soufre apparait uniquement par méchage des barriques et des cuves. Il refuse l’emploi du soufre liquide : « Je laisse cela pour ceux qui sont pressés et qui voudraient que ce soit fini avant de commencer ». Ses vins en contiennent entre 5 et 10 mg/l selon les analyses officielles qu’il doit réaliser pour l’exportation au Japon.Évidemment, il manipule le vin avec précaution, le plus souvent il les pousse par gravité, d’une façon très douce afin d’éviter l’oxydation. Les années de mauvais temps, la vigne souffre des attaques de mildiou et autres. Bien sûr, il y aura moins de raisins mais comme il ne recherche pas la quantité, il peut se permettre de travailler sur une vendange de qualité à faible rendement.

Christophe fait un sauvignon blanc de toute beauté. Ce vin de Touraine est élevé lentement, 18 mois en barrique suivant une fermentation très lente qui peut prendre un an. En débouchant la bouteille, ne vous étonnez pas des petites bulles sur les parois du verre. Le gaz protège le vin. Aérez-le un peu en le faisant tourner simplement. A savourer sur une viande blanche ou des asperges.

Christophe Foucher
DOMAINE DE LA LUNOTTE
36 rue de Villequemoy
41110 Couffy

Buvons Nature, un salon de vin nature pour vous ouvrir à la diversité
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La viticulture bio et biodynamique gagne du terrain dans le vignoble et devient le choix de bon nombre de grands vignerons. De leur côté, les vins dits «naturels», ces vins sains qui sont travaillés à la vigne comme à la cave, sans intrans (produit chimique), poussent la démarche encore plus loin. Mais qu’entend-on par vins «natures», peut-on faire des vins sans intrans, si oui, quel goût ont-il et surtout sont-ils vraiment bon ?
Pour le savoir, l’équipe de La NIAC (nouvelles idées d’actions culturelles) Vous convie à le découvrir lors de cette 5éme édition de : Buvons Nature !
Sur le principe de : chacun est libre de faire le vin qu’il veut, à « buvons nature », on parlera d’idéal plutôt que de doctrine idéale et on goûtera les flacons d’une philosophie qui revêt trois aspects : le respect de la nature, la buvabilité plaisante des produits proposés, la convivialité de ces vins souvent de plaisir immédiat
A buvons Nature ! Nous ne sommes ni doctrinaires, ni sectaires, nous vous proposons simplement de venir apprécier ces vins aromatiques, fins, et fruités qui goûtent l’émotion. Des vins d’amour, réalisés sans intrans, en vendanges manuelles, avec des levures indigènes et, dans presque toutes les cuvées, sans sulfite ajouté. Alors, c’est le moment de venir goûter ces nectars pour vous faire votre avis sur ceux-ci.
Vive la pluralité et Buvons Nature ! Même avec modération ! Pour cela on vous attend les 10, 11 et 12 décembre à L’Espace Beaujon. 208, rue du FB Saint Honoré, 75008.Tel : 01 42 89 17 32
Venez accompagné, ce n’est pas un problème car nous, tout ce que l’on souhaite, c’est vous faire découvrir une autre forme de boire bon. En plus juste avant Noël c’est une bonne façon de remplir sa cave car vous pourrez déguster mais, si vous le désirez et dans la limite des stocks disponibles, acheter certains de ces vins. Alors, puisque c’est pour le plaisir, soyez des nôtres ce week-end.
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Les vendredis du vin : si le vin a un sexe sait-il s’en servir ?

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Moi qui aime la dentelle, la légèreté, la nuance, je suis servi !!! Mais comment le vin pourrait-il avoir un sexe ?

Plutôt viril nous disent les bi-céphales buveurs ! Évoquant Bacchus, dieu du vin, des excès, mêlant ivresse et débordements sexuels ! Et pourtant, je n’adhère pas. Désolé mais devrait-on croire, parce qu’une bouteille est un emblème phallique, que le vin serait une semence, que le débouchage une éjaculation (non, non, ce n’est pas un lapsus !) ?Et si le vin était féminin, si on parlait de rondeur, de jambe, de parfum, ca me va davantage. Alors oui j’aime me laisser séduire par des arômes, j’adore deviner les charmes d’une cuvée, attendre au bord d’un verre que le vin s’ouvre, savourer le duvet des tanins sur ma langue, tendre le bras pour partager dans le verre d’une autre ce moment de plaisir.A Pézenas (la ville où je vis), j’ai découvert dans la nouvelle identité de la cave coopérative, Les caves Molière, une sublime illustration de cette association vin et sexe.

Il s’agit de la cuvée la Marquise du Parc. La marquise Thérèse de Gorla fit partie de la troupe de Molière dont elle joua le rôle de Done Elvire, femme de Dom Juan, dans «Dom Juan ou le Festin de pierre» et le rôle d’Arsinoë, amie de Célimène, dans le Misanthrope. Pour ceux qui l’ignorent, Moliere a joué quelques années à Pézenas avant de revenir sur Paris. La maxime dit : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! »A voir ce sein que l’on ne saurait cacher, et non comme le disait Molière dans Tartuffe, « cachez ce sein que je ne saurais voir », il y a des vignerons à Pézenas qui en plus de donner un sexe au vin, savent apparemment s’en servir !Ne faites pas trop de bruit autour de cette illustration ! Manquerait plus que par là passent des censeurs !

Enquête sur les femmes et le vin : témoignage

A ma grande surprise, je découvre, je réalise, je prends conscience, je tombe de haut, des nues, de ma chaise, les bras avec, étonné, interloqué…etc…
Mais enfin de quoi ?

rouge a lèvre femme

Je vous l’avoue : Ma femme aime le vin !
Que dis-je, elle aime le vin, elle boit du vin rouge, léger, fruité, de ceux qui ont une robe éclatante, et puis du vin blanc aussi, acidulé, perlant, venant flirter sur des parfums de fleurs blanches. La voilà qui déguste, qui pèse aussi bien la couleur que les arômes, en valsant avec son verre, la main fluide, aérienne et subtile.
Elle n’a rien appris et pourtant, déjà, elle semble prendre du plaisir, s’amusant à donner aux images olfactives les mots qui lui conviennent.
Je la vois me tenir tête, passer devant moi, et choisir sa bouteille selon ses goûts et ses humeurs. Elle m’accompagne dans les vignes, me suit dans les caves, en vient même à poser des questions aux vignerons et à s’intéresser à leur technique. Son habileté fascine dans ce monde d’homme et de tradition.
Elle tient son verre droit devant elle, cuisine en harmonie des plats et des vins, me réclame un vin blanc sec pour mariner une dorade, ne jure plus que par le verjus pour faire les sauces et déglacer certaines de ses préparations culinaires.
Tandis que j’ai encore ce vieux réflexe de bien boire quand un vin me plait, elle, reste toujours dans la mesure, l’équilibre, pas plus d’un verre. Une telle attitude, aussi bien parce que ses joues, très vite, rougissent sous l’effet de l’alcool, que par souci de faire attention à ne pas trop absorber de calories.
Le monde change, messieurs ! et il n’est point besoin de faire un vin pour les femmes. Elles ont déjà leur repère, connaissent bien mieux que les hommes, les subtilités des parfums, les caresses d’une texture, les reflets d’une robe et l’élégance d’une jambe.
Mais c’est certain, je pense à ceux qui bougent peu, qui n’attendent du lendemain que la copie du jour qui passe, rassurez-vous,  elles n’achèteront pas de ce rouge corsé, puissant, qu’il faut boire sur un gibier, en revenant de la chasse, le fusil entre les jambes et les minutions autour de la ceinture.
Par contre, elles aimeront la diversité de ce monde du vin, son élégance et sa finesse et se laisseront aisément guidées par des « codes » qu’elles reconnaitront.

Petites Variations économiques sur le vin et sa consommation

feuille vigne

Depuis les années 2000, voir même bien avant selon les anciens, le vin semble souffrir d’une crise d’identité persistante.
Je vous propose quelques petites variations sur les données économiques afin de répondre finalement à la question qu’est-ce que le vin :

  • Un vulgaire produit agricole qui ne couvre que 3% des surfaces cultivées, alors que l’ensemble des surfaces agricoles occupe près de la moitié de notre territoire.
  • Un aliment qui se consomme de moins en moins (en baisse de 2% chaque année) et dont un tiers de la population déclare ne jamais en boire.
  • Une boisson alcoolique que l’on stigmatise de plus en plus, confondant modération et abus, dégustation et addictologie, plaisir et ivresse.
  • Un composant essentiel de notre balance commerciale en étant le deuxième poste d’excédant juste derrière l’aéronautique, mondialement reconnu comme valeur essentielle du bien vivre à la Française.
  • Un produit soumis à un plan de relance en 27 points en France et à la mise en place d’une OCM en Europe.
  • Un produit quasi industriel d’un côté, artisanal d’un autre, soumis aux progrès de la chimie et de la biologie, toujours du même côté, tandis qu’en réaction d’autres s’évertuent à le retrouver « naturel ».
  • Un produit culturel transmis, encore aujourd’hui, par plus de 150 000 exploitations dispensant des valeurs de terroirs, de goûts, de convivialité et de fraternité.
  • Un art de faire, un art de vivre, un savoir, un plaisir, un étonnant produit qui déclenche des vocations, entraine des âmes raisonnables vers des pratiques naturelles, un art qui nous unit, pour qui on voudrait tout savoir, comment le boire, comment le sentir, déguster le plus grand.
  • Et enfin, tout simplement, une bonne bouteille pour passer un bon moment, savourer le temps qui passe, partager avec un autre…

Et vous, que diriez-vous sur le vin, comme ça, à la lecture de son bilan de santé ?

Lutte contre le dopage agricole : les pesticides contre attaquent

Quand une association fait bien son travail, elle est active et attentive. Le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures nous informe ainsi sur les évolutions au parlement de l’examination de la loi Grenelle 1 qui vise à réduire de moitié les usages des produits phytopharmaceutiques en 10 ans en accélérant la diffusion de méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point.

« Divers amendements déposés par M Armand Martin ou Gatignol visent à limiter la portée de cette mesure de réduction de l’usage des pesticides. Ainsi M Philippe Armand Martin, député de la Marne et lui même viticulteur, demande, dans sa proposition d’amendement n° 181, que cette réduction soit calculée « en tenant compte de la politique de réduction des intrants déjà réalisée. » ! Si cet amendement venait à être adopté il s’agirait d’un véritable dévoiement de cette proposition du Grenelle de l’environnement puisque que cela permettrait d’en réduire considérablement la portée en prenant en compte de soi disant efforts passés ! Cette proposition est inacceptable est constituerait un déni des conclusions du Comité Ecophyto 2018 et une véritable provocation si elle venait à être adoptée. Le MDRGF demande aux députés de refuser cet amendement : le projet de Michel Barnier prévoit que cette réduction doit être prise en compte à partir de l’année zéro, soit 2008.
D’autres amendements comme ceux déposés par M Gatignol (217, 218, 219), vétérinaire soutien habituel des demandes du lobby agro industriel, visent également à réduire la portée de cette mesure en limitant l’objectif de réduction. Les amendements 354 et 355 déposés par M Jacob, agriculteur également, visent tout autant à limiter la portée de cette mesure de réduction.
Ils doivent également être refusés par les députés selon le MDRGF qui rappelle que le tout récent rapport de l’INSERM pointe les pesticides comme causes possibles de très nombreux cancers et rappelle que 95% des français trouvent cette proposition de réduction de 50% des pesticides importante ou très importante, (sondage IFOP à la demande du MDRGF).
« Le MDRGF, membre de l’Alliance pour la Planète, compte sur la cohérence de la majorité actuelle pour ne pas laisser passer ces amendements dont l’adoption constituerait un véritable déni de Grenelle de l’environnement. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF. »

Si l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, ne modérons pas notre vigilance afin de préserver notre santé, notre bien-être et notre plaisir de boire du vin vivant !!!