Si l’utilisation des pesticides vous empoisonne la vie, 2 associations ont choisi de dire non merci et d’agir au quotidien. Que vous soyez un particulier, un professionnel ou une collectivité, informez-vous et agissez !!!
Le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) et l’Alliance Santé Environnement (HEAL, basée à Bruxelles), 2 associations qui œuvrent pour la protection de la santé par la protection de l’environnement.
C’est le principe de responsabilité, tel qu’inscrit dans l’Article 2 de la Charte Française de l’Environnement, qui pousse le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) depuis plus de 15 ans à s’investir dans un combat pour une agriculture sans pesticides et sans OGM, afin de préserver l’environnement et de prévenir toute pollution. Son action contre les pesticides est en ce sens une action citoyenne et, par définition, responsable.
Health and Environment Alliance (HEAL), organisation européenne basée à Bruxelles – le siège des institutions de l’Union Européenne – a pour objectif de sensibiliser le public sur les bénéfices sanitaires de la protection environnementale. Pour cela elle facilite la représentation citoyenne et l’expertise scientifique dans le processus de décision au niveau des politiques européennes environnementales et de santé.
Au delà des ces 2 acteurs, ce sont aussi des associations locales et des individus qui sont victimes de l’exposition aux pesticides et biocides.
Lire les témoignages sur le site , c’est déjà prendre conscience du combat à mener : extrait :
Anonyme: « J’habite dans un village en Isère. En Octobre 2006, mon fils est tombé malade (leucémie). Nous habitons à proximité d’une parcelle d’environ 1 ha pulvérisée à cet herbicide très connu une fois par an. Nous sommes à distance d’environ deux mètres de la parcelle. Mon fils, en 2006 était en petite tenue et regardait le tracteur pulvériser agrippé au grillage…
Si l’utilisation des pesticides vous empoisonne la vie, 2 associations ont choisi de dire non merci et d’agir au quotidien. Que vous soyez un particulier, un professionnel ou une collectivité, informez-vous et agissez !!!Le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) et l’Alliance Santé Environnement (HEAL, basée à Bruxelles), 2 associations qui œuvrent pour la protection de la santé par la protection de l’environnement.C’est le principe de responsabilité, tel qu’inscrit dans l’Article 2 de la Charte Française de l’Environnement, qui pousse le Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) depuis plus de 15 ans à s’investir dans un combat pour une agriculture sans pesticides et sans OGM, afin de préserver l’environnement et de prévenir toute pollution. Son action contre les pesticides est en ce sens une action citoyenne et, par définition, responsable. Health and Environment Alliance (HEAL), organisation européenne basée à Bruxelles – le siège des institutions de l’Union Européenne – a pour objectif de sensibiliser le public sur les bénéfices sanitaires de la protection environnementale. Pour cela elle facilite la représentation citoyenne et l’expertise scientifique dans le processus de décision au niveau des politiques européennes environnementales et de santé.Au delà des ces 2 acteurs, ce sont aussi des associations locales et des individus qui sont victimes de l’exposition aux pesticides et biocides.Lire les témoignages sur le site , c’est déjà prendre conscience du combat à mener : extrait :Anonyme: « J’habite dans un village en Isère. En Octobre 2006, mon fils est tombé malade (leucémie). Nous habitons à proximité d’une parcelle d’environ 1 ha pulvérisée à cet herbicide très connu une fois par an. Nous sommes à distance d’environ deux mètres de la parcelle. Mon fils, en 2006 était en petite tenue et regardait le tracteur pulvériser agrippé au grillage…
Certains d’entre vous m’ont demandé d’être critique vis-à-vis du documentaire Nos enfants nous accuseront. J’attendais d’avoir vu le film, hier soir, au cinéma le molière à Pézenas, suivi d’un débat avec la présence de quelques « acteurs » dont deux enfants, l’institutrice Marie-Pierre Brusselle, un père de famille, le cuisinier de la cantine de Barjac et deux représentants de la mairie de Barjac.
Je souhaite sincèrement que cet article sera lu par le plus grand nombre pour vous inciter à aller voir ce film et à comprendre l’urgence de « Manger Bio » !
A propos du film : Vous allez très vite me classer dans le camp des partisans du Bio car je vous l ’avoue, j’ai adhéré entièrement à la rhétorique du scénario ! Les points fondamentaux du film sont :
Un conseil municipal qui décide de passer sa cantine en bio en démarchant les producteurs locaux et en leur créant une demande locale, en circuit direct, ceci afin de servir des repas aux deux écoles de Barjac, à la maison de retraite et aux personnes âgées prises en charge par les services de la mairie. Manger bio c’est impliquer les cuisiniers, leur redonner l’envie de faire à manger et non uniquement d’ouvrir des boites. C’est vouloir que le tissu économique local en profite au lieu de commander de la nourriture qui fait plusieurs centaines voir milliers de km avant d’arriver dans les cuisines et les assiettes. Le crédo du maire est simple : « c’est une prise de conscience. On a voulu faire passer notre cœur avant de faire passer le comptable…regardez pour le sang contaminé, par exemple, on n’a pas voulu chauffer le sang parce que ça avait un cout. Vous avez vu le résultat ».
Une école qui implique les élèves jusqu’à faire un atelier jardinage et faire pousser ses propres fruits et légumes, non pas pour fournir la cantine mais bien pour donner une nouvelle dimension aux aliments. L’objectif a été de manger bio et de faire voir aux enfants ce que c’est qu’un légume, un fruit, d’où il vient, comment il pousse, comment on le ramasse, comment on en prend soin. Et c’est bien évidemment un geste d’implication énorme qui a fortement marqué les enfants. Manger Bio c’est avoir une autre idée de son assiette !
Des familles du village de Barjac qui sont passées, par contamination, à une alimentation bio. Les enfants ont transmis le message. Le surcout du bio s’équilibre par une prise de conscience de la rationalité de l’alimentation, par une gestion plus honnête de ses achats, sans gaspillage, sans superflu. Et puis, c’est une démarche globale de respect du vivant, de la terre de soi et des autres. « Manger bio c’est se sentir moins con ».
Des agriculteurs bio qui parlent de leur métier et nous font comprendre des choses simples comme l’intérêt d’avoir une terre vivante pour avoir un fruit ou un légume sain ! Superbe démonstration, en compagnie du journaliste Perico Légasse, à la jonction de deux parcelles de vignes. L’une est en bio, l’autre non. A l’aide d’une bêche, on retourne la terre pour voir comment elle se compose. La différence est inquiétante. Sur la parcelle de la vigne conventionnelle, la vie est totalement absente. Aucun vers de terre, la terre compactée se trouve sous forme de strates stériles. Rien ne peut pousser la-dedans, c’est évident ! On nous fait également observer la différence de niveau entre les deux parcelles. Sans vie, le sol de la vigne conventionnelle perd de sa substance argileuse, l’eau emporte la terre, au lieu de l’imbiber et d’irriguer la plante. Le sol s’est affaissé de 30 cm environ. Alors on comprend que cette culture est une culture « hors sol », qui ne fonctionne que par utilisation d’engrais chimiques. On est très loin du terroir !!! Une autre conséquence est que la plante est plus exposée aux maladies et il faudra donc en permanence la traiter pour les combattre. Notre campagne est un vaste laboratoire à ciel ouvert et nous en prenons tous à pleins poumons ! Manger Bio c’est respecter le vivant.
Et puis, plus fondamentalement, il y a toute la partie sur les effets néfastes de cette agriculture moderne, conventionnelle, qui est largement expliquée et démontrée, par les interventions de plusieurs scientifiques lors d’une conférence à l’Unesco et par les témoignages d’habitants de Barjac qui ont affronté des cancers, que ce soit les agriculteurs ou les enfants. Ce sont des passages très émouvants comme celui de cet agriculteur que l’on voit sur son tracteur, casqué comme un cosmonautes, qui balance derrière lui, une pulvérisation de pesticides pour traiter ses arbres fruitiers. C’est une scène surréaliste ! Son témoignage c’est l’histoire classique, malheureusement, des agriculteurs modernes, confrontés aux conséquences de l’utilisation des produits chimiques, pour eux-mêmes et leurs enfants. Ce sont des phrases, comme celle entendue par cette agricultrice, à qui un conseiller agricole a dit « Vous êtes une femme exploitante, faites attention à l’utilisation des traitements » parce qu’elle sera susceptible de mettre au monde un enfant qui présentera des complications. Manger Bio c’est se prémunir des risques de contamination !
Et puis il y a tous ces chiffres affligeants sur l’agriculture d’aujourd’hui :
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines en France.
Un nouveau-né présente dans le sang des traces d’environ 300 produits chimiques !
Chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.
70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation.
Chaque année en France, on constate une augmentation de 1.1% des cancers chez les enfants.
En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.
A propos du débat :
A Pézenas, qui est une ville d’environ 9000 habitants, avec pas moins de 4 écoles, 2 collèges, 2 crèches et 3 lycées, immergée en plein cœur d’Hérault et entourée de vignes, en grande majorité « hors-sol », il y a de quoi faire, montrer la voie. Pour l’instant, les initiatives pour proposer une alimentation bio sont personnelles. Les représentants du conseil municipal n’ont pas vraiment convaincu. On a eu droit, au vocabulaire habituel, du style de ceux qui n’ont encore rien fait : « nous avons le projet de… », « nous nous félicitons du travail et de la volonté de … ».
Mon propos n’est pas de critiquer mais bien de réclamer, comme je crois l’ensemble des personnes présents dans la salle, une réalisation effective afin d’avoir une restauration collectives bio ! Et cela aurait un impact également immédiat sur l’agriculture locale.
L’argument de dire qu’aujourd’hui il n’y aurait pas assez de produits bio pour répondre aux besoins de la restauration collective d’une ville comme Pézenas est absurde !!! On peut appliquer le même raisonnement au département et à la région ! Soyez efficace ! Vous avez les moyens de faire changer les choses en faisant croitre la demande et donc le marché pour les produits Bio !
Axe de progrès :
Un des intervenants, à la fin du documentaire, lors de la réunion à l’Unesco, avance l’idée suivante : Au lieu de subventionner les agriculteurs européens, à hauteur de 9 Milliards d’euros, nous devons financer le passage des restaurations collectives à une alimentation bio, ce qui aura pour impact direct de créer une demande et un marché pour les produits bio. Ce qui entrainera donc un revenu immédiat et concret pour les agriculteurs, qui remplacera les subventions pour ces mêmes agriculteurs ! C’est aussi simple que cela ! Qu’attendons-nous pour faire passer le message à nos élus ?
Conclusion : « Il faut cesser de remplacer nos paysans dans les campagnes par des molécules chimiques. » « L’enfance est aujourd’hui en danger. Le problème aujourd’hui n’est plus de dire si on a des preuve. Les preuves, elles existent ! Il manque la volonté politique ! »
Programmation en France suivi d’un débat (renseignez-vous !) – Amiens, le 12 janvier au Cinéma Saint-Leu – Autun, le 13 janvier au Cinéma Arletty
-Thionville, le 14 janvier au Cinéma municipal La Scala
-Muret, le 16 janvier au Cinéma le Mermoz
-Malakoff, le 23 janvier au Cinéma Marcel Pagnol
-Chartres de Bretagne, le 26 janvier au Cinéma Espérance
-Dinan, le 31 janvier au Festival Vivarmor Nature qui a lieu du 30 janvier au 1er février au Cinéma du Grand Large. Contact : Jérémy Allain, directeur : 02 96 33 10 57/ 06 27 47 49 94
-Bron, le 1 Février au Festival “Drôle d’endroit pour des rencontres” au Cinéma Les Alizés.
-Rambouillet, le 5 février au Cinéma Vox
-Graulhet, le 6 février au Cinéma “Les temps modernes”
-Vaucresson, le 8 février au Cinéma Normandy
-St-Ouen, le 9 février à l’Espace 1789
-Evreux, le 19 février- Journée de conférence avec Guillaume Llorca, François Veillerette et Jean-Paul Jaud puis Projection au Cinéma Zénith. Renseignements: Thierry Vieillard: 02 32 29 15 35
-Lisieux, le 27 février au Cinéma Le Majestic
-Florac, le 6 mars, Cinéma itinérant
-Orléans, le 9 mars au Cinéma les Carmes
-Bréal sous Monfort, Ciné35 en Fête, le1 avril
-Romillé, Ciné35 en Fête, le 2 avril
-Marseille, le 3 avril au Pharo
-Bain de Bretagne, Ciné35 en Fête, le 3 avril avec Béatrice Jaud
-Saint-Aubain de Commier, Ciné35 en Fête, le 4 avril avec Béatrice Jaud
-Châteaubriant, le 5 avril au Festival
-Agelès sur Mer, le 10 avril au Festival Enfants de la mer. Sur trois journées Contact Marie-Pierre Bey Sautai 06 10 25 18 39.
-Chateaubriant, le 5 avril au Cinéma Atlantic Ciné
-Lyon, le 21 avril au Cinéma le Comédia
-Bastia, le 13 juin au Cinéma Le Studio.
Questions – Réponses avec Jean-Paul Jaud, le réalisateur du film « Nos enfants nous accuseront » :
Après avoir révolutionné l’image du sport sur Canal+, quand avez-vous commencé à vous intéresser à l’agriculture biologique ?
J’ai découvert l’agriculture biologique, que l’on devrait d’ailleurs appeler agriculture naturelle, dès mon enfance, pendant les vacances dans la ferme de mon grand-père. Cette agriculture était bien sûr respectueuse de la biodiversité. Puis il y a quelques années, trouvant la cause du cancer dont j’ai été victime, j’ai été amené naturellement à manger des produits issus de l’agriculture biologique.
Comment avez-vous connu Barjac et ses habitants ?
J’ai commencé par faire en quelques sortes un « casting ». Je voulais suivre pendant un an la vie d’un groupe d’enfants qui mangent à la cantine tous les jours. Je cherchais un lieu où la restauration collective jusqu’alors conventionnelle souhaitait passer en Bio. En mars 2006 avec l’aide de Stéphane Veyrat de l’association UNPLUS BIO, j’ai rencontré Edouard Chaulet, Aline Guyonnaud et certaines mamans d’élèves de l’école publique de Barjac. Ce processus était a l’étude et ma venue a, je crois, accéléré la volonté de mettre en oeuvre ce changement.
Combien de temps a duré le tournage ?
Le tournage a duré 40 jours sur une année scolaire. Depuis le 11 septembre 2006 la restauration collective de Barjac est passée progressivement en Bio. Des enfants dela classe de Marie-Pierre Brusselle, institutrice à l’école primaire sont les personnages principaux de ce documentaire. La caméra prend le temps de d’écrire judicieusement leur univers personnel, scolaire et familial, car pour moi, l’unité de temps d’une année est parfaite pour montrer l’évolution d’un univers. L’image doit informer mais surtout toucher au coeur les parents. Barjac est un magnifique village de France situé au pied des Cévennes mais la triste réalité est là comme partout ailleurs dans le monde : cet environnement idyllique n’est pas épargné par lespollutions des sols, de l’air et de l’eau.
Pourquoi avoir choisi le cinéma pour vous exprimer ?
Le projet de dénoncer dans un film documentaire l’état préoccupant de notre alimentation et ce à travers les conséquences irréversibles pour nos enfants induisait obligatoirement un traitement cinématographique. On ne reçoit pas un film documentaire au cinéma comme à la télévision. Dans une salle de cinéma, le spectateur est seul face aux images et aux sons. Il est aussi en situation de partage avec les autres spectateurs. L’alimentation saine et naturelle rime avec le beau. La caméra doit restituer à travers l’image, la beauté des fruits, des légumes, des plats, l’harmonie de l’homme dans son environnement naturel afin de nous convaincre de revenir à une alimentation que l’on veut nous contraindre à abandonner et à oublier. De plus la beauté de la nature, l’intensité d’un regard ne pourront jamais être aussi bien restitués que sur un écran de cinéma. C’est pour ces raisons majeures, que j’ai réalisé « Nos enfants nous accuseront » pour le cinéma.
Hier soir, l’émission sur France3 était intitulée « La santé polluée« . Une bande annonce alarmiste nous a « tisé » tout le week-end. J’étais, pile, face à mon écran, tout angoissé, à 21h00, près à recevoir ma dose de conseils éclairés.
Je dois l’admettre. Je ne m’étais pas assez entrainé ! Il y a eu une telle déferlante d’informations inquiétantes que j’en ai perdu le fil de l’émission. J’ai même cru un moment que ce n’était qu’un sketch à la Orson Welles. Je pense même avoir vu l’animateur se fendre de quelques blagues, histoire de détendre l’atmosphère et de prendre une distance mesurable, tel un médecin qu’il est, face à un malade en phase terminal, que nous sommes.
Non, c’est vrai : trop d’informations, tue l’information ! Je me demande quel message a bien pu passer finalement ! Pourquoi vouloir tout évoquer en masse plutôt que de se concentrer sur 2 ou 3 points de pollution majeures ?
J’espère néanmoins que vous avez retenu que nous mangions et buvions de plus en plus de pesticides et que ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle ! La production mondiale de produits chimiques est passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de nos jours. Aujourd’hui, ce sont plus de 900 additifs qui se promènent dans nos assiettes, avec 24 types d’OGM autorisés en Europe, 25,5% des végétaux qui contiennent des traces de 2 à 8 pesticides et 90% des cours d’eau et 58% des nappes phréatiques qui sont pollués. Si le Bio gagne des parts de marché ce n’est pas uniquement sous l’impulsion des utopistes, altermondialistes et autres. Prenons bien conscience que notre pouvoir d’achat c’est notre pouvoir de citoyen, notre unique pouvoir pour lutter contre la recherche de profits des grands groupes industriels et contre l’obscurantisme de certains producteurs.
Si sur le biberon de votre enfant, il y avait cette étiquette, lui donneriez-vous à manger ? Bien sûr que non ! Et pourtant, c’est bien ce que font nombre de producteurs, encore aujourd’hui, en traitant les fruits et légumes, avec ce genre de produits ! Et comme on l’a bien vu, lors d’un dernier reportage, certains vont même en Espagne, clandestinement, pour trouver des pesticides, aujourd’hui interdit en France.