Journée de la femme, du vin, des vigneronnes et de ceux qui les aiment

Une journée pour la femme…c’est beaucoup…c’est pas assez…ca sert à quoi ?Quand je vais lui dire à ma femme, bon voilà, un jour pour toi ! Ca te va ? J’me dis que l’ambiance ne va pas être au beau fixe.Non mais en fait la journée de la femme c’est pour leur donner la parole comme si elle ne l’avait pas déjà ! Ils sont fous ceux qui font ça ! Qu’ils viennent dans les vignes, des femmes qui travaillent, des femmes qui inventent, des femmes qui prennent des risques, il y en a de plus en plus. Et ce ne sont pas des femmes de vignerons mais bien des vigneronnes à part entière.A Vinisud, j’ai recroisé l’une d’entres elles que j’adore parce qu’elle est charmante, qu’elle a un accent étranger très séduisant et qu’elle fait des vins très intéressants. Il s’agit du Mas des Dames près de Béziers. J’avais fait son portrait il y a quelques temps ici.

Mas des Dames

Mais la vision masculine que j’ai des femmes, ne se limite pas à dire que les vigneronnes sont sexy. Elle sont aussi passionnées, passionnantes, pleine d’énergie, incroyablement fortes et si envoutantes lorsqu’elles vous parlent de leur vin et de leur histoire.C’est comme cela que j’ai fait la connaissance du domaine d’Aupilhac et de Désirée Fadat. Je n’ai même pas échangé un mot avec sylvain qui est pourtant incontournable dans tous les articles sur le domaine. Un luxe :

Désirée Fada Aupilhac
Désirée Fadat Aupilhac

Mais finalement ce que l’on aime dans le vin, chez les femmes, ce sont leur sourire, leur vin, leur accueil. J’ai aimé saisir cette image entre Môsieur Antoine Arena (le corse de patrimonio) et la miss Evelyne Clairet (domaine de tournelle en arbois) au salon du vin de mes amiEs. Un petit moment de détente, dans la ferveur du salon où les femmes même si elles n’étaient pas à parité se faisaient entendre, remarquer et déguster…

Evelyne Clairet et Antoine Arena
Evelyne Clairet et Antoine Arena
Jambon : du Beaujolais en tranche !

la tranche jambon gamay

Jambon ! Fier de son nom, Philippe s’amuse à le décliner sur ses cuvées. La Tranche pour le rouge et le Jambon Blanc pour le Chardonnay. Rassurez-vous, il ne ressemble pas à ce portrait, là, sur cette étiquette du Gamay ! En fait, voilà à quoi il ressemble, quand il fait le bel esprit sur un salon, comme la Dive Bouteille à Deauville.

Philippe Jambon Beaujolais vin naturel

Depuis 1997, l’année de son installation, parti de rien, il a toujours travaillé ses vignes et ses vins avec la même rigueur : aucun pesticide et aucun engrais chimique afin de garantir l’authenticité de son terroir. Avec 3,5 hectares, il a atteint la limite de l’équation du vin naturel :

travailler plus pour produire moins !

Sans chimie, il faut bien se rendre à l’évidence, le risque est énorme mais le résultat en vaut le coup. A Chasselas, Philippe Jambon nous régale d’un Nouveau Beaujolais. Chacune de ses bouteilles est vivante et le vin, comme un poisson dans l’eau, se plait à évoluer. Regardez bien ! Les étiquettes de La tranche en Gamay et de La Grande Bruyère en Chardonnay ne comportent pas la mention “contient des sulfites”. Et bien sûr, l’indication “vin de table” c’est une invitation à les découvrir et à partager ce plaisir avec des amis.
En 2008, Monsieur Jambon a vu passer la grêle sur ses vignes. Ne reste que 5 hl/ha au lieu de 30 à 40 hl/ha. Le manque a gagné va peser sur l’exploitation. Il y a des stocks à vendre c’est certain mais la perte sera sèche !!! Du coup, les cuvées sont encore plus rares que jamais.
Mon conseil : tombez sur une bouteille de son blanc, chardonnay très fin, sans soufre, une petite merveille. Il en a !